Archive for the ‘Nine & Ced’ Category

Rattrapage

lundi, juin 28th, 2010

On est un peu en avance sur les résultats du bac, mais une « petite » session de rattrapage s’impose après avoir laissé le blog en friche.

Ce n’est même pas faute d’avoir des choses à raconter, ce serait même plutôt l’inverse. Depuis que la neige a fondu et que les températures sont redevenues positives, on redécouvre le bonheur de se balader dehors.

Les pensionnaires un peu frileux du zoo sont à nouveau de sortie.

Je me demande où elles passent l’hiver les girafes? Personne n’a su nous dire comment s’appelle ce bestiau… Les crocodiles sont revenus de Floride (comme les retraités ;-) )

Certaines tortues ont du mal à décoller de la lampe à UV. Mais pour celles qui s’aventurent dehors, il y a herbe fraîche à volonté (et cris ébahis d’Alban qui vient de réaliser que cette énorme bestiole peut bouger).

Le soleil du Wisconsin n’est pas suffisant pour la tortue du désert. A la vitesse à laquelle elle se déplace, l’herbe a le temps de repousser… 

Et les animaux du Midwest sortent de leur hibernation (enfin le bison et le blaireau, c’est pas flagrant).

Blaireau timide Bison flou Chiens de prairie en folie

Bébé chien de prairie “très mignon” dixit Alban 

Et on n’oublie pas la star de la visite pour Alban, ce qu’il réclame à cor et à cris dès la sortie de la voiture: le fuck phoque!

J’espère que le bassin est climatisé…

Alban et Thomas n’en perdent pas une miette!

Virez moi cette vitre! 

Surtout quand on arrive à l’enclos du …

Tigre!

Il passe juste à côté de la vitre et franchement, c’est impressionnant. Sauf pour Thomas…

Je rigole, mais je n’en mène pas large…  Encore le gros chat, encore!

Et au zoo, il y a plein d’autres trucs sympa:

– le parc à l’extérieur avec des jeux encore mieux qu’au parc juste à côté de la maison. Un train à conduire et une moto à piloter, trop de bonheur!

Tchou-tchou! Le Norais Express arrive en gare. All aboard! J’ai mon ticket! Il est où le pilote?  Ah, le voilà!

– Le train et le manège bien sûr.

Conduire, c’est bien, mais se faire conduire, c’est pas mal non plus!  E pericoloso sporgesi! Heureusement, le phoque n’est pas l’animal préféré de beaucoup d’enfant, on a pas à se battre pour le récupérer… Pour Thomas, peu importe l’animal pourvu qu’on ai l’ivresse!

– Les animaux à suivre (pour faire une « cayesse »), à escalader …

Canard, canard, houhou. Viens, je vais te faire une cayesse! Hop, un petit tour en tortue géante! Photo de groupe

– Les animaux à se faire tatouer.

A défaut de phoque, Alban a opté pour le voisin de banquise, le pingouin dépressif.

A la rigueur, juste une corde à secouer peut suffire au bonheur de certains…

Rien à secouer … des critiques sur mon chapeau ;-)

Et pour les animaux moins exotiques, il y a eu comme l’année dernière Breakfast on the farm, le petit-déjeuner à la ferme avec plein d’animaux à observer et caresser.

Les observer, c’est sympa, surtout quand les agneaux têtent les lacets de Cédric ou l’oreille du copain de ballot de paille.

Meuuhhh! Je veux ma maman! Et ça, ça se mange?

Mais évidemment, le plus rigolo c’est de pouvoir les tenir et/ou les caresser.

Une caresse au cochon (qui rit?) Une caresse à l’agneau qui gambade Et une caresse au lapin (qui contrairement à ceux du jardin ne se carapate pas).

Et comme Madison est une toute petite ville finalement, on se retrouve entre amis et voisins autour des poussins.

Bea, Nicole, Sarah, Elie, Sean, Theo et mes boyz

Alban commence à apprécier, voire à réclamer la compagnie des enfants de son âge. On emmène donc parfois Bea en vadrouille avec nous (quand le transfert de siège auto ne nous démotive pas à l’avance). La dernière fois, on est allé à l’Arboretum profiter des arbres en fleurs et des jonquilles.

Les fleurs après 6 mois d’hiver, ça fait bizarre, hein Alban? Magnolias Forever! (je la fais tous les ans non?) Cueillette sauvage

On avait emmené de quoi faire des bulles de savon, une des activités préférées d’Alban. On peut admirer les différences de technique.

Stylé mais peu efficace Style et efficacité, la classe! Freestyle…

Et comme de courir partout (ou de se faire promener en poussette), ça creuse, on a fait une petite pause casse-croûte avec des gourdes de compote Materne. On en trouve seulement depuis peu à Madison (je frime au parc, les autres mamans n’ont jamais vu ça!). Pas en avance sur tout les ricains 😉

Petite pause le nez dans l’herbe Pas de gourde sur cette photo :-) Pause casse-croûte!

Enfin, il y a quand-même un domaine dans lequel il est dur de les concurrencer: les aires de jeux!

On se trouve déjà plutôt bien lotis dans le quartier mais dans certains coins notre playground ferait ricaner. Poussés par le ouïe dire, on s’est organisé un pique-nique à Sun Prairie, à l’est de Madison. On a pas été déçus!

Le pique-nique a été vite expédié. Pourtant il y avait sandwich baguette et chips.

Pique-nique de luxe, sur nappe blanche! C’est vrai, j’ai droit à une chips? Youhou! Jambon beurre salade. Presque un parisien…

Mais comment lutter contre ça:

On ne voit que la moitié là!

Alban était un peu dépassé au début mais il a eu vite fait de prendre ses marques.

Par quel bout vais-je prendre le problème? Par là, ça paraît pas mal… Et ça, c’est super cool!

Quant à Thomas, il n’a pas boudé son plaisir non plus.

Je monte, je descend, c’est trop bien! Ca glisse!

Vraiment super! Dommage qu’il faille traverser tout Madison pour y aller…

Alors que cela va bientôt faire 3 ans que nous habitons à Madison, on a toujours pas fini d’explorer les environs. On avait énormément entendu parler de Devil’s Lake, le lac du diable. On y est allés un dimanche mais soit on en avait entendu trop de bien, soit le temps était trop gris, soit on était pas dans un bon jour, mais on a été un peu déçu. Le lac est sympa mais n’a rien d’exceptionnel. Surtout, il n’y a pas de chemin pour faire le tour du lac. Il y a des chemins de rando qui partent un peu partout dans la forêt mais nous on voulait voir le lac!

Même Alban est blasé… Attention à la chute!

On a quand même jeté quelques cailloux, trempé les mains dans l’eau et couru comme des déglingo (copyright Amande) histoire de ne pas être venu pour rien.

Pour les ricochets, y a encore du boulot… Elle est fraîche! A fond les ballons! L’avantage d’avoir des grandes jambes, j’arrive à suivre le rythme…

Et sur le chemin du retour, LA bonne surprise qui fait que tu ne regrettes pas d’être venu: pour traverser la rivière Wisconsin et rentrer à Madison, pas de pont mais un bac. L’idée de mettre la voiture sur un bateau a tout de suite enchanté Alban. Il a fallu attendre un peu car le bac n’est pas super grand. Mais on s’est retrouvé nez-à-nez, enfin pare-chocs contre pare-chocs avec 2 voitures de cadres français en goguette. Le fin fond de la cambrousse du Wisconsin, le dernier endroit où tu t’attend à croiser des compatriotes, et pourtant…

La rivière Wisconsin et le bac en approche. Dès qu’il fait beau, on se rappelle que les Harley sont construites à Milwaukee. En route pour l’aventure!

Ca a fini par être à notre tour. Le passage en bac, grande première pour tout le monde!

Débarquement et embarquement simultanné. Tout est bien rôdé! Un peu flippant de mettre plein de voitures sur un petit machin comme ça… La Wisconsin River

Alban a admiré le spectacle depuis l’intérieur de la voiture (il avait un peu peur qu’on l’oublie sur le bateau). Thomas a le pied marin (ou l’équivalent pour une rivière en tout cas) lui!

Qui n’avait pas vu notre plaque perso? Thomas, bon pied, bon oeil!

Nous cédons aux sirènes de la nouveauté mais nous n’oublions pas les valeurs sûres.

