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30 rocks

mardi, avril 20th, 2010

Cédric vient de faire une entrée remarquée dans le club des trentenaires et nous avons fêté ça dignement!

Pas de voyage cette fois ci pour des questions d’intendance mais une tarte aux fraises (dont les fraises ont subi les assauts d’Alban) et…. des cadeaux!

Il tente une approche tout en délicatesse! On ne remarque presque rien…

La tarte aux fraises n’était pas une idée de génie (j’assume, c’est la mienne 😉 ) pour planter les bougies. Ca a grandement facilité la tâche à Cédric!

J’ai kroizan

Il n’a pas été rationné niveau cadeaux par contre. Et il mérite une fois de plus le surnom de Cédric le geek passionné d’informatique. En effet, pour compléter notre collection d’ordinateurs (qui comptait déjà 4 spécimens de toute beauté et 1 spécimen en fin de vie réservé à l’usage d’Alban), Cédric a souhaité … un nouvel ordinateur portable!

Il est beau hein?

Pour les caractéristiques techniques, je ne peux pas vous en dire plus mais faîtes confiance au pro, c’est pas de la gnognotte!  On peut voir sur la photo qu’Alban lorgne déjà dessus mais Cédric l’a emmené au labo pour remplacer le vieux Mac qu’il avait à sa disposition.  Alban ne s’avoue pas vaincu pour si peu et tente de mettre la main sur la suite des festivités.

Qu’est-ce que c’est? Ca a l’air de déchirer grave!

Mauvaise pioche là encore, pour les jeux vidéo, tu es un peu jeune Alban! Heureusement, nous avons des amis prévoyants.

Ca s’annonce intéressant! 

Les 2 photos suivantes ont été prises par Alban qui a souhaité immortaliser l’arrivée de son nouveau compagnon de jeu.

Coucou Papa! I would like to introduce … Mad Rabbiiiiiiiit!

Cédric a rapporté de France le paquet sans savoir ce que c’était et ça a bien intrigué les agents de sécurité des 2 aéroports où il a du passer sous les portiques. Pour les non-initiés (comme nous il y a quelques semaines mais je fais la maligne si je veux!), il s’agit d’un lapin Nabaztag ( http://www.nabaztag.com/fr/index.html ), c’est à dire un lapin qui se connecte à internet pour pouvoir donner les infos, la météo, lire les e-mails, … Et surtout, il parle et lit à haute voix les messages que vous pouvez nous envoyer en utilisant ce site internet : http://my.violet.net/people/new  Il suffit de se créer un compte utilisateur et de chercher Cédric Norais ou Mad Rabbit (c’est le petit nom de notre lapin fou, en hommage à Madison)

Alban est fasciné et attend les prises de parole de Mad Rabbit avec ferveur.

Attention, l’oracle va parler!

Comme en plus des messages, il parle régulièrement ou se met à clignoter et bouger les oreilles, c’est une source de joie sans cesse renouvelée!  Merci à Céline et Germinal pour cet animal de compagnie facile d’entretien et merci à Mireille, Jan-Manuel, Josée, Jean-Paul, Eloïse, Eric, Amandine, Christiane pour la participation à l’achat du portable. Merci aussi pour toutes les attentions, messages, cartes, appels sur Skype qui ont bien sûr aidé Cédric a passer ce cap difficile :-).

Une carte qui va droit au coeur

Cédric qui a été bien gâté a eu le droit à deux cadeaux bonus:

1) un massage du cuir chevelu par Alban

Si je m’applique, je peux avoir Mad Rabbit dans ma chambre?

2) et une petite chute de neige le 8 avril pour nous faire croire que l’hiver, que Cédric adore, n’était pas fini.

En avril, ne te découvre pas… d’un fil (pour accrocher le linge!)

Et dire qu’après la tarte aux fraises on a du enchaîner sur les chocolats de Pâques…

Management à l’américaine

samedi, octobre 10th, 2009

Avertissement: cet article est à lire au 2ème, voire 3ème degré (en vrai Cédric aime passer du temps au labo, mais encore plus avec sa famille. Il vient même de prendre sa première semaine de vacances depuis Noël dernier 🙂 ).

Cédric n’est pas du genre à se plaindre et il a peur des risques de représailles mais trop, c’est trop, il faut que je vous en dise plus sur la façon terrible dont les chercheurs sont traités aux Etats-Unis.

