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Happy birthday to … me!

mardi, juin 1st, 2010

Ma chère maman étant complètement débordée (il paraît que depuis que je marche, c’est de l’occupation), je viens vous raconter moi même comment s’est passé mon premier anniversaire.

C’était TROP BIEN!

Déjà, j’ai eu le droit à un magnifique gâteau en forme de lapin (j’arrive pas à dire lapin, je dit tapin quand j’en vois un dans le jardin, ça fait bien rire maman, mais j’ai pas compris pourquoi…)

Lapin bigout: oreilles et noeud pap’ au choc et tronche de cake à la banane

Par contre, sous le fallacieux prétexte que j’essayais d’attraper la bougie, j’ai pas eu le droit de la souffler. Alors que je souffle hyper bien. Dès qu’on m’apporte ma bouffe, pour faire comme Alban, je postillonne dessus avec entrain. Bref, c’est Alban et Papa qui se sont dévoués.

On voit que je suis dég’ non?

Par contre, même s’ils étaient bien chaud pour attaquer le gatal, c’est moi le birthday boy qui ait eu le premier morceau. Celui avec plein de smarties dessus: miam. Et comme j’ai hérité du gène du chocolat addict présent dans les branches maternelles et paternelles, je me suis régalé!

Parés à l’attaque! Le lapin a intérêt à numéroter ses abâtis… No comment (on ne parle pas la bouche pleine)

Et ensuite, j’ai eu plein de cadeaux: un trucmuche qu’on pousse et qu’on tire avec un oiseau trop rigolo dessus (je l’emmène partout avec moi!), un train en bois avec des pièces à empiler sur les wagons, un nouveau jouet de bain, un anneau de bain, un puzzle en bois avec les formes et surtout un coffret d’instruments de musique. Depuis, je tape sur des bambous mon xylophone, je secoue mes grelots et je bave sur l’harmonica dès que l’occasion se présente. Par contre, pour les castagnettes, il va falloir que mon développement moteur progresse encore un peu.

I am the King of the World

Mais on pense à monter un groupe parce que le talent musical c’est pas ce qui manque dans la famille. On a testé plein de configurations et on s’oriente vers Papa à l’harmonica, moi au xylophone et Alban au chant.

Vas-y Papa, solo! Pour le xylophone, va juste falloir qu’Alban le lâche mais une fois ce détail réglé… Alban intérpète sa chanson préférée (et de saison) Petit Papa Noël

Merci à mes Papis et Mamies, à mes tontons et tatas, cousin et cousine et à DuWayne et Judy!

Je profite de l’occasion pour vous filer quelques nouvelles puisque dans la foulée de l’anniv’, il y a eu le check-up chez le pédiatre. Le début était prometteur car la salle d’attente dépote au niveau des jouets, mais la note finale avec 3 vaccins, j’ai moins aimé.

Rhoo! Je veux le même! Il est tellement grand, je pourrais habiter dedans!

Contrairement à ce que mes joues à bisous rebondies laissent croire, je suis galbé comme mon frangin et mon père, tout en longueur. Je mesure 76,2 cm (58%) et pèse 9,8 kg (32%). Je commence à être à l’étroit dans le 18 mois, je vais sans doute finir l’été dans des fringues taille 2 ans, celles que mettait Alban l’été dernier. A ce rythme là on va bientôt pouvoir mettre les mêmes vêtements, c’est cool! Et sinon, j’ai plein de dents qui poussent (12 en tout dont 4 récentes sorties en 4 jours): ça fait maaaaal!

Heureusement que j’ai un lit vintage avec des barreaux solides pour y frotter les gencives

Pour le reste, j’ai bluffé la pédiatre en lui montrant comment je marche bien, comment je joue bien, comment je gazouille bien, …  Niveau vocabulaire justement, avec quelques approximations, je dis Papa, Maman, Alban, A boire (pour tout ce que je veux attraper), Tapin pour la plupart des animaux, Bye-bye (avec moult moulinets de bras) et … Non, non, non. 🙂  Il faut dire que je l’entend toute la journée: quand j’approche de la tour range CD, quand je fais mine d’empoigner un livre dans la bibliothèque, quand j’ouvre les portes des placards de la cuisine, quand je veux manger les cailloux au parc ou les pissenlits dans le jardin (alors que les tapins, ils le font eux, je les ai vu!), quand je vais piquer un jouet à Alban, quand Alban vient me piquer un jouet: non, non, non qu’elle dit Maman. Maintenant, je le dis avant elle, on gagne du temps.

Surtout qu’avec Alban, c’est vrai qu’on est pas toujours d’accord. Mais globalement, on se débrouille très bien tout seul pour régler la question. Faudrait qu’elle nous lâche un peu la mère…

Mawashigeri coup de pied circulaire? Non, rigolade entre frères!

Escalade du lit par la face nord OMG, il va y laisser ses bijoux de famille! Pas de photos! On est là incognito

Quand Alban préfère jouer tout seul, j’ai toujours un truc à faire. En ce moment, je travaille mon équilibre toujours un peu précaire. Je m’entraîne en ramassant ce qui traîne (et vu le bazar que je sème, il y a l’embarras du choix). Et plus c’est gros et encombrant, plus je suis content.

Flexion Extension Et un Thomas content!

Je suis assez satisfait de mes progrès. Par contre, comme je refuse toujours catégoriquement de faire du 4 pattes, je galère pour me relever tout seul. Si j’ai un meuble ou une main secourable comme point d’appui ça va. Mais sinon, je suis bien coincé.Enfin, c’est pas ça qui va entamer ma bonne humeur!

J’y suis presque! Ou pas… L’important, c’est de positiver!

J’aime bien m’entraîner dans mon lit parce que pour le coup, j’ai des points d’appui partout. Je peux jouer à « Coucou Le voilà » au dessus de la barrière. Et ça m’éclate grave!

Coucou! Le voilà!

Mais bon, quand je suis sur mes pieds, je fais quand même bien le mariole. Il suffit de 3 notes de musique pour que je me mette à onduler de la couche. Travolta n’a qu’à bien se tenir! Et je fais aussi très bien la danse du balai…

Allez, tous en boîte! Yeah baby! Monte le son!

Un de mes moments préférés de la journée c’est le bain. Je vous aurais bien montré des photos de mon nouvel anneau de bain et de mon super nouveau jouet mais maman n’a pas trop le loisir de faire des photos quand je suis dans la baignoire avec Alban.Du coup, vous aurez seulement des photos de mes bains en solo. Je m’y adonne  à mes activités favorites en toute sérénité: la lecture, la dégustation de canard en plastique et de l’eau du bain. Le cru 2010 est exceptionnel!

on dirait qu’il y a 2 pages de collées L’avait qu’à pas m’embêter lui! Mmmh, une grande année!

Et sinon, je suis pas épais, mais qu’est ce que je boulotte! Si Alban a le malheur de laisser traîner un truc, il le revoit pas. Surtout si c’est une briquette de chocolat au lait: ça combine deux de mes passions, le chocolat et les pailles!

Ni vu ni connu, je t’embarque  Miam! si j’ai tout bien compris, je dois pas être loin!

Le reste du temps, j’en suis réduit à quémander car tout est hors d’atteinte.

Rhaaaaa, de la bouffe, je défaille! Vite maman, vite! Ah, enfin!

Heureusement, je sais me faire comprendre.

J’ai faim!!!!!

J’vous raconterai bien aussi comment je suis curieux et comment j’apprécie d’aller traîner mes guêtres dehors pour découvrir le monde et respirer le bon air.