Nous prenons de temps en temps une glace (fabriquée avec du bon lait du Wisconsin) à côté du labo de Cédric et nous allons la déguster à Centennial Garden.

Glace et Milkshake, hum, que du diététique! Milkshake au choco! A l’attaque! Un cadre apaisant pour favoriser la digestion

C’est un cadre propice pour prendre de belles photos.

Alban et son style inimitable à la course Fraisiers à fleurs roses Le coin des iris

Ou pas…

Thomas, reste ici! Je fais coucou et je disparais de la photo. Magique! Bonne idée la photo sur le seul truc vieux et rouillé du parc…

Et surtout, il y a possibilité de patouiller dans l’eau! Le bonheur!

Le spot de prédilection d’Alban et Thomas.

En effet, en ce moment, tout ce qui intéresse les loulous c’est la flotte.

Et rien à voir avec la canicule ou la sécheresse. Il y a 15 jours, alors qu’il pleuvait des seaux depuis le matin, on s’est quand même aventuré jusqu’à Olbrich Garden. On a troqué la grosse pluie pour un petit crachin, mais les cirés n’ont pas été inutiles…

Il y a eu l’approche en finesse:  Regarde maman, une fontaine!

Approche en finesse: Regarde maman, une fontaine!

L’arrosage au jet d’eau.

Chacun un jet d’eau… … et en avant les bêtises!

Le patouillage dans la jarre.

Après le jet d’eau, la jarre!

Et le final en apothéose dans le bassin…

Et pour finir en apothéose, le bassin!

Donc utile les cirés, mais pas complètement efficaces…

J’suis mouillé? Et alors?

Et comme par hasard, pour ce genre de chose, la complicité des 2 frangins est au top…

Viens, j’ai vu un jet d’eau!

Pour les distraire un peu  et éviter qu’ils ne finissent complètement trempés on a arpenté les allées sans bassins, fontaines,… Mais Alban, pas découragé, sortait la langue pour « attraper » les gouttes de pluie…

Rentre ta langue Alban! Et hop, un coup de langue à gauche maintenant! Qui m’a enlevé l’eaua vec laquelle je jouais? C’est toi Papa!

On a coursé les lapins. Mais ils se cachent plutôt bien. Et en cas de besoin, ils montent aux arbres!

Suis-moi Alban, j’en ai vu un! Un lapin se cache dans cette photo. Sauras-tu le retrouver? Lapin acrobate!

On a aussi découvert le kaléidoscope végétal: une jardinière avec des plantes multicolores, un kaléidoscope, et hop!

Au naturel Par le petit trou de la lorgnette

Voilà (entre autres) ce qui nous a occupé ces derniers temps. Alors, on passe ou on est recalé?

Chers tous,

dimanche, septembre 6th, 2009

Une petite carte postale pour vous dire que nous passons de bonnes vacances, un bel été, un été correct à Madison.

La météo est splendide, pourrie, capricieuse. Et même parfois dangereuse:

On est pas en train d’installer une clôture,… … c’est une branche de l’arbre qui a des envies de meurtre.

On ne va pas insister sur le fait que le mois de juillet a été le plus froid depuis 1900 ni sur le fait que le mois d’août a été très pluvieux. On va plutôt se dire qu’après la pluie, le beau temps!

Somewhere, over the rainbow….

Et puis, on ne perd pas de temps à arroser le jardin comme ça… De façon surprenante, les tomates arrivent à rougir et les aubergines à pousser. Le tout sous la surveillance rapprochée d’Alban qui préempte toute nouvelle tomate mûre pour son usage personnel.

Forêt tropicale … …contrairement au climat!

Alors, je vais prendre celle-là aujourd’hui. Rouge sur rouge, rien ne bouge!

Et puis notre sexy facteur (qui est la voix de la sagesse populaire) le dit toujours, on peut avoir 4 saisons en une journée dans le Wisconsin, donc même un été moisi ne l’est jamais complètement. Et dans la série jamais contente, il fait même parfois trop chaud. Ce qui n’empêche pas Alban (et Cédric) de se donner à fond au terrain de jeu.

Et hop, premier palier! Et hop, deuxième palier! Et hop, je descend et je recommence!

Pour ceux qui ne le savaient pas, Cédric est resté un grand enfant….

Un anneau… … un morceau de ferraille tordu… … pas compliqué d’occuper la marmaille!

La nouvelle passion d’Alban est de grimper ou de s’accrocher à tout ce qui lui permet de décoller les pieds du sol. Et Cédric lui montre le bon l’exemple.

La mini tyrolienne infernale Cédric passe incognito (ou presque)

La toupie de la mort Alban copie même la position “en crapaud”

L’échelle infernale de la mort qui tue (ça se sent que j’ai le vertige en grimpant sur une chaise?) Quand je serai grand, je serai pompier! Quand je serai grand, je continuerai à rigoler!

Rien que de voir ça,… … j’ai mal aux bras! JCVD, sors de ce corps!

La nouvelle passion de Thomas, ce serait plutôt de découvrir le monde et notamment les canards.

Coin coin coin

Malheureusement, les canards du lac Wingra sont crétins, ils se barrent quand on leur jette du pain. Malheureusement, les canards sont très bien dressés: ils savent qu’il est interdit de les nourrir et ils préfèrent s’éloigner majestueusement que de gober nos bouts de pain.

On conaissait le Foulque comme palmipède… … on a maintenant le Foulcan (j’ai pas pu m’empêcher, désolée)

Nous profitons aussi de l’été pour nous faire manger par les moustiques bien qu’avec le froid ils fassent moins les malins supporter Cédric pendant ses matchs d’Ultimate frisbee. On a profité d’un calendrier favorable pour soutenir le même soir ma copine Nicole (elle ne joue pas dans la même ligue) et Cédric. Alban et Béa maîtrisant parfaitement le lancer du frisbee, ils ont commencé un entraînement intensif de football américain. Ce n’est pas très au point, sauf la danse de la victoire d’Alban peut-être?

winning is sweet, beer is better! Une petite photo posée Une photo au naturel

Pour une fois, tout le monde court dans le même sens! Remise en jeu Ninie’s boys

Action! Collision! Danse de la victoire (ou de la pluie, ce qui expliquerait la météo de cet été…)

Intéressant point de vue, non? Quel charmeur ce Thomas!

Nous sommes aussi aller fluncher bruncher chez Sardine (en français dans le texte). La cuisine est sympa, la vue sur le lac Monona aussi si on fait abstraction du parking entre la terrasse et le lac. La carte du restaurant est d’inspiration française, mais les portions sont définitivement américaine (cf la gaufre aussi grosse que la tête d’Alban).

Qui a une drôle de tête le matin tant qu’elle n’a pas déjeuné? Coucou Cédric! Je n’achète des vêtements à Thomas que si le jeu de mot est aussi nul que l’un des miens!

A table! (sérieux Cédric, viens t’asseoir, j’ai super faim!) Après la gaufre liégeoise, la gaufre française à l’américaine. Tout un concept!

Nous faisons aussi des expériences culinaires intéressantes grâce au marché des fermiers. On y trouve des œufs de ferme pas blancs et pas calibrés (et drôlement bons!) et des champignons atomiques bizarres. Ce sont des oyster mushrooms (champignons huîtres) mais tendance psychédéliques en rose et jaune. Rien de tel pour motiver Alban à passer en cuisine. Je lave, je coupe, il met dans le bol, verse dans la poêle, remue et voila! comme disent les américains.

Cherchez l’intrus Oyster mushroom façon Billy ze kick

Attention Alban Bocuse me surveille Notez la délicatesse du geste Et voilà!

Cédric fait ses devoirs de vacances ses demandes de financement avec beaucoup de sérieux.

Ca bosse dur! Mais avec le sourire!

Bisous de Madison (où le dépaysement n’est jamais loin)

Mes marins préférés On se croirait au bord de la mer non? Mais si, il y a des mouettes, de l’eau et des bateaux!

Virginie, Cédric, Alban et Thomas

Livraison expresse!

mercredi, mai 6th, 2009

C’est une des traductions possibles de « Fast delivery« , delivery signifiant à la fois accouchement et livraison.

