Archive for juillet, 2009

Retour vers le futur (1)

vendredi, juillet 24th, 2009

Là je suis tellement à la bourre dans le « racontage » de nos péripéties qu’il n’y a plus qu’une solution: prendre la machine à remonter le temps. Donc, on saute dans la DeLorean avec Marty McFly et Doc (désolée pour ceux qui n’ont pas les mêmes références culturelles pourries que moi, profitez de la prochaine rediffusion à la télé pour vous rendre compte de l’étendue de mon mauvais goût ;-)) et on revient début juin pour……….

L’anniversaire d’Alban

Et comme il est chanceux, il a eu plusieurs fois l’occasion de souffler ses bougies. Enfin souffler le mot est fort…

On a fêté une première fois l’évènement un peu en avance avec Mireille et Jan-Manuel. Et il était complètement largué le pauvre: Cédric a du souffler les bougies et on a du lui montrer comment ouvir les cadeaux.

Content mais un peu impressionné le loulou Postillons ou pas postillons? That is the question… Ca mord ce truc ou quoi?

Comme il n’est pas idiot, il a vite pigé le truc pour le déballage, mais il a aussi bien compris que le faire faire par Papa et Mamie, c’était pas mal non plus.

Yessssssssss! C’est toi!

Contenu de tous ces gros paquets: une piscine gonflable et des boules pour la remplir (Alban n’est toujours pas un grand fan de la baignade) et un sprinkler. Je ne sais pas s’il y a un mot français pour décrire un truc que tu plantes dans le sol, que tu raccordes au jet d’eau et qui balance de la flotte en tournicotant.

T’as pas 100 balles? Le sprinkler infernal

Alban (toujours moyennement copain avec l’idée de se faire mouiller) rigole de loin mais ne court pas dessous. Pas grave, Cédric et moi oui :-). Et en plus, c’est génial pour arroser la pelouse (on en a pas vraiment besoin car on est en train de traverser le mois de juillet le plus froid depuis 1900 mais au cas où…). Même les lapins adorent, ils sont venus grignoter une des boules qui pendouillent du truc. Ils ont du croire que ça se mangeait: le lapin de Madison n’est vraiment pas futé! Par contre la piscine à balles, … c’est de la balle! (mes jeux de mots sont de pire en pire non?)

On a remis un gâteau et des cadeaux sur la table une semaine après, pendant que notre amie Céline était venue nous rendre visite.

Cette fois-ci, il y a eu tentative de soufflage.

Je m’approche et … Fffffff C’est Papa!

Mais le mouvement de la flamme l’a surpris et l’a fait reculer vite fait (pas de gène de pyromane, ouf!). En plus, il avait bien vu le gros carton contenant les cadeaux et il était tout impressionné. Moi non plus je n’en revenais pas…

Je fais mon timide quand les projecteurs sont braqués sur moi Rholala!

Vu le peu de succès du déballage la fois précédente, on avait fait l’impasse sur le papier cadeau. Ca n’a absolument pas perturbé Alban qui a bien compris que tout le contenu de la boîte c’était des « cadeaux pou Aban ». En vrac:

Un bulldozer et un camion taille américaine (XXL). Il a dormi avec pendant une semaine…

‘Dozére “Caillon”

De la vaisselle Barbapapa et des légos.

A moi!

L’assiette et le bol Barbapapa sont géniaux car comme il aime voir les personnages au fond, il se dépêche d’enfourner le contenu (cela dit, les repas sont rarement un problème). Il révise donc ses couleur: « ‘papa zaune, ‘papa ose, maman noi’, … » Sauf le barbapapa vert qui est une « guenouille »

Il a eu aussi une dînette. Admirez chef Alban!

J’empoigne mes ustensiles Je réfléchis à ce que je vais mitonner Et c’est parti!

Par contre, l’aspect faire à manger/manger « pour de faux », ça va bien deux minutes (il est comme son père, niveau bouffe, il ne faut pas lui en promettre). Il a donc attaqué le gâteau à la pistache verte fluo au couteau en plastique. Et comme ce n’était pas très efficace, il y est retourné armé d’une cuillère….