Petit rappel de la situation: le chercheur, notamment le scientifique et surtout le Cédric est passionné par ce qu’il fait. En conséquence, passer des heures et des heures au labo à travailler d’arrache-pied sur 4 manips à la fois et ne pas prendre beaucoup de vacances n’est jamais un problème. Et puis quand on fait de la biologie, on travaille avec le vivant qui fait bien ce qu’il veut et qu’on ne peut pas toujours mettre en pause le vendredi soir. Bref, un pays qui rigole quand on leur parle des 35h par semaine, qui octroie parcimonieusement les jours de congés aux employés et dans lequel les mots RTT n’ont même pas de traduction aurait du être un paradis. Erreur, grave erreur!

Cédric a eu la malchance de tomber dans un labo avec un chef sympa. Il a par exemple organisé (enfin demandé à quelqu’un de l’équipe d’organiser, il ne faut pas exagérer non plus, un chef reste un chef 😉 ) une sortie en canoë sur la Wisconsin river. Toute une journée (de semaine!) à ne rien faire d’autre que s’amuser: l’horreur! Comme vous allez le voir sur les photos, toute l’équipe joue bien le jeu et fait semblant de passer un bon moment.

Tout le monde reste groupir! C’est pas gai (ok, je sors!) Un peu plus d’enthousiasme Cédric, Mike est juste derrière toi!

Heureusement, il a plu toute la journée et il n’y avait pas d’endroit pour s’abriter pour pique-niquer. Et il y a eu moults échouages sur des bancs de sable (surtout dans le canoë de Cédric dans lequel la répartition du poids était, disons poliment, inhomogène…)

I’m eating in the rain! Echoué! Coulé!

C’était la première alerte. Cédric aurait du se méfier et surveiller les signes avant coureurs.

Oiseau de mauvais augure.

Mais il est tombé dans un piège. Mike (son chef) lui a dit: « On part en congrès dans le Colorado ». A priori, que du bonheur: un congrès on y rencontre d’autres intoxiqués du boulot (la plupart des congrès scientifiques commencent le dimanche…). Et puis le Colorado, c’est pas Hawaï.

Au début, pas de souci, atterrissage à Denver, la Mile-High City car son altitude officielle exacte est d’un mile (1 609 m ou 5280pieds/feets) au-dessus du niveau de la mer.

Denver, Denver 2 minutes d’arrêt! Denver buildings et montagne

Puis début du périple pour atteindre le lieu de la conférence, Snowmass, ville située dans les montagnes Rocheuses. D’ailleurs, ça grimpe sec pour y arriver!

Altitude de départ: 1626m  Entrée du tunnel peu de temps après: 3.350m

Les panneaux « Plus de freins, ne sortez pas, restez sur la I-70 » ont fait rire Cédric qui a aussi apprécié les aménagements routiers pour les camions en perdition.

Plus de freins? Dommage!  Piste de décollage pour camion

L’équivalent de la DDE locale a décidément le sens de l’humour car sur des tronçons de route larges comme un chemin muletier, on trouve des panneaux « Ne pas dépasser ». Et cerise sur le gâteau, il y avait aussi la sortie pour la ville qui n’a pas de nom, « No name » en américain dans le texte.

Ne pas dépasser On s’en serait douté non? Mon nom est personne

C’est là qu’il a commencé à se rendre compte qu’il y avait anguille sous roche: un fois quittée la plaine de Denver, et malgré l’exploitation minière qui défigure la montagne, les paysage devenaient assez beaux.

Les montagnes Rocheuses La montagne de cuivre et la ville de plomb: accueillant non? La montangne a une sale mine

Pause déjeuner dans le far west profond, à Leadville (la ville du plomb: exploitation minière intensive ou cow-boys à la gâchette facile?) histoire d’endormir ses soupçons.

Le saloon légendaire de Leadville Les Etats-Unis, un pays fier de sa modernité ;-) Et de ses armes à feu…

Mais une fois le repas avalé, ce n’était plus anguille sous le rocher, c’était baleine sous le gravier qu’il y avait! La montagne était tout simplement magnifique alors que normalement, un déplacement professionnel, ça doit être dans un endroit moche, pour ne pas se laisser distraire. Quelques photos de l’Independance Pass (Le col de l’Indépendance) qui est la ligne de partage des eaux des USA. A l’ouest, les rivières se jettent dans le Pacifique, à l’est, dans l’Atlantique ou le Golfe du Mexique. Altitude 12095 pieds soit 3686m.