Thomas le curieux

Mais je vais pas faire tout le boulot non plus! Je vais mettre la pression à Maman pour qu’elle vous raconte bientôt nos virées récentes. En attendant, je vous fais de gros bisous à tous et gardez le sourire!

Bisous bisous! Keep smiling!

30 rocks

mardi, avril 20th, 2010

Cédric vient de faire une entrée remarquée dans le club des trentenaires et nous avons fêté ça dignement!

Pas de voyage cette fois ci pour des questions d’intendance mais une tarte aux fraises (dont les fraises ont subi les assauts d’Alban) et…. des cadeaux!

Il tente une approche tout en délicatesse! On ne remarque presque rien…

La tarte aux fraises n’était pas une idée de génie (j’assume, c’est la mienne 😉 ) pour planter les bougies. Ca a grandement facilité la tâche à Cédric!

J’ai kroizan

Il n’a pas été rationné niveau cadeaux par contre. Et il mérite une fois de plus le surnom de Cédric le geek passionné d’informatique. En effet, pour compléter notre collection d’ordinateurs (qui comptait déjà 4 spécimens de toute beauté et 1 spécimen en fin de vie réservé à l’usage d’Alban), Cédric a souhaité … un nouvel ordinateur portable!

Il est beau hein?

Pour les caractéristiques techniques, je ne peux pas vous en dire plus mais faîtes confiance au pro, c’est pas de la gnognotte!  On peut voir sur la photo qu’Alban lorgne déjà dessus mais Cédric l’a emmené au labo pour remplacer le vieux Mac qu’il avait à sa disposition.  Alban ne s’avoue pas vaincu pour si peu et tente de mettre la main sur la suite des festivités.

Qu’est-ce que c’est? Ca a l’air de déchirer grave!

Mauvaise pioche là encore, pour les jeux vidéo, tu es un peu jeune Alban! Heureusement, nous avons des amis prévoyants.

Ca s’annonce intéressant! 

Les 2 photos suivantes ont été prises par Alban qui a souhaité immortaliser l’arrivée de son nouveau compagnon de jeu.

Coucou Papa! I would like to introduce … Mad Rabbiiiiiiiit!

Cédric a rapporté de France le paquet sans savoir ce que c’était et ça a bien intrigué les agents de sécurité des 2 aéroports où il a du passer sous les portiques. Pour les non-initiés (comme nous il y a quelques semaines mais je fais la maligne si je veux!), il s’agit d’un lapin Nabaztag ( http://www.nabaztag.com/fr/index.html ), c’est à dire un lapin qui se connecte à internet pour pouvoir donner les infos, la météo, lire les e-mails, … Et surtout, il parle et lit à haute voix les messages que vous pouvez nous envoyer en utilisant ce site internet : http://my.violet.net/people/new  Il suffit de se créer un compte utilisateur et de chercher Cédric Norais ou Mad Rabbit (c’est le petit nom de notre lapin fou, en hommage à Madison)

Alban est fasciné et attend les prises de parole de Mad Rabbit avec ferveur.

Attention, l’oracle va parler!

Comme en plus des messages, il parle régulièrement ou se met à clignoter et bouger les oreilles, c’est une source de joie sans cesse renouvelée!  Merci à Céline et Germinal pour cet animal de compagnie facile d’entretien et merci à Mireille, Jan-Manuel, Josée, Jean-Paul, Eloïse, Eric, Amandine, Christiane pour la participation à l’achat du portable. Merci aussi pour toutes les attentions, messages, cartes, appels sur Skype qui ont bien sûr aidé Cédric a passer ce cap difficile :-).

Une carte qui va droit au coeur

Cédric qui a été bien gâté a eu le droit à deux cadeaux bonus:

1) un massage du cuir chevelu par Alban

Si je m’applique, je peux avoir Mad Rabbit dans ma chambre?

2) et une petite chute de neige le 8 avril pour nous faire croire que l’hiver, que Cédric adore, n’était pas fini.

En avril, ne te découvre pas… d’un fil (pour accrocher le linge!)

Et dire qu’après la tarte aux fraises on a du enchaîner sur les chocolats de Pâques…

Laisse tomber la neige

mercredi, janvier 13th, 2010

J’avais fait la maligne début décembre en disant que ça manquait un peu de neige cette année.

J’aurais  mieux fait de la fermer.

Parce qu’on s’est pris une bonne tempête de derrière les fagots histoire de battre de nouveaux records. En gros 40cm de neige sur la nuit (et des branches en moins sur les arbres), c’est quand même pas fréquent même dans le Wisconsin.

Cédric a eu un avant goût en rentrant du labo.

Admirez la trajectoire! Le vélo est gris à la base C’est beau. Mais c’est chiant. Mais c’est beau.

Et le lendemain au réveil, voilà ce que ça donnait.

Incroyable mais vrai, notre rue est déneigée à 8h du mat’! De la neige chantilly! Ca va être coton à pelleter!

Le truc qui m’a le plus surpris, ce n’est pas la neige (on est rodés) mais le fait que notre toute petite rue d’un tout petit quartier résidentiel soit déneigée à 8h du mat’. Elle le sera ensuite 3 fois dans la journée: les gars des services techniques de la ville, ce sont pas des rigolos!

Vu que jusque là on avait pas eu grand chose  à se mettre sous les après-skis, on s’est empressé d’aller dehors. Cédric nous a dégagé un passage (on avait retrouvé la pelle à neige 🙂 ) et hop, tout le monde dans la poudreuse!

C’est concept les branches en vrac Alban se régale, moi je jardine Derrière la maison, on vérifie si Alban a toujours pied

Thomas se dit que quelque chose a changé depuis hier. Mais quoi?

Cédric s’est ensuite colleté l’allée à pelleter. Et même avec une pelle coudée de compèt, la neige bien lourde comme ça, c’est l’horreur. Heureusement, notre voisin Bob nous a prêté son snowblower.

Cédric est motivé… … mais y a du boulot! Merci Bob!

Une fois l’allée dégagée, Alban a profité du soleil qui a fini par arriver pour aller voir ça de plus près. Verdict, la neige, c’est trop génial. Le must étant de pouvoir s’enfouir dedans jusqu’à la taille.

Je fonce… … ça s’enfonce! Voilà, là on y croit que c’est l’hiver!

Youhou, je m’éclate! Alban en mode chasse-neige Alban attaque le tour du jardin par la face nord

La progression est lente Une petite pause pour admirer le paysage Et on y retourne. Quelqu’un aurait des raquettes sinon?

Avant de partir pour la France, Cédric se demandait comment Alban appréhenderait le fait qu’il n’y ait pas de neige. La question ne s’est pas posée longtemps: arrivés le mardi midi, il a neigé le jeudi. Je ne vais pas insister sur le fait que c’était le jour où nous avions rendez-vous à l’ambassade des Etats-Unis pour renouveler nos visas. Ni sur le fait qu’on est arrivés à 9h place de la Concorde en partant à 5h de Witry pour cause de neige et de grève du RER A. Je vais plutôt me réjouir d’avoir mis les bottes d’Alban dans la valise, d’avoir fait de la luge (en sac poubelle, glamour moi, toujours!) sur les buttes de mon enfance avec mes fistons et une bataille de boules de neige mémorable à Saint Erme.

Le champ de bataille Cédric s’éclate … … et se fait éclater

Max attaque  Amande esquive Et il reste même assez de neige pour un (petit) bonhomme de neige!

Je félicite aussi chaleureusement Mamie Josée qui a réussi l’exploit d’e faire enfiler des gants à Alban (cela dit, sa promenade dans le jardin l’avait déjà bien incité à envisager une brèche dans sa stratégie du non de principe).

