… mais vous allez comprendre pourquoi (j’espère). Voici comment comment nous avons occupé le séjour de Jan-Manuel et Mireille fin mai début juin.
Comme il s’agissait de leur deuxième séjour, on a évité les grands classiques (Capitole, Arborétum, Olbrich Garden,…). Enfin pas tous car on est quand même allés au marché des fermiers autour du Capitole. C’était pour la bonne cause (la notre): il nous fallait des plants pour notre mini-potager. Cédric a refait la clôture car les lapins avaient grignoté le treillage en plastique. Cette fois-ci le grillage est en métal: nos tomates, courgettes, aubergines et haricots verts sont à l’abri des rongeurs en tout genre.
Grâce aux parents de Cédric qui ont importé les graines nous sommes aussi ravis d’avoir comblé un manque culinaire: nous avons désormais de l’oseille dans le jardin (et pas qu’un peu ;-)) Entre ça et le fait que nous avons enfin trouvé quelque chose de suffisemment proche des lardons pour pouvoir faire des pâtes à la carbonara ou une quiche lorraine, c’est la fête en ce moment! Il ne manque plus que des vrais yahourts et du bon saucisson et on aura tout pareil qu’en France!!!
A part le marché des fermiers, il n’y eut que des grandes premières.
Nous sommes allés rendre visite à notre propriétaire mais nous avons fait une ballade inédite pour aller admirer…
… le plus gros chêne de sa propriété. Alors que les tempêtes et les tornades sont fréquentes dans le Wisconsin, je suis toujours étonnée de voir autant de grands et vieux arbres. Mais à la réflexion, ceux qui résistent sont justement les plus costauds.
Nous avons vu la rivière sous un autre angle et avons découvert le coin favori de DuWayne pour profiter du bruit de l’eau.
En revanche, certaines choses ne changent pas: comme d’habitude, Alban était le premier à sortir gambader.
Comme d’habitude, il a mené Judy (elle a joué au ballon avec lui pendant plus d’une demi-heure) et DuWayne par le bout du nez. Et il est reparti avec des cadeaux pour son anniversaire!
Et comme d’habitude, DuWayne a fait étalage de ses qualités de pâtissier avec son desserts 4 couches (au centre de la table). Et au cas où cela n’aurait pas suffit, il a cuisiné un dessert indien à la carotte et il avait confectionné des coupelles en chocolat pour servir de la glace. Heureusement que la ballade nous avait ouvert l’appétit!
Autre grande première, nous sommes montés tout en haut d’une tour du campus pour admirer Madison vue d’en-haut. Vue imprenable sur le campus, notamment le bâtiment dans lequel travaille Cédric, sur le lac Mendota, sur le stade de football américain Camp Randall… et sur les travaux qui sont la plaie de Madison en ce moment. Tous les grands axes et le centre-ville sont bloqués (heureusement que la circulation n’a rien à voir avec celle des grandes villes). Mais cela fait le bonheur d’Alban qui voit des « Dozers » (bulldozers) et des « Cayons » (camions) dès que nous prenons la voiture.
Sur la dernière photo, le bâtiment sur la gauche est celui où travaille Cédric. Et les arbres que l’on voit ne sont pas un immense parc mais juste les quartiers résidentiels de l’ouest de la ville (dont le notre).
Autre lieu pas encore exploré avec Mireille et Jan-Manuel: le zoo. Et ses environs. Car un des trucs sympa à faire autour du zoo, c’est de nourrir les oies, canards et autres volatiles. Surtout qu’en ce moment, il y a les petits qui sont mignons tout plein.
Par contre, quand le jard se met le cou en vrac pour te regarder méchamment du coin de l’il et que les mouettes rappliquent, il est temps de regagner des contrées moins hostiles…
Surtout que le zoo de Madison permet de voir tout un tas de bestioles plus ou moins exotiques. Des vraiment exotiques comme cet orang-outang rasta/serpillière, un tapir, des rhinocéros, un tigre, des girafes, des flamants roses (qui sont presque rouges pour l’espèce américaine, toujours « plus » que les autres…), …
Des animaux moins exotiques car ils font partie de la faune de la « Prairie » (n’oublions pas que l’auteur de la Petite maison dans la Prairie est originaire du Wisconsin): un bisons, des chiens de Prairie, des ours blancs,.. Le blaireau n’a jamais voulu sortir de son trou, saleté de bestiole!
Des animaux pas du tout exotiques, surtout pour des Ardéchois 😉
En bonus, l’animal préféré d’Alban qui peut passer des heures à le regarder nager: le phoque!