Independance pass Fais pas chaud on dirait… Il reste même un peu de neige!

Il restait un dernier espoir à Cédric, que Snowmass ne soit pas aussi sympa que les paysages qui l’entourent. Espoir entretenu par la présence d’un aéroport blindé de jets privés à quelques kilomètres à peine de l’arrivée à destination.

A un jet de pierre de Snowmass

C’était un peu incongru (et moche) tous ces avions au milieu des montagnes Rocheuses et des enclos avec des mustangs (les chevaux, pas les voitures) qui gambadent.

Allze hop, rodéo!

L’explication de la présence de ces jets privés est que Snowmass est très proche de la ville d’Aspen qui est l’équivalent américain de Megève ou de Gstaad, une station de ski très, très huppée.  Voilà à quoi ressemblent les rues d’Aspen (je vous laisse admirer les enseignes de luxes, les rues super bien aménagées et fleuries et la présence de canards en plastoc jaune en rapport avec une action caritative comme seuls les américains savent en organiser).

Ceci n’est pas un photomontage Plus sympa qu’une jardinière non? Il y a une course de canard dans le “caniveau”

Sotheby’s vend des canards en plastique maintenant? Et Cédric qui n’en a même pas profité pour faire du shopping!

Snowmass en comparaison, c’est pouilleux, mais ça reste plutôt pas mal.

Snowmass depuis la chambre d’hôtel de Cédric Les pistes de ski Faudra revenir en hiver, tout était fermé

Cédric a même eu l’occasion de baver sur quelques bolides garés juste en bas de son hôtel. Leur voiture de location faisait vraiment pâle figure, c’est sûr…

De g. à d. Ferrari 430 Scuderia et Lamborghini Gallardo Alfa Roméeo 8C et Mazeratti Granturismo Mazda 5! Et le prix de l’essence est pour un gallon (3,8l)….

Cédric s’est rendu à l’évidence, ça allait être très très dur de résister et de ne passer son temps qu’à bosser et discuter de science avec ses collègues. Foutu pour foutu, il s’est donc résolu à y aller à fond. Il a commencé par explorer un peu les environs du centre de conférence pendant les pauses (si, il y a des pauses pendant les congrès, c’est une honte non? Non, car en contrepartie, les conférences se terminent à 22h)

La montagne est tellement jolie… Tiens voilà Heidi! Ah non, c’est Marielle! Snowmass et la vallée à la nuit tombante

On voit qu’on est quand même haut … … il reste de quoi faire des boules de neige

Au détour d’un chemin, Marielle, une collègue de Cédric est tombé sur ça (photos prises sans zoom…)

Un indice Mais oui, c’est un … (je ne vaux pas mettre la honte à ma famille de chasseur, vous complétez vous mêmes

Et un soir certains conférenciers sont rentrés à toute vitesse dans le centre en disant qu’ils avaient vu un ours passer entre les bâtiments. Apparemment, ça arrive fréquemment car il y a partout des instructions sur « comment se comporter si vous croisez un ours ». Au cas (très probable, je sais) où vous croiseriez un ours, je vous refile le tuyau: regardez-le dans les yeux, ne lui tournez pas le dos pour vous enfuir, grandissez-vous en levant les bras et s’il vous attaque, ripostez (fight back). N’étant pourvue ni de griffes ni de crocs, je le sens moyen la riposte non?

Bref, après avoir exploré les environs, Cédric s’est laissé tenter par une des activités proposées pour l’après-midi libre (encore une fois, ne vous affolez pas, il y avait des conférences le soir 😉 ) et il a descendu un bout de la Colorado river en raft. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, tu embarques à 6 clampins dans un bateau pneumatique avec un pilote, tu pagaies et au premier rapide venu, le bateau se tord dans tous les sens et tu en prends plein la tronche pour pas un rond. Un peu comme ça….

on prend de l’élan allez, c’est mou, on accélère! et splash

première vague! Pas le temps de bailler aux corneilles On reste concentrés …

… pour la deuxième vague Et re-splash! Et Cédric en redemande! 