Avec Mamie, on met les gants! Ca patouille, ça patouille J’vais te montrer comment on fait Papi, j’ai l’habitude moi!

Comme d’habitude, le plus content, c’est Cédric. Lui qui adore la neige, il avait une raison de plus de l’attendre avec impatience: il a équipé son vélo de pneus à clous!

Le pneu à clous modèle vélo

Verdict après avoir pu les essayer dans pas mal de configurations possibles (poudreuse, neige tassée, glace,…): c’est super et il regrette de ne pas avoir investi l’hiver dernier.

Moi quand je vois le thermomètre avec une température aux alentours de -20°C (c’est à dire quasiment tous les jours en ce moment), pneus normaux ou  à clous, le vélo, pas question. Mais pour Cédric le warrior, pas de souci.

Encore mieux que la douche glacée pour se réveiller le matin!

On ajuste l’équipement: un courant d’air et c’est le drame! Salut! Le bon côté des choses, c’est que par -20°C, c’est ciel bleu assuré

Il est gelé, c’est sûr  😉

Pour Papi Bernard

dimanche, octobre 4th, 2009

En hommage à mon Papi qui nous a quitté hier

 Papi Bernard 1   Papi, Mamie et Alban   Papi piégeur

« Tiens, v’là la jeunesse ! »

C’est comme ça que tu nous accueillais le plus souvent sur le pas de la porte avec un grand sourire. Comment ne pas penser à toi sans me rappeler ces expressions imagées que je n’entendais que dans ta bouche et que je guettais au fil des conversations comme autant de petits signes de connivence. Ma préférée reste « il vaut mieux voir vos talons que vos pointes » que tu ne manquais jamais de nous sortir en rigolant lorsque nous engloutissions les bons petits plats de Mamie.

Avant que tu prennes ta retraite, la ferme prenait tout ton temps et j’étais drôlement contente quand arrivait le moment de la moisson. Nous allions te porter le goûter avec Mamie et j’avais l’occasion de te voir conduire la moissonneuse ou le tracteur qui m’impressionnaient et me plaisaient tout à la fois. C’est grâce à toi que moi, « la fille de la ville », j’ai appris naturellement le rythme des saisons, la patience et le travail  nécessaires pour espérer que la nature soit généreuse.

Après la moisson venait la période de la chasse, sans doute ton moment préféré de l’année. C’est un plaisir auquel tu n’as jamais renoncé. Tu étais « enrag頻 comme disait Mamie. Les chevreuils du petit bois vont te regretter cet hiver…

Une fois rentrés de la chasse, les parties de cartes pouvaient commencer. Tarot, « coinche » et bien sûr bridge, même de la pièce d’à côté on pouvait t’entendre t’exclamer sur un beau point ou lâcher un juron retentissant en cas d’erreur stratégique.

Pourtant, tu étais d’un naturel plutôt calme. Lorsque tu nous emmenais en plaine pour nous apprendre à conduire, tu ponctuais nos erreurs d’un « Nous calons » tranquille. Ce mélange d’attention à nos progrès et de patience face à nos tâtonnements  nous faisait attendre la prochaine leçon de pilotage de la camionnette avec impatience.

Ce calme habituel rendait ton rire très précieux. Combien de fois pendant les vacances à St Erme nous sommes nous glissées dans votre lit le matin pour que tu finisses par faire semblant de tomber du lit en grommelant que tu allais chercher les croissants ? Combien de fois t’avons-nous demandé de nous chanter un de tes airs d’opérette ou une de tes chansons de jeunesse préférés pour avoir le plaisir des quelques pas de danse qui les accompagnaient immanquablement?

Et ce qui me faisait me sentir aussi proche de toi, c’était ton amour des livres et des revues historiques que tu dévorais. Quand j’étais en terminale et que je te parlais du programme d’histoire du bac, tu avais toujours une anecdote qui me faisait regretter de ne pas t’avoir comme prof. Tu avais aussi ce don de pouvoir lire tout en suivant l’émission de télé que nous regardions. Je te voyais tourner les pages de ton livre tout en riant aux blagues de Louis de Funès et Bourvil : un tour de force dont je suis bien incapable.

Je suis heureuse de tous ces merveilleux souvenirs avec toi mais je regrette tout le temps que nous ne passerons plus ensemble. Je t’aime mon Papi, tu me manques.

 Papi Bernard et Ninie

Chers tous,

dimanche, septembre 6th, 2009

Une petite carte postale pour vous dire que nous passons de bonnes vacances, un bel été, un été correct à Madison.

La météo est splendide, pourrie, capricieuse. Et même parfois dangereuse:

On est pas en train d’installer une clôture,… … c’est une branche de l’arbre qui a des envies de meurtre.

On ne va pas insister sur le fait que le mois de juillet a été le plus froid depuis 1900 ni sur le fait que le mois d’août a été très pluvieux. On va plutôt se dire qu’après la pluie, le beau temps!

Somewhere, over the rainbow….

Et puis, on ne perd pas de temps à arroser le jardin comme ça… De façon surprenante, les tomates arrivent à rougir et les aubergines à pousser. Le tout sous la surveillance rapprochée d’Alban qui préempte toute nouvelle tomate mûre pour son usage personnel.

Forêt tropicale … …contrairement au climat!

Alors, je vais prendre celle-là aujourd’hui. Rouge sur rouge, rien ne bouge!

Et puis notre sexy facteur (qui est la voix de la sagesse populaire) le dit toujours, on peut avoir 4 saisons en une journée dans le Wisconsin, donc même un été moisi ne l’est jamais complètement. Et dans la série jamais contente, il fait même parfois trop chaud. Ce qui n’empêche pas Alban (et Cédric) de se donner à fond au terrain de jeu.

Et hop, premier palier! Et hop, deuxième palier! Et hop, je descend et je recommence!

Pour ceux qui ne le savaient pas, Cédric est resté un grand enfant….

Un anneau… … un morceau de ferraille tordu… … pas compliqué d’occuper la marmaille!

La nouvelle passion d’Alban est de grimper ou de s’accrocher à tout ce qui lui permet de décoller les pieds du sol. Et Cédric lui montre le bon l’exemple.

La mini tyrolienne infernale Cédric passe incognito (ou presque)

La toupie de la mort Alban copie même la position “en crapaud”

L’échelle infernale de la mort qui tue (ça se sent que j’ai le vertige en grimpant sur une chaise?) Quand je serai grand, je serai pompier! Quand je serai grand, je continuerai à rigoler!

Rien que de voir ça,… … j’ai mal aux bras! JCVD, sors de ce corps!

La nouvelle passion de Thomas, ce serait plutôt de découvrir le monde et notamment les canards.

Coin coin coin

Malheureusement, les canards du lac Wingra sont crétins, ils se barrent quand on leur jette du pain. Malheureusement, les canards sont très bien dressés: ils savent qu’il est interdit de les nourrir et ils préfèrent s’éloigner majestueusement que de gober nos bouts de pain.

On conaissait le Foulque comme palmipède… … on a maintenant le Foulcan (j’ai pas pu m’empêcher, désolée)

Nous profitons aussi de l’été pour nous faire manger par les moustiques bien qu’avec le froid ils fassent moins les malins supporter Cédric pendant ses matchs d’Ultimate frisbee. On a profité d’un calendrier favorable pour soutenir le même soir ma copine Nicole (elle ne joue pas dans la même ligue) et Cédric. Alban et Béa maîtrisant parfaitement le lancer du frisbee, ils ont commencé un entraînement intensif de football américain. Ce n’est pas très au point, sauf la danse de la victoire d’Alban peut-être?

winning is sweet, beer is better! Une petite photo posée Une photo au naturel

Pour une fois, tout le monde court dans le même sens! Remise en jeu Ninie’s boys

Action! Collision! Danse de la victoire (ou de la pluie, ce qui expliquerait la météo de cet été…)

Intéressant point de vue, non? Quel charmeur ce Thomas!

