Archive for the ‘Madison’ Category

Suivez la flèche!

mardi, mars 3rd, 2009

Grâce à la neige qui finit toujours par revenir, on ne s’ennuie jamais à Madison! Si on part en ballade le nez au vent, sans but précis, on peut toujours se fier aux balises qui jalonnent le chemin.

Suivez la flèche!

Ne vous demandez pas plus longtemps qui s’amuse à entretenir des pistes dignes d’une chasse aux trésor, en fait, ce qu’il y a sur la photo, c’est une empreinte. Une empreinte de quoi?

Belle bête non? 

Alors que nous étions partis tranquillement nous ballader à l’Arborétum, nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas les seuls à apprécier l’endroit.

On visite maintenant? Nan, on va d’abord se promener. On reviendra tout à l’heure.

Alban s’est tout de suite enthousiasmé et ne connaissant pas le cri de la dinde nous a claironné moults « coin-coins » en désignant les bestioles. On a tenté une première approche qui n’a eu comme conséquence que de les éloigner.

Vu la légéreté de mon pas, tu m’étonnes qu’elles se carapatent! Taïaut!

Du coup, on s’est pris pour les trappeurs français qui ont exploré le Wisconsin et nous voilà partis à la poursuite des dindes. Davy Crockett peut dormir tranquille, on a pas réussi à les approcher à plus de 20 mètres.

Je suis à fond là! 

Mais pour notre défense, il faut dire qu’elles n’ont pas été très respectueuses de la signalisation: pas d’arrêt au stop ni au passage piéton. Et certaines ont même fait du hors piste.

Non respect d’un stop, ça va chercher dans les 3 points non? Passage piéton. Quels piétons? Les américains se déplacent en voiture! Ni vu ni connu, je tente une échappée!

Du coup, on les a laissé vaquer à leurs occupation et on a continué notre promenade le nez au vent et les pieds (et les chevilles) dans la neige. Compte tenu de la hauteur de poudreuse, Alban s’est réfugié sur nos épaules.

Bye-bye les “coin-coins” Un bout de chemin avec Papa… … un bout de chemin avec Maman!

On a profité pleinement de la combinaison neige fraiche et soleil radieux pour se régaler des paysages et des petites bizarreries naturelles.

L’étang de l’arborétum Tombera? Tombera pas?

Alban s’est décidé à marcher un peu (le bruit des pas sur la passerelle lui plaît beaucoup) mais il se cramponne à Papa: ça glissouille!

Une main … … ça n’est pas assez. Deux précautions valent peiux qu’une!

Arrivé à la cabane de l’étang, Alban inspecte les environs et recharge les batteries. Comme dirait Mamie Josée « Il faut boire avant d’avoir soif! ».

La dernière fois que je suis venu, le paysage était bien différent! “A boi!”

Alban garde la feuille même en dormant Le jeu des 7 erreurs - automne 07/hiver 09

Les températures étant tout de même fraîches, on a vite pris le chemin du retour.  Enfin, au rythme d’Alban pour qui l’hiver est un immense terrain de jeu.

De la neige jusqu’à mi-mollets … … on avance bien les deux mains … … et pouf!

A la une! A la deuze! A la troize!

Eh oui, comme le dit le dicton: Hiver enneigé, Alban (et Cédric) tout guilleret!

Encore! Hiver enneigé, Alban tout guilleret!

Complètement gelé!

mercredi, février 25th, 2009

Le titre vaut autant pour le lac Monona, cadre du Polar Plunge, que pour Cédric qui a décidé de le faire.

Rappel pour les non initiés, la devise du Polar Plunge c’est « Freezin for a reason » = se geler pour une  (bonne) raison. Se geler car le concept de l’évènement est de plonger dans le lac Monona (enfin dans un trou fait dans le lac qui est tout gelé). La raison en question, ce sont les sportifs handicapés du Wisconsin qui bénéficient de l’argent récolté. Car oui, vous ne rêvez pas, il faut payer pour sauter dans de l’eau à 4°C! En réalité, il faut trouver des sponsors et finalement, des gens suffisamment sadiques pour t’envoyer au casse-pipe (et qui se prétendent même tes amis!), ça se trouve assez facilement! En moins de 15 jours, Cédric à récolté 200 dollars.

Bêtement, il y a quelques semaines, avec le redoux, Cédric s’inquiétait de ce que le lac soit encore gelé samedi dernier. C’était sans compter sur les hivers du Wisconsin: quand il  n’y en a plus, il y’en a encore! Après une accalmie de presque 1 mois 1/2 sans toucher à la pelle à neige, voici la météo du jour J:

Météo du samedi 21 février 2009

Ne vous fiez pas au soleil trompeur qui était affiché à 7h24 du matin, il s’est mis à neiger à 8h et ça n’a pas arrêté avant le début d’après-midi (résultat 25cm à pelleter). Par contre les températures sont réalistes: – 5°C qui paraît -10°C à cause du vent. Et au bord du lac, il y en a beaucoup du vent!

Cédric avait réussi à convaincre une partie de son labo de se joindre à lui pour aller se « baigner ». Présentation de l’équipe « Recombined force 2009« :

Asher, Marielle et Khanh Asher, Khanh, Audrey, Cédric et Marielle.

Présentation des supporters (qui ont eu bien du mérite aussi car on se caillait grave):

Mark, Falke et Rachel 

Ce sont les petits-copains des courageuses/inconscientes de l’équipe et une collègue de labo de Cédric à qui il reste un brin de jugeotte. Il y avait aussi certains de nos amis français et même notre proprio qui étaient venus encourager Cédric/voir s’ils n’avaient pas payé pour rien 😉

Evidemment, Alban et moi étions de la partie. Alban a moyennement apprécié l’attente dans le blizzard.

Virginie, Mark, Falke, Alban et Rachel Nan mais sérieux, qu’est-ce que je fous là?

Mais il faut dire que normalement, les américains sont les rois de l’accès facilité pour les personnes à mobilité réduite (handicapés/parents munis de poussette). Sur ce coup là, ils n’ont pas assuré, au moins pour les parents à poussette: le parking était à Perpète-les-Oies, il y’avait une navette entre le parking et le lac, mais pas moyen de mettre la poussette dans la navette. Résultat, Cédric nous a déposé, il est allé garer la voiture, attendu la navette, pris la navette (qui roulait à 2 à l’heure) et a fini par arriver. J’étais au téléphone en train d’essayer de le localiser pour son équipe, d’où mon air inquiet sur la photo: on a cru que son équipe allait devoir sauter sans lui!

Mais non, en bon capitaine, Cédric n’a pas failli à sa mission de motivation des troupes. Dernier discours avant le plongeon.

Le froid, c’est dans la tête, pensez que vous êtes aux Caraïbes! 

Malgré la neige et le vent, l’équipe garde le sourire.

Même pas froid! Les “Crazy scientists” (savants fous) sont dans la place!

Et puis au bout d’un moment, l’attente est un peu longue. Du coup, ils courent se mettre en place!

Heu si, finalement, un peu froid quand même! En route pour le plongeon! Et dans la joie et la bonne humeur!

…..3, …2, …1, … Jump!

Et plouf! Ou “pouf” comme dirait Alban

A voir la tête de certains/certaines, ça saisit! Le but du jeu est maintenant de traverser pour grimper l’escalier le plus vite possible et se mettre au chaud dans les jacuzzis. A ce petit jeu, Asher n’est pas très galant. Cédric lui a l’air dans son élément et fait le zouave pour la caméra.

Brr! Awesome!

