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Souviens-toi l’été dernier

samedi, juillet 17th, 2010

Ou plutôt, souviens-toi de ton dernier été dans le Wisconsin. Eh, oui, toutes les bonnes choses ont une fin et notre séjour aux Etats-Unis touche à sa fin donc, petit flash-back sur nos occupations avant le grand départ.

Tout d’abord, combattre la chaleur. Comme les années précédentes la météo nous a réservé quelques jours de grosses chaleurs et la maison climatisée, c’est sympa 2 minutes mais avec les 2 loulous plein de vie, il faut penser à sortir.

1ère option: une baignade dans le lac. Notre plage préférée, c’est Vila’s beach, à côté du zoo. Ca doit être la plage la plus sûre du monde, un sauveteur tous les 50m pour une plage sur un lac…

Prête pour le remake d’Alerte à Malibu la sauveteuse derrière Alban!

Thomas est toujours le premier à se jeter à l’eau.

Elle est fraiche! Un petit fouetté de jambe pour se revigorer les arpions

Alban y va à son rythme mais au final, on a du mal à le faire sortir!

Salut les beaux gosses! I’m a poor lonesome swimmer

Malheureusement, la prolifération de volatiles et leur déjections combinée avec la chaleur entraîne parfois la fermeture de la plage (pour cause de niveau d’E. coli au-delà du sanitairement acceptable). Il y a donc la 2ème option: le waterpark de Middleton.

Rien de comparable aux waterparks de Wisconsin Dells avec toboggan et rivières à descendre en bouées, mais quelques jets d’eau suffisant pour s’asperger copieusement.

Il pleut, il mouille! Dans le Wisconsin, pas de pétrole, mais des jets d’eau!

Thomas est fan bien que l’eau soit très fraiche. Alban, refroidi par la température de l’eau et l’agitation repart sans un poil de mouillé…

Sortez-moi de cette serviette, je veux y retourner! C’est cela oui

La 3ème option est de loin ma préférée. Elle ne requiert aucun déplacement et elle est double usage: amusement des enfants/arrosage de la pelouse. Il s’agit du sprinkler!

Le principe est simple, on relie le bestiau au tuyau d’arrosage, on allume l’eau et ensuite, c’est sauve qui peut!

Observation… … réaction! A la douche!

Alban est fan, sauf quand il se fait attaquer par Cédric!

Hiiii!!! C’est pas du jeu!

Bien sûr, il pige le truc très vite et sur qui il se venge?

Je suis le maître du … sprinkler (pour commencer, c’est déjà pas mal) L’arrosé arroseur, vous connaissez?

Thomas veut lui aussi dompter la bête. Il approche sans peur.

Même pas peur!

Et s’en prend plein la tronche…

Plein…  … la … … tronche!

Et il en redemande!

A l’attaque! C’est l’éclate! Lache-moi, je vais dompter la bête!

En secours, on a même le sprinkler du pauvre: le vapo qu’Alban manie comme un pro. A sa place, je me méfierai quand même de Thomas prêt à prendre sa revanche…

Je me rends, je me rends! Je crois qu’il reste un petit coin de dos encore sec. Je tiens ma revanche!

Afin de combiner lutte contre la chaleur et visite du Wisconsin, on est allé visiter Cave of the Mounds (la grotte de la montagne). On a pu admirer la campagne du Wisconsin dont on ne se lasse pas.

Tatatala, tatala, tatatala, tatatatatatala… Alors, vous avez reconnu l’air du générique de la Petite Maison dans la Prairie?

On a aussi fait une halte dans ma chaine de fast food préférée: Culver’s. A part dans le Midwest, c’est pas hyper développé et je pense militer pour l’implantation d’un Culver’s en France, à proximité de notre futur domicile. Leur burgers sont super bons (rien à voir avec le Mac Do ou le Burger King) et surtout, ils ont une carte de glace délicieuses avec des parfums complètement délirants (glace au cheesecake à la cerise, à l’Oreo à la menthe, …). Et même un parfum du jour! Et puis, ça fait un peu dinner, on t’apporte ton repas à table. Je ne parle même pas de la gentillesse du personnel, Alban a changé 2 fois d’avis pour choisir sa glace, le serveur a refait à chaque fois selon les désidérata de son Altesse et nous a filé les 2 autres glaces gratos. Entre ça et la vue sur les tracteurs par la fenêtre, on a passé un repas parfait!

Culver’s + John Deere, un concentré de Midwest Get Culverized! Miam le nugget de poulet!

Bref, le but de la visite c’était quand même la visite de la grotte et c’était génial. On a suivi la piste des empreintes et des fossiles pour arriver du parking à l’entrée:

Suivez la piste!  Je crois que je tiens un indice!

On a commencé par un film de présentation du site, de la formation de la grotte, de sa découverte,… Première frayeur pour Alban qui n’a plus voulu décoller de mes bras. Thomas n’en mène pas large non plus.

Pourquoi il fait tout noir?

Une fois dans la grotte, Thomas se décontracte et finit par arpenter les lieux très à l’aise. Alban refuse qu’on le pose par terre mais ne perd pas une miette du spectacle qui est magnifique.

Des “drapés” Les stalagtites et stalagmites se sont rejoint pour faire une colonne Il y a même une rivière souterraine

Après avoir visité l’intérieur, nous profitons de l’extérieur où la flore de la Prairie a été reconstituée.

Je vous rechante le générique de la Petite Maison dans la Prairie ou vous l’avez encore dans la tête? Escalade de l’escalier, Thomas adore! Un Alban est caché sur cette image, sauras-tu le retrouver?

Nous jouons également aux orpailleurs. Tout a été prévu: tamis, eau et sac à malice vendu à la boutique. La méthode est simple: on choisit un tamis, on verse le sac, on plonge dans l’eau et …

Celui-ci, c’est le bon!  Ouverture du sac! You riiince, you riiiince, you riiiince (3 times!)

Un trésor apparaît! Il sont forts ces ricains!

Hou!!!! Des cailloux!

Le plus difficile a finalement été de décoller les enfants de la flotte.

Ouais, de l’eau!!!! Un plaisir simple: splich splach! A contre-courant

En dehors de nos escapades, nous avons essayé de profiter de Madison tout simplement.

Nous sommes devenus des habitués du zoo.

What’s up Dude? Un petit tour de manège, pardon du Carousel de la conservation des espèces, pour la route Notre belle famille ;-)

Le playground de West Town Mall n’a plus de secret pour Alban et Thomas

On voit le bout du tunnel Méga fiesta!

La dégustation des glaces de l’Université de Madison non plus. Et ce depuis Memorial Union Terrace avec vue sur le lac Mendota.

Une cuillère pour papa … … et puis une pour Alban aussi, faut pas plaisanter! Le lac Mendota

Alban à Memorial Union Terrace

Vu que c’était la dernière fois, on a réussi à s’accommoder DU truc de l’été à Madison: les travaux.

On refait les voies sur University Avenue On construit sur le Campus On réorganise les carrefours (misère, je ne vais plus me retrouver!)

Comme le dit le dicton (ce dicton existe dans tous les états avec un hiver froid et long), il y a deux saisons dans le Wisconsin: l’hiver et la construction. Résultat, l’été les routes sont déviées, les grues fleurissent, les plots de chantiers aussi, c’est le souk complet. On en viendrait presque à souhaiter que l’hiver revienne vite 😉 .

Et surtout, on a passé du temps avec ceux qui ont fait de notre séjour dans le Wisconsin un vrai bonheur, nos amis.

Alban a eu la part du lion avec moult playdates avec Béatrice. Vous saviez qu’avec un peu d’imagination (et quelques craies) on peut faire une partie de pêche et une promenade en voiture sans quitter son jardin?

Tut tut, pouet pouet, on conduit (depuis la banquette arrière?) Ca mord! Une fois pêché, le poisson est dégusté sans perdre un instant…

Avec des coton-tiges, on peut aussi faire de la peinture.

La concentration est à son maximum Une fleur rose pour Bea girly girl Pour Alban, … késaco?

Comme Nicole, Fred, Béatrice et Léon quittaient aussi le Wisconsin pour s’installer dans l’état de New York, nous avons fait un barbecue d’au-revoir avec le groupe de mamans qui m’avait si bien accueilli à mon arrivée. Les enfants et les activités ont bien changé en 3 ans!

Les heureux parents! Une toile parachute, des parents et des enfants … … des jeux sans fin!

Alban est un bon papa! Cédric a gardé son âme (et sa souplesse!) d’enfant Thomas aussi a des copains de son âge

Une petite chanson tous ensemble Et un petit mot d’amour pour Bea

Nous avons aussi fêté le 4 juillet avec Carine, Olivier, ses parents, Jules, Emma et Charlotte. Alban et Thomas étaient au taquet depuis le matin grâce au ballon acheté par Cédric. Mais ils ont tenu jusqu’au feu d’artifice vu depuis le lac. Et en musique!

Bleu Blanc Rouge, mais avec des étoiles et des rayures Pour l’hymne national, y a encore un peu de boulot mais le coeur y est Sur le ponton, juste avant le feu d’artifice

En parlant de musique, nous avions déjà profité d’un concert on the square avec Tom et Friedemarie et Mary-Beth, une de nos anciennes voisines de Cheyenne Circle. Le concept est simple, un concert gratuit de musique classique par l’orchestre de chambre du Wisconsin (+ un invité différent à chaque concert), à côté du Capitole, au moment du dîner. C’est en plein air, convivial (tout le monde sort son pique-nique) avec une programmation musicale de bonne qualité. Le seul problème, cette manifestation a beaucoup de succès.

L’ochestre La foule! De l’autre côté, pas mieux…

Qu’on ne vienne pas me dire que les yankees sont des incultes 🙂 . On a quand même réussi à de trouver une petite place, à déguster le délicieux pique-nique préparé par Fridemarie et à apprécier la musique (il y a des haut-parleurs tout autour du Capitole). Alban s’est même fait des amis! Et on a fini par une petite danse car toute cette musique, ça donne envie de remuer!

Ouf, nous voilà installés Alban “socialise” Avec succès!

Et on termine par une petite danse!

Nous avons aussi pris le temps d’aller une dernière fois à la ferme des Farrar. On a visité un peu les environs et surtout passé un excellent week-end avec Tom et Friedemarie qui nous ont entouré durant tout notre séjour.

Prêts pour la balade! Au pied de la falaise Dans la falaise

Sur la falaise  Ca donne le tournis, hein Thomas?

Et on a pu profiter à nouveau des talents de cuisinière de Friedemarie!

Barbecue avec bratwurst: miam! Un bon repas en bonne compagnie: le bonheur!

Les enfants ont particulièrement apprécié le petit-déjeuner « germanique »: pain aux fruits secs et yaourt aux fruits. Mais il manquait visiblement un peu de jambon pour Thomas le viandard qui s’en est pris aux orteils de son frère 😉 .

Ch’est bon! J’aurais dit excellent … … mais ça manque de viande!

Un peu nostalgique cet article mais haut les cœurs, il nous reste encore du boulot avant le départ!

La cabane (presque) au Canada

mercredi, juillet 14th, 2010

Notre amie Nicole nous avait proposé plusieurs fois de venir profiter de la cabin (intraduisible en français, c’est un concept à mi-chemin entre le cabanon des calanques et le chalet rustique au confort sommaire) de ses parents sur le lac Julia dans le nord du Wisconsin. A quelques semaines de notre retour en France, fin juillet, nous avons fini par trouver quelques jours pour caser cette excursion dans notre planning.