Nous sommes aussi aller fluncher bruncher chez Sardine (en français dans le texte). La cuisine est sympa, la vue sur le lac Monona aussi si on fait abstraction du parking entre la terrasse et le lac. La carte du restaurant est d’inspiration française, mais les portions sont définitivement américaine (cf la gaufre aussi grosse que la tête d’Alban).

Qui a une drôle de tête le matin tant qu’elle n’a pas déjeuné? Coucou Cédric! Je n’achète des vêtements à Thomas que si le jeu de mot est aussi nul que l’un des miens!

A table! (sérieux Cédric, viens t’asseoir, j’ai super faim!) Après la gaufre liégeoise, la gaufre française à l’américaine. Tout un concept!

Nous faisons aussi des expériences culinaires intéressantes grâce au marché des fermiers. On y trouve des œufs de ferme pas blancs et pas calibrés (et drôlement bons!) et des champignons atomiques bizarres. Ce sont des oyster mushrooms (champignons huîtres) mais tendance psychédéliques en rose et jaune. Rien de tel pour motiver Alban à passer en cuisine. Je lave, je coupe, il met dans le bol, verse dans la poêle, remue et voila! comme disent les américains.

Cherchez l’intrus Oyster mushroom façon Billy ze kick

Attention Alban Bocuse me surveille Notez la délicatesse du geste Et voilà!

Cédric fait ses devoirs de vacances ses demandes de financement avec beaucoup de sérieux.

Ca bosse dur! Mais avec le sourire!

Bisous de Madison (où le dépaysement n’est jamais loin)

Mes marins préférés On se croirait au bord de la mer non? Mais si, il y a des mouettes, de l’eau et des bateaux!

Virginie, Cédric, Alban et Thomas

Retour vers le futur (1)

vendredi, juillet 24th, 2009

Là je suis tellement à la bourre dans le « racontage » de nos péripéties qu’il n’y a plus qu’une solution: prendre la machine à remonter le temps. Donc, on saute dans la DeLorean avec Marty McFly et Doc (désolée pour ceux qui n’ont pas les mêmes références culturelles pourries que moi, profitez de la prochaine rediffusion à la télé pour vous rendre compte de l’étendue de mon mauvais goût ;-)) et on revient début juin pour……….

L’anniversaire d’Alban

Et comme il est chanceux, il a eu plusieurs fois l’occasion de souffler ses bougies. Enfin souffler le mot est fort…

On a fêté une première fois l’évènement un peu en avance avec Mireille et Jan-Manuel. Et il était complètement largué le pauvre: Cédric a du souffler les bougies et on a du lui montrer comment ouvir les cadeaux.

Content mais un peu impressionné le loulou Postillons ou pas postillons? That is the question… Ca mord ce truc ou quoi?

Comme il n’est pas idiot, il a vite pigé le truc pour le déballage, mais il a aussi bien compris que le faire faire par Papa et Mamie, c’était pas mal non plus.

Yessssssssss! C’est toi!

Contenu de tous ces gros paquets: une piscine gonflable et des boules pour la remplir (Alban n’est toujours pas un grand fan de la baignade) et un sprinkler. Je ne sais pas s’il y a un mot français pour décrire un truc que tu plantes dans le sol, que tu raccordes au jet d’eau et qui balance de la flotte en tournicotant.

T’as pas 100 balles? Le sprinkler infernal

Alban (toujours moyennement copain avec l’idée de se faire mouiller) rigole de loin mais ne court pas dessous. Pas grave, Cédric et moi oui :-). Et en plus, c’est génial pour arroser la pelouse (on en a pas vraiment besoin car on est en train de traverser le mois de juillet le plus froid depuis 1900 mais au cas où…). Même les lapins adorent, ils sont venus grignoter une des boules qui pendouillent du truc. Ils ont du croire que ça se mangeait: le lapin de Madison n’est vraiment pas futé! Par contre la piscine à balles, … c’est de la balle! (mes jeux de mots sont de pire en pire non?)

On a remis un gâteau et des cadeaux sur la table une semaine après, pendant que notre amie Céline était venue nous rendre visite.

Cette fois-ci, il y a eu tentative de soufflage.

Je m’approche et … Fffffff C’est Papa!

Mais le mouvement de la flamme l’a surpris et l’a fait reculer vite fait (pas de gène de pyromane, ouf!). En plus, il avait bien vu le gros carton contenant les cadeaux et il était tout impressionné. Moi non plus je n’en revenais pas…

Je fais mon timide quand les projecteurs sont braqués sur moi Rholala!

Vu le peu de succès du déballage la fois précédente, on avait fait l’impasse sur le papier cadeau. Ca n’a absolument pas perturbé Alban qui a bien compris que tout le contenu de la boîte c’était des « cadeaux pou Aban ». En vrac:

Un bulldozer et un camion taille américaine (XXL). Il a dormi avec pendant une semaine…

‘Dozére “Caillon”

De la vaisselle Barbapapa et des légos.

A moi!

L’assiette et le bol Barbapapa sont géniaux car comme il aime voir les personnages au fond, il se dépêche d’enfourner le contenu (cela dit, les repas sont rarement un problème). Il révise donc ses couleur: « ‘papa zaune, ‘papa ose, maman noi’, … » Sauf le barbapapa vert qui est une « guenouille »

Il a eu aussi une dînette. Admirez chef Alban!

J’empoigne mes ustensiles Je réfléchis à ce que je vais mitonner Et c’est parti!

Par contre, l’aspect faire à manger/manger « pour de faux », ça va bien deux minutes (il est comme son père, niveau bouffe, il ne faut pas lui en promettre). Il a donc attaqué le gâteau à la pistache verte fluo au couteau en plastique. Et comme ce n’était pas très efficace, il y est retourné armé d’une cuillère….

On s’en paye une tranche! La cuillère, c’est super La faim justifie les moyens

Bref, un Alban bien gâté (Merci aux Papis et Mamies, aux tontons et tatas, à Grand-Mémé, à Daniel et Isabelle et à Céline) mais qui se demandait s’il n’y aurait pas moyen d’avoir un peu de rab.

Z’êtes sûrs qu’y a plus rien qui traîne?

Et bien oui car jamais deux sans trois grâce à Hélène.

Ouv’, ouv’! “Beuht et Eunie” Au boulot Hélène!

Il a laissé Hélène se coltiner l’ouverture des petits sachets, la lecture de la notice et le montage initial, mais maintenant, Burt et Ernie se font démonter la tronche plus souvent qu’à leur tour. Pour le remontage, c’est souvent moi qui m’y colle :-).

A part ça, quelques infos sur Alban version 2.0:

Il aime toujours autant s’amuser dehors.

On joue à la “baille”? ‘até! (raté, même quand c’est dedans) Alban au ras des Pâquerettes

Il ne tient pas en place.

Flexion… … extension! I believe I can fly…

Il a plein de trucs à raconter (impossible de téléphoner sans qu’il essaie de me piquer le portable).

Qui vais-je appeler? Salut, ça va?

Parfois, c’est un dur, un tatoué.

Autocollant 1 Les biscottos à l’air J’vais en refaire un sur le biceps

Parfois c’est un intello.

C’est pas au niveau du Goncourt…

C’est aussi un super grand frère (quand il ne pique pas les affaires de Thomas :-))

Alban, super grand frère Confortable ce transat!