On s’en paye une tranche! La cuillère, c’est super La faim justifie les moyens

Bref, un Alban bien gâté (Merci aux Papis et Mamies, aux tontons et tatas, à Grand-Mémé, à Daniel et Isabelle et à Céline) mais qui se demandait s’il n’y aurait pas moyen d’avoir un peu de rab.

Z’êtes sûrs qu’y a plus rien qui traîne?

Et bien oui car jamais deux sans trois grâce à Hélène.

Ouv’, ouv’! “Beuht et Eunie” Au boulot Hélène!

Il a laissé Hélène se coltiner l’ouverture des petits sachets, la lecture de la notice et le montage initial, mais maintenant, Burt et Ernie se font démonter la tronche plus souvent qu’à leur tour. Pour le remontage, c’est souvent moi qui m’y colle :-).

A part ça, quelques infos sur Alban version 2.0:

Il aime toujours autant s’amuser dehors.

On joue à la “baille”? ‘até! (raté, même quand c’est dedans) Alban au ras des Pâquerettes

Il ne tient pas en place.

Flexion… … extension! I believe I can fly…

Il a plein de trucs à raconter (impossible de téléphoner sans qu’il essaie de me piquer le portable).

Qui vais-je appeler? Salut, ça va?

Parfois, c’est un dur, un tatoué.

Autocollant 1 Les biscottos à l’air J’vais en refaire un sur le biceps

Parfois c’est un intello.

C’est pas au niveau du Goncourt…

C’est aussi un super grand frère (quand il ne pique pas les affaires de Thomas :-))

Alban, super grand frère Confortable ce transat!

Il voudrait bien s’occuper encore plus de Thomas et réclame de le porter dans l’écharpe. Comme ce n’est pas vraiment possible, on ruse.

La mise en place est un peu difficile Alban nous fait la danse des 7 voiles Et voilà!

C’est surtout un adorable petit garçon à qui l’on souhaite de garder l’énergie, l’enthousiasme et la gentillesse de ses 2 ans. Bon anniversaire Albanou!

Joyeux anniversaire

Hou la belle bleue!

dimanche, juillet 12th, 2009

L’année dernière, on s’y était mal pris: on avait passé le 4 juillet en France et le 14 aux Etats-Unis. Résultat, pas un feu d’artifice, pas un bal populaire, pas de pétards qui claquent jusqu’à 3h du mat’: trop nul!

On a décidé de se rattraper et on a donc vu deux feux d’artifice célébrant Independance Day à Madison.

Le premier a été tiré dans le cadre d’une manifestation qui s’appelle Rhythm and Booms et qui fête le 4 juillet, mais le samedi précédent. Cette année, le 4 juillet, c’était un samedi on a donc eu un avant goût de la fête nationale américaine le week-end d’avant. Pourquoi ce décalage dans les dates? Pour éviter de payer les personnes s’occupant de la sécurité au tarif majoré des holidays (jours férié).  Pragmatiques les organisateurs!

Il faut dire qu’il y a environ 300.000 personnes qui se déplacent (oui, plus que la population entière de Madison), donc ça fait du monde à gérer. En plus du feu d’artifice, il y a tout plein d’animations, la garde nationale qui fait voler ses avions F16 et ses hélicopères Blackhawks et cette année, une tentative pour battre le nombre de hugs (accolades) donnés en 1heure. Record à battre 12.000! Apparemment, pas d’entrée au Guiness Book pour les badgers (si c’était le cas, ça aurait fait la une de tous les journaux locaux pendant une semaine et on a entendu parler de rien.

