Archive for the ‘Home Sweet Home’ Category

Complètement fondus!

samedi, avril 24th, 2010

Il ne s’agit pas de nous (encore que selon certains proches dont je tairais le nom, les plombs soient bien attaqués 😉 ) mais des chocolats de Pâques!

Ils n’ont malheureusement pas fondus sous le soleil printanier (il a même plu) mais seulement sur la tarte aux poires préparée avec l’aide d’Alban.

C’est pas pour demain le blog cuisine!

Mais ce ne sont pas quelques degrés en moins et quelques gouttes de pluie qui ont arrêté Thomas et Alban! Sitôt prévenu du passage du Lapin de Pâques, Alban a enfilé ses bottes et s’est rué dehors.

Il n’a pas été déçu! Le Lapin avait bien sûr caché quelques chocolats mais pour éviter l’indigestion des 2 petits gourmands de la maison, il a surtout déposé des jeux dans le jardin.

J’en tiens un! Il n’y a qu’à se baisser! Pour celui-là, je veux bien un coup de main…

Thomas n’a pas mis longtemps à piger le concept. Et comme il est en pleine phase de « je prends un truc, je le jette par terre, je me baisse pour le ramasser, je manque de me vautrer mais j’arrive à me relever et donc je recommence l’étape 1 de la liste », ça tombait super bien.

Je suis trop content! J’ai l’air gaulé comme Passepartout sur cette photo mais j’ai une balle rebondissante rien qu’à moi! 

Une fois le jardin ratissé, Alban a voulu essayer ses nouveaux jouets tout de suite. Et il y avait de quoi faire!

Plutôt que de prendre des photos, grouille-toi de monter la tente papa!

Pour patienter pendant le montage de la tente, dégustation de chocolat pour tout le monde. On note deux approches différentes: dépiautage en finesse et délicatesse pour Alban, avec l’alu pour Thomas…

Ouh! Dedans y a un chocolat! Dans le cochon, tout est bon. Dans le chocolat, tout est pour Thomas!

Alban, western hero Alban et Cédric ont la pêche! Alban s’en tamponne

Le truc qui a eu le plus de succès, ça a été les nouveaux jouets pour le bac à sable. 6 mois qu’Alban attendait qu’on sorte le bac à sable du sous-sol! Et là, le même jour, il peut à nouveau jouer au sable et avec de nouveaux jouets!

On a beau être créatif, le bac à sable avec les jouets de l’année dernière, c’est bof! Evidemment, si Cédric s’y met, les chateaux de sable ressemblent à quelquechose Bac à sable? Il est où le sable?

Alban se demande par où commencer Et Thomas snobe les nouveaux jouets pour léchouiller un vieux pot vide de pâte à modeler. Ingrat! ;-) 

Forcément, maintenant, Alban regarde les lapins du jardin d’un drôle d’air. Je crois qu’il les observe au cas où la distribution continuerait…

Et paf l’oiseau!

mercredi, octobre 21st, 2009

Certains matins, tu te fais tirer du lit hyper tôt (genre vers 8h30!) tu te réveilles tranquillement et de bonne humeur, il fait beau dehors, tu t’apprêtes à prendre le petit déjeuner et là …. Paf l’oiseau dans la baie vitrée du salon.

Tu le vois à moitié assommé par terre alors n’écoutant que ton courage, tu vas le secourir. Comme tu n’es pas réveillé (tu n’as pas avalé ton café, il faut comprendre), tu manques d’écraser un copain qui apparemment suivait l’oiseau suicidaire numéro 1 (on le voit décoller à la 28ème seconde de la vidéo)  et n’a pas eu le temps de sortir les aérofreins.

La suite en vidéo

Avertissement: cette vidéo contient des images insoutenables pour le bon goût: on est coiffés comme des dessous de bras, en pyjama (et j’assume, je porte des chaussettes pour dormir et des chaussons Croc’s dont l’esthétique est décriée par certains. J’ai adopté les priorités américaines: le confort avant l’élégance: bouhou!).

En plus de la vidéo, quelques photos une fois l’oiseau « réchopillé » (remis sur pied) comme on dit par chez moi par les « cayesses » (caresses) et encouragements d’Alban. On l’a mis par terre, à l’abri des plantes pour lui laisser le temps de récupérer complétement sans être une proie trop facile pour les corneilles, corbeaux, faucons et autres prédateurs du coin.

Regardez, mais si regardez attentivement … … sous les plantes, il y a un oiseau! J’ai pas de séquelles!

