On est un peu en avance sur les résultats du bac, mais une « petite » session de rattrapage s’impose après avoir laissé le blog en friche.
Ce n’est même pas faute d’avoir des choses à raconter, ce serait même plutôt l’inverse. Depuis que la neige a fondu et que les températures sont redevenues positives, on redécouvre le bonheur de se balader dehors.
Les pensionnaires un peu frileux du zoo sont à nouveau de sortie.
Certaines tortues ont du mal à décoller de la lampe à UV. Mais pour celles qui s’aventurent dehors, il y a herbe fraîche à volonté (et cris ébahis d’Alban qui vient de réaliser que cette énorme bestiole peut bouger).
Et les animaux du Midwest sortent de leur hibernation (enfin le bison et le blaireau, c’est pas flagrant).
Et on n’oublie pas la star de la visite pour Alban, ce qu’il réclame à cor et à cris dès la sortie de la voiture: le fuck phoque!
Alban et Thomas n’en perdent pas une miette!
Surtout quand on arrive à l’enclos du …
Il passe juste à côté de la vitre et franchement, c’est impressionnant. Sauf pour Thomas…
Et au zoo, il y a plein d’autres trucs sympa:
– le parc à l’extérieur avec des jeux encore mieux qu’au parc juste à côté de la maison. Un train à conduire et une moto à piloter, trop de bonheur!
– Le train et le manège bien sûr.
– Les animaux à suivre (pour faire une « cayesse »), à escalader …
– Les animaux à se faire tatouer.
A la rigueur, juste une corde à secouer peut suffire au bonheur de certains…
Et pour les animaux moins exotiques, il y a eu comme l’année dernière Breakfast on the farm, le petit-déjeuner à la ferme avec plein d’animaux à observer et caresser.
Les observer, c’est sympa, surtout quand les agneaux têtent les lacets de Cédric ou l’oreille du copain de ballot de paille.
Mais évidemment, le plus rigolo c’est de pouvoir les tenir et/ou les caresser.
Et comme Madison est une toute petite ville finalement, on se retrouve entre amis et voisins autour des poussins.
Alban commence à apprécier, voire à réclamer la compagnie des enfants de son âge. On emmène donc parfois Bea en vadrouille avec nous (quand le transfert de siège auto ne nous démotive pas à l’avance). La dernière fois, on est allé à l’Arboretum profiter des arbres en fleurs et des jonquilles.
On avait emmené de quoi faire des bulles de savon, une des activités préférées d’Alban. On peut admirer les différences de technique.
Et comme de courir partout (ou de se faire promener en poussette), ça creuse, on a fait une petite pause casse-croûte avec des gourdes de compote Materne. On en trouve seulement depuis peu à Madison (je frime au parc, les autres mamans n’ont jamais vu ça!). Pas en avance sur tout les ricains 😉
Enfin, il y a quand-même un domaine dans lequel il est dur de les concurrencer: les aires de jeux!
On se trouve déjà plutôt bien lotis dans le quartier mais dans certains coins notre playground ferait ricaner. Poussés par le ouïe dire, on s’est organisé un pique-nique à Sun Prairie, à l’est de Madison. On a pas été déçus!
Le pique-nique a été vite expédié. Pourtant il y avait sandwich baguette et chips.
Mais comment lutter contre ça:
Alban était un peu dépassé au début mais il a eu vite fait de prendre ses marques.
Quant à Thomas, il n’a pas boudé son plaisir non plus.
Vraiment super! Dommage qu’il faille traverser tout Madison pour y aller…
Alors que cela va bientôt faire 3 ans que nous habitons à Madison, on a toujours pas fini d’explorer les environs. On avait énormément entendu parler de Devil’s Lake, le lac du diable. On y est allés un dimanche mais soit on en avait entendu trop de bien, soit le temps était trop gris, soit on était pas dans un bon jour, mais on a été un peu déçu. Le lac est sympa mais n’a rien d’exceptionnel. Surtout, il n’y a pas de chemin pour faire le tour du lac. Il y a des chemins de rando qui partent un peu partout dans la forêt mais nous on voulait voir le lac!
On a quand même jeté quelques cailloux, trempé les mains dans l’eau et couru comme des déglingo (copyright Amande) histoire de ne pas être venu pour rien.
Et sur le chemin du retour, LA bonne surprise qui fait que tu ne regrettes pas d’être venu: pour traverser la rivière Wisconsin et rentrer à Madison, pas de pont mais un bac. L’idée de mettre la voiture sur un bateau a tout de suite enchanté Alban. Il a fallu attendre un peu car le bac n’est pas super grand. Mais on s’est retrouvé nez-à-nez, enfin pare-chocs contre pare-chocs avec 2 voitures de cadres français en goguette. Le fin fond de la cambrousse du Wisconsin, le dernier endroit où tu t’attend à croiser des compatriotes, et pourtant…
Ca a fini par être à notre tour. Le passage en bac, grande première pour tout le monde!
Alban a admiré le spectacle depuis l’intérieur de la voiture (il avait un peu peur qu’on l’oublie sur le bateau). Thomas a le pied marin (ou l’équivalent pour une rivière en tout cas) lui!
Nous cédons aux sirènes de la nouveauté mais nous n’oublions pas les valeurs sûres.
Nous prenons de temps en temps une glace (fabriquée avec du bon lait du Wisconsin) à côté du labo de Cédric et nous allons la déguster à Centennial Garden.
C’est un cadre propice pour prendre de belles photos.
Ou pas…
Et surtout, il y a possibilité de patouiller dans l’eau! Le bonheur!
En effet, en ce moment, tout ce qui intéresse les loulous c’est la flotte.
Et rien à voir avec la canicule ou la sécheresse. Il y a 15 jours, alors qu’il pleuvait des seaux depuis le matin, on s’est quand même aventuré jusqu’à Olbrich Garden. On a troqué la grosse pluie pour un petit crachin, mais les cirés n’ont pas été inutiles…
Il y a eu l’approche en finesse: Regarde maman, une fontaine!
L’arrosage au jet d’eau.
Le patouillage dans la jarre.
Et le final en apothéose dans le bassin…
Donc utile les cirés, mais pas complètement efficaces…
Et comme par hasard, pour ce genre de chose, la complicité des 2 frangins est au top…
Pour les distraire un peu et éviter qu’ils ne finissent complètement trempés on a arpenté les allées sans bassins, fontaines,… Mais Alban, pas découragé, sortait la langue pour « attraper » les gouttes de pluie…
On a coursé les lapins. Mais ils se cachent plutôt bien. Et en cas de besoin, ils montent aux arbres!
On a aussi découvert le kaléidoscope végétal: une jardinière avec des plantes multicolores, un kaléidoscope, et hop!
Voilà (entre autres) ce qui nous a occupé ces derniers temps. Alors, on passe ou on est recalé?