Même si les américains ont toujours tendance à exagérer un peu les choses (Rhythm and Booms est, selon leur site internet, le plus grand feu d’artifice du Midwest devant celui tiré à Chicago) on s’est dit que même la moitié de la folie et de l’agitation, ça ferait beaucoup pour les loulous. On a donc décidé de ne profiter que du feu d’artifice et en le regardantde l’autre côté du lac. Nous sommes allés à Memorial Union Terrace. On était loin d’être les seuls donc bonne ambiance sans cohue. Et surtout, une petite bière pour Cédric, une bonne glace pour moi (et Alban) et le coucher de soleil sur le lac à contempler histoire de patienter jusqu’à la tombé de la nuit.

Alors, je ne sais pas si le feu d’artifice de Chicago est mieux ou moins bien, mais celui-là, il était vraiment chouette. 30 minutes ininterrompues de fusées de toutes les couleurs, de toutes les formes et des trucs assez originaux. Si nous avions été mieux informés, nous aurions pris une radio car le feu d’artifice est prévu pour être raccord avec une musique diffusée par une station FM locale. Pas de bol, parmi tous les gens prévoyant qui avaient pris une radio, pas un qui s’est installé à côté de nous!

Rythm & Booms 1 Rythm & Booms 2 Rythm & Booms 3

Alban bien calé dans sa poussette n’a pas perdu une miette du spectacle qui se reflétait dans l’eau. Un peu impressionné au début mais il a fait bonne figure tout le long. Il réclamait de temps en temps de rentrer à la voiture mais le plus souvent il commentait: « Mumière beu » (lumière bleue), « Mumière vete » (lumière verte), … Quant à Thomas, il pionçait pour changer.

Encouragés par cette première prise de contact, on a accepté l’invitation d’une de mes copines qui habite près de l’endroit d’où était tiré le second feu d’artifice pour Independance Day. Nous nous sommes retrouvés avec d’autres mamans, papas et enfants du playgroup. Nous sommes restés encore une fois un peu à l’écart de l’endroit où le feu d’artifice était tiré mais nous étions tout de même assez proche. Les autres enfants n’ont pas trop apprécié: Nancy est repartie à sa voiture avec sa fille en quatrième vitesse, Yuki s’est cachée sous le matelas de plage que sa maman avait amené pour s’asseoir, Myriam s’est agrippée à son papa durant les 30 minutes du feu d’artifice et Kyran, né 10 jour après Thomas, a hurlé non stop. Pendant ce temps là, Thomas avait commencé sa nuit et Alban était mort de rire, extatique à applaudir chaque nouvelle fusée. Et puis, cerise sur le gâteau, il remarque un avion avec une jolie lumière verte clignotante qui tournait autour du parc. Un feu d’artifice et un avion: le bonheur! Tous nos voisins sont venus nous dire à quel point ils étaient contents d’avoir entendu Alban apprécier le spectacle. Moi aussi ça m’a fait plaisir mais j’avoue que j’étais occupé à gratter frénétiquement mes piqures de moustiques toutes fraiches. On savait que le crépuscule n’était pas le meilleur moment pour éviter de se faire bouffer. On avait donc pris le spray anti-moustique. D’autres personnes faisaient bruler des spirales à la citronnelle. Un lance flamme aurait sans doute été plus utile…

Enfin, même distraite par les gratouillis, je dois avouer que ce feu d’artifice était super bien aussi. Mieux que celui de la semaine précédente de mon point de vue: moins de fusée mais plus joli, plus varié et un bouquet final terrible. Alban a eu du mal à s’en remettre!

Histoire de vraiment compenser, on a aussi regardéà la télé le feu d’artifice de Washington. Sympa, mais sans plus. Et celui de New York. Là par contre, on était scotché. Le feu d’artifice était payé par Macy’s, l’équivalent du Printemps ou des Galeries Lafayettes en France. Les feux d’artifice étaient tirés depuis des barges sur l’Hudson river. Oui, pas une barge, pas deux barges, mais six barges depuis lesquelles le même feu d’artifice était tiré simultanément. Et franchement, pas de la gnognotte! Rien qu’en un exemplaire, c’était vraiment top, mais multiplié par 6, avec le reflet sur la rivière, c’était incroyable. On comprend mieux pourquoi tout est si cher chez Macy’s maintenant ;-)!

