Les Norais à Madison

Eh oui, on ne pouvait pas passer à côté de l'évènement : le dernier jour d'octobre c'est Halloween. Je ne vous ferais pas un cours sur le pourquoi du comment de l'évènement car j'avoue ne pas m'être documentée outre mesure (oui, je sais, c'est mal!) mais toujours est-il que le principe est simple: les enfants se déguisent et font le tour des maisons des voisins en disant « Trick or treat » ce qui signifie « Aboule un bonbec ou je te joue un sale tour ».

On était fin prêt, on avait acheté un plein saladier de bonbecs, allumé la lumière devant la maison comme les voisins nous l'avait recommandé et là: DECEPTION!

Seuls deux groupes d'enfants sont passés, le premier composé d'une fée et de superman, le second de batman et d'un déguisement non identifié.  Apparemment, on est pas les seuls à avoir eu l'impression que les enfants ont trouvé autre chose à faire car j'en ai discuté avec un groupe de maman que je vois régulièrement et bien qu'elles habitent à différents endroits de la ville, elles se demandaient toutes si le voisinage les boycottaient.

Résultat, il nous reste plein de bonbons!

Heureusement, le mardi on avait fait un mini-halloween avec d'autres enfants de l'âge d'Alban et le mercredi alors qu'on le trimballait dans son costume, on est tombé sur une animation pour les enfants au centre commercial à côté de chez nous. Il y'avait deux musiciens pour enfant (mais à l'américaine, on aurait dit Henri Dès déguisé en cow-boy) et tout plein de gamin déguisés qui dansaient et tapaient dans les mains. En vrac nous avions 4 ou 5 princesses, une vache, un lion, un éléphant, une gousse de petit pois (?), un pompiers,…. D'ailleurs certaines mamans étaient aussi déguisées, dont une en supewoman. Je vais y penser pour l'année prochaine!

Bon, maintenant que je vous ai bien fait mariné, vous voulez savoir en quoi Alban était deguisé?

En citrouille!

Dans sa taille, on avait trouvé ça ou un squelette. Vu ses bonnes joues, le squelette, c'était pas très crédible!

Happy Halloween!

… de m'entraîner à passer le permis.

Ici ils te donnent un permis provisoire pour que tu t'entraînes à conduire avant de passer le permis qui te donne le droit de … conduire.

La question est: réussirais-je l'examen pratique dans quelques mois :-p

Aujourd'hui (lundi), nous sommes allés au zoo.

On s'est décidé en début d'après-midi car il a encore fait une journée splendide et parce que le concessionnaire chez qui nous sommes allés récupérer notre voiture nous a raconté que le jour d'Halloween en 1991, il avait fait environ 28°C (conversion approximative des degrés Farenheit) à midi, 0°C le soir quand les enfants sonnaient aux portes pour avoir des bonbons et il y'avait 2 pieds de neige le lendemain.

Autant dire que le temps change vite et qu'il faut profiter au maximum de l'été indien.

Le zoo de Madison n'est pas très grand mais on a quand même pas eu le temps de tout visiter car les bâtiments ferment à 16h. Il est situé tout près d'un lac (comme il y'a 3 lacs à Madison, c'est somme toute fréquent) et super bien aménagé pour les enfants. Alban n'a pas été très intéressé par les animaux mais il était content d'être le nez dehors. Il était dans l'écharpe de portage et pédalait des jambes tout ce qu'il pouvait. Il a bien dormi la nuit suivante.

Dans ce zoo, on y voit tout un tas d'animaux exotiques (girafes, rhinocéros, tortues, tapirs, …) ou représentatifs de la faune américaine (bisons, aigles, un gros rongeur dont j'ai oublié le nom,…)

En sortant, on est tombé sur ce qui doit être la plus petite plage surveillée de Madison (voire des Etats-Unis, voire du monde) et sur un type qui faisait son jogging torse-nu: on se serait cru dans alerte à Malibu.

On a passé une super après-midi et surtout, j'ai découvert ce qui sera mon refuge cet hiver: la serre tropicale .  28°C toute l'année, ça me va!