Je me suis réveillée vers 3h30 mardi matin en sentant des contractions. Le temps de les monitorer pour vérifier que ce n’était pas un faux travail, d’appeler notre copine Hélène qui s’était proposée de garder Alban, d’empaqueter deux bricoles de dernière minutes, de discuter avec Hélène, on est partis à la maternité vers 5h30. Sans trop d’inquiétude pour ma part, j’avais l’impression que les contractions avaient la même intensité que quand on était partis à l’hôpital pour Alban. Et pour Alban, arrivés à l’hôpital à 21h, j’avais accouché à 8h37 le lendemain. Autant dire que même si le deuxième accouchement est plus rapide, on pensait avoir le temps.

Finalement, les choses se sont un peu précipitées. Arrivés au triage l’infirmière nous a fait poireauter parce qu’elle avait deux autres patientes « à problème » et que selon elle, j’avais l’air bien. Résultat, examen d’admission vers 6h15 et je l’ai réussi haut la main l’examen: dilatée à 8cm (pour les non initiés, le col doit être dilaté à 10cm pour pouvoir accoucher). Et le bébé bien bas, mais ça, il l’était depuis quelques semaines. On nous a donc installés vite fait dans une chambre car dans l’hôpital où nous étions, chaque chambre est médicalisée et tu accouches donc dans ta chambre, pas en salle de travail. Bon, je dis chambre par habitude, l’appellation officielle c’est « suite » (en franglais dans le texte) et vu la taille de la pièce, ce n’est pas usurpé. Et il y a aussi une super baignoire avec des jets d’eau massant, le câble, un room service, bref, c’est vrai que le concept est plus proche de l’hôtel que de l’hôpital.

Virginie dans sa suite!

Cela dit, quand tu te tortilles de douleur toutes les 5 minutes, tu te rappelles bien le contexte et le room service ne t’es pas d’un grand secours! Nous avons répondu aux questions de l’infirmière en attendant que mon médecin arrive. Elle est arrivée un peu avant 7h, m’a examiné, m’a demandé si elle avait le temps de courir à la cafétaria prendre un café avant que je commence « la poussée » (poétiques les termes techniques non?). Au début j’ai dit oui, et finalement, ben non. Parce que j’ai eu envie de pousser quasiment tout de suite après qu’elle soit partie. Rappelée en catastrophe, elle est arrivée pour constituer l’un des membres du nombreux public qui participe/assiste à un accouchement aux USA. Il y avait donc mon médecin qui est généraliste avec une spécialisation en gynécologie, deux infirmières et une gynécologue obstétrique qui a dirigé les opérations. Plus une petite infirmière stagiaire dont on m’avait demandé si ça ne me dérangeait pas qu’elle observe l’accouchement.

Sous les encouragements de ce public nombreux et enthousiaste (à l’américaine l’enthousiasme, un peu exagéré mais toujours positif) et surtout avec le soutien de mon Doudou Cédric, 15/20 minutes de poussée et hop, le bonheur de découvrir la frimousse de notre petit Thomas à 7h44 tapantes. Cédric a fièrement coupé le cordon.

Thomas a un peu fait son timide au début:

Coucou me voilà! Hop, camouflage!

Il faut dire que parmi les soins, on lui a badigeonné les yeux avec un antibiotique, ce qui lui fait faire de drôles de trombines.

Content! Pas content!

Mais après une étude approfondie d’une demi-seconde, le verdict est tombé: c’est le plus beau nouveau-né du monde, à égalité avec son frère bien sûr;-). De toute façon, y a un air de famille entre les deux frangins!

Thomas, la huitième merveille du monde! Trouvez l’intrus! Un air de famille

Le verdict est unanime, tout le public présent dans la suite a été conquis par son teint rose, même l’infirmière qui s’est fait faire pipi dessus pendant qu’elle le pesait sans couche. On rappelle les mensurations de la bestiole: 50 cm (20 pouces) et 3,9kg (8 livres et 10 onces). Il a même été testé pour savoir s’il n’est pas diabétique (non, non!), il est considéré comme « Large » par les américains…

Cédric est aussi gaga de Thomas que d’Alban et comme d’habitude, il accapare son fiston sous le vague prétexte que l’ayant eu tout à moi pendant 9 mois, je peux bien partager un peu.

Thomas et Papa font connaissance. Thomas et son Papa tout fier Thomas et son Papa gâteau

Honnêtement, au moment de changer les couches, je suis bien contente que super papa Cédric se dévoue! Surtout que l’hôpital utilise des couches lavables en tissu, pas les mêmes que les nôtres évidemment et à mon humble avis, super moins pratique. Du genre avec une couche en tissu deux fois plus grosse que la culotte en plastique qui va avec. Du coup, le scratch est au bord de l’implosion, c’est un peu naze!

Quelle technique! Je colle, ça de sécolle, je recolle, ça tient pas!

Heureusement, Thomas est un bébé hyper cool qui reste calme pendant qu’on s’agite autour de lui. Heureusement pour nous je veux dire car il y a un nouveau truc qu’on a dû apprendre à faire alors qu’on se considèrent comme parents expérimentés Level 1 (la version en dessous, c’est parent newbie Level 0): l’entortillage de bébé dans des couvertures. La turbulette/gigoteuse n’ayant pas traversé l’Atlantique, les bébés sont toujours « langés » dans des couvertures le temps du séjour à la maternité. Au début, je ricanais en disant « Je vais lui mettre un pyjama et une turbulette au petit et leur apprendre la vie aux américains ». Et finalement, l’infirmière qui s’est occupée de lui nous l’a rendu « empaqueté » et tout joyeux car il retrouve les sensations intra-utérines (un peu à l’étroit donc!). Du coup, atelier origami pour tout le monde!

Alors tu rabats dans un sens … … tu refais un pli dans l’autre … 

Et voilà le résultat!

Thomas dans sa couverture

Il n’y a pas que Cédric et moi qui ayons « upgradé » avec l’arrivée de Thomas. Alban est passé Big Brother (il a un bel autocollant vert pour l’afficher)! La première entrevue a été assez distante. Genre, si j’ignore la concurrence, elle va peut être disparaître, et puis j’ai une super fenêtre panoramique rien que pour moi!.

Vue directe sur l’accès au parking: le bonheur!

Et puis finalement, c’est bien intéressant ce petit truc qui fait des tas de bruits rigolos et qui a l’air de passionner Papa et Maman. Donc, place aux « cayesses », aux « cayins », au « biyous » et aux coups de main pour changer la couche.

Même Alban file un coup de main “Tin”, “tin”, une lingette!

La famille Bisounours s’agrandit! Pas de jaloux, chacun le sien!

Si vous avez droit à cet article 1 journée 1/2 à peine après l’accouchement, c’est que j’ai déjà quitté l’hôpital/hôtel. La suite était confortable mais bien trop fréquentée par du personnel hospitalier multiple et varié. Après 5 passages de deux infirmières et de3 médecins pour prendre pouls, tension, températures, faire des tests d’audition, et ce en pleine nuit, j’ai décidé de mettre fin à mon tête à tête avec Thomas pour retrouver toute mes « boys ». Ben quoi, 3 beaux garçons pour moi toute seule, j’aurais tort de me priver!

Thomas et Maman Ils sont pas beaux mes boys? Ma Maman elle est trop bien!

La famille s’agrandit!

samedi, mars 21st, 2009

On a pas eu la patience d’attendre jusqu’en mai pour ajouter un 4ème membre à la famille.

Nous vous présentons donc Emma!

Emma et Cédric 1 Emma et Cédric 2

C’est vrai, avec un Monsieur Vingt Mois croisé avec une balle rebondissante alors que Numérobis commence à tenir sa place (au moins selon mon avis perso et selon mon dos qui commence à tirer), on était proche de l’ennui. Si on rajoute quelques poils à ramasser, des promenades avec pauses pipi chez tous les voisins et quatre pattes de plus à fatiguer, c’est quand même moins monotone les journées! Et puis Cédric voulait une fille ;-).

En vrai, il va falloir qu’on la rende dans deux jours car on s’en est juste occupé pendant l’absence de ses maîtres (ma copine Nicole, son mari Frédéric et Beatrice, leur fille) partis skier dans le Colorado. Mais on se demande si on ne va pas essayer de la garder car elle est super: elle n’aboie quasiment pas, elle adore les câlins, elle n’a pas peur d’Alban (elle a l’habitude que Beatrice la poursuive avec sa poussette pour poupée) et elle obéit super bien à ce qu’on lui dit. Bref, le chien idéal.