Détail amusant, en dehors d’une collègue bulgare de Cédric (elle porte un chapeau blanc), toutes les filles du bateau étaient françaises. Et pour ce qui est de la température de l’eau, c’était bien frais selon Cédric mais leur pilote leur a proposé de passer un rapide dans l’eau et la baignade était revigorante, dans tous les sens du terme… On ne rigole pas de la qualité des photos suivantes qui ont l’air de dater d’avant ma naissance, elles ont juste été prises avec un jetable waterproof et scannées.

Les scientifiques marins d’eau douce en goguette Cédric heureux comme un poisson dans l’eau La Colorado river

Pour finir en apothéose, Cédric et ses collègues sont allés faire une randonnée au pied de Maroon Bells, une des montagnes les plus photographiées des Etats-Unis (et franchement, on ne se demande pas pourquoi).

Maroon Bells 1 Maroon Lake Cox lab at Maroon Bells

Au programme, marche entre les Aspen (la variété locale de bouleau), trempage des pieds dans le lac (bien glacé pour le coup) et découverte de la faune locale: marmottes, chipmunk (XXL par rapport à ceux du Wisconsin) et autres rongeurs inconnus.

Le fait que les bouleaux s’appellent Aspens, c’était déjà un mauvais signe Céd! Bien fraiche la flotte! Une Marmotte (mais pas de chocolat Milka, déception!)

Un chipmunk taille XXL… … et pas farouche! Tekitoi?

Après un début de rando tranquille, Cédric et Marielle ont lâché le reste du groupe pour monter un peu plus haut. Ils se sont fait 200m de dénivelé en 30min alors qu’ils en avaient fait autant en 2h. Pour une fois que la fonction altimètre de la montre sert!

A ta place … … j’aurais craché mes poumons!

Mais ça vaut le coup d’oeil, je suis bien d’accord!  Maroon Bells 3 Maroon Bells 2

Ca aurait été dommage de rester enfermé dans le centre de conférence non? Mais j’oubliais, Cédric a bossé quand même!

Il paraît que les sorties au bar après les confs, c’est encore du boulot…

Oups, mauvaise photo (quoiqu’il paraît que les sorties au bar après les confs, c’est encore du boulot…)! C’est celle-là la bonne 🙂

Cédric et son poster

Titre du poster: DdrB an alternative SSB protein induced by ionizing radiation in the bacterium Deinococcus radiodurans. Je vais peut-être arrêter de faire la maligne là? 😉

Retour vers le futur (2)

lundi, août 3rd, 2009

Toujours au rayon des nouvelles pas neuves du mois de juin: Father’s day ou en bon français la fête des pères.

Alban est malheureusement un peu petit pour faire un collier de nouilles, mais j’ai déjà mis des modèles de côté pour l’année prochaine ;-).

Il s’est rattrapé en participant activemment à la distribution des cadeaux (il a cru que c’était l’anniversaire de Cédric):

‘eux ’saire Papa! Le papier cadeau est tout à fait de saison…

A défaut d’avoir la moto, Cédric a eu un beau T-shirt Harley-Davidson.

On a failli voir le T-shirt mais finalement Alban a mis sa tête…

Il a aussi eu un cadeau qu’Alban apprécie particulièrement: des chocolats!

Hors d’atteinte Papa, c’est le plus gentil du monde il me laisse manger ses chocs!

Alban apprécie doublement: Cédric le laisse déguster un petit morceau de ses chocolats (il faut lui faire le palais à ce petit) mais surtout, quand on va les acheter chez notre fournisseur attitré, Alban a toujours le droit à une dégustation. Du coup, maintenant, quand on passe devant la boutique, il essaie de pousser la porte. Les passants sont morts de rire évidemment…

Histoire de ne pas grossir après avoir consommé (avec modération) les chocolats, Cédric a pris un peu d’exercice pour faire honneur à son statut de super papa: basket et Alban vole au programme.

Plus souple le poignet! Attention au décollage! Alban vole!

Eh oui, Cédric a pris du galon, il est passé de papa à super papa : c’est Thomas (ou son T-shirt) qui le dit:

My daddy is my super hero

Bonne fête!

E bon chocoya!

jeudi, avril 16th, 2009

Alban n’a pas attendu Pâques pour découvrir que « E bon chocoya » mais depuis dimanche, on a le droit à cette ritournelle de façon plus régulière.