Il voudrait bien s’occuper encore plus de Thomas et réclame de le porter dans l’écharpe. Comme ce n’est pas vraiment possible, on ruse.

La mise en place est un peu difficile Alban nous fait la danse des 7 voiles Et voilà!

C’est surtout un adorable petit garçon à qui l’on souhaite de garder l’énergie, l’enthousiasme et la gentillesse de ses 2 ans. Bon anniversaire Albanou!

Joyeux anniversaire

Franc à la bourre…

samedi, juillet 4th, 2009

… mais vous allez comprendre pourquoi (j’espère). Voici comment comment nous avons occupé le séjour de Jan-Manuel et Mireille fin mai début juin.

Comme il s’agissait de leur deuxième séjour, on a évité les grands classiques (Capitole, Arborétum, Olbrich Garden,…). Enfin pas tous car on est quand même allés au marché des fermiers autour du Capitole. C’était pour la bonne cause (la notre): il nous fallait des plants pour notre mini-potager. Cédric a refait la clôture car les lapins avaient grignoté le treillage en plastique. Cette fois-ci le grillage est en métal: nos tomates, courgettes, aubergines et haricots verts sont à l’abri des rongeurs en tout genre.

On se concerte… … on cogite et Cédric passe à l’action!

Grâce aux parents de Cédric qui ont importé les graines nous sommes aussi ravis d’avoir comblé un manque culinaire: nous avons désormais de l’oseille dans le jardin (et pas qu’un peu ;-)) Entre ça et le fait que nous avons enfin trouvé quelque chose de suffisemment proche des lardons pour pouvoir faire des pâtes à la carbonara ou une quiche lorraine, c’est la fête en ce moment! Il ne manque plus que des vrais yahourts et du bon saucisson et on aura tout pareil qu’en France!!!

A part le marché des fermiers, il n’y eut que des grandes premières.

Nous sommes allés rendre visite à notre propriétaire mais nous avons fait une ballade inédite pour aller admirer…

Ca c’est du chêne! Une vue de loin pour admirer la taille de la bête Rien qu’à voir le tronc, ça donne une idée de l’âge de l’arbre.

… le plus gros chêne de sa propriété. Alors que les tempêtes et les tornades sont fréquentes dans le Wisconsin, je suis toujours étonnée de voir autant de grands et vieux arbres. Mais à la réflexion, ceux qui résistent sont justement les plus costauds.

Nous avons vu la rivière sous un autre angle et avons découvert le coin favori de DuWayne pour profiter du bruit de l’eau.

Arbre-hamac!.

En revanche, certaines choses ne changent pas: comme d’habitude, Alban était le premier à sortir gambader.

DuWayne, Alban et Virginie Tous derrière et lui devant! Atchoum!

Comme d’habitude, il a mené Judy (elle a joué au ballon avec lui pendant plus d’une demi-heure) et DuWayne par le bout du nez. Et il est reparti avec des cadeaux pour son anniversaire!

Alban joue à la balle avec Judy Pouet! Alban, birthday boy

Et comme d’habitude, DuWayne a fait étalage de ses qualités de pâtissier avec son desserts 4 couches (au centre de la table). Et au cas où cela n’aurait pas suffit, il a cuisiné un dessert indien à la carotte et il avait confectionné des coupelles en chocolat pour servir de la glace. Heureusement que la ballade nous avait ouvert l’appétit!

A table!

Autre grande première, nous sommes montés tout en haut d’une tour du campus pour admirer Madison vue d’en-haut. Vue imprenable sur le campus, notamment le bâtiment dans lequel travaille Cédric, sur le lac Mendota, sur le stade de football américain Camp Randall… et sur les travaux qui sont la plaie de Madison en ce moment. Tous les grands axes et le centre-ville sont bloqués (heureusement que la circulation n’a rien à voir avec celle des grandes villes). Mais cela fait le bonheur d’Alban qui voit des « Dozers » (bulldozers) et des « Cayons » (camions) dès que nous prenons la voiture.

Le campus et le lac Le stade et le bâtiment de Cédric En travaux

M comme Madison Biochem

Sur la dernière photo, le bâtiment sur la gauche est celui où travaille Cédric. Et les arbres que l’on voit ne sont pas un immense parc mais juste les quartiers résidentiels de l’ouest de la ville (dont le notre).

Autre lieu pas encore exploré avec Mireille et Jan-Manuel: le zoo. Et ses environs. Car un des trucs sympa à faire autour du zoo, c’est de nourrir les oies, canards et autres volatiles. Surtout qu’en ce moment, il y a les petits qui sont mignons tout plein.

Coin-coin, on a faim! Miam, un bout de pain sec!

Par contre, quand le jard se met le cou en vrac pour te regarder méchamment du coin de l’œil et que les mouettes rappliquent, il est temps de regagner des contrées moins hostiles…

Tu veux ma photo? attaque en piqué

Surtout que le zoo de Madison permet de voir tout un tas de bestioles plus ou moins exotiques. Des vraiment exotiques comme cet orang-outang rasta/serpillière, un tapir, des rhinocéros, un tigre, des girafes, des flamants roses (qui sont presque rouges pour l’espèce américaine, toujours « plus » que les autres…), …

Orang-outang “normal” Orang-outang “serpillière” Tapir

Rinhocéros Tigre Girafe 1

Girafe 2 Flamant rose

Des animaux moins exotiques car ils font partie de la faune de la « Prairie » (n’oublions pas que l’auteur de la Petite maison dans la Prairie est originaire du Wisconsin): un bisons, des chiens de Prairie, des ours blancs,.. Le blaireau n’a jamais voulu sortir de son trou, saleté de bestiole!

Bison Chien de Prairie Ours blanc

Des animaux pas du tout exotiques, surtout pour des Ardéchois 😉

La biquette du Wisconsin!

En bonus, l’animal préféré d’Alban qui peut passer des heures à le regarder nager: le phoque!

Phoque à tribord! phoque 1 phoque 2

J’avoue que cette passion pour les phoques est de nature à coller un peu la honte au pays des Yankees car la prononciation approximative de « phoque » en français ressemble beaucoup à la prononciation approximative de F…ck en américain (surtout avec l’accent de Robert de Niro). Alban ou comment se faire des copains parmi les autres parents…

Heureusement, pour couper court aux dérapages langagiers, il suffit de proposer d’aller au terrain de jeu du zoo. Alban peut s’y adonner à sa passion du toboggan sur des toboggans de belle taille.

Le playground du zoo Le toboggan de la mort!

J’me lance! A l’aise! Vite, j’y retourne

Et comme d’habitude, il faut que tout le monde s’amuse!

T’en fais pas Maman, je te tiens la main Suis moi, je connais le chemin Ca va vite, ça va trop vite

Mission accomplie.

Impossible n’est pas Alban

Autre grande première, alors que nous ne sommes qu’à une heure de route nous sommes enfin allés jusqu’à

Milwaukee, nous voilà!

C’est la plus grande ville du Wisconsin, bien que ce ne soit pas la capitale d’état, mais du fait de son passé industriel, l’attrait touristique est moyen. Il y a quand même le lac Michigan et le musé d’art avec son architecture très moderne qui valent le détour.

Lac Michigan et musée Musée d’art de Milwaukee

Le matin, les « ailes » du toit s’ouvrent. A midi, les elles se referment et se ré-ouvrent puis se ferment le soir. On a réussi à arriver juste à temps pour les voir se réouvrir le midi malgré un allaitement intempestif dans Madison et après s’être plantés de route (je suis rarement au top comme copilote).

Les maisons des quartiers résidentiels au bord du lac nous ont bien plu. Les bâtiments dont on a pas la moindre idée de ce que ça peut être aussi.