Ca fait longtemps qu’on ne vous a pas tenu au courant de la météo parceque globalement, c’est toujours pareil: il neige, puis il fait beau, puis il neige, …

Il neige apparemment beaucoup plus que d’habitude. Si on additionne toute la neige tombée dans le Wisconsi au moi de décembre, on approche les 1,15/ 1,20m ce qui est à quelques centimètres du record historique atteint en 2000. Comme il doit (encore) neiger dimanche, on y croit, on peut battre le record!

C’est l’occasion pour nous (enfin surtout pour Cédric) de faire de belles photos hivernales.

En voici quelques unes:

Les traces de la « vie sauvage » autour de chez nous

Quelques photos prises aux alentours de la maison

Le lac Monona. Sur la dernière photo, on voit le Capitole.

Hier, 15 cm de neige sont tombés. Voilà ce que ça donne!

Grâce à nos charmants voisins, nous avons rencontré d’autres couples qui ont aussi des enfants en bas âges. En fait, à 2 et 7 jours près, ils ont l’âge d’Alban.

Aujourd’hui, nous sommes allés à l’arboretum de l’Université du Wisconsin avec eux. Voici quelques photos:

Nous sommes ensuite allé nous faire un bon resto.

Que de formulaires!

Depuis que je suis arrivé à Madison, j'ai du remplir une vingtaine de formulaires. Et à chaque fois, j'ai du écrire pratiquement les mêmes choses (nom, adresse, téléphone, date de naissance, visa …). Procéduriers les Américains? Sincèrement, je suis certain qu'un américain venant en France a autant de paperasserie.

Il a fallu que je m'enregistre à la Social Security Administration pour avoir un numéro de sécurité social. Ceci est important ici car tout le monde le demande. Le problème, c'est qu'il leur faut 4 semaines pour l'envoyer (je ne l'ai pas encore). J'ai donc du remplir tout les formulaires sans fournir ce précieux code, en devant certaines fois expliquer pourquoi je ne l'avais pas encore. J'ai rencontré des gens très surpris de voir qu'on pouvait survivre sans. Quand je pense que Virginie ne va même pas en avoir comme elle ne travaille pas !

J'ai du adhérer à un groupement de remboursement de frais médicaux, heureusement majoritairement pris en charge par mon employeur (je paye 34$ sur 800 par mois), afin de protéger ma petite famille. Nous avions le choix entre des trucs aussi ésotériques pour nous pauvres français que Dean Health Care, Physicians Plus, Unity ou GHC. Après avoir lu attentivement une brochure explicative épaisse comme un botin, nous avons choisi Unity. Du coup il a fallu que je remplisse des papiers pour ne pas avoir à prendre l'assurance santé obligatoire (et chère) des étudiants qui viennent avec mon type de visa (car j'ai un visa J-1 prévu pour les étudiants, ce que je ne suis plus).

Il a aussi fallu remplir des formulaires pour les taxes. On y échappe pas. Enfin, des fois si ! Le bon plan, c'est que grâce à un accord entre la France et les USA, je suis virtuellement exempté d'impôts sur le revenu pendant 2 ans. Cool ! C'est bien précisé que cette exemption est once in a lifetime (une fois dans sa vie).

J'ai enfin rempli tout un tas de papiers pour mon boulot. Charte d'utilisation du matériel informatique, engagement à ne jamais venir saoul ou stone au labo (alcool interdit au labo, ça va changer d'Orsay ;-)), utilisation du pass magique qui ouvre toutes les portes, autorisation de payer mon salaire directement sur mon compte en banque (celle là on l'oubli pas), renseignements pour l'Université … Mais au moins, j'ai pu avoir la carte de l'Université qui donne accès à tout (même au permis de conduire, cf post précédent).

Et même au supermarchés tu as des formulaires à remplir des cartes qui te donnent des réductions de la mort où on te demande encore une fois les classiques nom, adresse, téléphones, date de naissance.