Excursion car entre Madison et Rhinelander, il faut bien compter 4h30 de route et aussi parce que s’aventurer dans le Nord du Wisconsin, c’est quitter la civilisation!

http://maps.google.com/maps/mm?hl=fr&ie=UTF8&sll=45.636623,-89.412075&sspn=0.062431,0.128059&ll=45.797736,-89.035435&spn=0.011474,0.027487&t=h&z=16

Tous les voisins et amis mis  au courant de notre escapade ne tarissant pas d’éloges sur ce coin (qui est une zone protégée par l’état du Wisconsin et l’état fédéral), nous sommes partis enthousiastes. 1er constat avant même d’arriver, les locaux ont de l’humour:

Demi-tour interdit! 90km/h maxi! Nous nous réservons le droit de limiter les histoires de pêche à 5 minutes et 1m20  Un tour gratuit dans la voiture du sheriff si tu ne paye pas ton essence

Interdire les demi-tours et limiter la vitesse à 90km/h sur un chemin large comme une ruelle et avec une ornière à chaque virage, promettre un tour gratuit dans la voiture du shérif si tu pars sans payer de la station service ou se réserver le droit de limiter les histoires de pêche à 5 min et 1m20, c’est mon genre de blague.

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi et nous avons pris possession de nos quartiers, la cabin de l’oncle de Nicole, située à quelques mètres de celle des parents de Nicole.

Simple …  … mais chaleureux! Et surtout, avec une vue sur le lac fantastique!

Nous sommes rentrés dans le vif du sujet tout de suite: balade sur le lac sur un super bateau à moteur! Sécurité avant tout, les enfants doivent porter un gilet de sauvetage. L’adaptation est un peu dure pour Alban et Thomas. Harnachés pendant 4h30 dans leur siège auto puis engoncés dans des gilets, tu parles de vacances!

Alban rassure son frère, ou l’inverse Comment on fait pour respirer avec ce truc?

Alors qu’Alban flippe, que Léon le petit deuxième de Nicole (âgé de quelques semaines) roupille comme un bienheureux, Thomas nous prouve rapidement qu’il a le pied marin.

Alban la sent moyen la balade, Léon pionce Exploration du rafiot au programme de Thomas On a fait le tour? J’irai bien voir derrière le garde-corps moi…

La promenade est magnifique et nous admirons les paysages au soleil couchant.

La “cabin” depuis le lac Nénuphars sur la lac

Nous aurons l’occasion les jours suivants de profiter pleinement du lac en pratiquant canoë, pédalo, barque et bateau à moteur. Clairement Thomas adore, Alban est beaucoup moins à l’aise malgré l’exemple donné par Béatrice.

Pour une fois, ce n’est pas moi qui rame ;-) On peut combiner canoë et baignade? Sortez-moi de là!

Cédric aux commandes du canorais Super équipés les parents de Nicole: bateaux en tout genre, pédalo,… Manque plus que le jet-ski ;-)

Et chaque fois c’est un régal, les paysages et la flore sont à couper le souffle!

Un bras du lake Julia   Bord du Lac Julia Ponton

nénuphar (ou plus vraisemblablement plante aquatique dont je ne connais pas le nom mais on va dire que c’est de la même famille) Champ de nénuphar (ou plante aquatique … cf commentaire de la photo d’avant)

Cédric profite de la sieste des enfants pour explorer d’avantage.

Un petit tour en barque au programme Il sait mener sa barque :-) Le voici seul, face à la nature!

Nous nous sommes également baigné. De façon circonspecte pour certains moins de 4 ans en short à fleur dont je tairais le nom, mais on a noté les tentatives.

A la flotte! J’y vais ou j’y vais pas?

En même temps, la baignade supposait d’être en mesure d’affronter la faune locale. Je ne parle pas d’Emma, le terrier de la famille qui est le chien le plus adorable du monde mais de libellules mutantes et d’écrevisses hargneuses.

La libellule King size, à l’américaine! Les écrevisses, visses, visses, visses, les écrevissent nagent à reculons dit-on, dit-on. Bisous à Mamie Thérèse qui me chantait cette chanson dans ma tendre enfance.

Même moi, malgré mon 41 fillette, elles sont venues gouter mes orteils. Et apparemment, la nourriture française ne les rebute pas, car dès que je m’immobilisais, elle revenait me chatouiller.

Suivez la flèche!  tiens, un peu de viande française au menu, ça change!

Heureusement pour Alban (et pour mon intégrité physique 😉 ), il y avait aussi plein de sentiers à explorer dans la forêt environnante.

Là, c’est bon. Plus trappeur que marin le banou  Le paysage n’est pas mal non plus vu de la terre ferme

Certains étaient même carrossables pour les poussettes. Avec de préférence, un moustiquaire ou du répulsif en intra-veineuse pour éviter de servir de casse-dalle aux moustiques…

Moustiquaire recommandé pour ne pas servir d’apéro aux moustiques  On était content d’avoir récupéré un vieille poussette tout terrain! Pour Thomas, l’appel de la mer (ou de la flaque d’eau boueuse, quelle différence?) est le plus fort!

On est tombé sur des coins à framboises et myrtilles sauvages, les enfants ont adoré. Et une fois, au détour d’un chemin, sur un salon de jardin façon trappeur. Ca valait bien les balançoires et toboggan des playgrounds de Madison!

Wild playground! Alban fait preuve de galanterie

En compensation de tous ses efforts méritoires pour apprivoiser l’élément aquatique, Alban a même eu le droit à un stage de conduite. En conditions réelles, au volant de notre mastodonte et sous la flotte. Il s’en est sorti haut la main!

Quelques conseils de base … … et en avant Alban!

Nous avons surtout profité de notre séjour pour passer du temps avec Nicole, Béatrice et Léon (Fred était retenu à Madison). En effet, nous n’étions pas les seuls dans les cartons cet été là. Fred a obtenu un poste de professeur dans l’état de New-York et toute la famille est partie s’installer là-bas quelques semaines avant que nous ne partions. C’était donc un vrai moment privilégié dont nous avons savouré chaque seconde.

Soirée tranquille (pas au coin du feu en juillet, mais c’est l’idée!) Les 2 font la paire  Et Thomas rigole pour 2

Le petit Léon a concentré toute l’attention …

Et double ration de caresse! Le groupe des minots! Cédric aussi craque!

… ou presque!

On aurait pas oublié quelqu’un?

Ces quelques jours « coupés du monde » sont passés très (trop) vite et ont été si remplis qu’ils nous ont vidés!

Alban roupille avec style Thomas est plus free-style!

Heureusement qu’Alban et Thomas n’étaient pas préposés aux cartons du déménagement!

Rattrapage

lundi, juin 28th, 2010

On est un peu en avance sur les résultats du bac, mais une « petite » session de rattrapage s’impose après avoir laissé le blog en friche.

Ce n’est même pas faute d’avoir des choses à raconter, ce serait même plutôt l’inverse. Depuis que la neige a fondu et que les températures sont redevenues positives, on redécouvre le bonheur de se balader dehors.

Les pensionnaires un peu frileux du zoo sont à nouveau de sortie.

Je me demande où elles passent l’hiver les girafes? Personne n’a su nous dire comment s’appelle ce bestiau… Les crocodiles sont revenus de Floride (comme les retraités ;-) )

Certaines tortues ont du mal à décoller de la lampe à UV. Mais pour celles qui s’aventurent dehors, il y a herbe fraîche à volonté (et cris ébahis d’Alban qui vient de réaliser que cette énorme bestiole peut bouger).

Le soleil du Wisconsin n’est pas suffisant pour la tortue du désert. A la vitesse à laquelle elle se déplace, l’herbe a le temps de repousser… 

Et les animaux du Midwest sortent de leur hibernation (enfin le bison et le blaireau, c’est pas flagrant).

Blaireau timide Bison flou Chiens de prairie en folie

Bébé chien de prairie “très mignon” dixit Alban 

Et on n’oublie pas la star de la visite pour Alban, ce qu’il réclame à cor et à cris dès la sortie de la voiture: le fuck phoque!

J’espère que le bassin est climatisé…

Alban et Thomas n’en perdent pas une miette!

Virez moi cette vitre! 

Surtout quand on arrive à l’enclos du …

Tigre!

Il passe juste à côté de la vitre et franchement, c’est impressionnant. Sauf pour Thomas…

Je rigole, mais je n’en mène pas large…  Encore le gros chat, encore!

Et au zoo, il y a plein d’autres trucs sympa:

– le parc à l’extérieur avec des jeux encore mieux qu’au parc juste à côté de la maison. Un train à conduire et une moto à piloter, trop de bonheur!

Tchou-tchou! Le Norais Express arrive en gare. All aboard! J’ai mon ticket! Il est où le pilote?  Ah, le voilà!

– Le train et le manège bien sûr.

Conduire, c’est bien, mais se faire conduire, c’est pas mal non plus!  E pericoloso sporgesi! Heureusement, le phoque n’est pas l’animal préféré de beaucoup d’enfant, on a pas à se battre pour le récupérer… Pour Thomas, peu importe l’animal pourvu qu’on ai l’ivresse!

– Les animaux à suivre (pour faire une « cayesse »), à escalader …

Canard, canard, houhou. Viens, je vais te faire une cayesse! Hop, un petit tour en tortue géante! Photo de groupe

– Les animaux à se faire tatouer.

A défaut de phoque, Alban a opté pour le voisin de banquise, le pingouin dépressif.

A la rigueur, juste une corde à secouer peut suffire au bonheur de certains…

Rien à secouer … des critiques sur mon chapeau ;-)

Et pour les animaux moins exotiques, il y a eu comme l’année dernière Breakfast on the farm, le petit-déjeuner à la ferme avec plein d’animaux à observer et caresser.

Les observer, c’est sympa, surtout quand les agneaux têtent les lacets de Cédric ou l’oreille du copain de ballot de paille.

Meuuhhh! Je veux ma maman! Et ça, ça se mange?

Mais évidemment, le plus rigolo c’est de pouvoir les tenir et/ou les caresser.

Une caresse au cochon (qui rit?) Une caresse à l’agneau qui gambade Et une caresse au lapin (qui contrairement à ceux du jardin ne se carapate pas).

Et comme Madison est une toute petite ville finalement, on se retrouve entre amis et voisins autour des poussins.

Bea, Nicole, Sarah, Elie, Sean, Theo et mes boyz

Alban commence à apprécier, voire à réclamer la compagnie des enfants de son âge. On emmène donc parfois Bea en vadrouille avec nous (quand le transfert de siège auto ne nous démotive pas à l’avance). La dernière fois, on est allé à l’Arboretum profiter des arbres en fleurs et des jonquilles.

Les fleurs après 6 mois d’hiver, ça fait bizarre, hein Alban? Magnolias Forever! (je la fais tous les ans non?) Cueillette sauvage

On avait emmené de quoi faire des bulles de savon, une des activités préférées d’Alban. On peut admirer les différences de technique.

Stylé mais peu efficace Style et efficacité, la classe! Freestyle…

Et comme de courir partout (ou de se faire promener en poussette), ça creuse, on a fait une petite pause casse-croûte avec des gourdes de compote Materne. On en trouve seulement depuis peu à Madison (je frime au parc, les autres mamans n’ont jamais vu ça!). Pas en avance sur tout les ricains 😉

Petite pause le nez dans l’herbe Pas de gourde sur cette photo :-) Pause casse-croûte!