Pourtant, Alban n’a pas tout compris à ce que nos amis américains appellent « la chasse à l’œuf » (egg hunt). Le lapin de Pâques (ici, pas de cloches pour la distribution des œufs, c’est le lapin de Pâques qui s’y colle) avait bien fait les choses: il avait tout laissé en évidence dans le jardin. Mais manifestement, tout ces bidules en vrac dans le jardin, bof, pas super intéressant. Il a fallu qu’on insiste un peu pour qu’il daigne s’approcher.

Le lapin est passé! Essai n°1 par Maman. Résultat très moyen. Papa essaye à son tour!

Parmi les cadeaux du lapin de Pâques se trouvait quelques petites voitures, la grande passion d’Alban en ce moment, il les a empoigné et est rentré jouer avec sans avoir rien ramassé d’autre.

Alban (drogué de la petite voiture): 1 / Pâques (et Papa/Maman qui espérait immortaliser l’instant en photo et vidéo): 0

Comme on est pas du genre  à se laisser mener à la baguette par Alban le coquin (enfin on essaie en tout cas!), on a persévéré. On a tout collé au pied d’un arbre et on a ressorti la fripouille.

Récolte de Pâques 2009 Tiens, un tas de trucs a poussé au pied de cet arbre. Tiens, un livre!

Il a bien voulu nous accorder quelques minutes de son précieux temps et de son attention. Pour faire durer le plaisir, on a dégainé l’arme secrète: le « chocoya ».

Ah mais fallait le dire qu’il y avait un truc à l’intérieur! Du chocolat! Encore chocoya!

Mais malgré tout, la séance photo a été écourtée rapidement faute de modèle coopératif!

E fini! E tout! All done!

Heureusement , pour se consoler, les parents ont constaté que le lapin de Pâques ne les avait pas oublié. Et connaissant leur goût pour les bonnes choses, il s’était fourni chez un chocolatier « artisanal » de Madison. Le gros œuf a fini chez Hélène qui avait gentiment gardé Alban pendant notre séance de préparation à l’accouchement et il nous reste un assortiment super bon à la violette, au miel et à la lavande, au thé vert, à la crème brûlée, … que des parfums aussi bons qu’originaux (quoique le curry Madras, il arrache un peu!).

Vive Pâques! Oeuf peint par Van Gogh selon Cédric On ne sait que choisir!

On avait pas attendu Pâques pour attaquer le chocolat car juste avant il y avait l’anniversaire de Cédric qui aime bien avoir son gâteau au choc comme support de bougies. Cette année, c’était ramequins fondants au chocolat selon la recette Marmiton, il n’y a pas eu de reste…

Cédric bien que fatigué (entre la demande de financement pour rentrer en France et la soumission récente d’un papier, il a du sommeil en retard le pauvre) était bien content d’ouvrir ses cadeaux et toutes les cartes reçues de France. Merci aussi à tous les émetteurs d’e-mails et de coup de fil, la distance et le décalage horaire nous rendent encore plus sensibles à toutes ces attentions.

Un peu fatigu酠 … mais pas à bout de souffle!

En plus des excellentes BD sur les lapins suicidaires et les bobos (merci Céline et Germinal), grâce à Jean-Paul et Josée, Bernard et Christiane, Eloïse et Eric, Amandine et moi, Cédric a eu un anniversaire de geek (ça rime): nouvel écran plat pour l’ordi et nouvelle carte graphique pour profiter encore mieux des quelques jeux installés sur l’ordi et auxquels il joue à dose homéopathique (quand il a le temps quoi…).

Gros n’écran je ne sais pas combien de pouces Nouvelle carte graphique qui tient de justesse dans la tour

Le premier commentaire spirituel sur la marque de la carte graphique gagne mon admiration éternelle, moi je n’ai trouvé que des blagues graveleuses ;-).

Plus sérieusement, encore un grand merci à tous!

Pour en revenir aux plaisirs de la table, Alban a voulu expérimenter récemment la saucisse de viande fumée épicée (typiquement américain!). Ca nous a donné pour le coup une belle série de photos: examen visuel avant d’enfourner, une croque et … ça pique!!!!

Examen visuel avant de goûter Une croque Ca pique!