Au début, on voulait le mettre dans une suspension pour éviter les prédateurs terrestres (rares en pleine journée il faut bien l’admettre) mais j’ai eu cette phrase prouvant si besoin est qu’avant mon petit déjeuner mon cerveau ne fonctionne pas vraiment (comment ça après le petit-déj. non plus 😉 ): « Non, mais si ça se trouve, c’est un bébé, il ne sait pas voler ». Il s’était sûrement pris la vitre en nageant…

En tout cas, Cédric est ressorti 10/15 minutes après et a vu l’oiseau s’envoler donc mission sauvetage accomplie! Sachant que ce n’est pas la première fois que ça arrive (n’est-ce pas Jean-Paul?), il va falloir trouver un truc à coller sur nos vitres pour arrêter le massacre. Je vais commencer par ressortir les décos d’Halloween de l’année dernière, ensuite on avisera…

Noël enneigé ….

vendredi, décembre 26th, 2008

 Noël enneigé …

… Noël bien gâtés!

… Noël bien gâtés!

Malgré les dénégations d’Alban devant la vidéo du Père Noël lui demandant s’il a été bien sage, Santa Claus n’est pas passé à côté de nos chaussettes.

Alban a été tout surpris le 25 au matin mais s’est immédiatement précipité pour virer Winnie l’ourson de SON tricycle. Des mois qu’il veut monter sur n’importe quel tricycle croisé au parc, dans la rue ou dans un magasin, c’est pas pour se laisser doubler par un ours en peluche non mais! Sitôt la place faite, hop, inauguration de l’engin.

Hyper maniable (même pas réveillée!) C’est à moi!

Admirez le style, l’aisance de prise en main et de position de conduite. Je parle de moi là: au saut du lit sans avoir avalé mon thé, j’ai réussi à prendre tout mes virages sans racler la peinture des murs! Il a fallu un peu plus de temps à Alban mais maintenant, il peut vous faire l’article: siège confort, poignées antidérapantes, pneus en caoutchouc gonflables pour la maniabilité et le confort auditif, pédales presqu’à portée de chausson (il manque quelques centimètres à peine pour caler les pieds)  et surtout petit coffre à l’arrière dans lequel on peut charrier tout un tas de bazar et sonnette qu’il a déjà appris à actionner (pour le confort auditif donc, on repassera).

Ensuite on est passé à l’ouverture des paquets.

Un paquet, oui et alors? Le tractopelle de mes rêves!

Pour le premier on lui a montré le principe: tu choisis un paquet, tu enlèves délicatement/arraches sauvagement le papier autour et tu te retrouves en face d’un super cadeau! Il a bien pigé le principe et est allé chercher les paquets un par un pour que ses parents/larbins préférés puissent s’occuper de la logistique d’ouverture des paquets.

Je vais prendre le petit là pour commencer

Alban est vite à genoux devant l’ampleur de la tâche!

Autant d’émotion, ça me casse les pattes!

Mais il récupère vite face aux nombreux jouets qui ne demandent qu’à être étrennés.

Petite voiture et jouets de bain Camion dépanneuse qui apprend à compter

Le Père Noël peut donc être vivement remercié d’autant qu’il avait bien respecté les instructions formulées par les parents de moins en moins débutant: emballer les jouets prêts à l’usage, sortis du carton et munis des piles adéquates. Sauf pour le dernier cadeau, et là, c’est le drame!

Enlève ta main Papa! C’est à moi, c’est le père Noël qui me l’a dit!

Heureusement Papa Cédric intervient et en quelques minutes (le temps de faire 3 tours de couloir en tricycle), hop le circuit de train est monté (il ne manque pas de rails comme les photos pourraient le suggérer mais ce qui plaît à Alban, c’est de lâcher les trains du haut des descente. On a donc enlevé les rails « à plat » pour qu’il puisse accéder à la gare plus facilement) .

Ah, enfin je peux jouer! Tchou-tchou! Contrôle de la qualité du montage/solidité du truc

Alban est ravi d’avoir son propre circuit grand luxe avec train de voyageurs et train de marchandise. Après 2 journées intensives de manipulation et de piétinage/écrasage sous le popotin on peut attester de la solidité du truc. Par contre la loco est équipée d’un mécanisme pour la faire avancer à distance (avec une télécommande donc) mais ça, Alban il n’aime pas du tout. Mais alors pas du tout. Il va te choper la loco et la poser à l’autre bout du salon en disant « Non, non! ». Le chef de gare c’est lui!

Une fois tout ses paquets ouverts, il nous restait un peu de boulot car nous aussi on a été bien sage. Parmi tout nos cadeaux, deux ont révélé notre glamour naturel:

Moi non plus j’ai pas eu mon thé! Ah ouin faut que je l’ouvre Qu’est-ce que c’est que ce truc?

Une brosse à dent électrique! Je refoule ou quoi? Je me demande ce qu’il y a dedans… Un kit de mémère pour soigner ses vieilles douleurs!

Une brosse à dent électrique pour Cédric (impossible de trouver des bonnes brosses à dent ici, elles sont HS en deux semaines) et pour moi un kit spécial mémère pour chauffer/congeler ses vieilles douleurs avec des poches de gel de toutes forme et de toute taille. Plus le petit coussin qui va bien pour caler la tête et soulager la nuque.

