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Three days and you walk!

mercredi, juin 17th, 2009

« 3 jours (après l’accouchement) et tu marches!? », c’est ce que m’ont dit une copine et une charmante vieille dame inconnue croisée alors que nous étions au marché des fermiers avec Jean-Paul et Josée.

Tree days and you walk?

Ca a bien fait rire Jean-Paul et c’est devenu une plaisanterie entre nous car on en a fait des choses pendant leur séjour! Et puis je n’étais pas sortie de l’hôpital moins de 36h après l’accouchement pour rester à me tourner les pouces à la maison ;-).

C’était la première visite  de Jean-Paul donc il a eu le droit aux incontournables:

– le marché des fermiers

Je vous fait grâce des photos habituelles, surtout que c’était le début de la saison et que les étals n’étaient pas fournis. On a quand même trouvé de bonnes morilles, même si on a découvert quelques jours après qu’il en poussait dans le jardin en face du notre. En plus, il faisait un temps moyen. Par contre, il y avait une très belle exposition de vieilles voitures dans State Street.

En route pour le marché des fermiers! Jean-Paul se verrait bien au volant! Il fait pas chaud ce matin!

– le Capitole

Et comme j’ai bien retenu ce que disent les guides officiels lors de mes premières visites, c’est moi qui fait la visite guidée maintenant! La première photo a été prise dans une salle qui sert de décor au prochain film de Johnny Depp (avec Marion Cotillard). J’espère que ça n’a pas été coupé au montage! Petit jeu avec la deuxième photo sur laquelle nous frottons le nez du Badger pour avoir de la chance: combien de badgers (blaireaux) voyez-vous?  Ceux qui ont répondu 1 ont faux: il y a le badger au nez luisant à force d’être frotté et ….. Thomas qui étant né dans le Wisconsin est officiellement un badger ainsi que les habitants du Wisconsin se surnomment. Ceux qui ont répondu plus de deux sont franchement désagréable! 🙂

N’oubliez pas le guide! Combien de blaireaux sur la photo?

Proud to be a badger, même pour 10 jours! I love America Doudou, président! Doudou, président!

– Olbrich Garden

Il y avait un mariage au moment où nous y sommes allés et c’était « à l’américaine »: les demoiselles d’honneur (ce sont les copines de la mariée ici, pas des enfants) portaient de jolies robes bustier or et chocolat et … des tongs. Des tongs dorées, certes, mais des tongs: décontractés même pour les mariages! Le côté doré, ça devait être pour être raccord avec la pagode.

La Thaïlande au coeur de Madison! Olbrich Garden 1 Olbrich Garden 2

– Chicago

Josée et Jean-Paul y sont allés deux jours en amoureux pour pouvoir en profiter vraiment. Ils ont trouvé un hôtel sympa dans le centre avec accueil personnalisé. Et (attention, jeu de mot) cerise sur le gâteau, c’était à deux pas du Cheesecake Factory, un restaurant spécialisé dans … les cheesecakes.

Accueil personnalisé! La croisière s’amuse Sous les pavés la plage!

Cheesecake Factory 2 Tintin en Amérique! Buckingham Fountain

Ils sont revenus avec des coups de soleil car ça tapait le deuxième jour, mais il ne fallait pas aller à la plage non plus! Ils ont même admiré la Buckingham Fountain que Cédric et moi n’avons jamais vu fonctionner car elle était en travaux.

On a aussi « socialisé »:

– nous sommes allés à l’Art Show du département de Biochimie dans lequel travaille Cédric. Toutes les personnes travaillant dans le département sont invitées à montrer leurs talent artistiques. En plus des peintures, photos, sculpture, écharpe en macramé,… il y avait un concours de pâtisserie organisé cette année. Il fallait juger la présentation mais surtout le goût: miam! Il y avait aussi des démonstrations en direct des talents de musicien, de chanteur ou de poète de certains scientifiques et le niveau était plustôt relevé. Alban beaucoup aimé et a décidé de faire sa propre démonstration de break dance. Il a fait ça en petit comité au début, mais encouragé par Marielle et Asher, des collègues de Cédric, il a fini au beau milieu de l’Atrium: so cute!