Enfin, il y a quand-même un domaine dans lequel il est dur de les concurrencer: les aires de jeux!

On se trouve déjà plutôt bien lotis dans le quartier mais dans certains coins notre playground ferait ricaner. Poussés par le ouïe dire, on s’est organisé un pique-nique à Sun Prairie, à l’est de Madison. On a pas été déçus!

Le pique-nique a été vite expédié. Pourtant il y avait sandwich baguette et chips.

Pique-nique de luxe, sur nappe blanche! C’est vrai, j’ai droit à une chips? Youhou! Jambon beurre salade. Presque un parisien…

Mais comment lutter contre ça:

On ne voit que la moitié là!

Alban était un peu dépassé au début mais il a eu vite fait de prendre ses marques.

Par quel bout vais-je prendre le problème? Par là, ça paraît pas mal… Et ça, c’est super cool!

Quant à Thomas, il n’a pas boudé son plaisir non plus.

Je monte, je descend, c’est trop bien! Ca glisse!

Vraiment super! Dommage qu’il faille traverser tout Madison pour y aller…

Alors que cela va bientôt faire 3 ans que nous habitons à Madison, on a toujours pas fini d’explorer les environs. On avait énormément entendu parler de Devil’s Lake, le lac du diable. On y est allés un dimanche mais soit on en avait entendu trop de bien, soit le temps était trop gris, soit on était pas dans un bon jour, mais on a été un peu déçu. Le lac est sympa mais n’a rien d’exceptionnel. Surtout, il n’y a pas de chemin pour faire le tour du lac. Il y a des chemins de rando qui partent un peu partout dans la forêt mais nous on voulait voir le lac!

Même Alban est blasé… Attention à la chute!

On a quand même jeté quelques cailloux, trempé les mains dans l’eau et couru comme des déglingo (copyright Amande) histoire de ne pas être venu pour rien.

Pour les ricochets, y a encore du boulot… Elle est fraîche! A fond les ballons! L’avantage d’avoir des grandes jambes, j’arrive à suivre le rythme…

Et sur le chemin du retour, LA bonne surprise qui fait que tu ne regrettes pas d’être venu: pour traverser la rivière Wisconsin et rentrer à Madison, pas de pont mais un bac. L’idée de mettre la voiture sur un bateau a tout de suite enchanté Alban. Il a fallu attendre un peu car le bac n’est pas super grand. Mais on s’est retrouvé nez-à-nez, enfin pare-chocs contre pare-chocs avec 2 voitures de cadres français en goguette. Le fin fond de la cambrousse du Wisconsin, le dernier endroit où tu t’attend à croiser des compatriotes, et pourtant…

La rivière Wisconsin et le bac en approche. Dès qu’il fait beau, on se rappelle que les Harley sont construites à Milwaukee. En route pour l’aventure!

Ca a fini par être à notre tour. Le passage en bac, grande première pour tout le monde!

Débarquement et embarquement simultanné. Tout est bien rôdé! Un peu flippant de mettre plein de voitures sur un petit machin comme ça… La Wisconsin River

Alban a admiré le spectacle depuis l’intérieur de la voiture (il avait un peu peur qu’on l’oublie sur le bateau). Thomas a le pied marin (ou l’équivalent pour une rivière en tout cas) lui!

Qui n’avait pas vu notre plaque perso? Thomas, bon pied, bon oeil!

Nous cédons aux sirènes de la nouveauté mais nous n’oublions pas les valeurs sûres.

Nous prenons de temps en temps une glace (fabriquée avec du bon lait du Wisconsin) à côté du labo de Cédric et nous allons la déguster à Centennial Garden.

Glace et Milkshake, hum, que du diététique! Milkshake au choco! A l’attaque! Un cadre apaisant pour favoriser la digestion

C’est un cadre propice pour prendre de belles photos.

Alban et son style inimitable à la course Fraisiers à fleurs roses Le coin des iris

Ou pas…

Thomas, reste ici! Je fais coucou et je disparais de la photo. Magique! Bonne idée la photo sur le seul truc vieux et rouillé du parc…

Et surtout, il y a possibilité de patouiller dans l’eau! Le bonheur!

Le spot de prédilection d’Alban et Thomas.

En effet, en ce moment, tout ce qui intéresse les loulous c’est la flotte.

Et rien à voir avec la canicule ou la sécheresse. Il y a 15 jours, alors qu’il pleuvait des seaux depuis le matin, on s’est quand même aventuré jusqu’à Olbrich Garden. On a troqué la grosse pluie pour un petit crachin, mais les cirés n’ont pas été inutiles…

Il y a eu l’approche en finesse:  Regarde maman, une fontaine!

Approche en finesse: Regarde maman, une fontaine!

L’arrosage au jet d’eau.

Chacun un jet d’eau… … et en avant les bêtises!

Le patouillage dans la jarre.

Après le jet d’eau, la jarre!

Et le final en apothéose dans le bassin…

Et pour finir en apothéose, le bassin!

Donc utile les cirés, mais pas complètement efficaces…

J’suis mouillé? Et alors?

Et comme par hasard, pour ce genre de chose, la complicité des 2 frangins est au top…

Viens, j’ai vu un jet d’eau!

Pour les distraire un peu  et éviter qu’ils ne finissent complètement trempés on a arpenté les allées sans bassins, fontaines,… Mais Alban, pas découragé, sortait la langue pour « attraper » les gouttes de pluie…

Rentre ta langue Alban! Et hop, un coup de langue à gauche maintenant! Qui m’a enlevé l’eaua vec laquelle je jouais? C’est toi Papa!

On a coursé les lapins. Mais ils se cachent plutôt bien. Et en cas de besoin, ils montent aux arbres!

Suis-moi Alban, j’en ai vu un! Un lapin se cache dans cette photo. Sauras-tu le retrouver? Lapin acrobate!

On a aussi découvert le kaléidoscope végétal: une jardinière avec des plantes multicolores, un kaléidoscope, et hop!

Au naturel Par le petit trou de la lorgnette

Voilà (entre autres) ce qui nous a occupé ces derniers temps. Alors, on passe ou on est recalé?

Trick or treat?

mardi, novembre 10th, 2009

Cette année, Alban étant en âge de comprendre le principe de base (et Cédric et moi n’étant pas partis à New-York 😉 ) , nous étions impatient qu’Halloween arrive. Histoire de ne pas être pris au dépourvu, on a fait un essayage de costume un peu à l’avance. Halloween écolo (voire décroissant) cette année avec recyclage des déguisements. Alban a récupéré un costume de pirate de Maxime qui lui allait comme un gant et on a réussi à faire entrer au chausse pied Thomas le géant dans le costume de citrouille utilisé par Alban pour son 1er Halloween.

Un peu engoncé Thomas, mais la fermeture éclair a l’air de tenir le coup!

On a rappelé/expliqué à Alban le principe de base: on se déguise, on passe de maison en maison en disant Trick or treat, une farce ou un bonbon?  Déguisement et bonbecs à gogo, il a pas mis longtemps à comprendre. On était tellement enthousiaste qu’on a fêté Halloween trois fois!

La première c’était genre grande répétition générale le week-end précédent. Le zoo de Madison organisait toute la journée un trick or treat, des maquillages et des animations avec les animaux. Alban a sauté dans son costume, a répété a haute voix « Trick or treat » et à peine arrivé au zoo, il a couru pour avoir des bonbons. Il était même d’accord pour mettre son foulard sur la tête (ce qui constitue un signe évident de bonne volonté, Alban étant toujours rétif aux casquettes, chapeaux et autres bonnets. La capuche est acceptée depuis peu, youhou!)

A l’abordage des bonbecs!   Tête de mort va!

Les festivités s’étendant sur la journée, je pensais qu’il y aurait du monde mais que ce serait gérable. En fait, au bout de l’allée, on est tombé sur ça: la file d’attente de la mort qui tue. File d’attente dont tu ne vois qu’un tout petit morceau car elle serpente dans les allées sinueuses et en pente. Après 10 minutes à avancer à la vitesse de l’escargot lancé au galop, tu tombes sur un panneau « 45 minutes d’attente à compter de maintenant ». C’est un blague d’Halloween pour faire peur, c’est ça?

Alban prend la mesure de l’ampleur de l’attente  Et se met sagement au bout de la file (il est plus américain que français parfois…) Et là, il reste encore 30 minutes avant le premier bonbec

Alban après avoir hésité s’est sagement mis dans la file d’attente. Le truc, c’est que moi j’imaginais une distribution de bonbon genre un stand ou une personne dans le zoo qui s’en charge et basta. En fait, tout un tas de sponsors ont des stands éparpillés dans le zoo (ça imite toutes les maisons auxquelles tu frappes dans ton quartier) et ils te filent un bonbec avec tout un tas de prospectus et de pub (c’est la philanthropie à l’américaine, je fais une bonne action et ça me rapporte). En France, la même organisation, c’est n’importe quoi en 3 secondes. Ici, il y a une file d’attente joyeuse, patiente et disciplinée (composée essentiellement d’enfants sous le nez desquels on agite des bonbons, je le rappelle). J’étais scotchée!

Pour passer le temps, Alban a décidé de faire une pause casse-croute bien calé dans sa poussette, d’admirer les costumes ainsi que la sculpture sur citrouille (« Cityouille-punkin » en langage Albanesque) et de se faire faire un décalcomanie aux couleurs du zoo. On s’occupe comme on peut!

Quand je pense qu’il y a des idiots qui piétinent pendant que j’avance tout seul Une girafe s’est échapée de son enclos! Elle attaque une citrouille! Pas mal non?

Spéciale dédicace à Céline et Germinal. La prochaine fois, on vous envoie ce modèle là :-) T,A,T Alban épelle mais rarement les bonnes lettres…

La patience paye, on a fini par atteindre les stands distribuant les gourmandises. Alban enchaine sans faute « Trick or treat » et « Thank you ». Il était tellement content avec ce premier bonbon qu’il en serait bien resté là.

Twikowtweet? Thankyyouw!

J’ai UN bonbon, c’est trop bien!

On a persévéré encore quelques stands mais Alban était nettement moins intéressé: il y avait distribution de cailloux (par un parc naturel dans lequel on peut visiter des grottes) et de brosses à dent. On lui avait parlé de bonbons et il se casse les dents (ou il peut aller se brosser au choix).

Conseil de la nénette: tu ne les manges pas! On va s’y employer… Trop la classe la brosse à dent Happy Halloween!

Résultat, on a quitté la file avec un butin de 2 bonbons, une sucette et un bubble gum (préempté par Cédric) pour profiter du zoo. Il y avait des animaux « de sortie ». On a donc admiré des très beaux hiboux (ou des chouettes, désolée je n’y connais rien) et dans un genre différent un cafard (ou une blatte, je ne suis pas plus douée en insectes qu’en oiseaux). Alban l’aurait bien ajouté à son trésor de guerre!

Ne me demandez pas ce qu’on regarde, je n’en ai pas la moindre idée Cédric et Thomas posent comme des pros eux! Hi cockroach!

On était un peu déçu que ce ne soit pas plus festif et on a donc décidé de s’amuser un peu. Cédric et Alban sont allés faire un tour de petit train. Ca dure 2 minutes montre en main mais Alban en a parlé toute la semaine du « petit tyain tchou-tchou ». Et comme il n’y a pas de raison que je ne m’amuse pas aussi, on a fait un tour de carrousel. C’est Alban qui a choisi l’animal sur lequel il est monté et évidemment, il a opté pour le phoque! C’est pas un marin d’eau douce!