Maison Milwaukee 1 Maison Milwaukee 2 Koitess?

Mais la vraie raison de notre visite à Milwaukee, c’est ça:

Je n’ai besoin de personne…

Eh oui, les Harley Davidson sont fabriquées dans le Wisconsin depuis toujours. L’un des sites de production est dans la banlieue de Milwaukee et depuis moins d’un an, la marque a crée son musée dans Milwaukee.

Il vaut mieux éviter d’y aller pour manger 😉

Portion à l’américaine, même pour la salade Ca donne envie hein?

Pour le reste, même moi qui ne suis pas très Harley-Davidson (OK, en vrai, je déteste les motos avec plein de chrome donc 90% des Harleys), j’ai trouvé le musée très sympa à visiter. A l’étage, il y a les modèles les plus anciens exposés. Y compris, le tout premier, qui date de 1903 et qu’on cherchait partout car il n’est pas avec les autres.

C’est plus un vélomoteur qu’une moto non? Mais où qu’elle est la première HD de 1903? Le Graal!

Il y a aussi  une salle dédiée à la mécanique et aux moteurs qui font plein de bruit et des  good vibrations (comme dans la chanson des Beach Boys oui!)

Vroum! Un aperçu des pièces que la HD sème ;-)

Il y a surtout plein d’explications sur ce qui fait qu’Harley Davidson est une marque mythique pour les américains et les motards de tous les pays.

Déjà, c’est une marque ancienne à l’échelle de la moto et des Etats-Unis. Je n’aurais pas voulu être passagère à l’époque!

Moins sexy que BB non?

HD, c’est de la moto polyvalente: pour la Poste, pour la Police (ça rappelle Tintin en Amérique), pour l’Armée (admirez les étuis pour les fusils, l’ergonomie est hyper bien pensée non?).

Plus sympa que les vélos à saccoches On croirait celle de Tintin en Amérique! Ca rapelle la Grande vadrouille

Il y a des modèles qui n’ont pas du connaître le même succès commercial…

La moto amphibie?

C’est la moto symbole de la liberté (la moto d’Easy Rider dans les années 60) avec une marque qui change de logo régulièrement.

Logos HD

Mais surtout, c’est la moto personnalisable à l’extrême ce qui dans un pays individualiste reste un gage de succès. Après, la personnalisation est faite avec plus ou moins de (bon) goût…

Parfait pour moi qui adore les chromes! La moto tandem No comment!

Pour dire que ce musée est drôlement bien, même Alban était intéressé et ça m’a réconcilié avec les Harley Davidson. Et puis tout à la fin, on peut monter sur quelques motos ou même un scooter Harley Davidson!

Alban futur client? Cédric sur l’une des HD de ses rêves Mireille cheveux au vent

La Dolce Vita à l’américaine

Voilà pour les visites. Mais surtout, ce qui a bien occupé Jan-Manuel et Mireille ce sont les jeux et les câlins avec Alban et Thomas.

Mamie Mireille a été mise à contribution par Alban pour les dessins, les coloriages, la lecture.

Mamie, dessine moi une voiture On sent que ça carbure dans le cerveau d’Albanou Qu’est-ce qu’on rigole avec Mamie Mireille!

Papi Jan-Manuel lui a du assurer les parties de ballons sur la pelouse et le décryptage du langage albanesque pour savoir quelle vidéo mettre sur l’ordi.

Papi, on va jouer dehors?  Heureusement que Papi maîtrise You Tube!

Pour Thomas, un seul mot d’ordre: des câlins!

Thomas et Mamie Mireille Thomas et Papi Jan-Ma Les câlins de Mamie Mireille, c’est euphorisant

Et le bain aussi!

Bain avec Mamie Mireille

Voilà! J’espère que vous comprenez mieux pourquoi l’article a été si long à venir: entre tout ce qu’on a fait, toutes les photos à trier et le temps qui manque de façon chronique. En tout cas, ça nous a fait super plaisir de partager tous ces bons moments avec Papi et Mamie les Ardéchois. On a fait encore autre chose avec eux: l’anniversaire d’Alban. Mais ça sera pour un prochain article (dans pas trop longtemps promis).

Three days and you walk!

mercredi, juin 17th, 2009

« 3 jours (après l’accouchement) et tu marches!? », c’est ce que m’ont dit une copine et une charmante vieille dame inconnue croisée alors que nous étions au marché des fermiers avec Jean-Paul et Josée.

Tree days and you walk?

Ca a bien fait rire Jean-Paul et c’est devenu une plaisanterie entre nous car on en a fait des choses pendant leur séjour! Et puis je n’étais pas sortie de l’hôpital moins de 36h après l’accouchement pour rester à me tourner les pouces à la maison ;-).

C’était la première visite  de Jean-Paul donc il a eu le droit aux incontournables:

– le marché des fermiers

Je vous fait grâce des photos habituelles, surtout que c’était le début de la saison et que les étals n’étaient pas fournis. On a quand même trouvé de bonnes morilles, même si on a découvert quelques jours après qu’il en poussait dans le jardin en face du notre. En plus, il faisait un temps moyen. Par contre, il y avait une très belle exposition de vieilles voitures dans State Street.

En route pour le marché des fermiers! Jean-Paul se verrait bien au volant! Il fait pas chaud ce matin!

– le Capitole

Et comme j’ai bien retenu ce que disent les guides officiels lors de mes premières visites, c’est moi qui fait la visite guidée maintenant! La première photo a été prise dans une salle qui sert de décor au prochain film de Johnny Depp (avec Marion Cotillard). J’espère que ça n’a pas été coupé au montage! Petit jeu avec la deuxième photo sur laquelle nous frottons le nez du Badger pour avoir de la chance: combien de badgers (blaireaux) voyez-vous?  Ceux qui ont répondu 1 ont faux: il y a le badger au nez luisant à force d’être frotté et ….. Thomas qui étant né dans le Wisconsin est officiellement un badger ainsi que les habitants du Wisconsin se surnomment. Ceux qui ont répondu plus de deux sont franchement désagréable! 🙂

N’oubliez pas le guide! Combien de blaireaux sur la photo?

Proud to be a badger, même pour 10 jours! I love America Doudou, président! Doudou, président!

– Olbrich Garden

Il y avait un mariage au moment où nous y sommes allés et c’était « à l’américaine »: les demoiselles d’honneur (ce sont les copines de la mariée ici, pas des enfants) portaient de jolies robes bustier or et chocolat et … des tongs. Des tongs dorées, certes, mais des tongs: décontractés même pour les mariages! Le côté doré, ça devait être pour être raccord avec la pagode.

La Thaïlande au coeur de Madison! Olbrich Garden 1 Olbrich Garden 2

– Chicago

Josée et Jean-Paul y sont allés deux jours en amoureux pour pouvoir en profiter vraiment. Ils ont trouvé un hôtel sympa dans le centre avec accueil personnalisé. Et (attention, jeu de mot) cerise sur le gâteau, c’était à deux pas du Cheesecake Factory, un restaurant spécialisé dans … les cheesecakes.

Accueil personnalisé! La croisière s’amuse Sous les pavés la plage!

Cheesecake Factory 2 Tintin en Amérique! Buckingham Fountain

Ils sont revenus avec des coups de soleil car ça tapait le deuxième jour, mais il ne fallait pas aller à la plage non plus! Ils ont même admiré la Buckingham Fountain que Cédric et moi n’avons jamais vu fonctionner car elle était en travaux.