Alban et Marielle  Alban et Asher Quelle souplesse! Quel style!

– nous sommes allés visiter la ferme de nos propriétaires non loin de Madison. La vue depuis la baie vitrée de leur salle à manger est toujours aussi belle et ils sont toujours aussi adorables: après avoir eu le droit à la visite guidée, le déballage des jouets pour Alban, le 4 layers dessert (dessert 4 couches que rien qu’en le voyant tu prends 1kg), nous sommes repartis avec des cadeaux pour les enfants, un livre sur Madison pour J et JP et des asperges pour tout le monde (ou presque, hein JP?).

Vue sur la Badger Mill river Déballage des jouets Tout le monde dans l’Alfa-alfa et sans roméo!

Jean-Paul fait périscope pour Alban On est bien à la campagne! Surtout avec un peu de flotte à tripatouiller!

– nous avons aussi été invités par Mike (le patron de Cédric) et Beth (mon élève pour apprendre le français) à un barbecue (« grill party » en américain dans le texte). Ils ont une très jolie maison à l’extérieur de Madison et un immense terrain sur lequel Mike s’adonne à sa passion pour l’horticulture et la sylviculture. Le barbecue fêtait le départ d’une collègue japonaise de Cédric et la graduation (obtention d’un diplôme) de deux autres filles qui travaillait dans l’équipe. Mike et Beth étant des amoureux de la France et des bonnes choses, on a passé un bon moment et on a dégusté des bonnes choses. Notamment des steacks en l’honneur d’Akiko qui adore la viande mais qui repartait pour le Japon où un bon steack est une denrée rare.

Le cadre des festivités Le programme des festivités Les festivités sont ouvertes!

Mais surtout, on a fait ce qui était prévu au programme: laisser Josée et Jean-Paul profiter de leurs petits-fils.

On a visité tous les playgrounds autour de la maison et Alban a démontré ses talents en descente de toboggan et rigolade en balançoire.

A la balançoire … … qui est-ce qui veut s’asseoir? Le toboggan, c’est marrant!

Alban n’est pas du genre à s’amuser tout seul: tout le monde doit suivre!

Toboggan avec papa  toboggan avec maman tout le monde sur le portique!

Même Thomas! Première descente de toboggan à une semaine, ça promet!

Première descente de toboggan à 1 semaine, ça promet! 

En restant à la maison, les occasions pour Alban de solliciter Papi n’ont pas manqué: « Papi, a baille? » (Papi, on joue à la balle?), « Papi, cayons? » (Papi, tu me dessines un truc avec mes craies?).

A baille! Até! Je fais semblant de dessiner un peu puis j’appelle Papi à la rescousse!

Et comme Jean-Paul n’est pas le dernier pour faire le pître…

Coucou! Beuh! Trop drôle!

Rodéo!

… Alban s’en est donné à coeur-joie!

On a pas lésiné sur les câlins non plus.

Papi Jean-Paul et Thomas Papi Jean-Paul et Alban Mamie Josée et Thomas Thomas et Jean-Paul Thomas prend son bain

On a tous bien profité de ce séjour (qui m’a quand même permis de me reposer car j’étais soumise à de fortes pressions pour aller faire la sieste en même temps que mes fils :-)). Vivement la prochaine réunion de famille!

Flower power

samedi, mai 23rd, 2009

Nous reprenons le cours du blog après une petite interruption liée à la visite de mes parents et avec des photos d’archives (on voit Alban et Cédric avant le passage de la tondeuse!). Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des e-mails ou laissé des commentaires suite à la naissance de Thomas, je suis en train d’y répondre (lentement, mais surement).

Le printemps a un peu de retard à l’allumage dans le Wisconsin et il faut attendre fin avril/début mai pour profiter des premières fleurs et bourgeons/feuilles sur les arbres. Mais comme on l’a bien attendu le printemps, on en profite à fond. Dans l’ordre chronologique d’apparition, nous avons vu:

– les tulipes, narcisses, jonquilles, primevères… et autres fleurs de rocailles au Centennial Garden,

Parterre de tulipes Centennial Garden fleurs de rocaille

– les magnolias à l’Arboretum,

Magnolias… … forever! Des magnolias par centaines! Cloclo, sors de ce corps!