Je sais ce que vous vous dîtes « Et en plus, ils ont l’air content! ». Ben oui, c’était sur notre liste! Et puis on a eu des autres cadeaux très chouettes dont un qui était destiné à Cédric mais que je vais lui piquer dès qu’il l’aura fini: « Sacrés américains » par Ted Stanger.

Sacrés américains!

Cet auteur américain qui vit depuis 30 ans en France a fait un livre très drôle sur les français (« Sacrés français »). Et comme ses amis français lui posaient beaucoup de questions sur les USA, surtout après le début de la guerre en Irak en pleine francophobie, il a écrit le pendant pour décrire la culture américaine. C’est très cynique, extrêmement bien observé (ça rejoint souvent nos propres observations en tout cas) et super bien écrit. J’ai lu deux chapitres en m’interrompant tous les 2 paragraphes pour lire une phrase à Cédric. Et c’est tellement vrai et drôle que Cédric a récupéré le bouquin et ne le lâche plus. Promis, je ferais un petit florilège des meilleurs passages.

Et un petit quizz: si je vous dit que dans notre lettre à Santa Claus on avait demandé (en phonétique) « Eu fonedou pote », à votre avis qu’est ce que c’est? Un indice: on en trouve aussi en France.

On a vraiment été bien gâtés, merci Papa Noël!

Cela dit, en titre on aurait pu mettre « Noël enneigé, Noël  à pelleter » ou « Noël à se cailler ».

Je sais je radote mais même les natifs du Wisconsin ne parlent que de ça, on a jamais vu une météo pareille ma brave dame!

20°C à l’intérieur, -20°C à l’extérieur, bonjour le choc thermique:

Bonjour le choc thermique!  Thermomètre de contrôle

En plus, nos thermomètres sont abrités par la maison. En vrai, c’est pire…

Et bien qu’il fasse un froid de gueux, il neige quand même!

Enneigement décembre 2008 De la neige, toujours de la neige!

Il est déjà tombé plus de 40 pouces de neige soit plus d’1 mètre depuis le début de l’hiver, dont 36 pouces pour le seul mois de décembre. Comme il est un peu trop tôt pour être sûr qu’on va battre le record d’enneigement de l’hiver 2007/2008 mais qu’on a déjà battu le record d’enneigement du mois de décembre (qui était de 35 pouces en 2000), nos amis américains toujours prêts à chercher un record à battre nous en ont trouvé un autre: s’il neige encore un pouce (2,5 cm) d’ici la fin du mois à Madison, on aura battu le record du mois le plus enneigé jamais mesuré: février 1994 avec 37 pouces – 92 cm.

Pas de bol, il pleut aujourd’hui et demain! Toute cette neige gâchée, c’est trop bête! Mais la neige est à nouveau prévue pour la fin de week-end…

C’est reparti!

mercredi, décembre 3rd, 2008

Comme on pouvait s’y attendre à l’approche de la fin de l’année, la neige est de retour.

On avait eu une première chute de neige légère mi novembre, histoire de nous mettre dans l’ambiance. Mais c’était du pipi de chat, le soleil revenu 1/4h après a tout fait fondre en moins d’une journée.

1ère neige 1  Première neige 2 Le retour du soleil!

Heureusement pour le moral de Cédric qui attendait la neige comme les enfants attendent le Père Noël, la semaine dernière, on a (enfin) eu notre première vraie neige qui tient.

Première “vraie” neige devant la maison  Première “vraie” neige derrière la maison

Cela a eu plusieurs effets:

1) Pendant que certains se prélassent sur le canapé en peignoir (j’ai dit certains, pas certaines…) ou font les inspecteurs des travaux finis, d’autres manient la pelle pour dégager l’allée et pouvoir sortir la voiture sans tasser la neige. L’expérience nous a appris que la neige tassée, c’est l’horreur donc maintenant, on dégage toujours l’allée avant de sortir la voiture. Oui, en réfléchissant on aurait aussi pu s’en douter mais c’est plus rigolo de s’en rendre compte après non?

Le squatteur de canap’ en action Le déneigeur en action On a une meilleure vue d’ici!

2) On s’est dit qu’il était temps de filer à manger aux petits oiseaux que déjà on se demande comment ils résistent aux températures glaciales tout l’hiver. Donc on a rempli les mangeoires à oiseaux. Deux crétins d’écureuils se sont pris pour des mésanges et sont venus dévaliser une des mangeoires non munie de DACE (dispositif anti crétins d’écureuils).

Ecureuil acrobate 1 Ecureuil acrobate et écureuil profiteur Ca va, le menu te convient?

En fait, il y a surtout un écureuil qui s’est pris pour un oiseau, l’autre se contentant de récupérer par terre ce que l’autre faisait tomber. Va falloir que je bricole un DACE vite fait moi!