On a forcé sur les feux d’artifice parce que de toute façon ici, il n’y a pas grand chose d’autre: pas de défilé militaire (on a quand même vu un mini hommage aux soldats français qui ont pris part à la guerre d’indépendance pendant le feu d’artifice de Washington et on a entendu quelques mesures de la Marseillaise), pas de bal populaire, pas de Garden Party à la Maison Blanche (ou alors on était pas invités :-)).

Profitez-bien de tout ça pour nous: happy Bastille Day mardi!

Franc à la bourre…

samedi, juillet 4th, 2009

… mais vous allez comprendre pourquoi (j’espère). Voici comment comment nous avons occupé le séjour de Jan-Manuel et Mireille fin mai début juin.

Comme il s’agissait de leur deuxième séjour, on a évité les grands classiques (Capitole, Arborétum, Olbrich Garden,…). Enfin pas tous car on est quand même allés au marché des fermiers autour du Capitole. C’était pour la bonne cause (la notre): il nous fallait des plants pour notre mini-potager. Cédric a refait la clôture car les lapins avaient grignoté le treillage en plastique. Cette fois-ci le grillage est en métal: nos tomates, courgettes, aubergines et haricots verts sont à l’abri des rongeurs en tout genre.

On se concerte… … on cogite et Cédric passe à l’action!

Grâce aux parents de Cédric qui ont importé les graines nous sommes aussi ravis d’avoir comblé un manque culinaire: nous avons désormais de l’oseille dans le jardin (et pas qu’un peu ;-)) Entre ça et le fait que nous avons enfin trouvé quelque chose de suffisemment proche des lardons pour pouvoir faire des pâtes à la carbonara ou une quiche lorraine, c’est la fête en ce moment! Il ne manque plus que des vrais yahourts et du bon saucisson et on aura tout pareil qu’en France!!!

A part le marché des fermiers, il n’y eut que des grandes premières.

Nous sommes allés rendre visite à notre propriétaire mais nous avons fait une ballade inédite pour aller admirer…

Ca c’est du chêne! Une vue de loin pour admirer la taille de la bête Rien qu’à voir le tronc, ça donne une idée de l’âge de l’arbre.

… le plus gros chêne de sa propriété. Alors que les tempêtes et les tornades sont fréquentes dans le Wisconsin, je suis toujours étonnée de voir autant de grands et vieux arbres. Mais à la réflexion, ceux qui résistent sont justement les plus costauds.

Nous avons vu la rivière sous un autre angle et avons découvert le coin favori de DuWayne pour profiter du bruit de l’eau.

Arbre-hamac!.

En revanche, certaines choses ne changent pas: comme d’habitude, Alban était le premier à sortir gambader.

DuWayne, Alban et Virginie Tous derrière et lui devant! Atchoum!

Comme d’habitude, il a mené Judy (elle a joué au ballon avec lui pendant plus d’une demi-heure) et DuWayne par le bout du nez. Et il est reparti avec des cadeaux pour son anniversaire!

Alban joue à la balle avec Judy Pouet! Alban, birthday boy

Et comme d’habitude, DuWayne a fait étalage de ses qualités de pâtissier avec son desserts 4 couches (au centre de la table). Et au cas où cela n’aurait pas suffit, il a cuisiné un dessert indien à la carotte et il avait confectionné des coupelles en chocolat pour servir de la glace. Heureusement que la ballade nous avait ouvert l’appétit!

A table!

Autre grande première, nous sommes montés tout en haut d’une tour du campus pour admirer Madison vue d’en-haut. Vue imprenable sur le campus, notamment le bâtiment dans lequel travaille Cédric, sur le lac Mendota, sur le stade de football américain Camp Randall… et sur les travaux qui sont la plaie de Madison en ce moment. Tous les grands axes et le centre-ville sont bloqués (heureusement que la circulation n’a rien à voir avec celle des grandes villes). Mais cela fait le bonheur d’Alban qui voit des « Dozers » (bulldozers) et des « Cayons » (camions) dès que nous prenons la voiture.