Alors que tous ses collègues se dépêchent de se mettre au chaud dans les jacuzzis, Cédric montre à nouveau qu’il y a un gène de résistance au froid qui traîne dans sa famille. Il marche tranquille (c’est pas comme s’il sortait d’une eau à 4°C pour se retrouver à une température frôlant les -10°C…)

Vite, un jacuzzi! Froid, moi? Jamais! Après l’effort, le réconfort.

Il prend même le temps de venir nous faire un petit coucou. J’ai donc pu recueillir ses impressions « à chaud »: « C’était super, beaucoup moins dur que ce que j’avais imaginé. Le plus douloureux finalement, c’est le jacuzzi car la circulation sanguine se remet en marche et tu le sens bien. Mais ça file la pêche pour la journée (tu m’étonnes, vu la décharge d’adrénaline!) et je recommencerai bien! »

Trop bien le Polar Plunge!

En plus des photos, voici les vidéos de l’exploit (Merci à Hélène et Stéphane qui ont risqué des engelures aux doigts pour immortaliser l’instant):

Si Cédric remet ça l’année prochaine, on attend vos suggestions de déguisement (c’est « à l’américaine »: le côté festif avant tout!). Voici quelques exemples de cette année.

J’ame beaucoup les brassards! Attention chantier! Mais que fait la police?

C’est un truc de barbares! Full Monthy version Madison Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années!

Vendredi 13 et autres bizarreries…

dimanche, février 15th, 2009

Les américains sont superstitieux et le chiffre 13, ils n’aiment pas. Pas du tout. Il y a des immeubles qui passent du 12ème au 14ème étage, des avions qui passent du 12ème au 14ème rang, … Ca m’a toujours fait rire car techniquement, il y a bien un 13ème étage ou un 13ème rang mais bon, si bannir le chiffre suffit à les rassurer, moi ça ne me dérange pas.

Ici le vendredi 13 donc pas de super cagnotte ou de coup de chance inespéré. Tu as la poisse et c’est tout. Perso, je ne suis pas superstitieuse mais là, je suis presque convaincue:

Voici des photos de chez nous le jeudi 12 février:

Standish Court le 12 février 2009 Côté de la maison 12 février 2009 Devant la maison 12 février 2009

Je n’ai pas pris les photos au meilleur de la journée, sous un petit soleil printanier, mais on était super contents: la neige avait fondue, les températures étaient douces, on avait même ressorti les ballons et le panier de basket pour profiter de la pelouse.

Voici les photos du vendredi 13 au matin:

Neige du vendredi 13 … … ça pèle balèze! Tu te souviens où on a rangé la pelle pour déneiger?

Ca refroidit hein?

Moi qui y croyait au printemps, pfft, j’ai du ressortir la pelle pour déneiger!

Et s’il n’y avait que ça, le vendredi 13, ça ne me ferait pas plus d’effet, mais on a assisté à un phénomène étrange. Pour cela on a du aller sur le lac Mendota. J’ai bien dit sur le lac, et ce sans les canoës indispensables l’été.

Devant Memorial Union Icequake

Derrière moi et Alban vous pouvez admirer la terrasse de Memorial Union où il fait bon boire une bière ou déguster une glace l’été. Alban se souvenait très bien que cet été à cet endroit précis il y avait de l’eau (il a même fait coincoin à de nombreuses reprises en souvenir des canards gloutons) et a catégoriquement refusé de poser un pied sur le lac gelé. J’avoue que je n’en menais pas large non plus en raison des « fissures » que l’on pouvait voir à certains endroits. Le phénomène s’appelle « Icequake« , tremblement de glace en quelque sort, et provient du fait que lorsque les températures varient brusquement, la glace se dilate ou se rétracte et casse par endroit. Entre ça, ma surcharge pondérale perso, Alban dans les bras et le fait que la glace glissait à mort, je me suis déplacée à la vitesse de l’escargot au ralenti.

Tout ça pour voir quoi?

Miss Liberty prise dans la glace Miss Liberty dans le Wisconsin!

La statue de la Liberté émergeant du Lac Mendota! Je vous avais dit qu’il se passait des trucs bizarres!!!

Virginie et Alban devant Miss Liberty Cédric et Alban devant Miss Liberty Toute la petite famille à NY, Wisconsin

Trêves de plaisanteries, en réalité, c’est une « tradition » d’installer cette magnifique fausse statue sur le lac quand la météo le permet. Des étudiants qui voulaient être élus représentant du campus avaient promis dans les années 1970 que si leur liste passait, ils feraient déplacer la statue de la Liberté de New York à Madison (ici aussi les étudiants picolent sec!). Et comme ils ont gagné, ils ont « tenu leur promesse ». Et maintenant que le matériel existe, on le ressort quand les conditions le permettent. Cédric est allé voir l’envers du décor, c’est un peu cheap, mais de loin, ça fait son petit effet!

De l’autre côté du miroir

Alban a finalement accepté de poser un pied sur le tapis qui menait à la statue, il a du assimiler ça aux pontons qui étaient sur le lac l’été. Il a surtout compris que c’était le plus sûr moyen de se barrer vite fait pour retrouver le plancher des vaches, ses dingos de parents ayant décidé de passer leur après-midi sur le lac. Le Polar Plunge, il laisse ça à papa la semaine prochaine!

Là-dessus, je devrais pouvoir me déplacer sans trop de risques Par ici la sortie! Ho hisse!

Puisqu’on parle d’Alban, quelques nouvelles de Monsieur Vingt Mois (MVM pour les intimes).

La faute au redoux et à  sa copine Béatrice, il avait attrapé une petite gastro (qu’il s’est empressé de nous refiler, MVM est partageur). Au vu de l’appétit récemment, il est complètement remis. Lui qui avait tendance à bouder un peu le petit-déj (encore un truc qu’il n’a pas pris à sa mère qui n’est pas bonne à grand-chose avant son chocolat), il vient réclamer du rab à ses parents.

Je trempe … … j’enfourne … … et je recommence!

Et le reste des repas est à l’avenant: ça y va à la manoeuvre!

Par ici la bonne soupe! Il me faut bien 2 cuillères pour satisfaire mon appétit!

Après les nourritures terrestres, les nourritures spirituelles: MVM se rend compte qu’il baigne dans le bilinguisme. Il attaque donc le dictionnaire Anglais/Français.

J’adooore lire! Ca manque un peu d’image quand même! Maman, tu m’aides un peu?

Comme ça manque un peu d’images et que la lecture n’est pas franchement maîtrisée, on lui met de temps en temps PBS Kids, les programmes éducatifs pour enfants: le mot du jour « Turtle » (la tortue pour ceux qui n’arrivent pas à voir le dessin sur la télé).

PBS, c’est trop bien!

Alban va en principe se coucher sans discuter. MVM essaie parfois de jouer la montre. Il use de différentes méthodes.

Le déménagement en est une.

On recommande la tête au nord non?  Et si on mettait le lit au milieu de la pièce pour voir? Pour ça, il faudrait pousser un peu la table.

Une autre (plus efficace pour attendrir maman): « regardez comme je m’amuse, vous n’auriez pas le coeur de m’interrompre! »

Je joue à cache-cache Un peu d’escalade Et un petit tour en voiture

Ca marche 5 minutes mais pas tellement plus longtemps.

Mais Monsieur Vingt Mois a quand même un vrai souci.

Alban désespéré!

Il voit bien que quelquechose se trame dans son dos. Enfin façon de parler, c’est pluptôt dans le ventre de maman que ça gigote!

Toc-toc? Y’a quelqu’un?