3) Alban a (re) découvert la neige. Il a poussé un grand « Wahou » quand Cédric lui a fait découvrir la rue toute blanche à l’heure du premier biberon. Et ensuite, il n’a eu qu’une envie, voir de plus près à quoi ça ressemble.

Scrouich, scrouich, trop bien de marcher dans la neige! C’est rigolo à toucher aussi! Je sens que ça va me plaire l’hiver!

Il a passé la promenade que nous avons faite avec Nicole (ma copine mariée à un québécois) et Béatrice sur le bas côté du chemin alors que Béa restait prudemment sur l’asphalte. En même temps, elle avait des chaussures en daim ouvertes, pas vraiment le genre de pompes pour aller s’aventurer dans la poudreuse… Je rassure tout de suite les mamies, les grand-mamies, les tatas et les âmes sensibles: il a des moufles assorties au bonnet et maintenant il les met. C’est juste que le premier jour, il voulait voir ce que ça faisait de toucher la neige. Maintenant il sait que c’est froid et mouillée, du coup, par ici les moufles!

Il lui manque juste la luge, et le voilà paré pour l’hiver!

4) J’ai gardé pour la fin le double effet Kiss cool qui s’est produit lundi soir. Je vais chercher Cédric au labo, on rentre à la maison. J’allais faire manger Alban quand Cédric me dit « Il y a quelqu’un qui s’est payé notre arbre ». Moi « A quoi tu vois ça? » Cédric « Il y a une voiture dedans ». Elle est vraiment bien insonorisée la maison non?

Cédric est sorti dans la neige (pieds nus dans ses claquettes!) pour aller s’assurer de l’état de santé du conducteur et de la passagère. Les deux étaient indemnes malgré le déclenchement des air-bags (ou coussins gonflables de sécurité sur les notices des voitures qui sont rédigées pour les USA, le Canada et le Québec). Le conducteur avait juste 16 ans et la passagère, c’était sa soeur de 14 ans. Ils étaient bien secoués (après un choc frontal contre un arbre, on les comprend). Ils ont appelés leurs parents qui habitent à quelques rues, on a appelé notre proprio pour le prévenir et les parents ont appelé la police car au delà de 1000$ de dégât, la police doit enregistrer l’accident.

On a aussi pris des photos mais en pleine nuit, même en trifouillant les réglages, ça rend pas super.

Holiday on ice version voiture Nette mais sombre! Claire mais floue! Et paf… … dans l’arbre!

Les parents nous ont expliqué que leur fils avait eu son permis en octobre et que c’était la première fois qu’il conduisait sur la neige. Vu qu’il n’a plus de voiture, c’était sans doute aussi la dernière fois avant un moment! On a pas trop compris comment il avait réussi à perdre le contrôle car il arrivait de l’avenue qui est perpendiculaire à la maison et qui est quasiment droite. Elle fait un léger virage avant notre rue mais pour partir en sucette à cet endroit, à mon humble avis, il fallait arriver un peu fort. Le conducteur une fois remis de ses émotions était dégouté et aurait bien fini de détruire la bagnole pour passer ses nerfs mais l’arrivée de ses parents lui a fait faire profil bas.

Surtout son père on va dire, la maman nous expliquant que lorsqu’elle avait reçu le coup de fil de son fils, elle avait tout de suite dit à son mari « It’s a parenting moment! » (difficile à traduire, je dirais « C’est un moment où on joue le rôle de parent »). Je suppose qu’elle voulait dire que c’est un moment où on joue encore plus le rôle de parent, mais l’idée d’être parent à temps partiel (genre de 10h à 12h puis de 18 à 22h), ça m’a fait rire. Disons que j’ai trouvé ça très américain.

Pour finir, une policière qui a le même thermostat corporel détraqué que mon cher et tendre (elle était en chemisette par – 10°c) a fini par arriver. Elle a sermonné le conducteur sans lui filer l’amende pour défaut de maîtrise du véhicule qu’il aurait pu se prendre en cadeau bonus. Elle nous a confirmé que vu les dégâts très minimes sur l’arbre elle ne faisait pas de rapport (ça permet aussi à Fangio d’échapper à sa prune) mais qu’en cas de souci, on pourrait toujours poursuivre le conducteur. Une dépanneuse est venue chercher la voiture qui a du bien morfler car le pare-brise était fendu, ce qui laisse à penser que le chassis a bougé mais le dépanneur a redémarré la caisse et on les a vu partir en convoi jusqu’au garage (qui n’est qu’à deux rues).

De façon très égoïste, on était content qu’il se soit pris l’arbre car un peu plus à droite et c’était le garage ou le salon… Et de façon encore plus égoïste, je trouve qu’après toutes les louanges faites dans mon dernier article sur le système de formation des conducteurs américains, le crash dans notre jardin d’un petit jeune de 16 ans, c’est un peu mesquin comme remise en cause. On va dire que c’était la neige d’accord?