Le campus et le lac Le stade et le bâtiment de Cédric En travaux

M comme Madison Biochem

Sur la dernière photo, le bâtiment sur la gauche est celui où travaille Cédric. Et les arbres que l’on voit ne sont pas un immense parc mais juste les quartiers résidentiels de l’ouest de la ville (dont le notre).

Autre lieu pas encore exploré avec Mireille et Jan-Manuel: le zoo. Et ses environs. Car un des trucs sympa à faire autour du zoo, c’est de nourrir les oies, canards et autres volatiles. Surtout qu’en ce moment, il y a les petits qui sont mignons tout plein.

Coin-coin, on a faim! Miam, un bout de pain sec!

Par contre, quand le jard se met le cou en vrac pour te regarder méchamment du coin de l’œil et que les mouettes rappliquent, il est temps de regagner des contrées moins hostiles…

Tu veux ma photo? attaque en piqué

Surtout que le zoo de Madison permet de voir tout un tas de bestioles plus ou moins exotiques. Des vraiment exotiques comme cet orang-outang rasta/serpillière, un tapir, des rhinocéros, un tigre, des girafes, des flamants roses (qui sont presque rouges pour l’espèce américaine, toujours « plus » que les autres…), …

Orang-outang “normal” Orang-outang “serpillière” Tapir

Rinhocéros Tigre Girafe 1

Girafe 2 Flamant rose

Des animaux moins exotiques car ils font partie de la faune de la « Prairie » (n’oublions pas que l’auteur de la Petite maison dans la Prairie est originaire du Wisconsin): un bisons, des chiens de Prairie, des ours blancs,.. Le blaireau n’a jamais voulu sortir de son trou, saleté de bestiole!

Bison Chien de Prairie Ours blanc

Des animaux pas du tout exotiques, surtout pour des Ardéchois 😉

La biquette du Wisconsin!

En bonus, l’animal préféré d’Alban qui peut passer des heures à le regarder nager: le phoque!

Phoque à tribord! phoque 1 phoque 2

J’avoue que cette passion pour les phoques est de nature à coller un peu la honte au pays des Yankees car la prononciation approximative de « phoque » en français ressemble beaucoup à la prononciation approximative de F…ck en américain (surtout avec l’accent de Robert de Niro). Alban ou comment se faire des copains parmi les autres parents…

Heureusement, pour couper court aux dérapages langagiers, il suffit de proposer d’aller au terrain de jeu du zoo. Alban peut s’y adonner à sa passion du toboggan sur des toboggans de belle taille.

Le playground du zoo Le toboggan de la mort!

J’me lance! A l’aise! Vite, j’y retourne

Et comme d’habitude, il faut que tout le monde s’amuse!

T’en fais pas Maman, je te tiens la main Suis moi, je connais le chemin Ca va vite, ça va trop vite

Mission accomplie.

Impossible n’est pas Alban

Autre grande première, alors que nous ne sommes qu’à une heure de route nous sommes enfin allés jusqu’à

Milwaukee, nous voilà!

C’est la plus grande ville du Wisconsin, bien que ce ne soit pas la capitale d’état, mais du fait de son passé industriel, l’attrait touristique est moyen. Il y a quand même le lac Michigan et le musé d’art avec son architecture très moderne qui valent le détour.

Lac Michigan et musée Musée d’art de Milwaukee

Le matin, les « ailes » du toit s’ouvrent. A midi, les elles se referment et se ré-ouvrent puis se ferment le soir. On a réussi à arriver juste à temps pour les voir se réouvrir le midi malgré un allaitement intempestif dans Madison et après s’être plantés de route (je suis rarement au top comme copilote).

Les maisons des quartiers résidentiels au bord du lac nous ont bien plu. Les bâtiments dont on a pas la moindre idée de ce que ça peut être aussi.

Maison Milwaukee 1 Maison Milwaukee 2 Koitess?