On a aussi « socialisé »:

– nous sommes allés à l’Art Show du département de Biochimie dans lequel travaille Cédric. Toutes les personnes travaillant dans le département sont invitées à montrer leurs talent artistiques. En plus des peintures, photos, sculpture, écharpe en macramé,… il y avait un concours de pâtisserie organisé cette année. Il fallait juger la présentation mais surtout le goût: miam! Il y avait aussi des démonstrations en direct des talents de musicien, de chanteur ou de poète de certains scientifiques et le niveau était plustôt relevé. Alban beaucoup aimé et a décidé de faire sa propre démonstration de break dance. Il a fait ça en petit comité au début, mais encouragé par Marielle et Asher, des collègues de Cédric, il a fini au beau milieu de l’Atrium: so cute!

Alban et Marielle  Alban et Asher Quelle souplesse! Quel style!

– nous sommes allés visiter la ferme de nos propriétaires non loin de Madison. La vue depuis la baie vitrée de leur salle à manger est toujours aussi belle et ils sont toujours aussi adorables: après avoir eu le droit à la visite guidée, le déballage des jouets pour Alban, le 4 layers dessert (dessert 4 couches que rien qu’en le voyant tu prends 1kg), nous sommes repartis avec des cadeaux pour les enfants, un livre sur Madison pour J et JP et des asperges pour tout le monde (ou presque, hein JP?).

Vue sur la Badger Mill river Déballage des jouets Tout le monde dans l’Alfa-alfa et sans roméo!

Jean-Paul fait périscope pour Alban On est bien à la campagne! Surtout avec un peu de flotte à tripatouiller!

– nous avons aussi été invités par Mike (le patron de Cédric) et Beth (mon élève pour apprendre le français) à un barbecue (« grill party » en américain dans le texte). Ils ont une très jolie maison à l’extérieur de Madison et un immense terrain sur lequel Mike s’adonne à sa passion pour l’horticulture et la sylviculture. Le barbecue fêtait le départ d’une collègue japonaise de Cédric et la graduation (obtention d’un diplôme) de deux autres filles qui travaillait dans l’équipe. Mike et Beth étant des amoureux de la France et des bonnes choses, on a passé un bon moment et on a dégusté des bonnes choses. Notamment des steacks en l’honneur d’Akiko qui adore la viande mais qui repartait pour le Japon où un bon steack est une denrée rare.

Le cadre des festivités Le programme des festivités Les festivités sont ouvertes!

Mais surtout, on a fait ce qui était prévu au programme: laisser Josée et Jean-Paul profiter de leurs petits-fils.

On a visité tous les playgrounds autour de la maison et Alban a démontré ses talents en descente de toboggan et rigolade en balançoire.

A la balançoire … … qui est-ce qui veut s’asseoir? Le toboggan, c’est marrant!

Alban n’est pas du genre à s’amuser tout seul: tout le monde doit suivre!

Toboggan avec papa  toboggan avec maman tout le monde sur le portique!

Même Thomas! Première descente de toboggan à une semaine, ça promet!

Première descente de toboggan à 1 semaine, ça promet! 

En restant à la maison, les occasions pour Alban de solliciter Papi n’ont pas manqué: « Papi, a baille? » (Papi, on joue à la balle?), « Papi, cayons? » (Papi, tu me dessines un truc avec mes craies?).

A baille! Até! Je fais semblant de dessiner un peu puis j’appelle Papi à la rescousse!

Et comme Jean-Paul n’est pas le dernier pour faire le pître…

Coucou! Beuh! Trop drôle!

Rodéo!

… Alban s’en est donné à coeur-joie!

On a pas lésiné sur les câlins non plus.

Papi Jean-Paul et Thomas Papi Jean-Paul et Alban Mamie Josée et Thomas Thomas et Jean-Paul Thomas prend son bain

On a tous bien profité de ce séjour (qui m’a quand même permis de me reposer car j’étais soumise à de fortes pressions pour aller faire la sieste en même temps que mes fils :-)). Vivement la prochaine réunion de famille!

Flower power

samedi, mai 23rd, 2009

Nous reprenons le cours du blog après une petite interruption liée à la visite de mes parents et avec des photos d’archives (on voit Alban et Cédric avant le passage de la tondeuse!). Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des e-mails ou laissé des commentaires suite à la naissance de Thomas, je suis en train d’y répondre (lentement, mais surement).

Le printemps a un peu de retard à l’allumage dans le Wisconsin et il faut attendre fin avril/début mai pour profiter des premières fleurs et bourgeons/feuilles sur les arbres. Mais comme on l’a bien attendu le printemps, on en profite à fond. Dans l’ordre chronologique d’apparition, nous avons vu:

– les tulipes, narcisses, jonquilles, primevères… et autres fleurs de rocailles au Centennial Garden,

Parterre de tulipes Centennial Garden fleurs de rocaille

– les magnolias à l’Arboretum,

Magnolias… … forever! Des magnolias par centaines! Cloclo, sors de ce corps!

– les crab apple trees (pommiers d’ornement) et lilas encore à l’Arboretum.

Pommiers d’ornement Crab Apple tree

La météo ne suit pas toujours la végétation et à la place du soleil printanier, on a  eu du temps gris ou un soleil de plomb qui a fait regretter à Cédric de ne pas avoir mis de short. J’avais sorti la casquette et les lunettes de soleil pour Alban. Mais après 5 minutes, il a tout balancé…

Cours après moi que je t’attrape! Alban la star!

Ben oui, rien de tel qu’être le nez au vent pour profiter!

J’explore Je m’étonne Je m’enthousiasme

On peut mieux respirer les fleurs (même, voire surtout, celles qui ne sentent rien). Et les tripatouiller aussi.

Mmmh! Ca sent rien! (bis) Snif snif! Hou la belle jaune!

Il ne faut pas oublier d’en faire profiter Papi et Mamie.

Cette fois-ci, ça sent drôlement bon! Hop, greffe de fleur de magnolia sur un lilas!

A chaque fois, on a vraiment apprécié la ballade, avec une mention spéciale pour la dernière: les pommiers et les lilas étaient non seulement magnifiques, mais sentaient aussi très très bon. Enfin, les fleurs, ça va bien deux minutes pour Alban. Quand on est dehors, il y a plein d’autres choses à faire:

–  tester les limites de sa zone de sécurité (distance maximum d’éloignement des parents sans se retourner pour voir s’ils sont là). Apparemment, l’Arboretum n’est pas assez grand…

Je suis loin! Je suis très loin!

– vérifier la taille des buis en faisant le clown devant un public tout acquis

Taillé au cordeau, parole de jardinier en herbe! Alban le clown Papi, spectateur conquis d’avance

– se prendre pour Davy Crockett et explorer des contrées hostiles (avec l’aide de Papa parfois).

Alban, Alban Norais, l’homme qui n’a jamais peur! Tomberont? Tomberont pas?

–  passer le permis poussette.

Sur terrain plat Sur terrain accidenté Sur modèle maniable

sur modèle nettement moins maniable

– jeter des cailloux dans l’eau, voire se jeter à l’eau pour les récupérer.

Je ramasse le cailloux Je le jette Je le récupère

Et ça m’éclate, je pourrais faire ça des heures!

–  jouer à cache-cache sous les arbres ou avec Maman et Papi.

Attention la tête! Elle est où Maman? Il est où Papi?

– guetter sa nouvelle passion, les « ayon » (avions) et « coptères » (hélicoptères).

“Ayon”, “Ayon”!

– courir comme un dératé pour bien dormir le soir.

Au secours, on me poursuit!  Ah ben non. C’est pas grave, je cours quand même!

– et pendant que Thomas roupille dans sa poussette, se rouler dans l’herbe, s’essayer à la méditation transcendantale ou juste profiter de la vie!

Le grand air, c’est crevant!  je me roule dans l’herbe, Médidation dans la position du Albanou coquinou On est pas bien là?