J’avoue que cette passion pour les phoques est de nature à coller un peu la honte au pays des Yankees car la prononciation approximative de « phoque » en français ressemble beaucoup à la prononciation approximative de F…ck en américain (surtout avec l’accent de Robert de Niro). Alban ou comment se faire des copains parmi les autres parents…
Heureusement, pour couper court aux dérapages langagiers, il suffit de proposer d’aller au terrain de jeu du zoo. Alban peut s’y adonner à sa passion du toboggan sur des toboggans de belle taille.
Et comme d’habitude, il faut que tout le monde s’amuse!
Mission accomplie.
Autre grande première, alors que nous ne sommes qu’à une heure de route nous sommes enfin allés jusqu’à
C’est la plus grande ville du Wisconsin, bien que ce ne soit pas la capitale d’état, mais du fait de son passé industriel, l’attrait touristique est moyen. Il y a quand même le lac Michigan et le musé d’art avec son architecture très moderne qui valent le détour.
Le matin, les « ailes » du toit s’ouvrent. A midi, les elles se referment et se ré-ouvrent puis se ferment le soir. On a réussi à arriver juste à temps pour les voir se réouvrir le midi malgré un allaitement intempestif dans Madison et après s’être plantés de route (je suis rarement au top comme copilote).
Les maisons des quartiers résidentiels au bord du lac nous ont bien plu. Les bâtiments dont on a pas la moindre idée de ce que ça peut être aussi.
Mais la vraie raison de notre visite à Milwaukee, c’est ça:
Eh oui, les Harley Davidson sont fabriquées dans le Wisconsin depuis toujours. L’un des sites de production est dans la banlieue de Milwaukee et depuis moins d’un an, la marque a crée son musée dans Milwaukee.
Il vaut mieux éviter d’y aller pour manger 😉
Pour le reste, même moi qui ne suis pas très Harley-Davidson (OK, en vrai, je déteste les motos avec plein de chrome donc 90% des Harleys), j’ai trouvé le musée très sympa à visiter. A l’étage, il y a les modèles les plus anciens exposés. Y compris, le tout premier, qui date de 1903 et qu’on cherchait partout car il n’est pas avec les autres.
Il y a aussi une salle dédiée à la mécanique et aux moteurs qui font plein de bruit et des good vibrations (comme dans la chanson des Beach Boys oui!)
Il y a surtout plein d’explications sur ce qui fait qu’Harley Davidson est une marque mythique pour les américains et les motards de tous les pays.
Déjà, c’est une marque ancienne à l’échelle de la moto et des Etats-Unis. Je n’aurais pas voulu être passagère à l’époque!
HD, c’est de la moto polyvalente: pour la Poste, pour la Police (ça rappelle Tintin en Amérique), pour l’Armée (admirez les étuis pour les fusils, l’ergonomie est hyper bien pensée non?).
Il y a des modèles qui n’ont pas du connaître le même succès commercial…
C’est la moto symbole de la liberté (la moto d’Easy Rider dans les années 60) avec une marque qui change de logo régulièrement.
Mais surtout, c’est la moto personnalisable à l’extrême ce qui dans un pays individualiste reste un gage de succès. Après, la personnalisation est faite avec plus ou moins de (bon) goût…
Pour dire que ce musée est drôlement bien, même Alban était intéressé et ça m’a réconcilié avec les Harley Davidson. Et puis tout à la fin, on peut monter sur quelques motos ou même un scooter Harley Davidson!
Voilà pour les visites. Mais surtout, ce qui a bien occupé Jan-Manuel et Mireille ce sont les jeux et les câlins avec Alban et Thomas.
Mamie Mireille a été mise à contribution par Alban pour les dessins, les coloriages, la lecture.
Papi Jan-Manuel lui a du assurer les parties de ballons sur la pelouse et le décryptage du langage albanesque pour savoir quelle vidéo mettre sur l’ordi.
Pour Thomas, un seul mot d’ordre: des câlins!
Et le bain aussi!
Voilà! J’espère que vous comprenez mieux pourquoi l’article a été si long à venir: entre tout ce qu’on a fait, toutes les photos à trier et le temps qui manque de façon chronique. En tout cas, ça nous a fait super plaisir de partager tous ces bons moments avec Papi et Mamie les Ardéchois. On a fait encore autre chose avec eux: l’anniversaire d’Alban. Mais ça sera pour un prochain article (dans pas trop longtemps promis).
ça nous rappelle des bons souvenirs tout ça ; moi j’ai déjà envie d’y retourner à Madison, pour revoir les monuments, vos amis américains si sympathiques, les lacs… mais surtout …. les petits, et aussi pour vous deux Virginie et Cédric.