Je passe à autre chose pour vous raconter les autres petits évènements de notre semaine dernière.

Jeudi, c’était Thanksgiving. Nous sommes allés chez le patron de Cédric (sans l’appareil photo désolée). On a eu le droit à la vraie fête de famille car contrairement à l’année dernière où les enfants de Beth et Mike avaient invités des copains, cette année, il y avait Beth et Mike, leurs enfants Tom et Ben, les parents de Mike et nous. Malgré la réduction du nombre de personne, la dinde avait exactement la même taille!

Alban a bien joué avec tout le monde et s’est laissé gaver comme une oie par Beth qui apprécie qu’on fasse honneur à sa cuisine. Il a eu quasiment le même menu que nous:

– Feuilleté épinard/féta et galette aux champignons et échalottes en apéro,

– Dinde farcie, farce, purée de pomme de terre, épinards, carottes, sauce aux canneberges et salade en plat principal,

–  Tarte à la citrouille et tarte à la cerise sur lit de crème en dessert.

Alban s’est régalé de la galette aux champignons, des pruneaux de la farce que Beth lui mettait de côté, de la purée de pomme de terre, de la sauce aux canneberges qu’il a mangé à la cuillère (ça ressemble à de la gelée de groseille) et de la tarte à la cerise. Moi j’ai fait mon affaire du reste :-)!

Cédric a fait honneur au champagne et aux 3 bouteilles de vins ouvertes par Mike. Il y avait notamment un Richebourg 1993 du domaine de la Romanée Conti qui était franchement hyper bon (j’ai trempé les lèvres dedans). Moi comme j’aime bien critiquer et penser que les américains n’y connaissent rien en pinard, j’ai trouvé qu’il aurait gagné à être aéré avant d’être servi, mais il faut reconnaître qu’il était très bon.

Donc, on a passé un très bon moment  et grâce aux horaires de repas américains (on dîne à 17h!) on est rentré chez nous à 20h30, nickel!

On était en forme pour se lever aux aurores et aller à notre rdv à la clinique à 8h le lendemain. Examen plus rapide que la dernière fois mais on a bien entendu le coeur. Cédric a demandé si on pouvait être sûrs qu’il n’y avait qu’un bébé (oui, moi je suis toujours flippée). La gynéco a répondu qu’il n’y avait pas d’indice de la présence d’un autre bébé mais qu’on serait fixé à 100% à l’échographie. Car oui, victoire, on a rendez-vous pour une écho le 22 décembre! Rien que ça, ça valait le coup de se lever de bonne heure. Depuis le rendez-vous, ça doit être l’idée de se faire tirer le portrait, Bibou 2 danse la java dans mon ventre, bref tout va bien!

On ira, où tu voudras quand tu voudras ….

mardi, octobre 28th, 2008

Allez tous ensemble, en hommage à Joe Dassin:

Et on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l’été indien

Oui, c’est à ça que je voulais en venir, on y a eu le droit à notre été indien.

Il s’est annoncé timidement,  un arbre a rougi alors que les autres ne voulaient pas quitter l’été.

Il en faut bien un qui commence

Puis un deuxième a suivi.

Il est précoce aussi celui-ci!

C’était timide mais on voyait bien que le mouvement était enclenché.

Hoyt park 1  Hoyt park 2

Et d’un coup, tout autour de chez nous, c’est devenu une succession de feux d’artifices.

Westmorland 1 Feuillage 1 Feuillage 2 Feuillage 3

Et le tout sous un soleil radieux et de températures parfois plus chaudes qu’au mois de septembre (25°c mi-octobre au meilleur de la journée!). On a décidé d’aller faire un tour à l’arborétum pour en profiter encore plus.

Le marais  Arboretum 1

Alban était ravi d’avoir un terrain de jeux à la taille de ses ambitions d’explorateur en herbe. Mais comme il est prudent, première étape avant l’exploration: la pause casse-croûte!

Jus de fruit et pain au fromage, ça c’est du 10h! Dis-donc la fourmi, tu crois que tu vas me piquer mon sandwich? Ah, ça va mieux le ventre plein!

Une fois le petit creux comblé, impossible de l’arrêter. Que ce soit à pied, en trailer (la poussette que nous accrochons au vélo) ou dans mes bras, toujours à l’affut!

On se sent peu de chose sous un gros arbre comme ça! Les mêmes en gros plan C’est beau les feuilles!

J’irai bien par là plutôt! Abracadabra! C’est rigolo aussi ça!

Il a même décidé d’explorer un groupe de pins de l’intérieur…

Je me lance! Ou pas finalement… C’est trop bien dedans on dirait une cabane!

Ouïe, ça chatouille  J’y retourne!