Toc-toc? Y a quelqu’un? Un petit frère? C’est quoi ça? Un concurrent pour me piquer l’attention de mes parents et mes jouets oui! Allez, un câlin à maman et une caresse au petit frère parce qu’un petit frère, c’est surtout chouette pour jouer avec et lui montrer plein de bêtises!

Une caresse au petit frère un câlin à maman

Histoires naturelles

samedi, janvier 31st, 2009

Avec le décalage horaire, ça doit être l’heure de diffusion sur France Télévision de ces formidables émissions pour insomniaques ou lève-tôts: « Histoires Naturelles ». Avec des sujets aussi divers et passionants que la loutre musquée de la Lozère, le lapin nain des Cévennes ou la truite arc-en-ciel de Trifouillis-les-oies.

Eh bien dans le Wisconsin, on a mieux! On a les histoires de Mike.

Voici le mail que Cédric a reçu de la part de Mike (son chef d’équipe) il y a quelques jours:

Hi everyone,
Here are some pictures of the raccoon that recently took up residence  
in my attic. I snagged him with a Havahart trap, rented from the local  
hardware store. I suspected he was coming out each night, so I set the  
trap out on the back porch near the tree he would have had to climb  
down on. Baited it with dog food, with a slice of Foie gras (obtained  
from the doggie bag part of a restaurant meal from New Years eve) on  
top. I suspect the latter was too hard to resist.

He was cute, but prone to biting anything that got too close. He tried  
to look ferocious but it did not work too well when he was in the cage.

I let him go far west of Madison.
Mike

En VF, ça donne ça comme histoire:

« Salut tout le monde,

Voici quelques photos du raton-laveur qui a récemment élu domicile dans mon grenier. Je l’ai chopé avec un piège Havahart, loué à la quincaillerie locale. J’ai pensé qu’il sortait chaque nuit, donc j’ai installé le piège à l’arrière de la maison, à côté de l’arbre par lequel il descendait (du grenier NDLT). Je l’ai appâté avec des aliments pour chien surmontés d’une tranche de foie gras (obtenu dans le doggie bag d’un repas au restaurant pour le réveillon du Nouvel an). Je pense qu »il n’a pas su résister à ce dernier.

Il était mignon, mais avait tendance à mordre tout ce qui approchait. Il a essayé de paraître féroce mais ça n’a pas trop bien marché quand il était dans la cage.

Je l’ai relâché loin à l’ouest de Madison.

Mike »

La bête prise au piège Vive la liberté!

J’ai adoré le message pour plusieurs raisons:

– il montre l’ambiance hyper détendue et sympa du labo de Cédric. Son chef est une sommité dans son domaine mais il adore raconter des histoires de ce genre, voire des histoires dans lesquelles il n’a pas toujours le beau rôle et il les raconte hyper bien.

– le raton-laveur est trop mignon. En vrai, ce genre de bestiole, c’est une vérole. Ca traîne en ville sans aucune peur des chiens qui gardent les maisons (Mike a deux Colleys), d’ailleurs, ça n’a peur de rien et surtout pas des hommes, ça éventre les poubelles pour se nourrir et quand les poubelles sont hors d’atteinte, tout est bon pour essayer de rentrer dans les maisons et ravager l’intérieur. Mais quand même, qu’est-ce que c’est mignon!

Par contre, je m’insurge contre la technique de piégeage: du foie gras aux raton-laveurs? Et pourquoi pas de la confiture aux cochons? Cela dit, si le foie gras datait du nouvel an, il était peut être un peu avarié (un truc qui ne risque pas de se produire chez nous, il n’a pas le temps de pourrir le foie gras!). Et puis qu’est-ce que c’est que ces histoires de le relâcher à l’ouest de Madison? C’est par là qu’on habite nous! OK, on habite pas « loin à l’ouest de Madison » mais sachant que Mike habite au sud, voire légèrement au sud-est, pourquoi venir à l’ouest?

Enfin, on nous avait dit que le Wisconsin c’était le badger state (l’état des blaireaux), mais on a vu beaucoup plus de raton-laveurs (y compris dans notre quartier) que de blaireaux. On nous aurait menti?

PS: Joëlle,tant qu’on en est à parler de faune sauvage, qu’est-ce qu’il devient le marcassin des photos que tu nous a envoyé?

Your nose knows!

lundi, janvier 26th, 2009

L’année dernière, MGE (Madison Gas & Electricity) avait placardé ce jeu de mots (nose et knows se prononcent presque pareil), qu’on peut traduire par « votre nez sait », sur les bus pour inciter toute personne reniflant une odeur suspecte de gaz à les appeler.

Jeudi dernier le numéro aurait été utile à Cédric. Dans la matinée, tous les chercheurs du Biochemistry building (bâtiment de Biochimie) ont commencé à sentir une odeur de gaz très très forte. L’alarme n’a pas tardé à sonner, Cédric a juste eu le temps d’attraper son manteau et de sortir.

La police les a maintenu à bonne distance du bâtiment, en a fait évacuer d’autres par sécurité et a coupé la circulation sur la grande avenue 3×3 voies qui passe juste devant le labo de Cédric (ça a bien fichu la pagaille d’ailleurs!). Réaction de Cédric qui m’a téléphoné depuis la parking « Bon, selon la police, il y en a au moins pour 3h donc on en profite pour aller mange au resto avec mes collègues. Mais quand même, si le bâtiment saute, ça craint, je perds tout mon post-doc! ». En effet les souches conservées dans les congélateurs à -80°C risquent de ne pas aimer…

Heureusement, les équipes de MGE sont intervenues rapidement et efficacement et le bâtiment n’a pas sauté.

En revenant bosser l’après-midi, Cédric a eu l’explication sur le pourquoi de la fuite: le bâtiment juste à côté du labo de Cédric est en travaux.  Dans la matinée, l’entreprise de gros-oeuvre a pété la canalisation d’eau principale qui alimente les 2 bâtiments. Résultat, plus d’eau (ce qui avait déjà bien handicapé Cédric dans ses manips, la plupart des machines ou des expériences requérant un minimum d’eau) et surtout, un bon ravinement de la terre autour. Et dans les parages de la canalisation d’eau, il y avait … la canalisation de gaz! Qui a fini par lâcher elle-aussi.

Mais là où c’est vraiment la loi de l’embêtement maximum (on avait une autre expression quand je bossais à la construction, mais maintenant, je châtie mon langage), c’est que la fuite a eu lieu juste devant les bouches d’aération qui font entrer de l’air dans le bâtiment où travaille Cédric. Ce qui explique pourquoi ça s’est mis à sentir aussi fort, aussi vite: le gaz était aspiré dans le bâtiment. Un bâtiment plein de labos et donc de becs Bunsen… Et histoire de rigoler, l’après-midi, quand ils ont purgé la canalisation, ils n’ont pas coupé la ventilation, histoire que ça renifle bien le gaz  à nouveau dans le bâtiment et que tout le monde sorte en 4ème vitesse sans attendre l’alarme. Trop drôle comme blague non?

Enfin bon, tout est bien qui finit bien. Moi ça m’a rappelé mes glorieuses années au sein du groupe Suez ou dans le courtage à gérer des chantiers qui partent en vrac (le pire c’était les câbles France Télécom arrachés, ça coûtait bonbon). Et on a eu une pensée pour Guillaume aussi, notre gazier préféré.