Mais j’y reviens!

E bon sicisse!

Alban prend conscience de son potentiel comique et il devient assez cabotin. Il s’entraîne beaucoup devant les miroirs ou l’écran (éteint) de la télé et attend d’avoir un public réceptif (donc pas Papa et Maman) pour se lancer dans l’étalage des ses grimaces et mimiques. Le parc (ou Skype, en particulier avec les grands-parents), c’est l’idéal! Alban fait un peu de toboggan histoire de donner le change, mais en fait, il est en représentation…

Regard en coin n°5 Air hésitant n°2 Mine décidée n°1

Air hésitant n°4 Trombine ravi de la vie n°45 Oups, j’ai failli oublier que j’étais là pour faire du “bogan”

Tant qu’on en est à parler changement, Alban a quitté sa chambre de bébé et son lit à barreaux pour une nouvelle chambre et un lit de grand garçon. Nous voulions faire ça assez longtemps à l’avance avant l’arrivée du bébé, qu’il ne se sente pas délogé par l’arrivée du petit frère. On hésitait aussi à démonter le lit à barreaux au cas où l’adaptation au « toddler bed » serait difficile. C’était sans compter sur les capacités d’adaptation d’Alban et son goût pour le changement. Il adore sa nouvelle chambre et son lit, surtout que sur ses draps il y a des voitures, des « caillons » (camions) et des « buts » (bus). Ce nouveau lit, c’est le pied!

Ce nouveau lit, c’est le pied! Escalade par la face nord! changement d’approche!

Voiture “beu” (bleue) L’essayer, c’est l’adopter!

Le rôle de grand garçon nous paraissait donc taillé sur mesure jusqu’à ce que nous ressortions le cosy et la nacelle de la poussette pour Numérobis.

Mmh, c’est confortable ce truc! Comment ça c’est pas pour moi? Mais si je tiens dedans!

Comment dire? Va sans doute falloir insister encore un peu sur le fait que c’est chouette d’être le grand frère…

Pas tombée loin du pommier…

vendredi, avril 3rd, 2009

… notre petite pomme!

(Apparté: j’hésitais entre ça, Bon sang ne saurait mentir et Les chiens ne font pas des chats comme titre. On sent que j’étudie les proverbes français avec une des mes élèves…)

Regardez cette mine réjouie:

Alban tout content!

Et pour obtenir ce résultat plutôt agréable à regarder, que faut-il faire? Visiter une ferme! Ca marche plus ou moins avec n’importe quelle ferme, mais là, cerise sur le gâteau, c’est une ferme spécialisée dans l’élevages des…

agneaux moutons moutons et agneaux

Bêêêê! Moutons et brebis, gagné!

C’est une copine du playgroup qui nous a proposé d’y aller puisque c’est la saison de la naissance des agneaux. Je ne sais pas pourquoi, je m’imaginais une énorme exploitation hyper aseptisée et en fait non, c’était convivial et à taille humaine. Comme on est aux Etats-Unis, on a quand même dû signer une décharge au cas où nos gamins se seraient vautrés par terre, fait mordre, seraient tombé d’un ballot de paille,… mais sinon c’était comme les bergeries de mon enfance.

Je ne résiste pas au plaisir d’afficher les statistiques de la ferme pour 2009:

Statistiques 2009 AZ farm

Au 22 mars, 91 brebis ont mis bas, 19 sont toujours pleines, 167 agneaux sont nés dont 44 paires de jumeaux et 17 « triplettes ».

Autant dire que l’ambiance sonore et olfactive était assurée. Les petits ont adoré pouvoir caresser les agneaux mais n’étaient pas toujours rassurés quand une brebis bêlait un peu fort.

Bea caresse un mouton Alban en ferait bien autant Mais finalement retourne caresser le chien (ça au moins il connaît)

Beatrice montre l’exemple à Alban qui en ferait bien autant mais qui finalement retourne caresser le chien (il était beaucoup plus doux!)

C’était marrant de les voir captivés par ces drôles de bestioles.

Nicole, Beatrice et Alban On ne sait où donner de la tête! Ca s’ouvre ça?