Ça fait même pas 2 semaines qu'on est aux States et tout le monde nous connaît déjà !

Hé oui, nous avions eu quelques signes anonciateurs du genre je ne tête plus qu’une fois au milieu de la nuit au lieu des deux fois habituelles. Ce qui devait arriver arriva. Dans la nuit du 26 au 27 décembre 2007 Alban ne s’est pas réveillé. Ca fait jamais que 4 mois qu’on attendait ça! 🙂
Il a dormi d’une traite de 19h à 7h du mat. Et par conséquence, nous aussi. Quel bonheur!

Il ne lui reste plus qu’a réitérer la performance le plus souvent possible pour permettre à Virginie de récupérer ses 6 mois de nuits en pointillé (avant le prochain marmot, gniark gniark gniark!) .

Comme je l’ai dit dans un autre message, nous avons la chance que nos propriétaires nous laisse utiliser la Ford Focus qui sert habituellement à Madame. Seul hic, on ne connaît pas toutes les règles du code de la route. Comme par ailleurs, le permis de conduire est ici LA pièce d’identité que tout le monde réclame, on est allé se renseigner sur les modalités d’obtention du permis de conduire dans le Wisconsin (chaque état fait sa propre tambouille).

A priori, si on avait demandé en France un permis international, ça n’aurait pas été très dur de le convertir en permis américain. On ne l’avait pas fait car c’était selon le site du consulta de France aux USA très simple de passer son permis et préférable dans la mesure où les règles du code de la route ne sont plus ésotériques.

Ben, finalement, le permis international, ça aurait été pas mal…

Arrivé le mardi suivant notre arrivée au DOT (Departement Of Transportation), on nous remet un livret du code à potasser. Jusque là, c’est tranquille car le livret doit faire 50 pages à tout casser. Le responsable qui s’est dérangé (apparemment des français qui arrivent pour passer le permis, ce n’est pas courant et le type du guichet n’était pas sûr de lui) nous explique qu’il va falloir :

1) Prouver qu’on réside dans le Wisconsin. Là déjà ça se gâte car les documents admis pour prouver la résidence sont énumérés limitativement et on a aucun d’entre eux le jour où on passe. La carte d’accès au campus de Cédric fera l’affaire mais pour moi, il faudra un relevé de compte en banque daté d’au moins 30 jours et montrant une activité. Je vais avoir le temps de potasser !

2) Une fois qu’on a prouvé qu’on réside dans le Wisconsin, passer l’examen théorique. Cédric s’y est collé dès qu’il a eu sa carte de l’université : 96% de bonnes réponses. Pas mal je trouve alors qu’il avait lu le bouquin une seule fois le matin même… Il s’est fait jeter sur deux questions relatives à la vitesse qui prônaient de rouler à tombeau ouvert, notamment sur l’autoroute. Les habitants de Madison roulent en effet assez vite par rapport aux vitesses autorisées et il paraît que le contrôles radars sont nombreux mais ça n’a pas l’air de les calmer. Par contre, on a pas vu beaucoup de voiture de police sauf sur les lieux d’accrochage ou d’accident.

3) Une fois l’examen théorique réussi, tu as un permis temporaire qui t’autorise à rouler sur la route pour t’entraîner à passer l’épreuve de conduite. Les auto-écoles ici ce n’est pas un business florissant : pour arriver à l’exam, tu viens avec ta propre voiture, il suffit de prouver qu’elle est assurée.

4) Normalement, une fois tout ça fait, tu as un beau permis sur lequel figure ta taille, ton poids et si tu es donneur d’organe.

Cédric en est à la phase 2 et devrait recevoir son permis temporaire la semaine prochaine.

Je vous rassure, on a quand même le droit de conduire 60 jours avec notre permis français, le temps de franchir toutes ces étapes.