All aboard! tchou-tchou! Et si on peut brailler un mot qui ressemble à f..ck devant d’autres enfants, c’est quand même plus drôle…

Une dégustation de bonbon là-dessus et Alban aurait pu attendre un an pour recommencer.

J’ai été sympa, mais là je le vire le foulard!

En fait, on a juste laissé passer une semaine pour le 2ème round. Nicole organisait une petite fête chez elle avec d’autres enfants. C’était super marrant de les voir courir partout dans leurs costumes. Alban s’est bien amusé avec la toute nouvelle cuisinière de Bea et il était surtout ravi de passer du temps avec Bea-cossinelle.

Alban aux fourneaux, les filles regardent Beacossinelle Pas de doudou pour le benjamin de la bande (mais le collier de maman qui fait hochet et anneau de dentition)

Et une fois la petite fête terminée, il était (enfin) temps d’aller frapper aux portes des voisins pour le vrai trick or treat. Nos voisins de derrière, Bill et Cherie, étaient passés le matin pour nous prévenir qu’ils seraient absents (et déposer des cadeaux pour Alban, dont des autocollants sa nouvelle passion, trop fort les voisins!). Mais pour le reste, toutes les lumières de la rue étaient allumées. Et lorsque la lumière est allumée, normalement, c’est le code pour indiquer que les enfants sont bienvenus. Eh bien malgré tout, dans notre rue, personne n’a ouvert! On comprend mieux pourquoi peu d’enfants passent dans notre rue le soir d’Halloween, elle doit être réputée… On a eu plus de chance chez deux voisines un peu plus éloignées que l’on connaît bien et en sélectionnant des maisons bien décorées.

Alban est revenu enchanté avec son petit gobelet plein à ras bord (comme il y a peu de passage, à chaque arrêt, c’était le jackpot!). L’inventaire de ses richesses (un Tootsie roll, un sachet de skittles, une mini barre de chocolat Hersheys, 3 bouchées au chocolat et un mini milkyway en seulement 4 maisons)  lui a pris au moins 10 minutes. Sans oublier les « autocoyants » avec « Bickey ».

Un tootsie roll! Des skittles! Un cadeau d’Halloween sans sucre, je dis bravo!

Par contre, à la place des voisins qui n’ont pas ouvert, je ne dormirai pas tranquille. J’ai l’impression qu’Alban peaufine un plan.

C’est moi ou c’est le portrait de Maxime sur cette photo?

Il a vraiment compris le truc: pas de bonbon, on passe à la farce alors!

Ca plane pour nous!

lundi, novembre 2nd, 2009

En rentrant de notre super séjour dans le Door County, nous nous sommes arrêtés à Oshkosh.

Oshkosh, riante bourgade du Wisconsin

Ce n’était pas pour visiter le château d’eau (pourtant magnifique!) mais pour visiter l’Experimental Aircraft Association Airventure Museum (un musée avec des avions pour faire simple). Ce musée qui a été crée par des passionnés (et qui est surtout animé par des bénévoles à cheveux blanc) a une collection de plus de 150 avions et est principalement connu aux Etats-Unis (voire dans le monde?) pour organiser l’EAA AirVenture. C’est un rassemblement de passionnés d’aviation pendant une semaine avec des invités prestigieux comme l’airbus A380 pour sa première « apparition » dans un meeting aérien aux US, le pilote qui a fait atterrir son avion sur l’Hudson river à New-York, Spaceship one, la NASA, des shows de voltige aérienne… Et comme pas mal de ces passionnés (de 200 à 300.000 personnes tous les ans) se déplacent en avion pour voir des avions, la tour de contrôle de l’aéroport qui jouxte le musée est pendant une semaine « la tour de contrôle la plus occupée du monde ».

L’Aéroport le plus chargé du monde … pendant une semaine au moins

La météo étant vraiment pourrie ce jour là (froid, vent et pluie) on se disait que c’était une bonne idée d’avoir prévu un musée pour rester au chaud. C’était sans compter la visite du Pioneer Airport (l’aéroport des pionniers), plusieurs hangars qui font partie du musée et dans lesquels on trouve des avions anciens. Enfin, maintenant on est comme les locaux, le vent glacé n’arrête pas les Norais! En plus, comme d’hab’ aux USA les musées sont kids friendly. Alban avait à sa disposition un bac à sable XXL et pour balader son auguste derrière le choix entre un wagon (vous traduiriez ça comment vous? Charriot? Carriole?) ou des supers avions miniatures.

Pioneer Airport  En fait la navette était une machine à remonter le temps!

C’est autre chose que le mini bac à sable de la maison! Hue cocotte! Il est tout terrain mon wagon Et là Cédric regrette de ne plus avoir 2 ans ;-)

On avait pas pris la navette seulement pour admirer les avions présentés dans les différents hangars mais surtout parce que c’est comme prendre la machine à remonter le temps. Une fois arrivé, tu n’es plus en 2009 mais en 1929 et voilà dans quoi tu peux envisager de faire un tour.

Travel Air E-4000 de 1929

Un superbe biplan quasiment d’époque. Impossible pour Cédric de résister. Le pilote a fait chauffer la bestiole et en route (façon de parler).

Voici quelques photos du décollage, de l’intérieur de l’avion (le tableau de bord est dépouillé comparé aux avions modernes 😉 ) et du vol.

Cédric version tête brulée Et hop, décollage! Si, ça vole!

Le “siège” passager Le poste de pilotage

Pour la petite histoire, à l’origine, l’avion pouvait emmener 2 passagers à l’avant. Mais le moteur de l’avion a été remplacé par un moteur plus récent et plus lourd et comme nous l’a dit notre guide, 2 américains de corpulence normale ne tiendraient pas sur le « siège » passager. Par contre, Cédric était à l’aise!

Le pilote (lui aussi bénévole passionné) a commencé tranquille par un petit survol des environs (Oshkosh morne plaine) puis il a proposé à Cédric de s’amuser un peu. Résultat quelques virages serrés en toupie. Il a même coupé le moteur et cabré légèrement l’avion pour qu’il perde sa vitesse et décroche. L’avion a alors commencé à piquer du nez en chute libre avant que le pilote ne remette les gaz et redresse l’avion. Commentaire de Cédric « C’est mieux que les montagnes russes ».

Le décollage vu de l’intérieur Oshkosh et le lac Winnebago D’ici, les voiture ont déjà l’air petites

Mayday, mayday! Virage à droite Un virage sec, presque à la verticale!

L’aérodrome avant l’atterrissage Cédric et son pilote Cédric et la bête vus de face

Pendant ce temps là, Thomas roupillait bien emmitouflé dans l’écharpe, je filmais (on me vois vaguement sur la photo prise par Cédric a l’atterrissage) et Alban boudait dans le bac à sable. Il y serait bien allé lui dans l' »ayon ».

Ca tourne! C’est pas juste, c’est toujours les mêmes qui s’amusent!

Vous voulez savoir ce que je filmais? Ca! (plus d’autres trucs tremblés gentiment coupés au montage par Cédric, n’est pas Spielberg qui veut!)

(Vous pouvez voir la vidéo en plein écran en appuyant sur le bouton à droite du volume. Vous pourrez ensuite choisir de voir la vidéo en haute définition en cliquant sur le bouton HD qui deviendra alors rouge)

On a fini par revenir en 2009 pour visiter le reste du musée qui est très bien. La collection d’avion est vraiment belle et il y a pas mal de salles avec des postes interactifs (genre un simulateur de vol).

Ce ne sont pas des maquettes Cette fois-ci Cédric pilote SpaceShipOne

La salle consacrée aux avions militaires était vraiment top et j’ai adoré le plus petit avion du monde (je pense que je ne tiens pas dedans, mais il a été homologué) et un truc typiquement américain: l’avion-voiture. Les ailes se replient et se déplient à volonté et là encore, l’avion a vraiment été homologué mais (curieusement 🙂 ), ce fut un échec commercial…

Il est où l’avion de Tom Cruise dans Top Gun? L’avion de poche Pas facile de faire un créneau avec ce truc!

La chose qui m’a surpris quand même (et agacé, soyons honnête) c’est que si l’on parle beaucoup des débuts de l’aviation aux Etats-Unis, des aviateurs américains comme Lindbergh, pas un mot sur les français (ou autres nationalités) ayant participé à la conquête des airs. Un peu gonflant à la longue cet « américanocentrisme »…

Mais bon, c’était quand même très intéressant et surtout, ça nous a permis d’admirer les deux plus beaux avions du monde!

Je décolle! Thomas the flying baby

Pouce!

jeudi, octobre 29th, 2009

Cédric ayant pris quelques vacances, nous sommes allés visiter le « pouce » du Wisconsin, la péninsule orientale sur le lac Michigan. Au nord de cette péninsule on trouve le Door County, qui est une destination très prisée des habitants du Wisconsin, voire même de l’Illinois. Nous avons donc décidé de faire comme les locaux et d’aller admirer les couleurs de l’automne dans ce coin « pas trop éloigné de Madison ». Pas trop éloigné à l’échelle américaine, on est d’accord…

En voiture pour le road trip!

Un petit en-cas pour la route, on ne sait jamais!

Premier arrêt après un peu moins de 2h de route: Fond du Lac (en français dans le texte). Ce n’est pas le fond du lac Michigan, mais du lac Winnebago un des nombreux lac du Wisconsin. On a trouvé par hasard en cherchant un endroit pour pique-niquer le paradis d’Alban: une aire de jeu avec des tas de toboggans, de balançoires et même un genre de pelleteuse. Il aurait bien arrêté le périple là!

“Fonedoulak” prononcé à l’américaine Le paradis sur terre pour Alban Quand même plus la classe qu’une pelle et un seau!

En plus de l’autre côté du parc, on avait une vue plutôt sympa…

Après Lancelot du Lac, Alban du Lac Lac Winnebago On pourrait me remettre au chaud SVP?

Mais ça caillait un peu, Thomas était engoncé dans son anorak tout neuf et les guêpes n’avaient pas l’air décidées à nous laisser déguster notre pique-nique tranquille donc nous sommes repartis vers Green Bay. Green Bay, ville industrielle sur le lac Michigan, aucun intérêt sauf … le stade des Packers, l’équipe de football américain du Wisconsin, Lambeau Field.

Lambeau Field Ca claque non?

Que l’on apprécie ou pas le sport, le stade vaut le détour. Il est évidemment aux dimensions américaines et il existe depuis 40 ans, ce qui pour les américains qui construisent, utilisent, détruisent et recommencent, relève du monument historique.
Voilà ce qu’en dit (entre autre) Wikipédia: Les Cheeseheads (tête de fromage), le surnom des fans de l’équipe qui arborent des chapeaux en forme de morceau de fromage dont la production est la fierté locale, sont si nombreux que tous les matchs à domicile des Packers se jouent à guichet fermé depuis 1960, et il faut attendre plus de 100 ans pour espérer avoir une place d’abonnés sur la liste d’attente de près de 80 000 noms (le stade contient 70.000 spectateurs environ). Cet engouement est probablement lié au fait que les Packers soit une équipe qui appartient aux fans mêmes. Sur ses quarante années d’existence, le Lambeau Field a été le théâtre de beaucoup de faits historiques dont le premier NFL  Championship Game à Green Bay en 1961 et le Ice Bowl en décembre 1967, quand la température était de moins vingt cinq degrés Celsius (soit moins quarante-quatre degrés Celsius avec le refroidissement éolien), depuis il est surnommé The Frozen Tundra.

