Grâce à la neige qui finit toujours par revenir, on ne s’ennuie jamais à Madison! Si on part en ballade le nez au vent, sans but précis, on peut toujours se fier aux balises qui jalonnent le chemin.
Ne vous demandez pas plus longtemps qui s’amuse à entretenir des pistes dignes d’une chasse aux trésor, en fait, ce qu’il y a sur la photo, c’est une empreinte. Une empreinte de quoi?
Alors que nous étions partis tranquillement nous ballader à l’Arborétum, nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas les seuls à apprécier l’endroit.
Alban s’est tout de suite enthousiasmé et ne connaissant pas le cri de la dinde nous a claironné moults « coin-coins » en désignant les bestioles. On a tenté une première approche qui n’a eu comme conséquence que de les éloigner.
Du coup, on s’est pris pour les trappeurs français qui ont exploré le Wisconsin et nous voilà partis à la poursuite des dindes. Davy Crockett peut dormir tranquille, on a pas réussi à les approcher à plus de 20 mètres.
Mais pour notre défense, il faut dire qu’elles n’ont pas été très respectueuses de la signalisation: pas d’arrêt au stop ni au passage piéton. Et certaines ont même fait du hors piste.
Du coup, on les a laissé vaquer à leurs occupation et on a continué notre promenade le nez au vent et les pieds (et les chevilles) dans la neige. Compte tenu de la hauteur de poudreuse, Alban s’est réfugié sur nos épaules.
On a profité pleinement de la combinaison neige fraiche et soleil radieux pour se régaler des paysages et des petites bizarreries naturelles.
Alban s’est décidé à marcher un peu (le bruit des pas sur la passerelle lui plaît beaucoup) mais il se cramponne à Papa: ça glissouille!
Arrivé à la cabane de l’étang, Alban inspecte les environs et recharge les batteries. Comme dirait Mamie Josée « Il faut boire avant d’avoir soif! ».
Les températures étant tout de même fraîches, on a vite pris le chemin du retour. Enfin, au rythme d’Alban pour qui l’hiver est un immense terrain de jeu.
Eh oui, comme le dit le dicton: Hiver enneigé, Alban (et Cédric) tout guilleret!
Vous auriez quand même pu faire un effort pour en attraper une, lui tordre le coup et la mettre au congél’ en attendant que je vienne.
Thanksgiving ou pas, j’y goûterai bien moi la dinde sauvage des Etats-Unis !!!
Et pour info, le stop c’est 4 points 😉 (et 90 d’amende sauf si jugé par le tribunal de police, mais après en entre dans des subtilités que ne regardent point nos amies les dindes)