On a même rencontré une mexicaine qui nous a raconté qu’elle s’était fait arrêter deux fois pour excès de vitesse et qui bien qu’elle soit arrivée à Madison depuis 3 ans n’a pas son permis américain. Les flics ne sachant pas quoi faire avec son permis, ils l’ont laissé repartir à chaque fois. Ca vaut peut être le coup de garder notre permis français sur nous au cas où…

Le fait de ne pas avoir de permis américain a aussi été un facteur de complication au niveau de la recherche d’une assurance pour notre voiture car certains assureurs n’assurent que les détenteurs du permis américain. On a quand même trouvé une assurance pour notre nouvelle voiture car OUI, ON S’EST ACHETE UNE VOITURE !!!

On a fait le tour de plein de concessions car ici il y’a au moins autant de concessions que de centres commerciaux (ce qui n’est pas peu dire : 70 centres commerciaux pour une ville de 200.000 habitants, 300.000 en comptant l’agglomération). On cherchait une voiture assez spacieuse pour caser notre barda de jeunes parents (poussette, nacelle, sac à langer géant au minimum), confortable, en dessous de 15.000$ (environ 10.000€) et si possible sans trop de miles ni trop ancienne.

Eh bien malgré ce cahier des charges qui en France aurait fait hurler de rire les vendeurs de voiture, nous avons trouvé un beau monospace de 2006, 24.000 miles (soit moins de 40.000 kilomètres), garanti jusqu’en 2011 par le constructeur. C’est une Kia Sedona qui a 7 places plus un coffre, une boîte auto et séquentielle et un moteur de fou à l’américaine (250 chevaux je crois, mais Cédric va compléter ou corriger si j’écris des bêtises).

Cédric : C’est un V6 de 3.8l de cylindrée qui développe 250 chevaux à 6000 rpm. Comme la bête pèse 2 tonnes, elle risque de consommer un peu mais à 0,5$ le litre d’essence, ce n’est pas un problème ici.

En gros, c’est l’équivalent d’une Espace car évidemment aux USA, les monospaces ne ressemblent pas à des Scénics, on fait tout de suite dans le XXL. On regardait aussi les berlines mais ici le hayon, ils ne connaissent pas trop, c’est plutôt des coffres ce qui est moins pratiques quand tu as vraiment beaucoup de choses à transporter (n’est-ce pas Papa ?). Bref, on a de quoi véhiculer les aventuriers qui viendront nous visiter même avec plein de valises. On avait pensé au van sinon, comme dans l’Agence tous risques mais je ne suis pas sûre que la coupe de cheveux de Mr T m’aille vraiment.

Eh oui , c’est surtout moi qui vais le conduire (Cédric est jaloux !!!). Sur le campus les places de parking sont volontairement peu nombreuses pour favoriser les déplacements en transport en commun. Il doit donc aller bosser en bus ou à vélo. Une seule conclusion : tous aux abris !

… c’était saumon et chapon (ça rime).

Le chapon ici se dit « capon » mais a priori aucun rapport avec Al (spéciale dédicace à toi Céline).

Mon ardéchois coeur fidèle de mari aurait été très déçu de ne pas avoir de farce avec le fruit emblématique de chez lui et nous avons donc arpenté les allées du supermarché le plus proche à la recherche de châtaignes.

Eh bien, si un jour on vous demande quelle est la capitale mondiale de la châtaigne, vous pourrez sans vous tromper dire que c’est en Ardèche car regardez ce qu’on a trouvé au fin fond du midwest américain: Clément Faugier, installé à Privas depuis des lustres.

Alors je sais que cette marque n’est pas la préférée des puristes (forcément, les producteurs d’Aubenas sont bien meilleurs car ils ne font pas venir leur châtaignes d’Italie) mais bon, le chapon ne s’est pas plaint et nous non plus.

Bon appétit!

Récit de notre premier Noël américain!

A la différence de Thanksgiving, Noël est la fête de famille par excellence aux EtatsUnis. Personne ne nous avait convié à partager une dinde ou une bûche, snif. D’un autre côté, ils n’ont même pas de bûche…

Nous nous sommes donc préparés un petit réveillon en amoureux, Alban allant au lit trop tôt pour espérer voir le Père Noël, et un 25 décembre en famille. Mais finalement, notre voisinage étant ce qu’il est, on a quand même partagé les traditions locales de petits cadeaux entre voisins.