Par contre, le soir on s’attendait à un super reportage aux infos locales. Normalement, pour la validation des plans de la nouvelle supérette du coin, ils te font un reportage de 5 minutes avec recueil des avis des riverains, historique de l’occupation du centre commercial depuis sa création et projection de fréquentation jusqu’en 2020. Et c’est suivi d’un débat en plateau avec intervention du président du comité de quartier, du gérant de la futur supérette, … Et en fait, rien. 30 secondes d’images de 3 bâtiments différents (mais même pas celui de Cédric) et la vague mention du gros souk au niveau de la circulation à cause de la fermeture de l’un des principaux axes de circulation de Madison. Une conclusion s’impose: les journalistes locaux manquent de nez! 😉

Circulez, y a rien à (sa)voir! (+ Edit)

lundi, novembre 24th, 2008

Si vous êtes des lecteurs attentifs du blog et que vous avez une excellente mémoire, vous devez vous souvenir que Cédric avait fait le malin peu de temps après notre arrivée en mettant une photo de son beau permis de conduire du Wisconsin tout neuf.

Et moi, toujours en infraction (le permis étranger des résidents de longue durée n’est valable que 6 semaines) ? Non, plus depuis quelques semaines car après avoir repoussé la corvée, la perspective de devoir à nouveau affronter la neige lors de l’épreuve de conduite m’a décidé à me bouger.

Première étape: l’examen théorique.

J’ai potassé le super manuel de code de l’automobiliste du Wisconsin.

Wisconsin Motorist Handbook

Rien que la couverture, ça donne envie on est d’accord! Mais le bon côté des choses, c’est que ça fait 35 pages à tout casser avec finalement peu de choses spécifiques à retenir, la plupart du texte constituant surtout des conseils de bon sens.

Comme je l’avais bien potassé depuis un an et que Cédric m’avait dit « tu vas voir, c’est hyper simple », je suis arrivée confiante. Un peu tendue quand même car c’est la première fois que je passe un exam’ depuis la fin de mes études (ça ne nous rajeunit pas!) et que louper un truc hyper simple, t’as l’air bête.

Ici, pas de convocation nécessaire, tu te pointes au DOT (Department of Transportation), tu dis que tu veux passer ton code, tu remplis un formulaire, on t’assigne un ordi et c’est parti mon kiki. J’ai quand même posé la question du paiement car même si c’est symbolique (30$), je ne veux pas commencer ma carrière d’automobiliste dans le Wisconsin avec l’étiquette de fraudeuse. Réponse: « Vous ne payez que si vous réussissez l’examen ». Ca fait rêver non?

Bon, revenons à mon ordi, je suis entourée de gamins de 15/16 ans (ici le permis c’est 16 ans et on peut être apprenti conducteur avec ses parents pendant 1 an) qui doivent se demander se que je fabrique là, mais concentrons nous sur le test. 50 questions avec 10 erreurs autorisées. Première question: quelle est votre date de naissance?

– 4 juillet 1968

– 30 novembre 1978

– 5 mai 1980

– 25 janvier 1933

Mais, y a pas ma date de naissance dans les 4 propositions, c’est quoi ce b….? Je me lève pour aller voir la nénette de l’accueil lui expliquer mon problème. En fait, elle a mal rentré ma date de naissance (30 au lieu de  03) donc je réponds »pour de faux » et elle corrigera pour que la bonne date apparaisse sur le permis.

Ok, passons à la question 2: quel est votre nom?

Génial, cette fois, je trouve mon nom dans les propositions! A la réflexion, tu peux faire 10 erreurs sur 48 questions donc car se tromper sur sa date de naissance ou son nom, faut le faire.

Je vais vous épargner la liste des 48 questions restantes car 1) je ne m’en souviens plus, 2) c’est pas super passionnant sauf quelques perles de ce style.

Vous voyez un aveugle et son chien-guide engagé sur un passage piéton:

a) vous klaxonnez pour qu’ils remontent sur le trottoir
b) vous les contournez lentement
c) vous vous arrêtez à 10 pieds du passage piéton et redémarrez une fois qu’ils sont sur le trottoir opposé
d) vous faites des appels de phare: le chien-guide est dressé pour remonter sur le trottoir quand une voiture lui fait des appels de phare.

Sur les 48 questions, il y en avait bien 5/6 comme ça, une bonne dizaine ultra simple et le reste avec un peu de bon sens, ça passe. Quelques pièges quand même: quelle est la limite maximum d’alcoolémie pour les conducteurs de – de 21 ans?

Grand moment de solitude car une lecture attentive ne m’avais pas renseigné sur la limite maximum pour les conducteurs de + de 21 ans (Cela dit, m’en fous moi je bois pas). Puis, éclair de lucidité: les jeunes de moins de 21 ans n’ont pas le droit boire d’alcool dans le Wisconsin, donc encore moins rouler en ayant picolé! Donc, finalement, le code ici, ce n’est pas du bourrage de crâne, mais plutôt une évaluation de la capacité des (futurs) conducteurs à réfléchir et à prendre les bonnes décisions. Perso, j’aime bien.

Je met fin au suspens insoutenable: j’ai eu mon code. Et la nénette de l’accueil me voyant revenir m’a dit « Déjà? ». J’étais flattée que mon cerveau déjà endommagé par l’âge soit quand même plus performant que celui des petits jeunes autour de moi toujours à s’escrimer sur leurs questionnaires… Et vous saurez tout, j’ai quand même fait 2 fautes (je suis un danger public, je sais ;-)).

Me voici donc qualifiée pour la phase 2: l’examen pratique.

Première chose, prendre un rendez-vous sur le super site internet du DOT. Toute confiante dans un système où tu ne patientes souvent que 5/10 minutes pour les démarches les plus pénibles (sécurité sociale, immatriculation de la voiture,…), je me suis dit, dans moins de 15 jours, c’est bouclé.

Pas vraiment! Premier créneau disponible: 5 décembre 14h… Non, mais là je viens de passer mon code pour éviter la neige, faudrait me filer un coup de main là! Comme en plus, pour une sombre histoire de période probatoire qui dure deux ans à compter de ton prochain anniversaire, j’avais même rêvé de le passer avant de 3 novembre, va falloir faire un effort! Comme le mec qui  m’a pris en photo pour mon permis temporaire (oui, pas la peine de venir avec des photos, c’est compris dans le prix. Et il la refait jusqu’à ce que tu sois souriante et jolie!) m’a tuyauté en me disant que les rendez-vous annulé sont remis en ligne régulièrement, j’ai consulté 20 fois par jour le site du DOT. Ca a fini par payer: rdv le 21 octobre à 8h45!

Là pour le coup, j’étais bien stressée car je sais très bien que si je devais repasser mon permis en France, même pas l’inspecteur il me laisse faire 10 mètres. En plus, on a rendez-vous chez le médecin pour entendre le cœur du BB juste après et si le timing déjà juste plante, on va être en retard. Et j’aime pas être en retard, ça me stress.

Ca part mal: arrivés au DOT à l’heure, on croise une petite jeune fille repartir en pleurs avec sa maman. Alors que je me présente au guichet quelques minutes avant l’heure de mon rendez-vous, je vois l’inspectrice (qui vient de faire pleurer la jeune fille) partir avec une autre candidate. Là, Cédric fait preuve de patience et de compréhension alors que je râle en disant que c’est pas la peine de fixer des rendez-vous si c’est pour ne pas respecter les horaires. Je suis déjà en train de penser à ce que je vais bien pouvoir inventer comme excuse à la clinique pour expliquer notre retard quand l’inspectrice revient.

Tiens, ça ne fait que 10 minutes qu’elle est partie en fait, c’est peut être mauvais signe? Non, la jeune fille sourit, elle prend un ticket pour passer au guichet et faire établir son permis. C’est donc un examen flash éclair, exactement ce qu’il me fallait!