Alban s’est tout de suite focalisé sur l’aspect « pratique » de l’élevage. Il m’a dit « E bon » en voyant un agneau téter sa mère, « A boire » en voyant un agneau se désaltérer et après avoir observer les brebis manger du foin, il a entrepris de ramasser de la paille et de leur tendre à travers le grillage pour leur donner du rab. Evidemment, entre la paille et le foin, les brebis ont vite fait leur choix et Alban n’a pas eu un grand succès, mais ça l’a bien occupé.

Alors, ça boit de l’eau ou du lait un agneau? On ramasse un peu de paille…

Face à l’indifférence moutonnière pour ses tentatives de gavage, Alban est passé à la découverte du deuxième aspect de  « la ferme, c’est super »: l’escalade!

Escalade du banc 

Ensuite, j’ai rangé l’appareil photo pour pouvoir profiter moi aussi et on a encore vu et/ou caressé des lapins, des poules, des cochons, des dindes et des tout petits poussins. Alban n’a pas aimé les dindes qui faisaient un barrouf terrible (et qui avaient une tête un peu bizarre, il faut bien le dire) mais il serait bien reparti avec un poussin. Et à la réflexion, on a même pas vu une vache, dans une ferme du Wisconsin, c’est étrange!

On a donc eu la confirmation que les gènes « agricoles » des arrières grands-parents côté maternel avaient réussi à se transmettre!

Dans un autre genre, on a eu récemment la confirmation que le côté « j’aime les jeux à la c… » (hautement représenté chez Tata A. ;-)) était aussi passé chez Alban. Bon, ce n’est pas primordial, mais ça permet de divertir Alban à peu de frais:

Il te met un doigt dans la bouche (c’est sa variante du jeu de Tata A.), tu dois le sortir en faisant le bruit d’une bouteille qui se débouche et il rigole toute la soirée!

Tac, doigt dans la bouche! Hou que c’est drôle!

J’ai l’impression qu’en plus, il refilerait bien l’idée à son petit frère…

Je vais en apprendre des bêtises à mon frangin!

La génétique étant ce qu’elle est, il a évidemment hérité de certains traits de caractère paternels. Le goût pour la voltige par exemple.

Alban… … vole!

Et l’attrait pour le pilotage!

La concentration est maximum, la position des mains sur le volant optimisée:

Concentration au top! A 10h10 les mains! C’est trop bien!

Il va falloir attendre encore un peu avant que les pieds d’Alban atteignent le pédalier, mais globalement, le virus est là!

Sinon, pour finir sur l’illustration du proverbe précédemment cité « En mars, la météo est une garce »:

Photos de la maison le 28 mars:

Photos 28 mars 1 Photos 28 mars 2 Fleurs et bulbes totalement inconscients!

Photos de la maison (ou depuis la maison quand c’est moi qui les prend) le 29 mars:

 A peu près 10 cm de neige Photos 29 mars 1 Elle est où la pelle à déneiger?

Je les ai acheté ici les bulbes, ils ne savent pas qu’il ne faut pas pousser avant mi-avril dans le Wisconsin?

Forcément,… … ça va pousser beaucoup moins bien!

Complètement gelé!

mercredi, février 25th, 2009

Le titre vaut autant pour le lac Monona, cadre du Polar Plunge, que pour Cédric qui a décidé de le faire.

Rappel pour les non initiés, la devise du Polar Plunge c’est « Freezin for a reason » = se geler pour une  (bonne) raison. Se geler car le concept de l’évènement est de plonger dans le lac Monona (enfin dans un trou fait dans le lac qui est tout gelé). La raison en question, ce sont les sportifs handicapés du Wisconsin qui bénéficient de l’argent récolté. Car oui, vous ne rêvez pas, il faut payer pour sauter dans de l’eau à 4°C! En réalité, il faut trouver des sponsors et finalement, des gens suffisamment sadiques pour t’envoyer au casse-pipe (et qui se prétendent même tes amis!), ça se trouve assez facilement! En moins de 15 jours, Cédric à récolté 200 dollars.

Bêtement, il y a quelques semaines, avec le redoux, Cédric s’inquiétait de ce que le lac soit encore gelé samedi dernier. C’était sans compter sur les hivers du Wisconsin: quand il  n’y en a plus, il y’en a encore! Après une accalmie de presque 1 mois 1/2 sans toucher à la pelle à neige, voici la météo du jour J:

Météo du samedi 21 février 2009

Ne vous fiez pas au soleil trompeur qui était affiché à 7h24 du matin, il s’est mis à neiger à 8h et ça n’a pas arrêté avant le début d’après-midi (résultat 25cm à pelleter). Par contre les températures sont réalistes: – 5°C qui paraît -10°C à cause du vent. Et au bord du lac, il y en a beaucoup du vent!