– les crab apple trees (pommiers d’ornement) et lilas encore à l’Arboretum.

Pommiers d’ornement Crab Apple tree

La météo ne suit pas toujours la végétation et à la place du soleil printanier, on a  eu du temps gris ou un soleil de plomb qui a fait regretter à Cédric de ne pas avoir mis de short. J’avais sorti la casquette et les lunettes de soleil pour Alban. Mais après 5 minutes, il a tout balancé…

Cours après moi que je t’attrape! Alban la star!

Ben oui, rien de tel qu’être le nez au vent pour profiter!

J’explore Je m’étonne Je m’enthousiasme

On peut mieux respirer les fleurs (même, voire surtout, celles qui ne sentent rien). Et les tripatouiller aussi.

Mmmh! Ca sent rien! (bis) Snif snif! Hou la belle jaune!

Il ne faut pas oublier d’en faire profiter Papi et Mamie.

Cette fois-ci, ça sent drôlement bon! Hop, greffe de fleur de magnolia sur un lilas!

A chaque fois, on a vraiment apprécié la ballade, avec une mention spéciale pour la dernière: les pommiers et les lilas étaient non seulement magnifiques, mais sentaient aussi très très bon. Enfin, les fleurs, ça va bien deux minutes pour Alban. Quand on est dehors, il y a plein d’autres choses à faire:

–  tester les limites de sa zone de sécurité (distance maximum d’éloignement des parents sans se retourner pour voir s’ils sont là). Apparemment, l’Arboretum n’est pas assez grand…

Je suis loin! Je suis très loin!

– vérifier la taille des buis en faisant le clown devant un public tout acquis

Taillé au cordeau, parole de jardinier en herbe! Alban le clown Papi, spectateur conquis d’avance

– se prendre pour Davy Crockett et explorer des contrées hostiles (avec l’aide de Papa parfois).

Alban, Alban Norais, l’homme qui n’a jamais peur! Tomberont? Tomberont pas?

–  passer le permis poussette.

Sur terrain plat Sur terrain accidenté Sur modèle maniable

sur modèle nettement moins maniable

– jeter des cailloux dans l’eau, voire se jeter à l’eau pour les récupérer.

Je ramasse le cailloux Je le jette Je le récupère

Et ça m’éclate, je pourrais faire ça des heures!

–  jouer à cache-cache sous les arbres ou avec Maman et Papi.

Attention la tête! Elle est où Maman? Il est où Papi?

– guetter sa nouvelle passion, les « ayon » (avions) et « coptères » (hélicoptères).

“Ayon”, “Ayon”!

– courir comme un dératé pour bien dormir le soir.

Au secours, on me poursuit!  Ah ben non. C’est pas grave, je cours quand même!

– et pendant que Thomas roupille dans sa poussette, se rouler dans l’herbe, s’essayer à la méditation transcendantale ou juste profiter de la vie!

Le grand air, c’est crevant!  je me roule dans l’herbe, Médidation dans la position du Albanou coquinou On est pas bien là?

A bientôt pour le compte-rendu de la visite de Papi Jean-Paul et Mamie Josée à Madison!

Pas les deux pieds dans le même sabot!

lundi, avril 27th, 2009

De qui parle-t-on?

Hou là, je pars en vrille! Je reprend mon équilibre C’est parti pour une ballade en Croc’s

D’Alban bien sûr!

C’est cette série de photos que nous avons faites alors qu’il avait les Croc’s de Cédric aux pieds qui m’a inspiré ce titre mais ausssi tout ce qu’il fait au quotidien. Comme je ne suis pas objective, je vous laisse juger sur pièces.

Déjà, puisqu’on est dans la thématique « sabot », on est retourné voir des animaux dans une sorte de ferme éducative installée dimanche matin sur le campus de l’université. C’était organisé par les « Femmes agricultrices du Wisconsin » et c’était très bien. Déjà parce que c’était à l’abri et qu’il a beaucoup plu ce week-end et aussi car les animaux présentés étaient tous de petite taille donc moins susceptibles d’effrayer les enfants. Ils étaient aussi super zen malgré les cohortes de gamins les approchant et les caressant plus ou moins délicatement.