En plus, la combinaison Monsieur Vingt Mois + chien a un avantage: il y’en a toujours un pour distraire l’autre..  Un exemple en promenade à Picnic Point:

Cours après moi … … que je t’attrape! Quel fouetté du poignet dans le lancer de balle!

Et au cas où l’un des deux aurait loupé les flaques de boues, l’autre lui montre le chemin…

Hou la gadoue, la gadoue, la gadoue! Il y’en a au moins un des deux qui a des bottes!

Bref pour Alban (et Cédric!), avoir un chien, c’est que du bonheur!

Maman, on la garde? Je m’amuse trop! Les bons moments de la vie selon Cédric: ballade avec femme, enfant(s) et chien!

J’avoue que j’y prends goût aussi mais c’est quand même parce qu’Emma n’est plus un chiot à dresser. J’ai assez à faire avec l’apprentissage de la propreté pour Alban sans en rajouter ;-).

Comme vous le voyez sur les photos, nous étions en pull le week-end dernier. Le printemps a finalement l’air de s’installer. Il a bien neigé un peu hier soir mais ce matin il ne restait rien. Les températures oscillent entre 0°c et 15°C mais la glace du lac a du mal à fondre.

Lac Mendota et Capitole Ca fond au bord! Mais au milieu, il en reste une bonne épaisseur de glace.

Au moins, ça fait des jolies photos!

Heureusement pour nous, même une fois Emma rentrée chez elle, Alban devrait trouver à s’occuper. En plus des promenades dont la fréquence et la durée ne va cesser d’augmenter avec les beaux jours, Alban a à sa disposition:

– Son circuit de train.

Tchou-tchou! La loco rentre au dépôt!

Circuit qui, outre son imagination et sa capacité à dire « tchou-tchou » ou « cassé » (quand un bout des rails se fait la malle), lui permet de développer sa souplesse et son équilibre.

Etirement des muscles du dos! Enjambement de la voie! La même chose sur le canapé!

– Ses autres jouets neufs ou anciens, voire même ses chaussons-lapins

“Et pouf!” Coucou le lapin!

Malgré tout, Alban s’ennuie parfois.

On se fait ch… non? 

Dans ce cas, vite on empoigne le téléphone et on appelle Papa à la rescousse.

Allo Papa?  Dis lui de rentrer!

En attendant que Papa rentre, on organise un concours de bidon avec Maman. Mais j’ai l’impression qu’elle a de l’aide. Ca bouge là-dedans! Ce serait pas un peu de la triche?

Maman, arrête la bière! J’ai senti un truc bouger! Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Hou, mais j’entends Papa qui arrive. Vite, ne lui laissons pas le temps de poser son sac et d’enlever ses chaussures! Un câlin de bienvenue (quand je ne suis pas trop chameau).

“Cayin”! 

Et ensuite, je lance mon regard coquin n°6. Et si ça ne suffit pas, j’ajoute « Papa! Foufou? » Et c’est parti pour la rigolade!

Regard coquin n°6 Je sens qu’il va m’arriver des bricoles! Je me suis fait eu!

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite, je m’échappe! 

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite je m’échappe! Oh, non, je me suis encore fait eu!

Guili-guilis

Finalement, pas besoin de distractions supplémentaires. J’ai déjà mon super Papa!

Suivez la flèche!

mardi, mars 3rd, 2009

Grâce à la neige qui finit toujours par revenir, on ne s’ennuie jamais à Madison! Si on part en ballade le nez au vent, sans but précis, on peut toujours se fier aux balises qui jalonnent le chemin.

Suivez la flèche!

Ne vous demandez pas plus longtemps qui s’amuse à entretenir des pistes dignes d’une chasse aux trésor, en fait, ce qu’il y a sur la photo, c’est une empreinte. Une empreinte de quoi?

Belle bête non? 

Alors que nous étions partis tranquillement nous ballader à l’Arborétum, nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas les seuls à apprécier l’endroit.

On visite maintenant? Nan, on va d’abord se promener. On reviendra tout à l’heure.

Alban s’est tout de suite enthousiasmé et ne connaissant pas le cri de la dinde nous a claironné moults « coin-coins » en désignant les bestioles. On a tenté une première approche qui n’a eu comme conséquence que de les éloigner.

Vu la légéreté de mon pas, tu m’étonnes qu’elles se carapatent! Taïaut!

Du coup, on s’est pris pour les trappeurs français qui ont exploré le Wisconsin et nous voilà partis à la poursuite des dindes. Davy Crockett peut dormir tranquille, on a pas réussi à les approcher à plus de 20 mètres.

Je suis à fond là! 

Mais pour notre défense, il faut dire qu’elles n’ont pas été très respectueuses de la signalisation: pas d’arrêt au stop ni au passage piéton. Et certaines ont même fait du hors piste.

Non respect d’un stop, ça va chercher dans les 3 points non? Passage piéton. Quels piétons? Les américains se déplacent en voiture! Ni vu ni connu, je tente une échappée!

Du coup, on les a laissé vaquer à leurs occupation et on a continué notre promenade le nez au vent et les pieds (et les chevilles) dans la neige. Compte tenu de la hauteur de poudreuse, Alban s’est réfugié sur nos épaules.

Bye-bye les “coin-coins” Un bout de chemin avec Papa… … un bout de chemin avec Maman!

On a profité pleinement de la combinaison neige fraiche et soleil radieux pour se régaler des paysages et des petites bizarreries naturelles.

L’étang de l’arborétum Tombera? Tombera pas?

Alban s’est décidé à marcher un peu (le bruit des pas sur la passerelle lui plaît beaucoup) mais il se cramponne à Papa: ça glissouille!

Une main … … ça n’est pas assez. Deux précautions valent peiux qu’une!

Arrivé à la cabane de l’étang, Alban inspecte les environs et recharge les batteries. Comme dirait Mamie Josée « Il faut boire avant d’avoir soif! ».

La dernière fois que je suis venu, le paysage était bien différent! “A boi!”

Alban garde la feuille même en dormant Le jeu des 7 erreurs - automne 07/hiver 09

Les températures étant tout de même fraîches, on a vite pris le chemin du retour.  Enfin, au rythme d’Alban pour qui l’hiver est un immense terrain de jeu.

De la neige jusqu’à mi-mollets … … on avance bien les deux mains … … et pouf!

A la une! A la deuze! A la troize!

Eh oui, comme le dit le dicton: Hiver enneigé, Alban (et Cédric) tout guilleret!

Encore! Hiver enneigé, Alban tout guilleret!

Happy New Year!

jeudi, janvier 1st, 2009

En 2009, nous vous souhaitons:

De démarrer l’année du bon pied

Le bon, c’est le gauche ou le droit?

De cultiver votre jardin

On plante,  on arrose, on récolte!

De vous jetter à l’eau

J’hésite un peu quand même… Allez, quand faut y aller…

De profiter de la vie

Genre comme ça

De rester curieux

Qu’est-ce que je suis supposé voir ici? Faudrait voir à supprimer ces barrières, on voit beaucoup moins bien d’ici! Alors je pousse le bitonio et hop, je me touche les doigts

De croquer la vie à pleines dents

On a parlé de dents, pas de gencives  Voilà, là ça croque

Et surtout garder la pêche et le sourire

Hé Macarénaaaaaa! Sourire 1 Sourire 2

Très douce et heureuse année 2009 à tous!

Virginie, Cédric et Alban

Voeux 2009

Les paris sont fermés

lundi, décembre 22nd, 2008

Si vous vouliez parier sur le sexe de notre n°2, vous aviez jusqu’à hier car aujourd’hui, c’était échographie.

Comme nous sommes très joueurs, nous avions nous même fait le pari suivant:  Cédric a parié que ce serait un garçon, moi j’ai parié sur une fille. A la question « Tu préfères un petit frère ou une petite soeur? », Alban a répondu « Elmo! ». Heu, j’ai pas ça en rayon mon chéri, ou alors ça va intéresser la science.

Comme on est sympa: un indice.

Bibou 2 de profil

C’est limite trop facile je trouve maintenant! Pas vous?