Pour moi aussi ce sera 10 minutes top chrono: vérification des phares et des clignos de la voiture (tu dois amener ton propre véhicule pour passer ton permis), sortie du parking du DOT, tour du pâté de maison avec arrêts au stop, créneau dans une place où j’aurais pu garer un 38 tonnes, changement de file (pour du beurre, elle m’a refait changer 10 secondes après) et une question « admettons, on est en pente, vous vous garez le long d’un trottoir, comment laissez-vous la voiture? ». La question est classique et il faut expliquer dans quel sens on tourne les roues pour éviter que la voiture se retrouve au milieu de la route si jamais les freins lâchent. Et aussi qu’on met le frein  à main (ce qui ici est très exotique avec les boîtes auto). Mais ce qui m’a fait rire, c’est qu’en prenant une rue à droite ou une rue à gauche, on aurait été en pente, j’aurais donc pu le faire pour de vrai. Mais non, on a pas quitté l’itinéraire fétiche de Mme Permis Express.

Peu de commentaires pendant ma prestation, elle était très occupée à me raconter ses opérations du genou. Elle m’a toutefois chaudement félicité d’avoir baissé le pare-soleil alors que nous venions de tourner et que j’étais toute éblouie. Les précédentes candidates ne l’avaient pas fait pensant que lâcher le volant n’était pas une bonne idée et elle leur a dit qu’elles étaient stupides…

En tout cas, tout s’est bien fini pour moi: elle m’a délivré le précieux sésame, je suis passée au guichet re-remplir un formulaire (et faire un petit chèque, le prix du succès!) et j’ai eu le droit  à une nouvelle photo (en 15 jours, j’avais beaucoup changé…). La charmante dame du guichet a du demander à l’inspectrice son code pour valider mon formulaire dans l’ordi et l’inspectrice lui a répondu « Tu me le demandes encore alors que ça fait 20 ans que je bosse ici? C’est vraiment que je n’en donne pas beaucoup des permis! ». J’étais morte de rire!

C’est dommage que l’on ne puisse passer son permis « à l’américaine » que lorqu’on a un visa de longue durée car j’aurais monté une filière « permis de conduire pas cher et rapide » pour les français obligés de payer ultra cher pour un examen de plus en plus dur. Quand je pense qu’ici, les auto-écoles ça n’existe quasiment pas (uniquement pour les cas qui ont desespéré leurs parents) et que les statistiques des tués et blessés sur la route ne sont pas franchement pires qu’en France, je me demande pourquoi le système perdure en France, mais c’est un autre débat!

Je termine sur un autre avantage de la conduite aux Etats-Unis: le prix de l’essence! Après avoir dépassé les 4$ le gallon (3,8l), on est actuellement à 1,85$. Soit 0,37€ le litre! Vive la baisse du prix du pétrole répercutée au consommateur!

Edit: Je n’ai pas précisé que nous sommes arrivés à l’heure pour la visite à la clinique. On était même en avance, j’étais ravie et détendue! Je précise aussi qu’Alban a été hyper cool toute la matinée alors qu’il a du attendre dans des endroits pas super fun. 

Pas grand chose à raconter sur la visite proprement dite car ici l’échographie est une denrée rare (une au cours de la grossesse si on est sage et que tout se passe bien). On a donc entendu le cœur du bébé grâce à une sonde Doppler mais de façon très fugace car j’ai l’utérus rétroversé (sans rentrer dans les détails, il est placé différemment et plus difficile à atteindre). Du coup, je me demande toujours si je n’attends pas des jumeaux (mon angoisse infondée n°1 quand je suis enceinte) dont un se serait tranquillement planqué pour éviter la sonde.

Pour le reste, tous les examens sont normaux. Prochaine visite vendredi matin 8h si j’ai réussi à survivre à la digestion du menu de Thanksgiving concocté pour jeudi soir par la femme du patron de Cédric:

Apéro/entrées: galettes de champignons, feuilletés féta-épinard

Plats principaux: Dinde, farce, sauce aux canneberges, pommes de terre,  jambon rôti et glacé au miel

Dessert: Tarte à la citrouille

Et on apporte une salade!

On ira, où tu voudras quand tu voudras ….

mardi, octobre 28th, 2008

Allez tous ensemble, en hommage à Joe Dassin:

Et on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l’été indien

Oui, c’est à ça que je voulais en venir, on y a eu le droit à notre été indien.

Il s’est annoncé timidement,  un arbre a rougi alors que les autres ne voulaient pas quitter l’été.

Il en faut bien un qui commence

Puis un deuxième a suivi.

Il est précoce aussi celui-ci!

C’était timide mais on voyait bien que le mouvement était enclenché.

Hoyt park 1  Hoyt park 2

Et d’un coup, tout autour de chez nous, c’est devenu une succession de feux d’artifices.

Westmorland 1 Feuillage 1 Feuillage 2 Feuillage 3

Et le tout sous un soleil radieux et de températures parfois plus chaudes qu’au mois de septembre (25°c mi-octobre au meilleur de la journée!). On a décidé d’aller faire un tour à l’arborétum pour en profiter encore plus.

Le marais  Arboretum 1

Alban était ravi d’avoir un terrain de jeux à la taille de ses ambitions d’explorateur en herbe. Mais comme il est prudent, première étape avant l’exploration: la pause casse-croûte!

Jus de fruit et pain au fromage, ça c’est du 10h! Dis-donc la fourmi, tu crois que tu vas me piquer mon sandwich? Ah, ça va mieux le ventre plein!

Une fois le petit creux comblé, impossible de l’arrêter. Que ce soit à pied, en trailer (la poussette que nous accrochons au vélo) ou dans mes bras, toujours à l’affut!

On se sent peu de chose sous un gros arbre comme ça! Les mêmes en gros plan C’est beau les feuilles!

J’irai bien par là plutôt! Abracadabra! C’est rigolo aussi ça!

Il a même décidé d’explorer un groupe de pins de l’intérieur…

Je me lance! Ou pas finalement… C’est trop bien dedans on dirait une cabane!

Ouïe, ça chatouille  J’y retourne!

Après une hésitation (bien compréhensible) Alban ne se lassait plus de rentrer d’un côté et sortir de l’autre et ce alors que le contact des aiguilles le chatouille. Maintenant, il fait ça au milieu des sapins du jardin mais les aiguilles sont un peu plus piquantes.

Pour dire qu’il faisait chaud pour un mois d’octobre, j’ai même tombé le gilet (chose inconcevable par moins de 20°C). Cédric mourrait de chaud en T-shirt, il a regretté de ne pas avoir mis un short.

Il reste une manche quand même, on est en octobre! Ca va pas la tête non, en short? 

Pour rester dans les activités de saison, on a aussi installé la déco automnale.

Bienvenue à l’automne Couronne  Couronne et personnages

Merci à Mémé, à Jan-Ma et Mireille pour les petits bonshommes qui disent bienvenue à l’automne. Pour la couronne, je fais ma crâneuse deux minutes: « c’est moi qui l’ai fait! »

Évidement, la « final touch » est orange et pèse 30kg! Vendredi, c’est Halloween!

Ca c’est de la citrouille! Entrée

En plus de la citrouille que Tom et Friedemarie Farrar nous ont gentiment offert (ils l’avaient fait pousser dans le jardin de leur ferme spécialement pour Alban), on a des invités temporaires.

Le squelette laisse Alban perplexe Citrouilles, chauves-souris et fantômes La totale Halloween!

