En ce moment avec Alban, on joue à A comme avion, B comme bateau, etc…
Il m’a déjà fait le coup du A comme Alban (il est pas du genre à s’oublier le loustic) mais il aurait pu me dire A comme artiste parce que depuis quelques temps, Alban expérimente l’art sous bien des formes.
Il a commencé par la musique. Il snobe son petit synthé pour s’installer au « grand » piano et en avant la musique!
Il adore évidemment tripoter tous les boutons et surtout celui du volume mais il nous gratifie parfois de prestations piano + chant tout à fait heu, comment dire? Intéressantes! Voilà, c’est ça, intéressantes et personnelles 😉
Lors de notre dernier passage dans un magasin d’éléctroménager, il y avait le jeu vidéo Guitar Hero en démonstration (c’était l’édition Rock Band des Beatles. Il est pas dégénéré!) . Ni une, ni deux, Alban a empoigné la guitare!
Qui s’est révélée un peu lourde et difficile à manipuler. Loin de se décourager, il a empoigné les baguettes de la batterie. Et là, il a choppé le truc super vite. Notez qu’il alterne les coups d’oeil sur son instrument et sur sa « partition » qui défile sur l’écran…
Ca lui a tellement plu que maintenant il s’entraîne à se jeter du haut du canapé comme les rock stars se jettent du haut de la scène dans le public.
Enfin, rock star, c’est bien joli, mais il faut aussi penser aux textes des chansons. Alban n’hésite donc pas à piocher dans notre bibliothèque de temps en temps: les histoires de Oui-Oui, Tchoupi et Petit Ours Brun, c’est limité en vocabulaire.
Alban goûte aussi l’art culinaire. Il faut dire que niveau bouffe, il ne faut pas lui en promettre. Et Thomas prend le même chemin…
La pâtisserie en général et les sablés en particulier n’ont donc plus de secret pour lui. Mais ce qu’il préfère, c’est quand même le moulin à purée!
Au rayon artistique, nous avons profité de l’hiver pour l’initier au patinage du même genre. Il faut dire qu’à Madison, le moindre étang se transforme en patinoire et que la ville gère des locations de patins sur au moins 10 sites. Même en taille enfant!
Tout ceux qui m’ont déjà vu sur des patins (ils ne doivent pas être nombreux et sont priés de garder le silence sous peine de représailles 🙂 ) se doutent que c’est Cédric qui s’est improvisé moniteur. Les débuts sont un peu hésitant mais stylés (on voit une pointe digne d’un triple boucle piqué sur la 2ème photo)
Alban est un peu tendu et ne veut pas trop lâcher Cédric mais Thomas donne de la voix pour encourager depuis le banc de touche.
Ca fonctionne et Alban se prend pour Candeloro (Elles datent mes références en patinage dis-donc!)
Evidemment, maintenant que la neige a fondu, on revient à des loisirs créatifs plus traditionnels. Je n’ai pas de photos de deux activités qui pourtant occupent une bonne partie de nos journées: l’Aquadoodle (le tapis magique sur lequel on dessine avec de l’eau) et la Patarev (La meilleure pâte à modeler du monde: si elle sèche, tu l’humidifies et hop, c’est reparti pour un tour. Merci encore Isabelle pour ce cadeau génial) . Sans doute parce que je dois participer. J’ai développé de dons de sculpture de voiture en pâte à modeler, je ne vous dis que ça!
Quand on ne fait pas de la « tatamoyer » ou qu’on ne dessine pas en nettoyant le plancher (activité 2 en 1, je devrais être contente), on fait de la … « teinture ». De la peinture quoi. Avec Cary la super baby-sitter (comme ça je peux prendre quelques photos!).
Lors de nos visites hebdomadaires à la bibliothèque, l’histoire est suivie d’une activité manuelle en rapport avec l’histoire du jour. Et c’est l’occasion de toucher à de nouvelles techniques et à de nouveaux matériaux: découpage, collage, craie, laine, coton,… Après le défi, c’est de reproduire la même activité à la maison avec ce qui traîne.
Comme il faut vivre avec son époque, Cédric a fait don à Alban de son vieux portable et lui a installé un programme de dessin pour enfant. Alban trace, colorie, déplace des formes le tout à l’aide de la souris ou du pavé tactile.
Une telle maîtrise de l’informatique m’épate mais bien souvent, Alban revient au fondamentaux et s’exprime avec des moyens simples. Comme un bon vieux stylo bic. Et sur des supports qui n’ont rien de virtuels. Comme sa main.
Ou la joue de son frère…
Enfin, on va quand même pas brider la créativité de notre artiste en herbe…