Allez, fin du suspens: on a pas trouvé le mode d’emploi pour le montage du modèle fille et vu qu’on réussit très bien le modèle garçon, Alban aura un petit frère pour lui piquer ses jouets.

A part ça, l’écho nous a montré un bébé apparemment en forme (c’est une infirmière qui a fait l’écho et il faut qu’un médecin revoit les clichés pour être bien sûr, les médecins américains ne font plus d’écho directement, ils ont trop peur d’être poursuivis!) et surtout très remuant. Mais ça on le sait déjà depuis plusieurs semaines puisque il envoie des coups de tête (ou pied, ou fesses, va savoir) à tout bout de champ.

En tout cas, on est bien content d’avoir vu sa frimousse à ce petit. Maintenant, on va pouvoir avancer sur le choix du prénom, mais là par contre, motus et bouche cousue jusqu’à la naissance. Il faut bien garder une surprise non?

Je finis sur un aparté météorologique, après une journée ensoleillée mais hyper froide (-20°C au plus chaud de la journée mais ressenti -35°C à cause du vent, 2 morts par hypothermie dans le Wisconsin la nuit dernière, ce qui n’empêche pas Cédric d’aller au labo à pied ou en vélo), demain et après demain, il neige à nouveau. Vendredi, samedi et dimanche aussi.

Je me demande si ça n’a pas un rapport avec la danse que fait Alban le soir avant de prendre son bain (sous ma supervision, pas de signalement aux services sociaux, merci!):

On se frotte le ventre … .. on tend les bras … … et on tambourine sur le mur!

Il se frotte le ventre, tend les bras et tambourine contre le mur. Il a rencontré un sorcier indien ou quoi?

New York, New York! (3/3)

mardi, novembre 18th, 2008

3ème article sur notre séjour à New York, pour notre 3ème jour, en ce 3 novembre qui marque mon 3oème anniversaire. Une idée de mon chiffre porte-bonheur?

Point positif au réveil: on a bien dormi. Point négatif: le soleil est parti briller ailleurs, aujourd’hui le temps est tout gris. Ce n’est pas ça qui va nous empêcher de profiter de notre dernier jour à NY.

Aujourd’hui, on a décidé de voir Central Park qui est au nord de l’appart. Mais comme il nous faudra remonter encore plus au nord pour retourner à l’aéroport, nous faisons une dernière ballade dans Manahattan midtown pour profiter de la ville avant de plonger dans la verdure. On commence par la gare de Grand Central, avec une très belle architecture.

Le hall de Grand Central Station

Le Chrysler Building étant à deux pas, on en profite pour faire encore quelques photos (c’est pas comme si on en avait fait des tas avant!). Mais il faut avouer que sans le ciel bleu et le soleil, ça n’a pas le même charme. De toute façon, on est presque à court de batterie sur l’appareil photo (on a oublié le chargeur à Madison, bien joué les branquignolles en week-end!).

Chrysler Building depuis Grand Central La flèche du Chrysler Building

Nous passons devant le Rockefeller Center, siège, entre autre, de la chaîne de télé NBC. Et alors qu’on a capté les infos uniquement par bribe en passant sur Times Square ou en captant un réseau Wi-fi sur l’iPod Touch de Cédric, on ne peut pas oublier que demain, ce sont les élections!

Rockfeller Center Demain, on vote (enfin les américains)

On passe par la 5ème avenue et on s’arrête chez Tiffany&Co, le joaillier! Je vous l’ai dit que 3 c’était mon chiffre porte bonheur?

Je dois avouer que j’appréhendais un peu de rentrer dans un des temples New Yorkais du luxe avec notre bon look de touriste pas très argenté mais en fait, il y a beaucoup de personnes qui rentrent uniquement pour visiter. Et le personnel ne s’en offusque pas. Je ne suis pas sûre que la même chose serait possible place Vendôme mais en même temps, je ne suis jamais rentrée chez aucun des bijoutiers de la place Vendôme. Pour mes 40 ans peut-être? 😉

On s’est balladé dans 3 dans 5 étages pour que je puisse admirer les très jolies parures proposées et j’ai craqué (raisonablement) pour ce pendentif en or. Merci Papa, Maman, Papi, Mamie, Eloïse, Eric, Amandine et Cédric, c’est un très beau souvenir de notre séjour à New-York et de mes 30 ans que j’ai maintenant grâce à vous.

Ninie devant chez Tiffany&Co Trop beau mon pendentif non?

Donc c’est officiel, je suis pourrie gâtée mais tout espoir n’est pas perdu, je m’en rends compte!

Comme nous étions  à deux pas du plus beau magasin de jouet de NY, FAO Scwhartz, nous n’avons pas résisté à l’envie d’y faire un tour. Et on a pas été déçu. Il y avait des tonnes de jouet qu’on aurait bien aimé rapporter pour Alban mais nous étions limité par la taille de nos bagages (on se rattrapera à Noël Alban, c’est promis)! Il y a aussi des rayons qui sont à la fois pour les grands et pour les petits: une super pouponnière où on peut adopter son bébé et le piano géant (le même que celui dont joue Tom Hanks dans le film Big).

Cédric et les peluches La pouponnière Le piano géant (Big Piano, jeu de mot avec le film!) Cédric s’est débarassé des autres enfants :-) Le challenge du jour, c’est de deviner quel air il joue!

Juste pour vous prouver que je suis restée une grande enfant (ou que les magasins de jouet me rendent dingue), une photo compromettante où je me fais attaquer par un pit-bull en peluche (les plus féroces!).

Attaquée par un pit-bull en peluche, au secours! Cédric sait se tenir lui!

Après tout ça, il est temps de faire une pause déjeuner bien méritée. Comme hier nous avons découvert une chaîne de boulangerie/restau hyper bonne, on y retourne. Ca s’appelle le Pain Quotidien et pour les parisiens, oui, il y en a aussi à Paris (et à Londres, et dans plein de grandes villes). Mais nous à Madison, des boulangeries/patisserie qui déchirent, y’en a pas tant que ça. Il y a un français qui vient d’en ouvrir une (La baguette!) mais la patisserie est bof (on a pas encore goûté le pain). Tout ça pour dire qu’en voyant la tête des miches (de pain!) depuis la rue, on a pas résisté longtemps et qu’est-ce qu’on a bien fait!

Le Pain Quotidien, la salle Ca a l’air bon hein? Eh bien ça l’est!

Seul bémol, c’est une chaîne et la déco est standard, plutôt jolie, sauf le plafond avec des grosses bouches d’aération même pas cachées. Comme le pain est pétri sur place, je suppose que ça doit envoyer une bonne odeur de pain frais, mais alors que tout est super soigné, ça fait un peu bizarre. Pour le reste, rien à dire (on ne parle pas la bouche pleine). Les patisseries sont à tomber, les plats plein de goût (la soupe du jour à la tomate avec une pointe de curry on en parle encore!), le pain avec une vraie croûte et un bon goût de levain et le tout même pas cher: quand est-ce qu’ils ouvrent une boulange à Madison?

Après ça, Central Park alors qu’on a des bornes dans les pattes, même pas peur! Bon, je devrais peut être quand même…

Le programme des réjouissances

On a commencé tout en bas, et on a tout remonté (en zig-zag, sinon, c’est pas fun). Après l’avoir traversé, je comprend que les new-yorkais en soit fiers de leur parc, car c’est vraiment très joli, ça coupe du bruit, de l’agitation (bien qu’il y ait quelques voies ouvertes à la circulation dans le parc). En vrac, un aperçu des différentes ambiances qu’on trouve selon les endroits du parc.

Central Park et les grattes-ciels de Manhattan Couleurs d’automne et quartier chic Le réservoir Cédric et Virginie au réservoir Etang Jardin à la française 2

C’était vraiment une transition pour quitter Manhattan en douceur. Car on est entré par le sud avec ses grands buildings et on ressort au nord, à Harlem. Le changement d’ambiance est radical. On s’est balladé dans Harlem jusqu’à ce qu’on récupére la ligne de bus qui nous a redéposé à l’aéroport de La Guardia. Et on a pas fait de photos car bien que l’architecture soit très jolie et bien préservée, clairement, le quartier n’est pas touristique. Du coup, ça faisait bizarre de dégainer l’appareil photo et de mitrailler.