Cédric avait réussi à convaincre une partie de son labo de se joindre à lui pour aller se « baigner ». Présentation de l’équipe « Recombined force 2009« :

Asher, Marielle et Khanh Asher, Khanh, Audrey, Cédric et Marielle.

Présentation des supporters (qui ont eu bien du mérite aussi car on se caillait grave):

Mark, Falke et Rachel 

Ce sont les petits-copains des courageuses/inconscientes de l’équipe et une collègue de labo de Cédric à qui il reste un brin de jugeotte. Il y avait aussi certains de nos amis français et même notre proprio qui étaient venus encourager Cédric/voir s’ils n’avaient pas payé pour rien 😉

Evidemment, Alban et moi étions de la partie. Alban a moyennement apprécié l’attente dans le blizzard.

Virginie, Mark, Falke, Alban et Rachel Nan mais sérieux, qu’est-ce que je fous là?

Mais il faut dire que normalement, les américains sont les rois de l’accès facilité pour les personnes à mobilité réduite (handicapés/parents munis de poussette). Sur ce coup là, ils n’ont pas assuré, au moins pour les parents à poussette: le parking était à Perpète-les-Oies, il y’avait une navette entre le parking et le lac, mais pas moyen de mettre la poussette dans la navette. Résultat, Cédric nous a déposé, il est allé garer la voiture, attendu la navette, pris la navette (qui roulait à 2 à l’heure) et a fini par arriver. J’étais au téléphone en train d’essayer de le localiser pour son équipe, d’où mon air inquiet sur la photo: on a cru que son équipe allait devoir sauter sans lui!

Mais non, en bon capitaine, Cédric n’a pas failli à sa mission de motivation des troupes. Dernier discours avant le plongeon.

Le froid, c’est dans la tête, pensez que vous êtes aux Caraïbes! 

Malgré la neige et le vent, l’équipe garde le sourire.

Même pas froid! Les “Crazy scientists” (savants fous) sont dans la place!

Et puis au bout d’un moment, l’attente est un peu longue. Du coup, ils courent se mettre en place!

Heu si, finalement, un peu froid quand même! En route pour le plongeon! Et dans la joie et la bonne humeur!

…..3, …2, …1, … Jump!

Et plouf! Ou “pouf” comme dirait Alban

A voir la tête de certains/certaines, ça saisit! Le but du jeu est maintenant de traverser pour grimper l’escalier le plus vite possible et se mettre au chaud dans les jacuzzis. A ce petit jeu, Asher n’est pas très galant. Cédric lui a l’air dans son élément et fait le zouave pour la caméra.

Brr! Awesome!

Alors que tous ses collègues se dépêchent de se mettre au chaud dans les jacuzzis, Cédric montre à nouveau qu’il y a un gène de résistance au froid qui traîne dans sa famille. Il marche tranquille (c’est pas comme s’il sortait d’une eau à 4°C pour se retrouver à une température frôlant les -10°C…)

Vite, un jacuzzi! Froid, moi? Jamais! Après l’effort, le réconfort.

Il prend même le temps de venir nous faire un petit coucou. J’ai donc pu recueillir ses impressions « à chaud »: « C’était super, beaucoup moins dur que ce que j’avais imaginé. Le plus douloureux finalement, c’est le jacuzzi car la circulation sanguine se remet en marche et tu le sens bien. Mais ça file la pêche pour la journée (tu m’étonnes, vu la décharge d’adrénaline!) et je recommencerai bien! »

Trop bien le Polar Plunge!

En plus des photos, voici les vidéos de l’exploit (Merci à Hélène et Stéphane qui ont risqué des engelures aux doigts pour immortaliser l’instant):

Si Cédric remet ça l’année prochaine, on attend vos suggestions de déguisement (c’est « à l’américaine »: le côté festif avant tout!). Voici quelques exemples de cette année.

J’ame beaucoup les brassards! Attention chantier! Mais que fait la police?

C’est un truc de barbares! Full Monthy version Madison Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années!