C’est impressionnant en tout cas, placardé de pub pour la bière Miller (pas de loi Evin ici, c’est sûr!) et on est repartis avec des souvenirs offerts par la gentille dame de l’accueil.

Thomas est déjà fan!  Go Pack, go!  On se sent tout petit!

Une fois à Green Bay, il ne nous restait que quelques miles pour arriver à notre motel le Sunset beach. Bon, moi j’étais super contente d’aller dans un motel, je trouvais que ça faisait super américain (ouais, je sais, c’est tout pareil qu’un hôtel, mais pour moi, ça sonne exotique). Par contre, on l’avait réservé un peu au pif. Cédric avait négocié les prix et finalement, on se demandait si le fait que le gérant ait accepté de baisser le prix de la chambre n’était pas mauvais signe.

En parlant de signe, l’enseigne était moyennement avenante.

Sunset beach, comme le soap opéra pourri diffusé sur TF1 :-)

Heureusement, seule l’enseigne était nase. Pour le reste, youhou!

On nous avait promis une vue sur le lac,… … y’a pas eu tromperie sur la marchandise! Et hop, accès direct à la plage! Vu la profondeur du lac, je tenterai pas le plongeon… Je suis dans un motel, je m’en remet pas!

On nous avait promis une vue sur le lac, on s’est pas fichu de nous! Et si le motel s’appelle Sunset beach (la plage du soleil couchant), on comprend pourquoi!

Coucher de soleil… … sur le lac Michigan

On avait à peine eu le temps de décharger le bastringue qui était dans la voiture (valises, lit parapluie,… c’est bien connu qu’avec des enfants tu voyages léger 😉 ), qu’Alban n’avait qu’une idée en tête: arpenter la plage. Vu que la météo devait changer le lendemain, on ne s’est pas fait prier!

Sur la plage abandonnée, … … coquillages et … … et encore des coquillages, désolée pour les crustacés!

On a oublié en 2 minutes qu’on était au bord d’un lac, on se serait cru au bord de la mer!

Même sur une plage, un tas de sable, c’est irresistible! Albanou fait la grimace

Alban a trouvé une souche pour lui servir de tremplin de saut. Il m’a demande de l’imiter, mais Thomas n’avait pas l’air très rassuré…

Concentration! Atterrissage! Maman, je la sens pas ta cascade!

Après cette journée bien remplie (et qu’on a fini en allant au diner du coin – hamburger, steacks, ribs, tarte aux pommes, à la cerise ou au potiron fait maison- plus couleur locale tu meurs), les loulous ne se sont pas fait prier pour aller se coucher. Alban voulait absolument partager son lit avec Thomas. On a fait quelques photos avant de mettre Thomas dans son lit parapluie.

Même les Bisounours ont visité le Wisconsin Bonne nuit les petits!

On appréhendait un peu la cohabitation à 4 dans la chambre, mais hormis un fou-rire à l’écoute du résumé de la journée par Alban juste avant de s’endormir (vacances, toboggan, vacances, escalier, Thomas, Papa, Maman, Alban, cailloux dans l’eau, vacances,…  surnageant au milieu d’un galimatias incompréhensible), tout s’est passé sans problème. Thomas s’est réveillé sur le coup des 6h, je l’ai allaité, recouché dans son lit où il s’est mis à vocaliser, Alban lui répondait (autre fou-rire étouffé sous les couvertures) et ils se sont rendormis mutuellement. Véritable réveil vers 9h, nos enfants sont les plus adorables du monde! Ils ont déjà compris que la clé de vacances réussies, c’est la grasse mat’!

Sitôt levé et habillé (encore un peu il y allait en pyjama), Alban est allé pourrir ses fringues sur la plage. La météo était franchement moins sympa mais comme nous l’ont montré les panneaux « attention aux moto-neiges » sur la toute un peu plus tard, ça aurait pu être pire!

Si c’est comme en Bretagne, il fera beau plusieurs fois dans la journée! Pour le moment, ça caille, le nez et les joues sont rouges Atention, troupeau de moto-neiges en liberté dans les parages

Avec tout ça, on avait pas encore attaqué notre visite du Door County. Une petite carte pour vous situer le lieu des réjouissances:

Qui a vu un pouce?

Perso, le coup du Wisconsin qui ressemble à une main et de la péninsule qui ressemble à un pouce, je trouve ça capillotracté mais là n’est pas la question. Le Door County contrairement au reste du Wisconsin compte moins de vaches que d’habitants. A la place, il  y a des pommiers et des cerisiers. Toute cette partie du Wisconsin a été explorée/ »découverte » par un français Jean Nicolet qui a laissé son nom à pas mal de choses (une crique, une ville, de l’eau minérale,…) et au 19ème siècle beaucoup de Wallons se sont installés. On a donc rencontré des panneaux « familiers » avec les noms de Brussels ou de Namur. Le nom Door County est d’ailleurs une traduction du nom français donné au détroit entre l’extrémité de la péninsule et une île. Ce passage étant très dangereux, il a été appelé Porte du passage des morts ou Porte des morts. Ca a été abrégé en ne gardant que la Porte (door), c’est un peu moins sinistre. Et la dernière particularité du Door County c’est que c’est l’un des countys qui compte le plus grand nombre de kilomètres de rivage. Et ça, ça vaut le détour!

Un des nombreux vergers du Door County Il y a quand même un peu de maïs, on est dans le Wisconsin! Et Liège pour déguster une gauffre, c’est possible?

Pour commencer, nous nous sommes arrêtés à Sturgeon Bay qui est une petite ville assez mignonne.

Il ne manquait qu’un rayon de soleil Et voilà, y a qu’à demander! Alban met à profit toutes les occasions pour escalader

Les boutiques étaient déjà décorées pour Halloween (avec plus ou moins de bon goût…)

Ici les chrysanthèmes ne sont pas réservés aux cimetierres, cela dit, ça aurait été raccord avec le thème de la déco Modèle nu

Au rayon boutique, nous sommes aussi entrés dans une librairie très sympa (tous les rayons étaient décorés avec des animaux en peluche, Alban était ravi) dans lequel on a trouvé la quintessence du livre de recettes américain « Kill it and grill » (abattez-le et grillez-le).

Cette couverture est la preuve que les américains sont capables de 2nd degré non?

Ensuite, on a vadrouillé d’Egg Harbor vers Ephraïm et Sister Bay. On s’est laissé tenter par des chemins de traverse qui menaient parfois à des petits coins de paradis et parfois à des impasses. Les arbres commençaient à changer de couleur mais il manquait le petit rayon de soleil pour que ce soit vraiment magnifique.

Même la route est sympa! White cliff fen Littoral au nord d’Egg harbor Une crique sans nom, que le grand cric me croque Le minigolf du capitaine crochet et de Jack Sparrow On ira pas plus loin que le bout de la route!

On a remarqué que les Suédois avaient aussi laissé des descendants. Une des attractions du village d’Ephraïm est d’ailleurs un restaurant suédois, la Swedish House of Pancakes, connu d’une part pour la qualité de ses pancakes (un plat typiquement suédois sans doute) mais surtout pour son toit en gazon entretenu par … des chèvres.

Fiers d’être suédois! Mieux vaut une chèvre sur le toit … … qu’une arraignée au plafond.

Une fois dépassés tous ces villages très mignons mais quand même assez touristiques, on s’est retrouvé presque au bout de la péninsule avec une vue plutôt sympa.

C’est pas mal de prendre un peu de hauteur C’est décidé, si on revient, on fera le tour de la péninsule en bateau!

Sur la route menant à l’extrémité de la péninsule et au départ du ferry pour Washington Island, on est tombé sur un panneau bizarre annonçant que la route tournicotait et qu’il fallait ralentir.

Tournicoti-tournicota! 

On ne s’attendait pas à ce genre de virages…

Faut pas gâcher le goudron!

Comme la route se termine en cul-de-sac une centaine de mètres plus loin on s’est demandé si le but était de faire ralentir les automobilistes ou juste d’utiliser tout le goudron alloué à la construction de la route. La question reste posée…

Juste en face du départ du ferry, nous avons enfin pu admirer l’un des phares qui sont aussi une des attractions du Door County.

Un ferry-boîte! Enfin un phare! Clairement, on a pas vu les plus beaux…

On a fait une petite ballade en forêt pour se dégourdir les jambes et on a constaté que l’explication sur l’origine du nom du Door County était fondée (bien que porte soit transformée en port).

Alban fait du boudin, on l’a forcé à mettre ses bottes L’asresse parfaite pour la famille Adams

Il nous restait à découvrir le littoral oriental de la péninsule, celui donnant sur la partie la plus large du lac Michigan et personnellement, c’est ce que j’ai préféré.

Crique près de Cana Island Cana Island Lighthouse Spike Horn Bay Rassemblement de mouettes

On a vraiment beaucoup apprécié notre séjour: c’était dépaysant et très relaxant (le bruit des vagues sûrement). Mention spéciale à Alban et Thomas qui malgré les kilomètres parcourus en voiture sont restés de bonne humeur (ou au moins silencieux 😉 ).

Alban la star est là incognito Zzzzzzzzzzzzzz!

Je laisse d’ailleurs le mot de la fin à Alban:

Vive le Door County!

Chers tous,

dimanche, septembre 6th, 2009

Une petite carte postale pour vous dire que nous passons de bonnes vacances, un bel été, un été correct à Madison.

La météo est splendide, pourrie, capricieuse. Et même parfois dangereuse:

On est pas en train d’installer une clôture,… … c’est une branche de l’arbre qui a des envies de meurtre.

On ne va pas insister sur le fait que le mois de juillet a été le plus froid depuis 1900 ni sur le fait que le mois d’août a été très pluvieux. On va plutôt se dire qu’après la pluie, le beau temps!

Somewhere, over the rainbow….

Et puis, on ne perd pas de temps à arroser le jardin comme ça… De façon surprenante, les tomates arrivent à rougir et les aubergines à pousser. Le tout sous la surveillance rapprochée d’Alban qui préempte toute nouvelle tomate mûre pour son usage personnel.

Forêt tropicale … …contrairement au climat!

Alors, je vais prendre celle-là aujourd’hui. Rouge sur rouge, rien ne bouge!

Et puis notre sexy facteur (qui est la voix de la sagesse populaire) le dit toujours, on peut avoir 4 saisons en une journée dans le Wisconsin, donc même un été moisi ne l’est jamais complètement. Et dans la série jamais contente, il fait même parfois trop chaud. Ce qui n’empêche pas Alban (et Cédric) de se donner à fond au terrain de jeu.

Et hop, premier palier! Et hop, deuxième palier! Et hop, je descend et je recommence!

Pour ceux qui ne le savaient pas, Cédric est resté un grand enfant….

Un anneau… … un morceau de ferraille tordu… … pas compliqué d’occuper la marmaille!

La nouvelle passion d’Alban est de grimper ou de s’accrocher à tout ce qui lui permet de décoller les pieds du sol. Et Cédric lui montre le bon l’exemple.

La mini tyrolienne infernale Cédric passe incognito (ou presque)

La toupie de la mort Alban copie même la position “en crapaud”

L’échelle infernale de la mort qui tue (ça se sent que j’ai le vertige en grimpant sur une chaise?) Quand je serai grand, je serai pompier! Quand je serai grand, je continuerai à rigoler!

Rien que de voir ça,… … j’ai mal aux bras! JCVD, sors de ce corps!