A bientôt pour le compte-rendu de la visite de Papi Jean-Paul et Mamie Josée à Madison!

Livraison expresse!

mercredi, mai 6th, 2009

C’est une des traductions possibles de « Fast delivery« , delivery signifiant à la fois accouchement et livraison.

Je me suis réveillée vers 3h30 mardi matin en sentant des contractions. Le temps de les monitorer pour vérifier que ce n’était pas un faux travail, d’appeler notre copine Hélène qui s’était proposée de garder Alban, d’empaqueter deux bricoles de dernière minutes, de discuter avec Hélène, on est partis à la maternité vers 5h30. Sans trop d’inquiétude pour ma part, j’avais l’impression que les contractions avaient la même intensité que quand on était partis à l’hôpital pour Alban. Et pour Alban, arrivés à l’hôpital à 21h, j’avais accouché à 8h37 le lendemain. Autant dire que même si le deuxième accouchement est plus rapide, on pensait avoir le temps.

Finalement, les choses se sont un peu précipitées. Arrivés au triage l’infirmière nous a fait poireauter parce qu’elle avait deux autres patientes « à problème » et que selon elle, j’avais l’air bien. Résultat, examen d’admission vers 6h15 et je l’ai réussi haut la main l’examen: dilatée à 8cm (pour les non initiés, le col doit être dilaté à 10cm pour pouvoir accoucher). Et le bébé bien bas, mais ça, il l’était depuis quelques semaines. On nous a donc installés vite fait dans une chambre car dans l’hôpital où nous étions, chaque chambre est médicalisée et tu accouches donc dans ta chambre, pas en salle de travail. Bon, je dis chambre par habitude, l’appellation officielle c’est « suite » (en franglais dans le texte) et vu la taille de la pièce, ce n’est pas usurpé. Et il y a aussi une super baignoire avec des jets d’eau massant, le câble, un room service, bref, c’est vrai que le concept est plus proche de l’hôtel que de l’hôpital.

Virginie dans sa suite!

Cela dit, quand tu te tortilles de douleur toutes les 5 minutes, tu te rappelles bien le contexte et le room service ne t’es pas d’un grand secours! Nous avons répondu aux questions de l’infirmière en attendant que mon médecin arrive. Elle est arrivée un peu avant 7h, m’a examiné, m’a demandé si elle avait le temps de courir à la cafétaria prendre un café avant que je commence « la poussée » (poétiques les termes techniques non?). Au début j’ai dit oui, et finalement, ben non. Parce que j’ai eu envie de pousser quasiment tout de suite après qu’elle soit partie. Rappelée en catastrophe, elle est arrivée pour constituer l’un des membres du nombreux public qui participe/assiste à un accouchement aux USA. Il y avait donc mon médecin qui est généraliste avec une spécialisation en gynécologie, deux infirmières et une gynécologue obstétrique qui a dirigé les opérations. Plus une petite infirmière stagiaire dont on m’avait demandé si ça ne me dérangeait pas qu’elle observe l’accouchement.

Sous les encouragements de ce public nombreux et enthousiaste (à l’américaine l’enthousiasme, un peu exagéré mais toujours positif) et surtout avec le soutien de mon Doudou Cédric, 15/20 minutes de poussée et hop, le bonheur de découvrir la frimousse de notre petit Thomas à 7h44 tapantes. Cédric a fièrement coupé le cordon.

Thomas a un peu fait son timide au début:

Coucou me voilà! Hop, camouflage!

Il faut dire que parmi les soins, on lui a badigeonné les yeux avec un antibiotique, ce qui lui fait faire de drôles de trombines.

Content! Pas content!

Mais après une étude approfondie d’une demi-seconde, le verdict est tombé: c’est le plus beau nouveau-né du monde, à égalité avec son frère bien sûr;-). De toute façon, y a un air de famille entre les deux frangins!

Thomas, la huitième merveille du monde! Trouvez l’intrus! Un air de famille

Le verdict est unanime, tout le public présent dans la suite a été conquis par son teint rose, même l’infirmière qui s’est fait faire pipi dessus pendant qu’elle le pesait sans couche. On rappelle les mensurations de la bestiole: 50 cm (20 pouces) et 3,9kg (8 livres et 10 onces). Il a même été testé pour savoir s’il n’est pas diabétique (non, non!), il est considéré comme « Large » par les américains…

Cédric est aussi gaga de Thomas que d’Alban et comme d’habitude, il accapare son fiston sous le vague prétexte que l’ayant eu tout à moi pendant 9 mois, je peux bien partager un peu.

Thomas et Papa font connaissance. Thomas et son Papa tout fier Thomas et son Papa gâteau

Honnêtement, au moment de changer les couches, je suis bien contente que super papa Cédric se dévoue! Surtout que l’hôpital utilise des couches lavables en tissu, pas les mêmes que les nôtres évidemment et à mon humble avis, super moins pratique. Du genre avec une couche en tissu deux fois plus grosse que la culotte en plastique qui va avec. Du coup, le scratch est au bord de l’implosion, c’est un peu naze!

Quelle technique! Je colle, ça de sécolle, je recolle, ça tient pas!

Heureusement, Thomas est un bébé hyper cool qui reste calme pendant qu’on s’agite autour de lui. Heureusement pour nous je veux dire car il y a un nouveau truc qu’on a dû apprendre à faire alors qu’on se considèrent comme parents expérimentés Level 1 (la version en dessous, c’est parent newbie Level 0): l’entortillage de bébé dans des couvertures. La turbulette/gigoteuse n’ayant pas traversé l’Atlantique, les bébés sont toujours « langés » dans des couvertures le temps du séjour à la maternité. Au début, je ricanais en disant « Je vais lui mettre un pyjama et une turbulette au petit et leur apprendre la vie aux américains ». Et finalement, l’infirmière qui s’est occupée de lui nous l’a rendu « empaqueté » et tout joyeux car il retrouve les sensations intra-utérines (un peu à l’étroit donc!). Du coup, atelier origami pour tout le monde!

Alors tu rabats dans un sens … … tu refais un pli dans l’autre … 

Et voilà le résultat!

Thomas dans sa couverture

Il n’y a pas que Cédric et moi qui ayons « upgradé » avec l’arrivée de Thomas. Alban est passé Big Brother (il a un bel autocollant vert pour l’afficher)! La première entrevue a été assez distante. Genre, si j’ignore la concurrence, elle va peut être disparaître, et puis j’ai une super fenêtre panoramique rien que pour moi!.

Vue directe sur l’accès au parking: le bonheur!

Et puis finalement, c’est bien intéressant ce petit truc qui fait des tas de bruits rigolos et qui a l’air de passionner Papa et Maman. Donc, place aux « cayesses », aux « cayins », au « biyous » et aux coups de main pour changer la couche.

Même Alban file un coup de main “Tin”, “tin”, une lingette!

La famille Bisounours s’agrandit! Pas de jaloux, chacun le sien!

Si vous avez droit à cet article 1 journée 1/2 à peine après l’accouchement, c’est que j’ai déjà quitté l’hôpital/hôtel. La suite était confortable mais bien trop fréquentée par du personnel hospitalier multiple et varié. Après 5 passages de deux infirmières et de3 médecins pour prendre pouls, tension, températures, faire des tests d’audition, et ce en pleine nuit, j’ai décidé de mettre fin à mon tête à tête avec Thomas pour retrouver toute mes « boys ». Ben quoi, 3 beaux garçons pour moi toute seule, j’aurais tort de me priver!

Thomas et Maman Ils sont pas beaux mes boys? Ma Maman elle est trop bien!