C’est ainsi que c’est achevé notre super week-end, passé bien trop vite. Evidemment, on aurait aimé faire plein d’autres choses (aller voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale à Broadway, visiter des musées, voir d’autres quartiers, …) mais on a pas eu le temps. Donc on est bien décidé à y revenir dans quelques années avec les mouflets (note pour plus tard, éviter les magasins de jouets) et à y rester au moins une semaine.

New York, New York! (2/3)

lundi, novembre 17th, 2008

 Avertissement: cet article contient le récit de notre deuxième journée et surtout pas mal d’avis perso sur des petites choses qui nous sont arrivés. Pour ceux qui se contrefichent de mon avis et qui veulent uniquement le compte rendu factuel, lisez uniquement autour des photos. Pour les autres, aujourd’hui Virginie c’est Madame Grognon. ;-p

J’aurais aimé commencer le récit de notre deuxième journée à NY par « après une bonne nuit de sommeil ». Mais la nuit n’a pas été très bonne pour Cédric. Premièrement, pas de rideaux ou volets aux fenêtres (comme quasiment partout aux USA) et deuxièmement, notre hôte nous avait gentiment pourvu en draps de satin. Ce qui était une délicate attention se révéla une fausse bonne idée car le satin glisse et Cédric a besoin de trouver sa position pour s’endormir et pour la trouver, encore faut-il être capable de garder une position plus de 2 secondes sans se sentir partir. On en a touché deux mots le lendemain matin à notre gentil hébergeur et pour la deuxième nuit, on a eu des supers draps en coton.

Donc après une nuit plus ou moins reposante, nous nous sommes extirpés du lit pas trop tard car nous devions être à 9h00 à l’embarcadère du ferry pour visiter la statue de la Liberté. Il fallait descendre tout Manhattan (en métro) puis marcher dans Battery Park pour trouver l’embarcadère. Tout content de voir le grand soleil dehors et après une journée à avoir trop chaud avec nos polaires, on les a laissé à l’appart. Mal joué: il fait toujours un grand ciel bleu mais la température à 8h ne doit pas dépasser 5°C. Avec l’air du large, on a carrément l’impression qu’il gèle. Entre ça et le fait qu’on a pas eu le temps de déjeuner, je suis d’une humeur de rêve. Malgré le manque de sommeil, Cédric supporte mon mauvais caractère (j’en ai de la chance!).

Petit rappel, aujourd’hui dimanche, c’est le marathon de NY et on a tellement bien évité tout le tracé de la course qu’on verra nos seuls marathoniens … dans le métro. Le départ est donné depuis Staten Island et il faut aussi prendre le ferry pour y aller.

Revenons à la raison de notre réveil matinal (quoiqu’avec le changement d’heure, ce ne soit pas si matinal): rendre visite à Miss Liberty. On avait bien pris soin d’acheter nos billets à l’avance sur internet, avec l’option qui te permet de rentrer dans la statue (Merci Elo pour ton guide du Routard). Malgré tout, une longue file d’attente s’étire à l’extérieure de la cahute depuis laquelle tu embarques sur le ferry. Ca avance assez vite mais une fois dans la cahute, on comprend le pourquoi du comment: contrôle de sécurité digne des aéroports. On finit par embarquer et le spectacle depuis le pont supérieur du bateau (où on caille quand même) me coupe mon envie de râler.

Statue de la Liberté depuis le ferry  Statue de la Liberté et skyline

Malheureusement, ça ne va pas durer: je n’ai toujours pas déjeuné et je n’aime pas perdre du temps. Arrivés près du socle de la statue pour la visite, un gardien nous explique qu’on ne peut pas rentrer avec un sac à dos. Il faut le mettre dans une consigne, donc on sort de la file d’attente pour mettre le sac dans un casier, et là où ça aurait pu prendre 2 minutes, il m’en a fallu plutôt 15. En effet, pour laisser ton sac en consigne, il faut scanner tes empreintes digitales. Le temps que je comprenne le mode d’emploi du bestiau, que j’arrive à apprivoiser l’écran tactile et tout et tout, on retourne dans la file d’attente qui s’est plutôt allongée. Je passe sur la paranoïa extrême du système d’empreinte pour des consignes (alors qu’on a été fouillé avant de monter sur le ferry) pour juste poser une question: comment tu récupères ton sac si tu fais un malaise? On te coupe le doigt?

Retour à notre file d’attente qui cette fois ci avance très lentement. Comme on est littéralement collés par un groupe de touristes qui se jette sur les quelques centimètres que nous libérons en avançant d’un demi pas (en me savatant les chevilles au passage), je m’agace et ce d’autant plus que je constate que certaines nénettes de la file d’attente charrient des sacs à main bien plus gros que mon mini sac à dos. Renseignements pris, ce qui est interdit, ce sont les sacs à dos (pas bien!), pas les sacs à main (bien!). Le respect à la lettre des règles et règlements confine parfois à la bêtise non?

20 bonnes minutes plus tard, nous franchissons les portes de ce que nous croyons être l’entrée de la statue. Non! C’est en fait un deuxième bungalow pour … un deuxième contrôle de sécurité! Des fois qu’on aurait récupéré 20 kg d’explosif sur le ferry et qu’on les planquerait dans nos poches (ou dans un sac à main, ah ah). Et là, on passe même sous un portique qui ressemble « étrangement » aux scanners qui ont été au centre d’une polémique récemment en Europe, ceux qui permettent d’avoir une image du corps nu. Discours officiel du vigile à qui je demande ce que c’est comme scanner (il y a un détecteur de métal 2 m après), « ça souffle de l’air ». En effet il y a 6 petites buses qui te crachent un jet d’air pendant 1/2 seconde. Mais comme tu dois rester sous le portique (qui est énorme en plus pour 6 petites buses d’air comprimé) pendant au moins 5 secondes et que de toute façon, je ne vois pas le rapport entre te souffler de l’air et la détection de quoique ce soit, je pense vraiment qu’on a été pris pour des … J’entame alors une série de respiration par le ventre avant de péter un plomb et de me faire jeter de la statue sans l’avoir visité.

Si près du but ça aurait été dommage car le musée à l’intérieur est vraiment bien. On a appris plein de choses sur l’historique du monument et surtout comme c’est un cadeau de la France sur les relations franco-américaines de l’époque.

On a pu voir des images de la statue montée une première fois en plein Paris, à côté du parc Monceau. Et les produits dérivés de l’époque, principalement des boissons alcoolisés (et un camembert qu’on a pas en photo) dont du champagne d’Epernay. Picole et claquos, un peu cliché, mais c’est l’image de la France aux Etats-Unis!

La statue de la Liberté à Paris Ca existait déjà le marketing à l’époque!

On peut aussi voir la structure de la statue, en maquette et en vrai. Les panneaux du musée expliquent que Bartholdi, le sculpteur avait déjà conçu et quasiment réalisé le projet que la question de la structure se posait encore. Heureusement qu’Eiffel a proposé une solution innovante car sinon, il n’y aurait rien à admirer à l’entrée du port de NY.

maquette statue de la Liberté C’est pas la tour Eiffel, c’est la statue

Nous avons complété la visite de l’intérieur par le tour du socle à l’extérieur, avec une jolie vue sur Manhattan. Juste  pour l’anecdote, les français offraient la statue (payée par une souscription publique) mais il fallait que les américains construisent le socle et donc le finance. Il y a des témoignages très drôles d’américains de l’époque disant « Payer pour un cadeau qu’on nous fait, c’est quand même un peu fort ». Ca rassure de voir qu’il n’y a pas que les français qui râlent!

Manhattan depuis le piédestal Nous et la statue La statue et nous Cédric et Miss Liberty

Le soleil commençant à chauffer un peu, nous « brunchons » en terrasse tout en écrivant nos cartes postales. On se méfie des goélands et des mouettes prêts à attaquer en piqué dès qu’on pose notre sandwich, par contre je ne me méfie pas du soleil. Bilan, un petit coup de soleil pour moi, un!

Malgré les quelques désagréments évoqués avant, on quitte à regret la miss pour revenir à Manhattan. Le ferry s’arrête à Ellis Island mais il est déjà tard et on décide de zapper la visite pour cette fois, ça nous fera une bonne raison de revenir.