Alban est resté un peu perplexe face au squelette puis lui a gentiment secoué la pattes à chaque passage. Entre ça et la tempête de ce week-end, j’ai le regret de vous annoncé que Paulette (c’est le petit nom de notre squelette) a fini démantibulée hier. On est en train de tenter de la retaper mais elle va peut être louper Halloween, c’est bête Paulette!

Tout ça pour dire que l’automne, c’est vraiment sympa à Madison. Quelques photos de notre maison au passage.

La maison du bonheur 1  La maison du bonheur 2

Ce serait la meilleure des saisons à un détail près. Mais le détail qui finit par s’imposer.

Les feuilles en automne elles tombent!

Les jolies feuilles multicolores, elles finissent par tomber. Et pas toutes dans la rue. La plupart, elles tombent sur ta pelouse. Et comme ton voisin, c’est un maniaque (si vous voyez sa pelouse au fond, sur la photo juste au dessus), sur sa pelouse qu’il a amoureusement bichonné depuis que la neige a fondu (engrais toute les semaines, tontes tri-hebdomadaire, arrosage tous les jours, même quand il pleut), pas une feuille!

Bref, à un moment, il te faut sortir l’arme fatale, le râteau king size.

C’est la taille standard aux US…

Non parce que la chanson qui dit que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, ça été écrit par quelqu’un qui n’a jamais ramassé de feuilles mortes. En tout cas, quand on a un grand jardin (et je pense que quelle que soit la taille de ton jardin, il te parait grand) et plein d’arbres, ça prend du temps.

Petites astuces fruit de mon expérience:

– penser à mettre des gants avant de commencer à manier le râteau énergiquement pour ne pas choper d’ampoules.

– éviter d’avoir un charmant bambin de 16 mois dans les pattes car il pense vous aider en éparpillant en 5 secondes le tas de feuilles que vous aviez péniblement constitué en 5 minutes.

– éviter d’avoir des arbres avec des toutes petites feuilles car même en passant 20 fois le râteau, jamais elles partent, surtout s’il fait un peu humide.

Saleté de petites feuilles restant après le passage du râteau

Une fois ces différents paramètres pris en compte, après quelques heures de ratissage, on obtient des résultats satisfaisant.

Ils sont beaux mes tas de feuilles!

Ultime conseil: éviter de lever les yeux pour voir si l’opération devra être répétée. Car si certains signes sont encourageants, d’autres le sont nettement moins.

Celui-là, c’est fait! Celui-là, il reste un peu de taf Heu, ça existe les érables à feuillage persistant?

Qui c’est qui va encore se régaler à patasser les tas de feuilles mortes?

C’est Alban!

Que faire l’été à Madison? (4)

lundi, octobre 13th, 2008

Tout simplement passer des bons moments en famille!

En faisant de l’exercice par exemple. A chacun son style:

– Aquatique pour la famille Antoine:

Canoë sur le lac Mendota

Equipage 1: Cédric, Maxime, Alban et Virginie Equpage 2 : Eloïse, Lucie et Eric. Une petite vue du lac Mendota sous le soleil

Parc d’attraction Noah’s Ark (l’Arche de Noé) à Wisconsin Dells

Séance de natation pour Maxime Ca c’est plus rigolo que d’apprendre la brasse! Eric à la sortie d’un toboggan

Désolée pour Eric et Cédric, les deux têtes brulées, je n’ai pas de photo de vous sur le Point of No Return (le point de non retour) le toboggan que rien que de le voir moi j’ai failli m’évanouir. Mais je témoinge de votre courage (ou de votre inconscience) en mettant une photo de ce que vous avez osé descendre!

Le point de non retour

La photo écrase un peu la perspective mais le haut du toboggan est vraiment à pic. Et il y a même le temps de descente qui est chronométré. Une des seules attractions du parc sans file d’attente, bizarre non?

Heureusement, en dehors du parc, il y a des attractions plus calmes, tout public et tout aussi appréciées: la piscine gonflable à éléphant cracheur d’eau. Même pas 3 boudins la piscine, mais avec toboggan!

Le jet d’eau en action  Ca sert à rien d’aller dans les parcs d’attraction, un vieux toboggan pneumatique et hop, le tour est joué!

Vous noterez qu’Alban est absent de quasiment toutes les photos. L’eau, il aime dans sa baignoire, à 37°C mini. Ou alors, une cuvette pour patouiller mais se baigner dans de l’eau froide, pas question!

– Acrobatique pour la famille Massart:

Un beau poirier de Valentine, presque sans aide Alban aussi veut se mettre la tête à l’envers

Yves, quel athlète! Loriane l’équilibriste Valentine préfère le toboggan

Grâce aux Hoffman, nos propriétaires, l’entraînement a été complet: la tête et les jambes. Nous avons passé une partie de notre après-midi à la ferme à essayer de résoudre des casses-têtes franchement pas faciles mais très amusants.

Chacun le sien … et on ne copie pas!  C’est rigolo quand on connaît la solution, hein DuWayne?

Evidemment, pas question de venir aux USA sans découvrir les sports locaux:

– l’Ultimate Frisbee

Cédric et son équipe à l’attaque Cédric en défense Cédric et son équipe à la fin du match: ils ont gagné!

Pour ceux qui se posent la question, l’Ultimate Frisbee (UF), c’est comme le Frisbee, mais avec des règles du jeu. Tu te lances pas juste le truc comme sur la plage, tu dois atteindre le bout du terrain sans que le frisbee soit intercepté par l’équipe adverse ou tombe par terre et quand tu as le frisbee, tu ne peux plus courir, tu dois faire une passe. Donc, sous un aspect « sport de plage tranquillou », à la fin d’une partie, t’as bien cavalé et t’a amélioré ta coordination psychomotrice. Et maintenant que vous êtes tous plein d’admiration pour Cédric qui a disputé le championnat d’UF avec une équipe composé de gens de son labo et de labo avoisinants, je casse le mythe: le championnat est sponsorisé par un pub et tout ça n’est qu’un vaste pretexte pour picoler de la bière et sortir le soir. D’ailleurs, le nom de l’équipe de Cédric est révélateur:  The Frisbeers (Les Frisbières). Enfin, faut bien se détendre après une dure journée de boulot…

– le Base-ball

Maxime, prêt à lancer! Eric, prêt à recevoir! Et hop, on change!

Alors là pour le coup, ne me demandez pas de vous expliquer les règles, j’en suis incapable sauf à dire qu’il faut que le batteur tape la balle le plus fort possible pour que d’autres joueurs de son équipe puisse bouger de leur base. Mais de combien d’essais il dispose, de combien de bases le joueur doit bouger et combien de points cela rapporte, mystère total. J’ai essayé de comprendre en regardant des matchs: le batteur tape la balle, son équipe ne bouge pas, tout le monde est content. La même chose 2 secondes plus tard, c’est le drame. Y’a  des subtilités qui m’échappent, c’est sûr!

Initiation au football américain pour Maxime et Lucie

A Lucie de lancer!

et échange culturel oblige, initiation au football tout court (au soccer pour nos amis américains qui ne connaissent que leur football) pour DuWayne

On se sert plus de ses pieds qu’au foot américain! Qu’est-ce que tu penses de son niveau Alban? Il se débrouille non?

Et c’est bien normal, après l’effort, le réconfort!

Le meilleur endroit pour le réconfort à Madison, c’est Memorial Union Terrace. C’est une esplanade au bord du lac Mendota avec des pubs/restos/snacks à proximité et donc un bon spot pour se désaltérer et se restaurer en profitant de la vue.

Memorial Union Terrace vu du lac Memorial Union Terrace

Repas sur le pouce Dégustation de la bière locale Pour les enfants et les grand(e)s qui n’aiment pas la bière dégustations du Pepsi local

Le jour où nous y sommes allés avec Jan-Ma et Mireille, Alban a fait un sort au sachet de popcorn:

Miam!  Miam-Mima même!