La nouvelle passion de Thomas, ce serait plutôt de découvrir le monde et notamment les canards.

Coin coin coin

Malheureusement, les canards du lac Wingra sont crétins, ils se barrent quand on leur jette du pain. Malheureusement, les canards sont très bien dressés: ils savent qu’il est interdit de les nourrir et ils préfèrent s’éloigner majestueusement que de gober nos bouts de pain.

On conaissait le Foulque comme palmipède… … on a maintenant le Foulcan (j’ai pas pu m’empêcher, désolée)

Nous profitons aussi de l’été pour nous faire manger par les moustiques bien qu’avec le froid ils fassent moins les malins supporter Cédric pendant ses matchs d’Ultimate frisbee. On a profité d’un calendrier favorable pour soutenir le même soir ma copine Nicole (elle ne joue pas dans la même ligue) et Cédric. Alban et Béa maîtrisant parfaitement le lancer du frisbee, ils ont commencé un entraînement intensif de football américain. Ce n’est pas très au point, sauf la danse de la victoire d’Alban peut-être?

winning is sweet, beer is better! Une petite photo posée Une photo au naturel

Pour une fois, tout le monde court dans le même sens! Remise en jeu Ninie’s boys

Action! Collision! Danse de la victoire (ou de la pluie, ce qui expliquerait la météo de cet été…)

Intéressant point de vue, non? Quel charmeur ce Thomas!

Nous sommes aussi aller fluncher bruncher chez Sardine (en français dans le texte). La cuisine est sympa, la vue sur le lac Monona aussi si on fait abstraction du parking entre la terrasse et le lac. La carte du restaurant est d’inspiration française, mais les portions sont définitivement américaine (cf la gaufre aussi grosse que la tête d’Alban).

Qui a une drôle de tête le matin tant qu’elle n’a pas déjeuné? Coucou Cédric! Je n’achète des vêtements à Thomas que si le jeu de mot est aussi nul que l’un des miens!

A table! (sérieux Cédric, viens t’asseoir, j’ai super faim!) Après la gaufre liégeoise, la gaufre française à l’américaine. Tout un concept!

Nous faisons aussi des expériences culinaires intéressantes grâce au marché des fermiers. On y trouve des œufs de ferme pas blancs et pas calibrés (et drôlement bons!) et des champignons atomiques bizarres. Ce sont des oyster mushrooms (champignons huîtres) mais tendance psychédéliques en rose et jaune. Rien de tel pour motiver Alban à passer en cuisine. Je lave, je coupe, il met dans le bol, verse dans la poêle, remue et voila! comme disent les américains.

Cherchez l’intrus Oyster mushroom façon Billy ze kick

Attention Alban Bocuse me surveille Notez la délicatesse du geste Et voilà!

Cédric fait ses devoirs de vacances ses demandes de financement avec beaucoup de sérieux.

Ca bosse dur! Mais avec le sourire!

Bisous de Madison (où le dépaysement n’est jamais loin)

Mes marins préférés On se croirait au bord de la mer non? Mais si, il y a des mouettes, de l’eau et des bateaux!

Virginie, Cédric, Alban et Thomas

Retour vers le futur (3)

dimanche, août 16th, 2009

(Désolée pour l’interruption temporaire des programmes la semaine dernière, notre hébergeur a un serveur qui a planté et on a bien cru qu’on avait perdu tout le blog! Finalement, tout est bien qui finit bien: vive les sauvegardes!)

Bon, on reprend encore une fois la machine à remonter le temps, mais promis c’est la dernière! Ensuite, on va reprendre le cours de notre été (et il s’en est passé des trucs, surtout du côté de Cédric à qui des nageoires pourraient pousser bientôt 😉 ).

Donc, last but not least, notre amie Céline est venue nous rendre visite et découvrir le Midwest début juin. Comme elle a souvent résidé à New-York (ou « Enwaï » pour les gens edgy 😉 ), c’était pas gagné de lui en mettre plein la vue avec les attractions touristiques du coin. Donc on a joué la carte du tourisme de proximité.

Elle a quand même eu le droit à sa petite visite du Capitole avec frottage de nez de blaireau et exposition de drapeaux avec démonstration d’enthousiasme (ex)patriotique de rigueur.

Entrée Ouest du Capitole Double ration de chance pour Alban!

En avant Wisconsin! Version américaine timide, la main sur le coeur Version américaine … américaine (hystérique donc)

On peut noter dès à présent que la gratouille du nez du badger porte chance à Alban qui est dans les bras d’une jolie blonde. J’aurais du y aller de la mienne aussi, de gratouille, car quand Céline m’a demandé de poser à côté de la Liberty Bell, soi-disant pour avoir une idée de la taille du truc, j’ai pas senti le coup venir. Maintenant, en revoyant la photo, je me demande s’il n’y a pas juste une grosse et une moins grosse cloche sur cette photo 🙂 ?

Cloche(s)

Sérieusement, pendant la visite, il nous est arrivé un truc incroyable, une grande première depuis le temps qu’on arpente le bâtiment: des élus du Wisconsin siégeaient à la Chambre des Représentants. Ils bossent donc de temps en temps! Céline a capturé ces instants rares par la vitre de la porte (on est pas autorisé à entrer pendant les sessions parlementaires, c’est members only) mais ils avaient l’air de faire une pause (faudrait pas risquer le surmenage non plus!).

Club privé. Pas de baskets! Illustration de l’expression “discuter un texte de loi”

Même la salle qui a servi de décor à Public Ennemies (dans le film ce n’est pas le Capitole de Madison mais les bureaux du FBI selon les infos de Céline) était occupée mais la réunion n’ayant pas commencée, on nous a autorisé à faire nos touristes. J’adore le Midwest, c’est toujours bon enfant!

Où est Jooooooohnny?

Et tant qu’on était au rayon des grandes premières, on est sortis découvrir la vue depuis la coupole du bâtiment. Pas très impressionnant car le Capitole n’est pas si haut que ça, mais on peut admirer les deux lacs quasiment en un seul regard, vérifier que les avenues sont tracées au cordeau et profiter des détails architecturaux. On ne s’est donc pas farci l’ascension de l’escalier en colimaçon bien escarpé pour rien.

Lac Mendota depuis la coupole du Capitole Lac Monona depuis la coupole du Capitole East Washington Avenue (East Wash pour les intimes) J’espère qu’il est sympa son bouquin

Céline étant motarde, nous n’avons pas résisté à l’appel du chant des sirènes ou plutôt au grondement des gros cubes Harley-Davidson. Dans la banlieue de Milwaukee, peu après Oconomowoc, à Wauwatosa (il faut faire indien seconde langue dans cette partie du Wisconsin), il y a une usine HD qui se visite.

Usine Harley-Davidson Wauwatosa

Selon le site internet HD, elle se visite tous les jours. Et vas-y que je te donne les horaires des visites, et que c’est interdit aux enfants en-dessous de tel âge, et que tu peux prendre des photos à tel endroit mais pas à tel autre, blablabla: on s’y voyait déjà. Jusqu’à la porte d’entrée sur laquelle était apposé cette petite affiche:

Chronologiquement, c’était avant le récurrage nasal du badger

En gros, pas de production ce jour là, donc pas de visite de l’usine. Et le signaler sur leur site hyper détaillé avec un numéro de téléphone pour savoir si on y va pour rien, c’était pas envisageable? Non parce que vu que l’affiche est hyper bien imprimée, plastifiée et tout et tout, j’ai comme dans l’idée que ça doit arriver régulièrement ce genre de blague. Enfin, tout n’était pas perdu, nous pouvions quand même profiter des motos exposées, d’un film sur la fabrication des moteurs et les transmissions (le reste des motos est produit et assemblé sur un autre site plus au nord) et surtout …. de la boutique. La philanthropie (les visites sont gratuites) a ses limites.

Nous avons donc fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Y”a-t-il un aigle sur le blouson de cuir noir (cf Edith Piaf)? Born to be wi-ild! J’émigre en Asie quand je veux!

CVO Road Glide 2009 Même Cédric donne sa langue au chat pour le nom du modèle, alors moi vous pensez bien! On aura quand même vu un moteur…

Pendant que Cédric est allé visionner le film sur la production des moteurs (qui est surtout une grosse auto-promotion d’HD), avec Céline et Alban, on a fait des coloriages. Il y a une super table pour les enfants avec des motifs en relief comme une moto ou le logo HD. Je m’en suis servi pour faire un dessin souvenir pour l’anniversaire d’Alban qui a eu 2 ans ce jour là. Et Céline a fait un beau dessin pour sa maman. Cédric a eu toute les peines du monde à nous faire décoller de la table, Alban était atterré de voir sa mère retomber en enfance.

Atelier coloriage

Mais on a fini par remonter en voiture pour aller jusqu’au musée. Cette deuxième visite nous a permis de tomber sur des perles qui ne nous avaient pas sauté aux yeux lors de notre premier passage: la moto de Barbie et celle de Calamity Jane avec selle en peau de gnou retournée.

Heureusement qu’il est grand angle votre appareil photo! I’m a barbie girl! La sacoche cloutée à franges, j’adore!

Céline a essayé de prendre quelques photos de bikers dans leur élément naturel mais bon, le biker sauvage (tatoué, moustachu, abdo Kronembourg et en cuir des pieds à la tête) ne se laisse pas photographier facilement. On s’est donc rabattu sur la grande galerie de l’évolution de la moto (spéciale dédicace à Germinal 😉 )

Bikers d’élevage Grande galerie de l’évolution de la moto Part I Grande galerie de l’évolution de la moto Part II

Et sur les motos/scooter à essayer.

Moins fatiguant que le Vélib’ Et tellement plus sauvage!

Niveau visites à proprement parler on en est donc resté là, ensuite à la demande de Céline on lui a montré le Midwest Lifestyle ou comment occuper ses journées à Madison.

On a pas les Champs-Elysées mais on a les lacs dont on peut profiter à midi ou à minuit, au soleil ou sous la pluie.

La “sainte famille” presque sous la pluie Le capitole depuis Picnic Point

Avec du soleil, c’est quand même mieux! On est d’accord c’est mieux A condition de ne pas oublier ses lunettes de soleil…

Et il y a même des canards sur le lac (et Alban qui leur donnerait bien une »ta’tine »)

Coin-coin

La faune est partout, on croise même des bébés lapins dans les parcs. En même temps, le parterre (à gauche sur la deuxième photo), il est composé de salades et de choux d’ornement.

Le petit lapin, s’est caché dans le jardin Cherchez-moi, coucou, coucou, je suis caché sous un chou!

La chanson ne le dit pas, mais on peut aussi profiter des lacs dès potron-minet (8h30 pour moi, c’est tôt 🙂 ) en rejoignant les collègues de Cédric à Memorial Union Terrace pour prendre le petit-déj. Il faut vraiment y aller pour admirer la vue et profiter de la compagnie car la qualité du breakfast laisse à désirer.

On va fluncher! De g. à d.: Alban, Virginie et Thomas, Rachel, Liz, Marielle, Audrey, Asher et Cédric De g. à d.: Audrey, Asher, Cédric, Céline, Alban, Virginie, Thomas, Rachel, Liz

Cédric en route vers son labo n’a pas résisté au plaisir de faire le zouave en se prenant pour Gulliver.

On a rétréci Cédric!

De notre côté, nous sommes repartis vers la voiture: Alban s’est extasié sur un « bateau-avion » (une planche à voile donc) et Céline sur les parcmètres très modernes de Madison.