De retour à Manhattan, nous entamons notre semi-marathon/remontée de la presqu’île en partant de la pointe. On commence par passer à Ground Zero, l’ancien site des tours du World Trade Center. C’est en pleine reconstruction et du coup, il n’y a pas vraiment d’émotion. Il y a une plaque avec le nom des victimes et quelques photos mais rien d’autre. Ah si des vendeurs à la sauvette qui proposent des « souvenirs » mais c’est pas top comme émotion.

Reconstruction Ground Zero 1 Reconstruction Ground Zero 2 Reconstruction Ground Zero 3

Déformation professionnelle (de mon ancien métier je veux dire), je regrette qu’il n’y ait pas de maquette ou de photo de la tour qui va être construite. Ce sera à nouveau le gratte-ciel le plus haut de NY (l’Empire n’a retrouvé son titre que provisoirement) mais on ne sait pas trop à quoi ça va ressembler. En tout cas, rien que les fondations, c’est gigantesque.

On se rend compte qu’on a laissé le quartier financier derrière nous et on ne résiste pas en cette période de prospérité économique à aller rendre hommage sur leur lieu de travail à tous ces banquiers, traders et autres financiers si compétents.

Wall Street et le NYSE Cédric devant le NYSE

Les rues étant étroites et les immeubles assez haut, le soleil a du mal à nous réchauffer et on s’arrête prendre un thé dans le premier MacDo qu’on trouve. On remarque la musique d’ambiance très agréable, des airs classiques joués au piano. Mais quelques blancs dans l’enchainement parfois. Et pour cause, il y a une vraie pianiste qui joue!

Sans doute pas le meilleur public

Elle a du mérite car les clients parlent et consomment sans vraiment l’écouter. La réunion de la musique classique et du MacDo souvent cité en France comme exemple de la sous-culture américaine nous a en tout cas bien plu.

Nous décidons de remonter le long de l’East River pour voir le pont de Brooklyn.

Brooklyn bridge

On passe aussi devant la mairie de New York.

Hôtel de ville de NY, ou presque

Heu, pour être honnête, la mairie, ça fait 3 étages de haut à tout casser. Pas de débauche de sculpture ou de détail architectural qui tue. Pas d’inscription non plus. Bref, ça a l’air tellement petit et simple qu’on s’est dit, ça doit être celui là le bâtiment de l’hôtel de ville. Ben non, ça c’est une extension des bureaux de la mairie mais le véritable hôtel de ville, on l’a même pas pris en photo: trop fort les touristes!

Juste quelques rues plus au nord, changement d’ambiance, nous voilà à Chinatown. C’est animé, c’est typique (bien qu’on repère les enseignes MacDo et Starbuck Coffee sans trop se forcer) mais on a croisé autant voire plus d’afro-américains (c’est le terme politiquement correct ici pour noirs) que d’asiatiques. Etrange mais positif car les deux communautés ne sont pas réputées pour s’apprécier.

Bazar chinois Cédric, Chinatown McDo et Starbeurk Pagode

Juste au nord de Chinatown, il y a Little Italy et c’est amusant de voir que la transition se fait comme ça, en suivant une rue: on passe des boutiques asiatiques aux restaurants italiens en quelques mètres à peine. Nous remarquerons d’ailleurs cette diversité de chaque quartier, très facilement repérable, tout au long de notre ballade de l’après-midi. Pour Little Italy, le guide du Routard décrivait le quartier comme à éviter car piège à touristes. Au niveau restauration peut-être, mais au niveau ambiance et architecture, c’est vraiment un coin qui nous a bien plu.

Chinatown/Little Italy Little Italy

A partir de là, on a commencé à presser le pas car on voulait monter en haut d’un building pour voir le coucher de soleil. On a donc traversé les quartiers de NoLiTa (North of Little Italy), East Village et Chelsea sans dégainer l’appareil photo. Sauf une photo souvenir de la circulation infernale à NY ;-). Et une du Flat Iron Building.

Rue déserte Flat Iron Building

Notre plan initial, sur les bons conseils de Céline et Germinal nos ex-New Yorkais préférés, était de monter en haut du Rockfeller Center pour avoir l’Empire State Building sur nos photos et éviter les files d’attente mais avec le changement d’heure, on serait arrivé bien trop tard pour le coucher de soleil. On s’est donc « rabattu » sur l’Empire State Building qui est en pleine rénovation (Re-building, d’où le jeu de mot).

Empire State re Building 

Le temps de passer notre 3ème contrôle de sécurité de la journée, de monter dans un ascenseur rempli exclusivement de touristes français et de poireauter entre le 80ème et le 86ème étage (apparemment ils n’y a pas d’ascenseurs directs…) et on est arrivés juste.

Coucher de soleil sur l’Hudson River Coucher de soleil sur Manhattant et la statue de la liberté Manhattan et le Chrysler building coucher de soleil

Chrysler building et East river de nuit Vue du 86ème étage

On a quand même pu admirer les derniers rayons de soleil sur l’Hudson river, la statue de la Liberté au soleil couchant et Manhattan de nuit.

Après tout ça, on s’est rapatrié à l’appart (56ème rue pour ceux qui connaissent NY) rechercher une petite laine. Puis on est ressorti manger un morceau et profiter de Times Square, du Chrysler Building, de Park et de la 5ème avenue by night sans appareil photo. Donc, le semi-marathon, on en est vraiment pas loin. Allez, je tue le suspens, mais ce soir là, on a vraiment bien dormi!

New York, New York! (1/3)

samedi, novembre 15th, 2008

Alors si j’étais super douée en informatique, en ouvrant l’article, vous auriez eu la voix de Sinatra chantant:

« Start spreading the news, Im leaving today
I want to be a part of it – New York, New York
These vagabond shoes, are longing to stray
Right through the very heart of it – New York, New York « 

Comme mes talents sont très limités, je vous charge d’aller vous même trouver la bande-son de l’article (vous pourrez choisir l’interprète de votre choix comme ça), ou de vous la fredonner.

En tout cas, c’est avec cette chanson que Cédric m’a mise sur la piste de mon cadeau d’anniversaire quelque temps avant le jour J, et c’était plus que bien comme entrée en matière. Il aurait pu choisir « Un jour j’irai à New York avec toi » de Téléphone (spéciale dédicace à Nathalie), mais ça aurait été moins romantique. Je vous passe les détails de l’organisation, légèrement compliquée par le fait que le premier week-end de novembre, c’est le marathon de New York (NY), nous voilà finalement en amoureux le samedi en fin de matinée à l’aéroport de La Guardia.

Première étape, on récupère les clés de notre hébergement. Vu la pénurie d’hôtel à prix abordable (quelle idée de vouloir courir 42km!), nous avons opté pour la chambre chez l’habitant. Le type est sympa, ça aurait pu être plus grand et un peu plus propre, mais c’est pas cher et bien situé (juste au sud de Central Park) donc pour le temps qu’on va y passer, ce sera bien suffisant.

Une fois rassurés sur le gîte, nous voilà parti arpenter les rues de NY.  Je ne l’ai pas encore dit, mais la météo est carrément incroyable: ciel bleu et températures frôlant les 20°C. Partis au petit matin, dans la froidure du Wisconsin, on a pas pensé à laisser nos polaires à l’appart, on va crever de chaud toute l’aprèm’.

A quelques rues de notre logement déjà, on prend la mesure de la ville et de ses constructions:

Le gratte-ciel anonyme   Colombus Circle

Le contraste Madison la cambrousse/NY la grande ville est assez saisissant, bien qu’on s’attendait à être plus bousculé. On passe devant le théâtre où est enregistré le Late Show (émission satirique) qu’on regarde régulièrement. On fait les touristes. On pense à Céline. On pense à Alban, qui possède une vingtaine de mots de vocabulaire dont Elmo, la créature rouge et poilue croisée à Times Square grandeur nature.

The Late Show with …………… Cédric! On fait les touristes! On pense à Céline Coucou Elmo

On commence par les classiques: Broadway, Times Square, Madison Square Garden, … Au détour d’une rue, hop, l’Empire State Building pour la première fois d’aussi près.

Première vue de l’Empire State building “de près”.  Madison Square Garden 1 Madison Square Garden 2

Et puis on s’éloigne un peu des grands axes, et à deux blocs des buildings, on tombe sur ce genre de coin.

Far West Combien de châteaux d’eau sur le toit?