Comme il est partageur, il a soin de son papa, mais il s’inquiète, y’en aura-t-il assez?

Tiens, c’est pour toi! Rends moi ma main papa! Ouf, il en reste un peu!

Mais tous ces bons moments ne sont rien à côté des instants de complicité qui surviennent n’importe quand:

– quand on fait les fous

Les cousins en folie Qui c’est qui va finir à la flotte? Descente du toboggan en famille!

– quand on se repose

Lecture en anglais par DuWayne  Calin avec Tonton Sieste avec papa

– quand on est juste content d’être ensemble

Jamais assez de câlins! J’en veux encore! Tu viens avec moi dis?

Atelier peinture au doigt (pour les grands)  T’as vu Mamie? Trop rigolo de jouer avec papi!

Les Norais et une empreinte de dinosaure  Le wagon, c’est super! A dada!

Pour tout ça, merci à tous de votre venue.

Que faire l’été à Madison? (3)

dimanche, octobre 5th, 2008

Se mettre au vert!

Le Wisconsin, c’est la laiterie de l’Amérique: plus de vaches que d’habitants… Il n’y a donc pas loin à aller pour trouver de la verdure.

Déjà à Madison, il y a pas mal de parcs et d’espaces verts sympas. La visite de l’Arboretum, normalement un classique, a été plus ou moins écourtée ou abandonnée pour cause d’attaque en règle des moustiques. On s’est rabattu sur des endroits soit plus fleuris, soit plus insolites:

– Plus fleuri, Olbrich Garden, le parc botanique de Madison. Plein de fleurs et d’arbres plus ou moins rares, de fontaines, de reconstitutions de différents types de jardin. On voyage même en Thaïlande sans le décalage horaire.

Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (1) Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (2) Les Antoine’s devant la fontaine

Une fleur parmi les fleurs C’est trop bien ici! Un aller simple pour Bangkok

Et surtout, il y a des fontaines et des jarres pleines d’eau pour patasser!

On patasse en duo On patasse en solo Alban, on te suit à la trace

– plus insolite: Owen park.

C’est Friedmarie, notre ancienne propriétaire, qui nous servi de guide dans ce parc qui reconstitue le paysage de la prairie tel que le traversait les colons en charriot partant à la conquête de l’ouest. La même prairie que celle de Laura Ingalls, qui je le sais depuis pas longtemps alors j’étale ma science, est née dans le Wisconsin. Ca donne envie de relire tous les tomes de La petite maison dans la prairie en anglais dans le texte, sauf que déjà le titre original c’est The Little House In The Big Woods, ce qu’on pourrait traduire par la petite maison dans les grands bois. Je vais peut être rester sur mes bons souvenirs de lecture d’ado finalement.

Bref, on revient à notre prairie qui devait ressembler à ça:

Owen Park 1 Owen Park 2

Des herbes très, très hautes, environ 2m, 2m50. Et des grands chênes avec une écorce spéciale, très dure, qui résiste aux incendies allumés par les indiens, puis par les colons pour fertiliser les terres.

C’était sympa que Friedemarie nous fasse découvrir cet endroit qui sort de l’ordinaire. On en a profité pour bien papoter (on ne s’était pas vu depuis longtemps) et Maxime et Lucie ont fait honneur à leurs racines terriennes: tout le monde sur le tracteur!

Ca papote, ça papote les filles! Va à droite! Mais non, à gauche plutôt! Je n’ai besoin de personne en Masey Ferguson (désolée, blagues pour les agriculteurs et descendants d’agriculteurs seulement)

Pour continuer dans les racines terriennes, visiter le Wisconsin sans voir de ferme, c’est un peu comme visiter Paris sans aller voir la Tour Eiffel, c’est dommage. En plus, on a de la chance, nos deux propriétaires successifs sont fermiers. L’actuel est un vrai fermier qui élève ds vaches pour la viande et fait pousser du maïs et du foin pour les nourrir. L’ancien a une jolie ferme/maison de campagne dans l’ouest du Wisconsin.

On commence par la « vraie » ferme où nous avons été accueillis comme des rois par DuWayne et Judy. C’est à quelques kilomètres de Madison mais c’est déjà un autre monde.

Et au milieu coule une rivière La source de la ferme et … des vaches! Une pâture

Nous y sommes allés une première fois avec mon oncle, ma tante et mes cousines. Mon oncle qui est un ancien agriculteur et un fils (petit-fils, arrière petit-fils, …) d’agriculteur s’est tout de suite senti dans son élément.

Yves fait découvrir aux filles la bonne odeur du foin frais Une démonstration de bourrée ou un concours d’épouvantail? Non, c’est bien une bourrée!

Tiens une photo avec Cédric! Qui c’est qu’est content de voir son grand copain DuWayne? C’est Alban

Nous y sommes retournés avec Elo, Eric, Maxime et Lucie (mais sans Cédric coincé au labo). L’alfalfa a poussé en 1 mois!

L’alfalfa a poussé en 1 mois! Maxime et Lucie, graînes de campagnards Alban est en rouge pour ne pas le perdre dans l’herbe.

DuWayne était ravi de voir que les enfants passaient un bon moment, y compris à faire du cheval sur son chien en plâtre. Du coup, on a même eu le droit à la visite de sa parcelle de maïs qui est proche du record de hauteur pour des pieds de maïs dans le Wisconsin. C’est tellement haut qu’Elo n’a même pas réussi à avoir assez de recul pour prendre le haut des tiges. Renseignement pris auprès de DuWayne, ce n’est pas parceque le maïs est plus haut qu’il produit plus ou des plus gros épis mais la culture américaine est basée sur la compétition, on ne les changera pas!

Lucie, belle des champs Heureusement que ce n’est pas un vrai chien… Oh le beau maïs OGM!

Les Farrar nous ayant gentiment laissé les clés de leur ferme pendant leur séjour à Grand Canyon, nous avons aussi pu passer 3 jours avec Mireille et Jan-Ma dans une ferme « d’agrément ». Il y’a presque deux heures de route pour y aller, mais c’était l’occasion de voir les paysages champêtres et vallonés de cette partie du Wisconsin.

Une ferme près de Richland Center Quand je vous dit que c’est valloné! Evidemment, même dans ce coin là il y a des vaches

Bienvenue à la ferme Friedemarie a la main verte!

Alors quand je dis que Tom et Friedemarie nous avait gentiment laissé les clés, c’est vrai que c’était adorable de leur part. Surtout qu’il voulait que nous profitions du jardin qui donnait à plein à ce moment là. Nous avons donc récolté quelques fruits et légumes:

Le jardin à “dévaliser” Au boulot! Et voilà le résultat!

Alban ne savait plus où donner de la tête entre les courgettes, les melons, les courges et bien entendu les tomates. En tout, nous avons rapporté 62kg de fruits et légumes, en ne prenant que ce qui était mûr! On a réussi à en redistribuer  aux voisins, aux collègues de Cédric (et à en manger quand même) mais heureusement qu’il y a un congélo dans notre sous-sol.

Rien de tel qu’un tomate juste cueillie, encore chaude des rayons du soleil!

Alors je rassure tout de suite ceux qui pensent que nous avons été esclavagisé sans nous en rendre compte, on a aussi profité de notre séjour. Jan-Ma a pris des belles photos de la faune locale (en se levant aux aurores).