Après une hésitation (bien compréhensible) Alban ne se lassait plus de rentrer d’un côté et sortir de l’autre et ce alors que le contact des aiguilles le chatouille. Maintenant, il fait ça au milieu des sapins du jardin mais les aiguilles sont un peu plus piquantes.

Pour dire qu’il faisait chaud pour un mois d’octobre, j’ai même tombé le gilet (chose inconcevable par moins de 20°C). Cédric mourrait de chaud en T-shirt, il a regretté de ne pas avoir mis un short.

Il reste une manche quand même, on est en octobre! Ca va pas la tête non, en short? 

Pour rester dans les activités de saison, on a aussi installé la déco automnale.

Bienvenue à l’automne Couronne  Couronne et personnages

Merci à Mémé, à Jan-Ma et Mireille pour les petits bonshommes qui disent bienvenue à l’automne. Pour la couronne, je fais ma crâneuse deux minutes: « c’est moi qui l’ai fait! »

Évidement, la « final touch » est orange et pèse 30kg! Vendredi, c’est Halloween!

Ca c’est de la citrouille! Entrée

En plus de la citrouille que Tom et Friedemarie Farrar nous ont gentiment offert (ils l’avaient fait pousser dans le jardin de leur ferme spécialement pour Alban), on a des invités temporaires.

Le squelette laisse Alban perplexe Citrouilles, chauves-souris et fantômes La totale Halloween!

Alban est resté un peu perplexe face au squelette puis lui a gentiment secoué la pattes à chaque passage. Entre ça et la tempête de ce week-end, j’ai le regret de vous annoncé que Paulette (c’est le petit nom de notre squelette) a fini démantibulée hier. On est en train de tenter de la retaper mais elle va peut être louper Halloween, c’est bête Paulette!

Tout ça pour dire que l’automne, c’est vraiment sympa à Madison. Quelques photos de notre maison au passage.

La maison du bonheur 1  La maison du bonheur 2

Ce serait la meilleure des saisons à un détail près. Mais le détail qui finit par s’imposer.

Les feuilles en automne elles tombent!

Les jolies feuilles multicolores, elles finissent par tomber. Et pas toutes dans la rue. La plupart, elles tombent sur ta pelouse. Et comme ton voisin, c’est un maniaque (si vous voyez sa pelouse au fond, sur la photo juste au dessus), sur sa pelouse qu’il a amoureusement bichonné depuis que la neige a fondu (engrais toute les semaines, tontes tri-hebdomadaire, arrosage tous les jours, même quand il pleut), pas une feuille!

Bref, à un moment, il te faut sortir l’arme fatale, le râteau king size.

C’est la taille standard aux US…

Non parce que la chanson qui dit que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, ça été écrit par quelqu’un qui n’a jamais ramassé de feuilles mortes. En tout cas, quand on a un grand jardin (et je pense que quelle que soit la taille de ton jardin, il te parait grand) et plein d’arbres, ça prend du temps.

Petites astuces fruit de mon expérience:

– penser à mettre des gants avant de commencer à manier le râteau énergiquement pour ne pas choper d’ampoules.

– éviter d’avoir un charmant bambin de 16 mois dans les pattes car il pense vous aider en éparpillant en 5 secondes le tas de feuilles que vous aviez péniblement constitué en 5 minutes.

– éviter d’avoir des arbres avec des toutes petites feuilles car même en passant 20 fois le râteau, jamais elles partent, surtout s’il fait un peu humide.

Saleté de petites feuilles restant après le passage du râteau

Une fois ces différents paramètres pris en compte, après quelques heures de ratissage, on obtient des résultats satisfaisant.

Ils sont beaux mes tas de feuilles!

Ultime conseil: éviter de lever les yeux pour voir si l’opération devra être répétée. Car si certains signes sont encourageants, d’autres le sont nettement moins.

Celui-là, c’est fait! Celui-là, il reste un peu de taf Heu, ça existe les érables à feuillage persistant?

Qui c’est qui va encore se régaler à patasser les tas de feuilles mortes?

C’est Alban!

Ca l’a pas fait …

samedi, octobre 18th, 2008

L’autre jour, Alban part en inspection dans le jardin. Bon, en vrai, son objectif, c’est qu’à force de « Mam-Mam » (comprendre: miam-miam) tous plus expressifs et suppliants les uns que les autres, je lui dégote une tomate à peu près mure à déguster sur place.

Mais à distance, je le vois se figer.

Le froncement de sourcil n’annonce rien de bon.

Le froncement de sourcil n’annonce rien de bon.

En effet, si les tomates sont intactes (Alban ne s’en serait pas remis!), les haricots ne peuvent pas en dire autant.

Il faut regarder au centre de l’image, mais si au milieu de l’herbe qui repousse. Les deux tiges, c’était des haricots, si, j’vous jure!