Bateau-avion Les USA, pays moderne! Il manque juste Gaston Lagaffe et sa voiture…

On fait aussi des choses beaucoup plus triviales mais néanmoins nécessaires comme acheter de quoi se sustenter/des produits de premières nécessité comme des pansements Scoubidoo/aller dans un magasin de bricolage voir un abri de jardin soi-disant en exposition  mais en fait pas sorti du carton. Voici donc des photos inédites de notre boulangerie préférée (tenue par des français qui font un excellent pain). Prévoir 1/2h pour tailler le bout de gras avec la boulangère. Doubler les prévisions si son mari sort du fournil…

La baguette

De notre supermarché préféré car on boycott généralement Wal-Mart (c’est pas cher mais on sait pourquoi: c’est de la camelote). Enfin, c’est un supermarché à l’américaine: il y a de tout, sauf de la bouffe (ou très peu, et pas de produit frais). Rien à voir avec les supermarchés français.

Target en vue! Nine in real life 

Et un magasin de bricolage typiquement américain comme son nom de l’indique pas. Ce n’est pas le mieux achalandé ou le meilleur rapport qualité/prix mais c’est mon préféré en raison de leur jingle publicitaire hyper kitsch. Le genre de jingle que tu entends une fois et qui te reste dans la tête toute la journée!

Save big money at Menards!

Toujours prises sur le vif, il y a les occupations dont on se passerait:

– la recherche de clé au fond du sac au retour de promenade

Y’a tellement de poches dans ce sac Va-t-elle trouver la clé?

Je rassure tout le monde, on a fini par rentrer.

– faire en sorte que notre jardin ne soit pas la honte du quartier.

On a pensé à louer un mouton pour l’entretien de la pelouse…

Et Cédric fait ça très bien même si la comparaison est rude: nous habitons à proximité directe du Michel le jardinier local (il s’appelle Mike d’ailleurs, il n’y a pas de hasard). Il tond sa pelouse tous les 2 jours (même en ce moment alors qu’elle ne pousse pas bien vite) et une fois « verticalement », une fois « horizontalement », une fois en diagonale dans un sens, une fois en diagonale dans l’autre sens, … Il est tellement méticuleux dans tout ce qu’il fait qu’il a commencé à préparer l’accrochage d’un drapeau devant chez lui 3 jours avant Flag’s day (le jour des drapeaux) et a bricolé son installation tous les jours. Pour toi Céline, le drapeau finalement accroché après ton départ 😉

Mike en action et voilà le drapeau!

Nous sommes aussi allés soutenir Cédric qui avait repris l’Ultimate (le frisbee en bon français). Je replante le décor: ça se joue en équipe et le but du jeu est de se faire des passes pour atteindre une des deux zones d’embut situées à chaque extrémité du terrain (à peine plus petit qu’un terrain de foot). Les équipes sont composées de 7 joueurs dont au moins 3 filles (et avec le même nombre de filles et de garçons dans chaque équipe). Il n’y a pas de contacts et pas d’arbitre (tous les joueurs sont arbitres). C’est donc en principe bon esprit surtout pour Cédric qui joue dans une ligue non-compétitive. Son équipe s’appelle Frisbeers (Frisbière) et le cri de ralliement est Winning is sweet, beer is better (la victoire est douce, la bière est meilleure). Tout un programme quand on sait que la compétition est parrainée par un pub local… Pour la petite histoire, une des équipe rencontrée cette année avait pour nom … Beer. Et ils ont gagné!

Le match commence toujours par le « cheer » Winning is sweet, beer is better et hop, en piste! Ca court dans un sens, ça court dans l’autre et parfois, il y a des joueurs dans tous les sens!

Winning is sweet, beer is better! A l’attaque! Cédric est démarqué!

Ultimate foutoir 1 Ultimate foutoir 2 Les maillots sont rouges cette année! Ca va saigner!

Alban est rompu à toute ces subtilités tactiques et encourage chaudement son Papa. Ou fait des étirements dans l’herbe. Ou squatte les chaises car la tension nerveuse liée à chaque rencontre l’épuise. Mais est toujours partant pour aller voir du « fibi ».

Allez Papa, allez Papa! Faudrait pas risquer le claquage Crevant de faire le pom-pom boy

Quelques photos de Cédric en pleine action

Qui n’en veut? Comme Cédric a marqué le précédent point, … … il remet en jeu.

Mais il ne faudrait pas croire que Cédric est le seul à faire du sport! Céline et moi avons aussi suivi un programme de remise en forme grâce à notre coach perso:

Extension du biceps Ascension du toboggan par la face nord

Si je dois être honnête sur ce coup là, c’est surtout Céline qui a eu du mérite: Alban était tellement ravi d’avoir sa copine « Céyine » pour jouer qu’il ne l’a pas lâché de la semaine: toboggan, ballon et poursuites autour de la maison, rien ne lui a été épargné par Alban la pile électrique.

Heureusement que “Céyine” est de bonne composition car Alban ne lui laisse aucun répit! Alban, fétichiste des boots

Si on rajoute à ça l’utilisation intensive de son petit doigt par Thomas, vous vous dîtes que je lui dois une fière chandelle pour m’avoir aidé dans ces premières semaines toujours un peu chaotiques et c’est drôlement vrai.

Thomas les mains balladeuses Céline et les loulous Une petite photo belge pour finir en beauté(es)

Merci encore de ta visite ma Célinette. Tu reviens quand tu veux: Alban sera ravi de te voir (il parle de toi dès qu’on passe près de la gare routière, au cas où) et nous aussi!

Hou la belle bleue!

dimanche, juillet 12th, 2009

L’année dernière, on s’y était mal pris: on avait passé le 4 juillet en France et le 14 aux Etats-Unis. Résultat, pas un feu d’artifice, pas un bal populaire, pas de pétards qui claquent jusqu’à 3h du mat’: trop nul!

On a décidé de se rattraper et on a donc vu deux feux d’artifice célébrant Independance Day à Madison.

Le premier a été tiré dans le cadre d’une manifestation qui s’appelle Rhythm and Booms et qui fête le 4 juillet, mais le samedi précédent. Cette année, le 4 juillet, c’était un samedi on a donc eu un avant goût de la fête nationale américaine le week-end d’avant. Pourquoi ce décalage dans les dates? Pour éviter de payer les personnes s’occupant de la sécurité au tarif majoré des holidays (jours férié).  Pragmatiques les organisateurs!

Il faut dire qu’il y a environ 300.000 personnes qui se déplacent (oui, plus que la population entière de Madison), donc ça fait du monde à gérer. En plus du feu d’artifice, il y a tout plein d’animations, la garde nationale qui fait voler ses avions F16 et ses hélicopères Blackhawks et cette année, une tentative pour battre le nombre de hugs (accolades) donnés en 1heure. Record à battre 12.000! Apparemment, pas d’entrée au Guiness Book pour les badgers (si c’était le cas, ça aurait fait la une de tous les journaux locaux pendant une semaine et on a entendu parler de rien.

Même si les américains ont toujours tendance à exagérer un peu les choses (Rhythm and Booms est, selon leur site internet, le plus grand feu d’artifice du Midwest devant celui tiré à Chicago) on s’est dit que même la moitié de la folie et de l’agitation, ça ferait beaucoup pour les loulous. On a donc décidé de ne profiter que du feu d’artifice et en le regardantde l’autre côté du lac. Nous sommes allés à Memorial Union Terrace. On était loin d’être les seuls donc bonne ambiance sans cohue. Et surtout, une petite bière pour Cédric, une bonne glace pour moi (et Alban) et le coucher de soleil sur le lac à contempler histoire de patienter jusqu’à la tombé de la nuit.

Alors, je ne sais pas si le feu d’artifice de Chicago est mieux ou moins bien, mais celui-là, il était vraiment chouette. 30 minutes ininterrompues de fusées de toutes les couleurs, de toutes les formes et des trucs assez originaux. Si nous avions été mieux informés, nous aurions pris une radio car le feu d’artifice est prévu pour être raccord avec une musique diffusée par une station FM locale. Pas de bol, parmi tous les gens prévoyant qui avaient pris une radio, pas un qui s’est installé à côté de nous!

Rythm & Booms 1 Rythm & Booms 2 Rythm & Booms 3

Alban bien calé dans sa poussette n’a pas perdu une miette du spectacle qui se reflétait dans l’eau. Un peu impressionné au début mais il a fait bonne figure tout le long. Il réclamait de temps en temps de rentrer à la voiture mais le plus souvent il commentait: « Mumière beu » (lumière bleue), « Mumière vete » (lumière verte), … Quant à Thomas, il pionçait pour changer.

Encouragés par cette première prise de contact, on a accepté l’invitation d’une de mes copines qui habite près de l’endroit d’où était tiré le second feu d’artifice pour Independance Day. Nous nous sommes retrouvés avec d’autres mamans, papas et enfants du playgroup. Nous sommes restés encore une fois un peu à l’écart de l’endroit où le feu d’artifice était tiré mais nous étions tout de même assez proche. Les autres enfants n’ont pas trop apprécié: Nancy est repartie à sa voiture avec sa fille en quatrième vitesse, Yuki s’est cachée sous le matelas de plage que sa maman avait amené pour s’asseoir, Myriam s’est agrippée à son papa durant les 30 minutes du feu d’artifice et Kyran, né 10 jour après Thomas, a hurlé non stop. Pendant ce temps là, Thomas avait commencé sa nuit et Alban était mort de rire, extatique à applaudir chaque nouvelle fusée. Et puis, cerise sur le gâteau, il remarque un avion avec une jolie lumière verte clignotante qui tournait autour du parc. Un feu d’artifice et un avion: le bonheur! Tous nos voisins sont venus nous dire à quel point ils étaient contents d’avoir entendu Alban apprécier le spectacle. Moi aussi ça m’a fait plaisir mais j’avoue que j’étais occupé à gratter frénétiquement mes piqures de moustiques toutes fraiches. On savait que le crépuscule n’était pas le meilleur moment pour éviter de se faire bouffer. On avait donc pris le spray anti-moustique. D’autres personnes faisaient bruler des spirales à la citronnelle. Un lance flamme aurait sans doute été plus utile…

Enfin, même distraite par les gratouillis, je dois avouer que ce feu d’artifice était super bien aussi. Mieux que celui de la semaine précédente de mon point de vue: moins de fusée mais plus joli, plus varié et un bouquet final terrible. Alban a eu du mal à s’en remettre!

Histoire de vraiment compenser, on a aussi regardéà la télé le feu d’artifice de Washington. Sympa, mais sans plus. Et celui de New York. Là par contre, on était scotché. Le feu d’artifice était payé par Macy’s, l’équivalent du Printemps ou des Galeries Lafayettes en France. Les feux d’artifice étaient tirés depuis des barges sur l’Hudson river. Oui, pas une barge, pas deux barges, mais six barges depuis lesquelles le même feu d’artifice était tiré simultanément. Et franchement, pas de la gnognotte! Rien qu’en un exemplaire, c’était vraiment top, mais multiplié par 6, avec le reflet sur la rivière, c’était incroyable. On comprend mieux pourquoi tout est si cher chez Macy’s maintenant ;-)!

On a forcé sur les feux d’artifice parce que de toute façon ici, il n’y a pas grand chose d’autre: pas de défilé militaire (on a quand même vu un mini hommage aux soldats français qui ont pris part à la guerre d’indépendance pendant le feu d’artifice de Washington et on a entendu quelques mesures de la Marseillaise), pas de bal populaire, pas de Garden Party à la Maison Blanche (ou alors on était pas invités :-)).

