Trois garçons (et deux filles) dans le vent

Rien à voir avec les Beatles, mais avec Elodie et Guillaume, nous sommes allés visiter Chicago, surnommée Windy City, la ville venteuse.

Le Guide du Routard explique que ce surnom ne vient pas que du climat mais aussi du fait que la ville étant en retard d’un an pour l’inauguration d’une exposition universelle pour cause de discussions sans fin, les habitants de Chicago sont depuis lors réputés pour brasser des courants d’air. Quant on sait que Barack Obama est le sénateur de l’Illinois et qu’il a commencé sa carrière politique à Chicago, on comprend mieux certaines blagues d’Hillary Clinton.

Cela dit, bien qu’il n’y ait pas d’exposition universelle en préparation, ça a pas mal soufflé lors de notre visite, surtout quant on était au bord du Lac Michigan. Mais le temps était du coup dégagé ce qui nous a permis de bien profiter de la journée.

Nous somme partis vers 8h de Madison et nous étions garés à 10h30 dans le centre ville. On aurait même pu mettre moins de temps, mais j’étais en charge du copilotage et des prises de vues ce qui a conduit à un petit détour de quelques blocs. Première impression en découvrant la ville au loin: ça change de Madison!

Rien à voir avec les grandes plaines du Midwest Vue d’ensemble

Une fois dans le centre ville, on découvre une architecture très diversifiée avec des gratte-ciels de toutes les époques, Chicago s’enorgueillissant à la fois d’avoir construit le premier skyscraper (gratte-ciel) et d’avoir la tour la plus haute des Etats-Unis, la tour Sears. Alors que nous pensions être écrasés par les buildings et perdus dans une ville géante, le centre-ville se visite à pied sans problème (quand on aime la marche) et les rues sont tellement larges que l’on voit le ciel partout.

De l’ancien et du moderne Et au milieu coule une rivière Gratte-ciels et “The Bean”

Béton et verdure  Juste du béton Le réservoir

La dernière photo représente un des seule vestige du centre ville ravagé par un grand incendie en 1871. C’était le réservoir de la caserne des pompiers du quartier… C’est aussi à cause de la destruction de 10km2 de centre ville que l’architecture de Chicago a été aussi novatrice pour son époque.

Histoire de changer de point de vue, nous sommes montés en haut du John Hancock Center qui est le 2ème building le plus haut de Chicago. On aurait pu monter dans la Tour Sears, mais elle n’aurait pas été sur nos photos. Et surtout, le John Hancock Center est juste au bord du Lac Michigan, c’est une vue magnifique sur l’un des Grands Lacs (non ce n’est pas la mer, même si on s’y croirait).

Le John Hancoock center, vu d’en bas Chicago downtown Building en construction

Il n’y a pas la mer, mais il y a la plage!  Pour ceux qui n’aiment pas la plage, il y a l’option piscine d’altitude Au fond par là, c’est chez nous!

La vue est grandiose et aurait de quoi donner le vertige (on est au 94ème étage). Alban s’enthousiasme!

C’est tout petit en bas!  Même pas peur! Alban et les gratte-ciels

Cédric et Alban qui admire la vue  Pour une fois, c’est moi le plus grand! Et si on allait faire un tour à la plage?

Après s’en être mis plein les yeux et avoir gouté aux joies de l’ascenseur supersonique (32km/h) qui te bouche les oreilles, nous décidons d’aller vers le Navy Pier. C’était une jetée avec des entrepôts utilisés par l’armée qui a été complètement rénovée.

Le Navy Pier vu du John Hancock Center  Chicago depuis le lac

On trouve un peu de tout au Navy Pier: le musée pour enfants, un musée du vitrail, plein de boutiques et de restaurant et surtout un très bel endroit pour se ballader (à l’abri du vent) et découvrir la ville de Chicago depuis le lac. On en profite pour faire la pause casse-croûte (Alban a dédaigné les frites du fast-food pour manger les carottes que je lui avais préparé, tout n’est pas perdu!).

Une fois restaurés et reposés, on est reparti vers le Field Museum qui est le musée d’histoire naturelle de Chicago. Ca faisait une bonne trotte à pied (sauf pour Alban qui roupillait dans la poussette) mais une bonne moitié du trajet était dans un parc où une statue originale est installée depuis peu. Elle a été surnommée The Bean car elle est en forme de haricot mais le truc rigolo, c’est que toute la surface est polie comme un miroir ce qui permet de faire plein de photos sympas.

Chicago dans le haricot Votre mission: trouver où est l’appareil… L’intérieur du haricot, un peu psychédélique!

Après une petite péripétie qui fera l’objet d’un prochain article (un peu de teasing ne fait jamais de mal), nous sommes arrivés au Field Museum vers 15h30. Le truc auquel on a du mal à s’habituer, c’est la journée qui termine de bonne heure. Les musées ferment souvent à 16h en semaine et à 17h le week-end. Vu le prix de l’entrée, on se demandait si ça valait bien le coup de raquer pour juste 1h30 de visite. On aurait bien fait juste une expo temporaire ou une partie du musée, mais apparemment, la formule n’existe pas. C’est plein tarif ou rien. Le gardien à l’entrée après nous avoir vu hésiter et sortir notre guide pour trouver une solution de repli nous a gentiment indiqué qu’en passant à un certain endroit où il n’y a pas de caméra de surveillance, on pourrait rentrer sans payer.  Merci!

Le Field Museum   La galerie centrale Hou le gros dinosaure

Finalement, même pour 1h30, ça vaut le coup de payer l’entrée car ce musée est top. Rien que le bâtiment vaut le détour, c’est très majestueux. Il y a énormément de thèmes abordés (pas que des fossiles) et c’est à la fois intéressant et étayé scientifiquement ou culturellement mais pas prise de tête. Notre guide nous le recommandait quelque soit l’âge des visiteurs, en effet, même Alban ne s’est pas ennuyé:

Qu’est ce que c’est comme pierre?  C’est mieux que mes jouets

Evidemment, on a pas vu un quart de tout ce qu’il y a à voir dans le musée (et dans Chicago) donc on est bien décidé à y retourner régulièrement.

Vers 17h30, nous avons repris la voiture pour Madison en faisant un rapide détour par Chinatown. C’est avec des buildings plein la tête que nous avons parcouru les 2 heures d’autoroutes qui nous séparaient d’un repos bien mérité.

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