Je ne sais pas si c’est les réservoirs d’eau sur les toits, mais ça m’a fait penser au Far West, ce qui était plutôt inattendu en plein Manhattan.

Pour ceux qui se demandent pourquoi on passe des hauts lieux touristiques aux ruelles anonymes, la réponse arrive. On voulait aller au bord de l’Hudson River pour mon premier cadeau d’anniversaire. Non, je n’ai pas fait de ski nautique mais un baptême

Baptême d’hélicoptère!

d’hélicoptère! Il doit y avoir plein d’endroit super pour un baptême d’hélico mais Manhattan, c’est vraiment génial. Seul regret, la météo s’est couvert juste à ce moment là mais ça ne nous a pas empêché d’en profiter. Enfin surtout moi car on est placé aléatoirement (bon, en fonction du poids, ce qui vaut une pesée publique en guise de bienvenue) par l’équipe de sécurité et moi je me suis retrouvée devant, à côté du pilote. Le top, et on leur avait même pas dit que c’était mon anniversaire! Malheureusement pour Cédric, il s’est retrouvé, non seulement à l’arrière (forcément, c’était ça ou les genoux du pilote) mais surtout du côté droit de l’appareil alors que les choses intéressantes étaient à gauche. Et on partageait l’hélico avec 4 anglais qui n’ont pas été sympa et se sont agglutinés à la vitre ce qui a laissé peu de champ de vision à Cédric.

Alors pour Cédric (et pour vous), le survol de Manhattan comme si vous y étiez:

On décolle! Au dessus de l’Hudson river 

Après le décollage, on suit l’Hudson River en direction du sud vers la statue de la Liberté.

Sur votre gauche, Manhattan avec l’Empire State Building en plein milieu! Lower Manhattan Le New Jersey et la statue de la liberté

Sur votre gauche, la pointe de la presque-ïle de Manhattan (le quartier financier) et sur votre droite, Ellis Island, point d’arrivée des immigrants au début du 20ème siècle et la statue de la Liberté.

Financial district Ellis Island et la statue de la Liberté Ellis Island La statue de la Liberté

Abstraction faite de certaines choses, on peut se demander si on est à NY ou au Havre…

Cargo de jour

L’impression est fugitive car quand on est en face de la pointe de Manhattan, c’est juste magnifique!

La vue de NY que j’ai préféré! 

Ensuite, on passe au dessus de Governor Island (sympa comme résidence non?) et on remonte l’East River. A gauche (toujours pas de bol pour Cédric) Manhattan, à droite, Brooklyn et le Queens.

Governor Island Brooklyn L’East river et le pont de Brooklyn

On voit vraiment la forêt de grattes-ciel et l’Empire State qui domine le reste. On passe aussi à côté des Nations Unies.

Forêt de grattes-ciel L’Empire, plus haut building de NY, pour le moment. Les Nations Unies

Ca va, pas trop mal au coeur avec les photos un peu penchées? Moi ça va, j’ai NY à mes pieds!

Comme si vous y étiez je vous ait dit!

On arrive vers les quartiers chics qui bordent Central Park. Il y a des piscines sur les toits (et des taxis dans les rues, mais ça c’est plus courant).

Upper East Side et Central Park Piscines et taxis Cental Park et le sud de Manhattan

On va bientôt boucler la boucle, hop, virage à gauche et on redescend l’Hudson River à nouveau. On survole le USS Intrepid Sea-Air-Space Museum l’USS Intrepid étant le porte avion amarré là. Il n’est pas super impressionnant comme ça, perdu au milieu des grattes-ciel. Mais si vous regardez bien la photo, sur le quai, il y a un Concorde (un vrai, pas une maquette). Ça donne une idée de la taille du bestiau!

Youhou! Qui c’est qui rigole dans son casque? C’est Virginie!  l’USS Intrepid

Voilà, la ballade touche à son terme, un dernier virage pour le fun, et pour que Cédric soit enfin du bon côté, et l’héliport est en vue.

Dernier virage (ou presque) Coucou Cédric! Héliport en vue

Et puis conciliabules dans le casque, finalement on repart pour un petit tour: chouette, du rab!

Manhattan vu du ciel une dernière fois Notre pilote

Entre nous, vous le trouvez pas un peu tendu le pilote?  Allez, je vous raconte tout ce qu’on entend dans le casque: on ne peut pas se poser tout de suite mais le pilote insiste pour que les choses ne trainent pas trop, on a plus que 3 gouttes d’essence dans le réservoir. Ah, c’était donc ça la lumière orange qui s’est allumée depuis la première phase d’approche… Finalement, on a réussi à faire durer nos trois gouttes suffisamment pour revenir sur le plancher des vaches.

Ca va le faire! Ouf la terre ferme! Je veux sortir!!!

Par contre alors que le personnel s’était occupé de dessangler et faire sortir tout le monde, on m’a un peu oublié. Je veux bien refaire un tour moi, mais on fait le plein d’abord!

La conclusion de cette superbe ballade c’est que c’était génial et que je remercie mon Doudou que j’aime.

Après cet épisode riche en émotion, on reprend  notre exploration là où on l’avait laissé. On note qu’Halloween c’était hier seulement et que les américains sont hyper honnêtes: personne ne vole les citrouilles posées à même le sol. On a aussi une pensée pour notre amie fan de Daniel Craig.

Citrouilles et maïs Spéciale dédicace à toi …. fan de Daniel

On passe par le Madison Square qui  n’a rien à voir avec le Madison Square Garden mais qui lui est un jardin (va comprendre!). Il y a des cabanes installées dans les arbres et on trouve ça sympa sauf qu’en réalité, ce sont des oeuvres d’art et qu’on ne peut pas y monter.

Madison Square  Cabane/oeuvre d’art

Alors que la nuit tombe, nous décidons de remonter vers Times Square et ses panneaux lumineux. Dans l’axe de l’avenue, et probablement tiré depuis Central Park, on voit un beau feu d’artifice mais bien qu’il dure longtemps, nous n’arriverons pas à en profiter autrement qu’entre deux rangées de buildings .

Feux d’artifice 1 Feux d’artifice 2: oh des coeurs! Feux d’artifice 3: le bouquet final!

Times Square 1 Times Square 2C’est beau d’être jeune!

C’est un peu décevant car les photos ne rendent pas l’atmosphère particulière de l’endroit. Il y fait jour en pleine nuit et c’est très animé. On assiste même à une intervention des forces de l’ordre pour faire replier une bannière tendue par des manifestants. La bannière porte le message suivant « 9/11 was an inside job » (le 11 septembre était un coup monté de l’intérieur). Et moi qui croyait que les Etats-Unis c’était le pays de la liberté d »expression…

Intervention policière La presse est là

Comme on avait pas assez pris de lumière dans nos mirettes avec les panneaux publicitaires de Times Square, on a enchaîné avec les boutiques du coin: Toys’R Us et M&M’s World.

Pour Toys’R Us, on était content d’être sans Alban car on a pu profiter de la déco du magasin (grande roue d’une hauteur de 4 étages, constructions en Légo de plus de 2 m de haut, dinosaure de Jurassic Park animé, … ) et ce sans repartir en ayant acheté la moitié des rayons. Notre côté grands enfants attardés s’est pleinement exprimé. Surtout le mien d’accord (traduction de l’inscription sur la cacahouète en peluche que je tiens I went nuts in New York: je suis devenue dingue à NY)!

Grande roue Toy’s R Us 1  Grande roue Toy’s R Us 2 Ninienuts!

En vrai, il bouge! Je veux des Légo pour Noël! Même Superman est là!

L’effet cacahouète est contagieux et Cédric n’a pas tardé à en ressentir les effets dans la boutique M&M’s:

Saturday Night Fever! Miam!

Cela dit, petite déception pour la boutique M&M’s. Il y a des M&M’s de toute les couleurs proposés mais à part la couleur extérieure, rien de différent des M&M’s du supermarché du coin. Le but de la boutique, c’est de fourguer des produits dérivés d’un goût très sûr!

Décos de Noël M&M’s  Miss Liberty M&M’s

Mais bon, cela ne gâche pas notre première journée. Un peu claqué par le lever matinal et la marche, on se rentre tranquillement pour profiter d’une nuit à rallonge: on passe à l’heure d’hiver!