Mais la vraie raison de notre visite à Milwaukee, c’est ça:

Je n’ai besoin de personne…

Eh oui, les Harley Davidson sont fabriquées dans le Wisconsin depuis toujours. L’un des sites de production est dans la banlieue de Milwaukee et depuis moins d’un an, la marque a crée son musée dans Milwaukee.

Il vaut mieux éviter d’y aller pour manger 😉

Portion à l’américaine, même pour la salade Ca donne envie hein?

Pour le reste, même moi qui ne suis pas très Harley-Davidson (OK, en vrai, je déteste les motos avec plein de chrome donc 90% des Harleys), j’ai trouvé le musée très sympa à visiter. A l’étage, il y a les modèles les plus anciens exposés. Y compris, le tout premier, qui date de 1903 et qu’on cherchait partout car il n’est pas avec les autres.

C’est plus un vélomoteur qu’une moto non? Mais où qu’elle est la première HD de 1903? Le Graal!

Il y a aussi  une salle dédiée à la mécanique et aux moteurs qui font plein de bruit et des  good vibrations (comme dans la chanson des Beach Boys oui!)

Vroum! Un aperçu des pièces que la HD sème ;-)

Il y a surtout plein d’explications sur ce qui fait qu’Harley Davidson est une marque mythique pour les américains et les motards de tous les pays.

Déjà, c’est une marque ancienne à l’échelle de la moto et des Etats-Unis. Je n’aurais pas voulu être passagère à l’époque!

Moins sexy que BB non?

HD, c’est de la moto polyvalente: pour la Poste, pour la Police (ça rappelle Tintin en Amérique), pour l’Armée (admirez les étuis pour les fusils, l’ergonomie est hyper bien pensée non?).

Plus sympa que les vélos à saccoches On croirait celle de Tintin en Amérique! Ca rapelle la Grande vadrouille

Il y a des modèles qui n’ont pas du connaître le même succès commercial…

La moto amphibie?

C’est la moto symbole de la liberté (la moto d’Easy Rider dans les années 60) avec une marque qui change de logo régulièrement.

Logos HD

Mais surtout, c’est la moto personnalisable à l’extrême ce qui dans un pays individualiste reste un gage de succès. Après, la personnalisation est faite avec plus ou moins de (bon) goût…

Parfait pour moi qui adore les chromes! La moto tandem No comment!

Pour dire que ce musée est drôlement bien, même Alban était intéressé et ça m’a réconcilié avec les Harley Davidson. Et puis tout à la fin, on peut monter sur quelques motos ou même un scooter Harley Davidson!

Alban futur client? Cédric sur l’une des HD de ses rêves Mireille cheveux au vent

La Dolce Vita à l’américaine

Voilà pour les visites. Mais surtout, ce qui a bien occupé Jan-Manuel et Mireille ce sont les jeux et les câlins avec Alban et Thomas.

Mamie Mireille a été mise à contribution par Alban pour les dessins, les coloriages, la lecture.

Mamie, dessine moi une voiture On sent que ça carbure dans le cerveau d’Albanou Qu’est-ce qu’on rigole avec Mamie Mireille!

Papi Jan-Manuel lui a du assurer les parties de ballons sur la pelouse et le décryptage du langage albanesque pour savoir quelle vidéo mettre sur l’ordi.

Papi, on va jouer dehors?  Heureusement que Papi maîtrise You Tube!

Pour Thomas, un seul mot d’ordre: des câlins!

Thomas et Mamie Mireille Thomas et Papi Jan-Ma Les câlins de Mamie Mireille, c’est euphorisant

Et le bain aussi!

Bain avec Mamie Mireille

Voilà! J’espère que vous comprenez mieux pourquoi l’article a été si long à venir: entre tout ce qu’on a fait, toutes les photos à trier et le temps qui manque de façon chronique. En tout cas, ça nous a fait super plaisir de partager tous ces bons moments avec Papi et Mamie les Ardéchois. On a fait encore autre chose avec eux: l’anniversaire d’Alban. Mais ça sera pour un prochain article (dans pas trop longtemps promis).