Si, je vous jure que les deux tiges qui restent étaient un plan de haricots verts en pleine forme quelques jours avant. Et on ne fait pas de remarques désobligeantes sur le fait qu’il y a de l’herbe dans le « potager » (genre je désherbe pas). Historiquement, on avait resemé l’herbe sur ce qui était un gros trou moche dans la pelouse (en fait l’emplacement d’une souche d’arbre) avant de décider de planter nos légumes à cet endroit. Et on ne l’arrache pas car on est pas sûr de refaire le « potager » au même endroit l’année prochaine.

Bref, une inspection poussée du grillage nous révèle que celui-ci a servi d’apéro aux lapins mangeurs de haricots.

Le trou dans le grillage.

Alors c’est vrai qu’on a bien récolté tout l’été avant cet incident déplorable et que franchement, ça ne donnait plus tant que ça, mais quand même, on s’était mis d’accord il me semble. Toute l’herbe du jardin à boulotter pour Lapinou et sa tribu (et on ne les affame pas en tondant souvent ;-)) et les légumes pour nous.

Du coup, qui est-ce qu’on a du appeler?

Mais c’est ….  … Léon le faucon

Léon le faucon (1). Oui, le tueur à gage qui a inspiré le film à Luc Besson (heu non peut être pas en fait).

Ca n’a pas fait long feu, affut, piqué et boulottage de l’imprudent Lapinou.

On va dire que c’est l’affut  On a loupé le piqué, mais on a le boulottage: bon appétit bien sûr!

Vous y avez cru à mon histoire? Vous êtes à  deux doigts d’appeler la SPA locale? N’en faites rien!

La vérité, c’est que nos haricots se sont fait bouffer il y a déjà quelques semaines, et j’ai même surpris Lapinou et ses potes dans l’enclos.  Lapinou a réussi à se carapater à mon approche mais son copain lui n’a pas trouvé le trou dans le grillage et a failli mourir de peur à l’idée que je l’attrape par les oreilles. Dans ma grande bonté (et mon incapacité 1, à tuer un lapin à mains nues, et 2, à le dépecer), je l’ai laissé se sauver après m’être poiler à le voir se prendre 4 fois le grillage sans trouver la sortie, on compense comme on peut.

Et la semaine dernière, alors que Cédric partait au labo, il a vu Léon en train de se taper son 4 heure sur notre pelouse. On a pas identifié avec certitude son menu, mais c’était un écureuil ou un chipmunk sans doute. Pour tous ceux à qui on en parle et qui ne savent pas ce que c’est, un chipmunk (typiquement nord-américain comme bestiole) ça ressemble à ça:

Chipmunk

Vous l’avez en perspective avec un grain de raisin, c’est pas bien gros! Parfait pour le 4 heure de Léon.

Pour raconter l’histoire complète, Cédric m’a appelé dès qu’il a vu la bestiole sur la pelouse en me disant « Viens vite, fais pas de bruit! ». « Et apportes l’appareil photo! ».On était persuadé qu’il allait se barrer dès qu’il nous verrait. Ah la bonne blague! Il est resté au moins 15 minutes sur la pelouse alors que Cédric mitraillait. Un chien, tenu en laisse par son maître certes, mais quand même, est passé à 2 mètre, il a à peine tourné la tête.

Faucon pris à la dérobé!  Faucon pris de plus près.

Comme Cédric voulait le filmer en train de voler, il a fallu que je me dévoue pour le faire déguerpir (en espérant qu’il ne serait pas trop énervé que j’interrompe sa pause casse-croûte). Alors que j’étais à moins d’1m de lui, il a fini par décoller en emportant son snack mais pour aller quelques mètres plus loin. Hyper sauvage la bestiole!

(1) Oui, je sais que j’ai dit que c’était un aigle, mais c’était avant de faire expertiser nos photos par des locaux qui eux savent reconnaître un aigle d’un faucon…

Avant/Après 3/3

mercredi, juin 4th, 2008

Pour ceux qui suivent assidument nos projets potagers, nous avions comme idée de trouver un petit bout de jardin à sécuriser pour y cultiver quelques légumes à l’abri de la convoitise des lapins squatteurs de jardins.

Après une étude approfondie de l’exposition au soleil, de sondage en vue de détecter la présence de racines d’arbres potentiellement gênantes pour nos plantations et de calculs hyper précis pour savoir quelle surface nous pouvions et devions grillager, on a finalement décider de recycler un gros trou bizarre de notre pelouse en jardin potager. Réflexion faite, on pense qu’il s’agit de l’emplacement d’un arbre qui a du être abattu mais la souche et les racines ont été enlevées donc pas de problème pour planter des légumes ça évite de semer du gazon.

Voici le trou de pelouse tout au début de sa sécurisation:

Vous en auriez fait quoi vous de ce trou dans la pelouse?

