Archive for mars, 2010

Les bons mots d’Alban

jeudi, mars 25th, 2010

Alban est un vrai moulin à parole. Et parfois, il nous fait bien rire!

Déjà, il commence toute ses phrase par « Tu sais ». Soit il est déjà bilingue et nous traduit le « You know » américain qui leur sert de ponctuation (il y en a souvent 3 par phrases). Soit il a remarqué que quand je lui dit quelque chose d’important, je commence mes phrase par « Tu sais blablablablablabla ». On peut donc en déduire que tout ce qu’il dit est hyper important!

Ce matin, en avisant un écureuil sur la pelouse, juste à côté du ballon de foot, il m’a sorti « Maman, l’écureuil il va jouer au foot ». Le ballon fait juste deux fois la taille de la bestiole et quatre fois son poids mais à part ça, c’est plausible.

L’autre jour, après lui avoir expliqué le concept « Grand » vs « Petit », je lui demande:

« – Maman, elle est….

– Gio! (ça veut dire gros mais on arrête de se moquer, il ne fait pas la différence entre grand et gros)

– Papa, il est….

– Gio! (Ah, qu’est-ce que je disais!)

– Alban, il est…

– Piti!

– Et Thomas, il est…

– Tout piti! »

Il fait les renseignements aussi. A Thomas qui couinait « Papa? Papa? » en pleine journée (Thomas sait dire « Papa », un truc assez proche de « Maman », « A boire » et « Alban » -c’est un peu le même mot mais il montre ce dont il parle, ça nous aide à décrypter- et évidemment… « NON! ») . Alban a répondu « Papa, il est au travail! ». Avec l’air de dire « On est en plein milieu de la journée, réfléchis un peu! ». Thomas était satisfait de l’explication et il est retourné vaquer à ses occupations.

Surtout, ce que j’adore c’est qu’il n’a pas encore de malice. Il dit ce qu’il pense direct.

Alors qu’on allait faire des gâteaux, il me dit « Maman, elle s’en va de la cuisine comme ça Alban, il peut faire le bazar avec les œufs ».

Alors que je lui demandais pourquoi il faisait la colère je ne sais plus trop quand, il m’a répondu « Alban il pleure, comme ça Maman elle s’occupe de moi ». OK, y avait pas d’autre raison donc…

Enfin quand je dis pas de malice, c’est peut être vite dit. Quand il n’obtient pas ce qu’il demande tout de suite, il passe au plan B avec force sourires enjôleurs et « S’il-te-plaît Maman chérie ».

Alban le filou!

Si quelqu’un a une tactique pour résister à ça, je suis preneuse!

Mot d’excuse

mardi, mars 16th, 2010

Chères lectrices, Chers lecteurs,

Je vous prie de bien vouloir excuser l’absence de ma maman sur ce blog. Elle est victime d’une conjonction de circonstances ramenant à peu de choses près son temps libre à son temps de sommeil (elle s’autorise quand même une série débile à la télé de temps en temps et un peu -beaucoup- d’internet tous les jours).

–  Papa Cédric a été très occupé ces derniers temps à taper des trucs à l’ordinateur.

Ca bosse, et ça rigole pas…

Il a même du prendre l’avion pour passer quelques jours à Paris (Alban était tout jaloux!) et passer l’oral pour le concours d’entrée au CNRS. Entre le CNRS, l’ANR et Polytechnique, il a plein de dossiers avec pleins de mots que le commun des mortel ne connaît pas (genre adsorption. Non, il n’y a pas de faute) à rendre dans des délais du genre « pour hier, ce serait parfait ». Il paraît que ça doit nous aider à rentrer en France et qu’on doit le laisser tranquille quand il travaille. Mais on aime trop jouer avec lui alors on va l’embêter quand même. Comme on est trop mignons, il craque et joue avec nous. Après, il est à la bourre. Et il relit et corrige ses projets avec maman jusqu’à 2h du mat’. Ils ont l’air un peu fatigué le matin, je comprends pas, moi je suis en super forme…

Impossible de nous résister! Ferme tes yeux papa! C’est la nouit! I fait jour!

–  Alban paraît décidé à laisser tomber ses couches. Mais comme il prend son temps pour faire ce qu’il a à faire sur le pot, il aime bien avoir de la compagnie. Et c’est maman qui s’y colle.

Faich’

–  De mon côté, j’ai bien compris que la mobilité est un atout capital dans le monde moderne (Hou là, il faut que j’arrête de lire « 10 conseils pour réussir sa lettre de motivation » au dessus de l’épaule de maman). Bref, je marche. Enfin, j’essaie et habituellement je procède par étapes:

Etape 1: j’appréhende l’espace environnant.

C’est sympa comme coin mais un peu dépourvu de meubles auxquels je pourrais m’accrocher

Etape 2: constatant que je suis au milieu de nulle part sans rien à quoi m’accrocher, je panique.

Regard n°35 “Ca va pas le faire, je vais me gauffrer”. Le même que ma mère en haut des pistes de ski.

Etape 3: je me remotive. J’utilise principalement la technique du moulinet de bras (mais parfois, j’en tombe à la renverse) ou du cri suraigu (des fois qu’une main secourable passerait à portée de voix et souhaiterait attendre un peu pour être client(e) Audika).

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Je peux le faire, je peux le faire!

Etape 4: je me lance (et je suis tout flou sur les photos car je vais super vite).

C’est parti!

Cela dit, je ne suis pas encore très au point et j’apprécie une main secourable pour m’assister et/ou relever mon auguste fessier. J’ai bien compris qu’il ne fallait pas embêter papa. Alban et moi on s’emmêle tout le temps les pinceaux. Ca me fait beaucoup rire de tomber sur mon frère mais ce n’est pas très efficace. Du coup il reste … maman!

Comptant sur votre compréhension, je vous prie d’agréer, Chères lectrices, Chers lecteurs, mes poutous les plus baveux.

Votre dévoué Thomas

Votre dévoué Thomas