Les Hughes nous ont offert un fromage frais délicieux qu’ils font eux mêmes, Katherine (Kathy), notre voisine de droite, nous a offert un petit filet garni avec chocolat, ornement pour le sapin que nous n’avons pas acheté (la honte!), confiture et « French Baguette » (au levain, très bonne), Katherine (Kate), notre voisine de gauche, et son mari ont offert à Alban un super pingouin qui marche au son de « Jingle Bells » et braille à intervalle régulier « Merry Christmas » ce qui fait rire Alban (même pas peur). Des voisins qu’on ne connaît pas nous ont offert des friandises faites maison, de délicieuses cacahouettes enrobées de chocolat, ça donne envie de les connaître mieux!

On a aussi eu le droit à de gentilles cartes glissées dans la boîte aux lettres avec les voeux de nos voisins et plus super encore, une chorale composée de la famille qui habite au coin de notre circle qui est passée lundi soir pour nous chanter des chants de Noël. C’était vraiment adorable et assez héroïque car il ne faisait pas chaud.

Moi j’avais juste fait des petits sablés en forme d’anges, de bonhomes et d’étoiles histoire de rester dans la thématique de Noël. On a la chance d’occuper la maison d’une personne qui aime cuisiner et j’ai donc sous la main tous les ustensiles pour répondre aux standards locaux.

A part l’intérmède musical sus-mentionné et notre dîner, devinez à quoi nous avons passé le réveillon avec Cédric. A monter les jouets d’Alban!

En tant que parents novices, on avait pas vu le coup venir. On s’est bien lâché chez … (Tcht, tcht pas de marque) et voilà le résultat.

Alors, moi j’ai commencé petit bras (ce qui a suffit à m’énerver). Cédric a direct attaqué l’exercauser:

Franchement, heureusement que Cédric était là, moi j’y serais encore. Ce truc est censé occuper Alban jusqu’a 3 ans, il a intérêt à tenir ses promesses!

Après m’être chauffée sur le mini camion, je me suis dit dans la série trucs à roulettes « J’attaque le yupala ». Eh bien j’ai été stoppée net dans mon élan car nous avons 4 roues avant (là où il en faut deux) et pas de roues arrières (Forcément, ça va marcher beaucoup moins bien!). La perspective d’une visite mercredi matin chez « tcht tcht pas de marque » pour récupérer les pièces manquantes m’enchante follement!

Dans la série « parents novices », on avait pas acheté les piles qui vont dans les jouets pour gamins. On avait acheté des piles, plein, mais pas de la bonne taille, c’est bête hein! Promis, on fera mieux l’année prochaine (ou on en fera d’autres).

Finalement, on a quand même réussi à arriver à ce résultat somme toute honorable.

Le truc bleu au milieu, c’est le tas de pièces détachées de tout à l’heure. Bien compliqué à monter le bidule parcequ’en plus, il se replie!

En tout cas, le Père Noël n’a pas oublié de communiquer notre adresse à Santa Claus et on a été très gatés.

Alban a découvert un premier cadeau (sa balle d’activité) le 24 au soir puis comme il tombait de fatigue, on l’a mis au lit. Gentil comme il est, il nous a fait un beau cadeau de Noël: dodo de 22h à 6h sans interruption, du jamais vu! Il a découvert le reste le 25 et manifestement, ça lui a bien plu.

Histoire de se remettre de nos émotions, on est allés faire une ballade car le temps était magnifique. Nous sommes allés au bord du lac Monona. Il y avait beaucoup de familles occupées à faire de la luge. Ca semble être l’activité tendance ici car le moindre bout de pente est exploitée, il faudra qu’on s’y mette avec Alban car il y a une luge dans le garage.

Evidemment, Cédric n’a pas résisté au plaisir de faire quelques pas sur le lac gelé

Voilà pour notre premier Noël loin de nos bases. On a bien pensé à vous tous et on vous embrasse!