1ère étape exécutée par Cédric: creuser sur le périmètre pour pouvoir enterrer le grillage. Le lapin n’est pas complètement crétin, si le grillage est haut, il tentera un passage en souterrain.

Heureusement qu’il a plu, la terre est molle. Alban surveille le bon déroulement de l’opération “Dégage du potager le lapin” Petit calin d’encouragement

Alban surveille le bon déroulement de l’opération et encourage Cédric en lui faisant un câlin de soutien.

Une fois la tranchée réalisée, on plante les piquets, on attache le grillage et on referme la tranchée.

C’est pas le planté de bâton, mais le planté de piquet!  Fixation du grillage On recouvre le grillage de terre

Je dis on, c’est une façon de parler, comme les photos le prouvent, c’est Cédric qui se tape tout le boulot pendant que je joue à cours après moi que je t’attrape avec Alban.

Attention au démarrage! Je peux filer un coup de main sur le jardinage si y a besoin… Paf la tulipe!

Une fois Alban couché, j’ai quand même fixé un deuxième tour de grillage. Normalement, c’est du grillage anti-cerf donc qui peut le plus peut le moins mais bon, on essaie d’assurer le coup en mettant une hauteur enterrée et une hauteur en aérien. Mme Farrar nous a aussi révélé son astuce pour protéger ses haricots: elle se sert des moustiquaires sur cadre que l’on met aux fenêtres pour refaire un  deuxième enclos. J’en ai trouvé dans le garage, donc j’ai commencé à les installer mais j’attends que les haricots lèvent pour finir la mise en place du dispositif.

J’ai aussi semé les haricots et repiqué les plants de tomates qu’on a acheté le matin au marché des fermiers. Il nous reste un peu de place pour un plant de courgettes que doit nous donner Mme Farrar et d’autres achats compulsifs éventuels.

Au final, voilà ce que ça donne:

Potager sous haute surveillance

En vrai, on a même acheté des tuteurs pour les tomates mais on a pas pris de photos depuis. On réactualisera une fois les haricots sortis.

A J+4 après plantations, c’est le statu quo. On a repéré des lapins regardant le grillage d’un drôle d’air mais pas d’attaques directes. En même temps, si les lapins (ou écureuils, ou chipmunks ou n’importe quelle saleté de rongeur) s’en prennent aux graines de haricots verts et aux plants de tomates, j’abandonne tout de suite.

Ca va pas le faire!

dimanche, avril 27th, 2008

Notre premier contact avec la faune du Wisconsin avait été plutôt sympa. Des petits écureuils sautillants sur les pelouses, grimpant aux arbres en essayant de se planquer mais en laissant toujours dépasser un bout d’oreille, trop marrant!

Tic et Tac

Mais depuis quelques temps, on a des colocataires moins sympatoches dans le jardin:

Lapinou 1 de profil Lapinou 1 de trois quart Lapinou 1 planqué entre 2 touffes de pissenlit

Lapinou 2 vu de derrière Lapinou 2 qui tente de se planquer Lapinou 2 qui tente d’hyptoniser Cédric

Soyons clairs, ils sont mignons tout plein et pour le moment, ils nous tondent la pelouse, pas de souci.

Mais nous on aurait bien planté des légumes dans notre jardin. Des haricots verts surtout et là de sources concordantes (Mamie Christiane et Mme Farrar, notre ancienne propriétaire), le lapin peut résister à l’appel de la tomate ou de la courgette, mais pas du haricot vert.

A la limite, j’aurais accepté un arrangement avec quelques pertes pour nous et des profits pour Lapinou. Mais Lapinou, il a un peu rameuté tous ses potes chez nous:

Lapinou 1 et 2 Tiens ils sont 3! Tranquille, au pied de la maison!

Là on a 3 spécimens pris en photo mais au comptage, certains soirs, on monte jusqu’à 7 ou 8 (qui se barrent dès qu’on sort l’appareil photo).

Alors, faut dire ce qui est, Lapinou, il ne le fait pas exprès pour nous embêter de squatter. C’est juste qu’on a une voisine derrière chez nous, elle lui a filé de la bouffe tout l’hiver. Carottes, céleri, maïs, il a eu droit au menu gastronomique. Elle nous a avoué ça l’air de rien il y a quelque temps en mettant du grillage autour de son potager.

On s’est donc résolu à nous aussi essayer de sécuriser un périmètre destiné à la pousse de légumes. On a acheté treillage et piquets, on a plus qu’à trouver le spot idéal et à construire un fort Knox pour haricots.

Mais, là je préfère prévenir Lapinou et sa bande: s’ils s’en prennent à mon treillage, on ne va pas en rester là. Qui a élu domicile dans un arbre 3 maisons au-dessus de chez nous?

Ca rigole moins là les lapins!

Un aigle tueur à gages qui n’attend qu’un mot de nous pour faire un exemple. Ca rigole moins Lapinou!