Un colibri Un colibri en pleine pause casse-croûteUn bel oiseau jaune

Un bel oiseau avec des plumes rouges. Ca se sent que je suis nulle en ornithologie? Un pic Et même une grenouille

On est aussi retourné visiter le coin où habitent les Amish. Toujours pas de photos d’eux pour respecter leur souhait mais des photos de leur artisanat.

On a juste pris la carriole Un très beau quilt  Des poupées sans visage pour respecter la Bible

Encore un quilt et une carte postale (de dos!)  Et une carriole, de dos!

Pour arriver à ce coin, autour de la ville de Cashton, on a suivi la vallée de la Kickapoo River qui est très jolie. On a pu admirer les cultures de maïs »en bande » sur les terrains en pente pour enrayer l’érosion des sols.

La vallée de la Kickapoo  Un bande de maîs  Du maïs en train de sécher

Et pour finir notre ballade dans le coin, on a poussé jusqu’au Mississipi. C’est super beau, super grand, mais le truc c’est qu’à l’endroit où nous l’avons franchi, le Mississipi a plusieurs bras. Les ponts vont d’île en ïle et on a donc une vue partielle de la majesté du fleuve. Quand on pense que ce n’est que le début et qu’arrivé dans le sud des Etats-Unis, il est encore plus gros, c’est difficile à imaginer.

Mississipi en vue Un des bras du fleuve Un autre bras du fleuve

Une des îles du milieu du fleuve, c’est l’île française en souvenir des explorateurs français qui ont remonté le fleuve et colonisé ses berges.

French Island, l’île française

Et comme nous aussi on est trop des explorateurs, on a quitté le Wisconsin pour entrer (brièvement) dans le Minnesota. Mais c’est tellement bien le Wisconsin qu’on y est vite retourné!

Welcome to Minnesota Rien que les panneaux d’accueil, ils sont mieux dans le Wisconsin!

Que faire l’été à Madison? (2)

lundi, septembre 29th, 2008

On commence par ce qui est vraiment à Madison car le titre de ces articles est un peu inexact. Parfois, on sort de Madison aussi.

Alors l’incontournable: le Capitole!

Le Capitole et des touristes Il y’a même toute la collection des drapeaux!

Bah oui, Madison, c’est la capitale du Wisconsin quand même! Et comme il n’y a que 200.000 habitants et plus d’arbres que d’habitants, on aurait tendance à l’oublier. Donc, en route pour une petite piqure de rappel. Non, je vous épargne la redif des photos de la coupole, des mosaïques, des fresques des différentes salles, on vous l’avait déjà montré lors d’un  (ou plusieurs) précédent(s) article(s).

Perso, ça me plaît toujours autant et je commence à connaître la visite guidée par cœur ce qui fait que de temps en temps, je me la pète et c’est moi qui fait la visite! Je dérange même le vigile qui est devant le bureau du gouverneur pour qu’on puisse sacrifier au rituel porte-bonheur: frotter le nez du blaireau (qui est l’emblème du Wisconsin pour ceux qui prendrait le train en route).

Un porte-bonheur, un!  Deux porte-bonheur, deux! Et un petit dernier pour la route, on ne sait jamais!

Pour les autres petites anecdotes sur l’architecture et l’histoire du Capitole, il faudra venir voir ça en personne. Et n’oubliez pas le guide ;-)!

Tant qu’à rester downtown, oups pardon, dans le centre-ville, tous les samedis matins autour du Capitole, c’est le marché des fermiers. Alors évidemment, pour nous français, le concept du marché, ça fait belle lurette qu’on maîtrise. Ici en revanche,c’est pas très répandu et celui de Madison est réputé quasiment au niveau national (on va dire dans tout le Midwest au moins, les américains aiment bien exagérer un peu).

Et même s’il y’a des choses qu’on pourrait voir aussi en France,

Alors vous voyez bien qu’il fait beau à Madison l’été!  Des tomates pas calibrées et pas rouges, aux Etats-Unis, c’est limite subversif!

il y a des choses typiquement américaines:

– du sirop d’érable (ou plutôt des sirops d’érable), du fromage en plastique qui une fois fondu est très bon, et arrête de couiner sous la dent (on en connaît même qui en on acheté pour le ramener en France!), du pain vendu tout chaud qui ressemble à de la brioche avec du fromage dedans (en principe tu manges tout le pain avant même d’être rentré chez toi!)

Du sirop d’érable, ou plutôt des sirops d’érables! Du fromage en plastique sui une fois fondu est super bon. Dégustation du pain au fromage. 

– de la viande de bison en sticks, bien épicée,

Dégustation des sticks de viande de bison. C’est bon, mais ça pique!!!

– un gars bizarre avec un épi de maïs géant sur le tête. Pour l’anecdote « culturelle », normalement dans le Wisconsin, on se met des chapeaux en forme de quart de fromage sur la tête car le surnom des habitants c’est cheesehead, tête de fromage.

Oh, oh,oh, Géant vert!

Le tout dans une ambiance musicale variée:

Un petit air de banjo Un petit peu de classique Et on revient à la country

Pour ceux qui ont l’oeil et qui pensent que les musiciens de rue américains se font beaucoup d’argent (rapport au nombre de billet dans les étuis) la plupart des gens déposent en effet des billets, mais de … 1$.

Et pour finir, un petit clin d’oeil à la période de campagne présidentielle:

Badges, affiches, posters, il y en a pour tous les goûts. Miam!

Sur la deuxième photo, en bas à droite, les cookies sont identiques au logo de campagne de Barack Obama. Vous l’auriez deviné vous que Madison est un bastion démocrate dans un état plutôt républicain?

Il y ausi des choses à faire à Madison quand on vient avec des enfants:

 Le Children’s Museum, le musée des enfants qui n’a de musée que le nom. C’est plus un grand espace de jeux avec une approche un peu pédagogique des choses, mais c’est surtout fun. On peut pêcher des poissons et ramasser des poireaux, cuisiner des pizzas, escalader des arbres en plastoc, jouer à la poupée ou à la voiture…

Ca mord! Après les produits de la mer, les produits de la terre Allez, on se crache dans les mains et on y va

Il y a le Zoo aussi. Il est pas énorme mais pour des enfants c’est la bonne taille. En plus de tous les animaux qu’on peut y voir, il y a un super terrain de jeux avec des fossiles reconstitués. De quoi créer des vocations d’archéologue ou de paléontologue.

A cheval sur une tortue  C’est au moins le squelette d’un T-Rex ça non?

Puisqu’on parle science, une des étapes du circuit « Madison, ça cartonne » c’est le labo de Cédric.

Déjà de l’extérieur, ça en jette:

Il faut deviner où est la fenêtre de Cédric!

Et ça ce n’est que le côté du bâtiment, la façade sur laquelle sonne le bureau/paillasse de Cédric. Paillasse pour les incultes en science (comme moi avant de rencontrer Cédric) ce n’est pas parce qu’il dort au labo (quoique), c’est le nom technique de l’endroit où il fait ses manips.

A l’intérieur, c’est pas mal non plus:

Désolée si vous avez le vertige.

Là, c’est juste le sol vu depuis le 3ème étage (qui est en fait le 2ème chez nous, les américains n’ont pas de rez-de -chaussée, ils attaquent directement au 1er étage). Ca représente une partie des choses étudiées en Biochimie: de l’ADN, des bases azotées, des lipides, …

Sinon, l’intérieur de son labo, ça ressemble à ça:

Cédric à la paillasse. Interrompu en plein boulot La cafét. Si c’est important la cafét!

La dernière photo c’est la cafét’, si c’est important la cafét’.

Voilà pour les incontournables de Madison! Pour le reste, suivez le guide!