Profitez-bien de tout ça pour nous: happy Bastille Day mardi!

Franc à la bourre…

samedi, juillet 4th, 2009

… mais vous allez comprendre pourquoi (j’espère). Voici comment comment nous avons occupé le séjour de Jan-Manuel et Mireille fin mai début juin.

Comme il s’agissait de leur deuxième séjour, on a évité les grands classiques (Capitole, Arborétum, Olbrich Garden,…). Enfin pas tous car on est quand même allés au marché des fermiers autour du Capitole. C’était pour la bonne cause (la notre): il nous fallait des plants pour notre mini-potager. Cédric a refait la clôture car les lapins avaient grignoté le treillage en plastique. Cette fois-ci le grillage est en métal: nos tomates, courgettes, aubergines et haricots verts sont à l’abri des rongeurs en tout genre.

On se concerte… … on cogite et Cédric passe à l’action!

Grâce aux parents de Cédric qui ont importé les graines nous sommes aussi ravis d’avoir comblé un manque culinaire: nous avons désormais de l’oseille dans le jardin (et pas qu’un peu ;-)) Entre ça et le fait que nous avons enfin trouvé quelque chose de suffisemment proche des lardons pour pouvoir faire des pâtes à la carbonara ou une quiche lorraine, c’est la fête en ce moment! Il ne manque plus que des vrais yahourts et du bon saucisson et on aura tout pareil qu’en France!!!

A part le marché des fermiers, il n’y eut que des grandes premières.

Nous sommes allés rendre visite à notre propriétaire mais nous avons fait une ballade inédite pour aller admirer…

Ca c’est du chêne! Une vue de loin pour admirer la taille de la bête Rien qu’à voir le tronc, ça donne une idée de l’âge de l’arbre.

… le plus gros chêne de sa propriété. Alors que les tempêtes et les tornades sont fréquentes dans le Wisconsin, je suis toujours étonnée de voir autant de grands et vieux arbres. Mais à la réflexion, ceux qui résistent sont justement les plus costauds.

Nous avons vu la rivière sous un autre angle et avons découvert le coin favori de DuWayne pour profiter du bruit de l’eau.

Arbre-hamac!.

En revanche, certaines choses ne changent pas: comme d’habitude, Alban était le premier à sortir gambader.

DuWayne, Alban et Virginie Tous derrière et lui devant! Atchoum!

Comme d’habitude, il a mené Judy (elle a joué au ballon avec lui pendant plus d’une demi-heure) et DuWayne par le bout du nez. Et il est reparti avec des cadeaux pour son anniversaire!

Alban joue à la balle avec Judy Pouet! Alban, birthday boy

Et comme d’habitude, DuWayne a fait étalage de ses qualités de pâtissier avec son desserts 4 couches (au centre de la table). Et au cas où cela n’aurait pas suffit, il a cuisiné un dessert indien à la carotte et il avait confectionné des coupelles en chocolat pour servir de la glace. Heureusement que la ballade nous avait ouvert l’appétit!

A table!

Autre grande première, nous sommes montés tout en haut d’une tour du campus pour admirer Madison vue d’en-haut. Vue imprenable sur le campus, notamment le bâtiment dans lequel travaille Cédric, sur le lac Mendota, sur le stade de football américain Camp Randall… et sur les travaux qui sont la plaie de Madison en ce moment. Tous les grands axes et le centre-ville sont bloqués (heureusement que la circulation n’a rien à voir avec celle des grandes villes). Mais cela fait le bonheur d’Alban qui voit des « Dozers » (bulldozers) et des « Cayons » (camions) dès que nous prenons la voiture.

Le campus et le lac Le stade et le bâtiment de Cédric En travaux

M comme Madison Biochem

Sur la dernière photo, le bâtiment sur la gauche est celui où travaille Cédric. Et les arbres que l’on voit ne sont pas un immense parc mais juste les quartiers résidentiels de l’ouest de la ville (dont le notre).

Autre lieu pas encore exploré avec Mireille et Jan-Manuel: le zoo. Et ses environs. Car un des trucs sympa à faire autour du zoo, c’est de nourrir les oies, canards et autres volatiles. Surtout qu’en ce moment, il y a les petits qui sont mignons tout plein.

Coin-coin, on a faim! Miam, un bout de pain sec!

Par contre, quand le jard se met le cou en vrac pour te regarder méchamment du coin de l’œil et que les mouettes rappliquent, il est temps de regagner des contrées moins hostiles…

Tu veux ma photo? attaque en piqué

Surtout que le zoo de Madison permet de voir tout un tas de bestioles plus ou moins exotiques. Des vraiment exotiques comme cet orang-outang rasta/serpillière, un tapir, des rhinocéros, un tigre, des girafes, des flamants roses (qui sont presque rouges pour l’espèce américaine, toujours « plus » que les autres…), …

Orang-outang “normal” Orang-outang “serpillière” Tapir

Rinhocéros Tigre Girafe 1

Girafe 2 Flamant rose

Des animaux moins exotiques car ils font partie de la faune de la « Prairie » (n’oublions pas que l’auteur de la Petite maison dans la Prairie est originaire du Wisconsin): un bisons, des chiens de Prairie, des ours blancs,.. Le blaireau n’a jamais voulu sortir de son trou, saleté de bestiole!

Bison Chien de Prairie Ours blanc

Des animaux pas du tout exotiques, surtout pour des Ardéchois 😉

La biquette du Wisconsin!

En bonus, l’animal préféré d’Alban qui peut passer des heures à le regarder nager: le phoque!

Phoque à tribord! phoque 1 phoque 2

J’avoue que cette passion pour les phoques est de nature à coller un peu la honte au pays des Yankees car la prononciation approximative de « phoque » en français ressemble beaucoup à la prononciation approximative de F…ck en américain (surtout avec l’accent de Robert de Niro). Alban ou comment se faire des copains parmi les autres parents…

Heureusement, pour couper court aux dérapages langagiers, il suffit de proposer d’aller au terrain de jeu du zoo. Alban peut s’y adonner à sa passion du toboggan sur des toboggans de belle taille.

Le playground du zoo Le toboggan de la mort!

J’me lance! A l’aise! Vite, j’y retourne

Et comme d’habitude, il faut que tout le monde s’amuse!

T’en fais pas Maman, je te tiens la main Suis moi, je connais le chemin Ca va vite, ça va trop vite

Mission accomplie.

Impossible n’est pas Alban

Autre grande première, alors que nous ne sommes qu’à une heure de route nous sommes enfin allés jusqu’à

Milwaukee, nous voilà!

C’est la plus grande ville du Wisconsin, bien que ce ne soit pas la capitale d’état, mais du fait de son passé industriel, l’attrait touristique est moyen. Il y a quand même le lac Michigan et le musé d’art avec son architecture très moderne qui valent le détour.

Lac Michigan et musée Musée d’art de Milwaukee

Le matin, les « ailes » du toit s’ouvrent. A midi, les elles se referment et se ré-ouvrent puis se ferment le soir. On a réussi à arriver juste à temps pour les voir se réouvrir le midi malgré un allaitement intempestif dans Madison et après s’être plantés de route (je suis rarement au top comme copilote).

Les maisons des quartiers résidentiels au bord du lac nous ont bien plu. Les bâtiments dont on a pas la moindre idée de ce que ça peut être aussi.

Maison Milwaukee 1 Maison Milwaukee 2 Koitess?

Mais la vraie raison de notre visite à Milwaukee, c’est ça:

Je n’ai besoin de personne…

Eh oui, les Harley Davidson sont fabriquées dans le Wisconsin depuis toujours. L’un des sites de production est dans la banlieue de Milwaukee et depuis moins d’un an, la marque a crée son musée dans Milwaukee.

Il vaut mieux éviter d’y aller pour manger 😉

Portion à l’américaine, même pour la salade Ca donne envie hein?

Pour le reste, même moi qui ne suis pas très Harley-Davidson (OK, en vrai, je déteste les motos avec plein de chrome donc 90% des Harleys), j’ai trouvé le musée très sympa à visiter. A l’étage, il y a les modèles les plus anciens exposés. Y compris, le tout premier, qui date de 1903 et qu’on cherchait partout car il n’est pas avec les autres.

C’est plus un vélomoteur qu’une moto non? Mais où qu’elle est la première HD de 1903? Le Graal!

Il y a aussi  une salle dédiée à la mécanique et aux moteurs qui font plein de bruit et des  good vibrations (comme dans la chanson des Beach Boys oui!)

Vroum! Un aperçu des pièces que la HD sème ;-)

Il y a surtout plein d’explications sur ce qui fait qu’Harley Davidson est une marque mythique pour les américains et les motards de tous les pays.

Déjà, c’est une marque ancienne à l’échelle de la moto et des Etats-Unis. Je n’aurais pas voulu être passagère à l’époque!

Moins sexy que BB non?

HD, c’est de la moto polyvalente: pour la Poste, pour la Police (ça rappelle Tintin en Amérique), pour l’Armée (admirez les étuis pour les fusils, l’ergonomie est hyper bien pensée non?).

Plus sympa que les vélos à saccoches On croirait celle de Tintin en Amérique! Ca rapelle la Grande vadrouille

Il y a des modèles qui n’ont pas du connaître le même succès commercial…

La moto amphibie?

C’est la moto symbole de la liberté (la moto d’Easy Rider dans les années 60) avec une marque qui change de logo régulièrement.

Logos HD

Mais surtout, c’est la moto personnalisable à l’extrême ce qui dans un pays individualiste reste un gage de succès. Après, la personnalisation est faite avec plus ou moins de (bon) goût…

Parfait pour moi qui adore les chromes! La moto tandem No comment!

Pour dire que ce musée est drôlement bien, même Alban était intéressé et ça m’a réconcilié avec les Harley Davidson. Et puis tout à la fin, on peut monter sur quelques motos ou même un scooter Harley Davidson!

Alban futur client? Cédric sur l’une des HD de ses rêves Mireille cheveux au vent

La Dolce Vita à l’américaine

Voilà pour les visites. Mais surtout, ce qui a bien occupé Jan-Manuel et Mireille ce sont les jeux et les câlins avec Alban et Thomas.

Mamie Mireille a été mise à contribution par Alban pour les dessins, les coloriages, la lecture.

Mamie, dessine moi une voiture On sent que ça carbure dans le cerveau d’Albanou Qu’est-ce qu’on rigole avec Mamie Mireille!

Papi Jan-Manuel lui a du assurer les parties de ballons sur la pelouse et le décryptage du langage albanesque pour savoir quelle vidéo mettre sur l’ordi.

Papi, on va jouer dehors?  Heureusement que Papi maîtrise You Tube!

Pour Thomas, un seul mot d’ordre: des câlins!

Thomas et Mamie Mireille Thomas et Papi Jan-Ma Les câlins de Mamie Mireille, c’est euphorisant

Et le bain aussi!

Bain avec Mamie Mireille

Voilà! J’espère que vous comprenez mieux pourquoi l’article a été si long à venir: entre tout ce qu’on a fait, toutes les photos à trier et le temps qui manque de façon chronique. En tout cas, ça nous a fait super plaisir de partager tous ces bons moments avec Papi et Mamie les Ardéchois. On a fait encore autre chose avec eux: l’anniversaire d’Alban. Mais ça sera pour un prochain article (dans pas trop longtemps promis).