Alban a bien amélioré sa technique: la phase d’étude dubitative de loin persiste mais elle est généralement suivie d’une approche rigolarde.

Des mini-chevaux? Huhuhuhu! Sympa comme bestioles. J’aime bien les Alpagas aussi!

Qu’est-ce que c’est que ce truc? De grandes oreilles… … le poil doux et chaud. C’est un lapin!

Cela dit, pas besoin d’aller à la ferme pour voir des lapins, il suffit de se mettre 5 minutes à la fenêtre du salon…

Je rêve ou c’est celui qui a bouffé mes iris?

L’âne qui est un peu gros et donne quelques coups de tête suscite un peu d’inquiétude mais Alban constate qu’il mange des « corn puffs » (sorte de boule de maïs soufflé), ce qui le rend tout de suite plus sympa, à condition qu’il veuille bien partager (il n’a pas voulu…). Les poussins et les agneaux sont une formalité et quant au veau, Alban aurait bien escaladé l’enclos pour aller le rejoindre.

Y’a du rab de corn puffs? Doux comme un agneau! Caresse d’un doigt, tout en délicatesse!

Du steack haché sur pattes? Je vais aller… … voir ça… … de plus près! Raté! Une caresse pour me consoler alors.

Même la fausse vache aura le droit à sa caresse (alors que Beatrice reste prudemment à distance de ce truc bizarre).

Cayesse la vache. J’ai vu une vache!

Après une petite pause casse-croûte, Alban attaque les activités proposées pour les enfants: coloriage d’œufs vidés (et le tout sans casse!) et plantage de graine pour faire pousser une fleur de tournesol.

Miam-miam! Craie grasse sur coquille d’oeuf, des années de pratique sont nécessaires pour maîtriser une telle technique! Et hop, une graine de tournesol dans le gobelet!

Il faut dire depuis le retour des beaux-jours, Alban est le roi du maniement de la pelle, du rateau et du tuyau d’arrosage dans le jardin.

Le bac à sable est ressorti du sous-sol où il a passé l’hiver (il ne reste plus qu’à aspirer les 2 kg de sable répandu  autour du bac à sable pendant la période hivernale…). En principe, Alban demande (« Assis Papa, assis Maman! ») que nous nous asseyons sur les chaises de jardin pour pouvoir le regarder jouer confortablement et l’aider si besoin est. C’est gentil non?

Alors, je fais un paté ou un paté? Coucou!

Mais en plus du bac à sable, il y a le jardin à remettre en état. Et là, Alban n’est pas le dernier à filer un coup de main. Après m’avoir aidé à désherber une plate-bande (d’où la terre sur le pantalon, dans les cheveux et sur le visage), il a empoigné le tuyau d’arrosage pour arroser les graines de gazon semées par Cédric. On l’a fait s’entraîner sur les tulipes (qui ont résisté aux lapins et ne sont donc plus à ça près) et une fois la maîtrise du geste à peu près assurée, il a arrosé la pelouse. Trop de bonheur!

On s’entraîne sur les tulipes Appréciez au passage le look jardineur/charbonnier Si avec ça notre gazon ne pousse pas…

Autre activité d’extérieur, le dessin à la craie dans l’allée du garage.

Alban réclame ses “cayons” Pas mal la voiture non?

Contrairement aux apparences, je tiens à préciser qu’Alban n’est pas l’auteur de cette magnifique voiture. Sa technique actuelle de dessin consiste à réclamer ses « cayons » et à nous les tendre pour qu’on dessine ce qu’il veut. Et donc le plus souvent des voitures. Il crayonne un peu pour nous faire plaisir et qu’on continue et une fois le dessin fait, il appose sa griffe.

Papa, dessine moi une voiture! Je vais crayonner un peu pour passer le temps Et hop la touche finale signée Alban!

Si possible en pourrissant tous nos beaux dessins, Cédric est consterné ;-).

Il ne sera donc peut être pas artiste mais par contre, il adore les livres. Surtout celui apporté par le lapin de Pâques qui est un imagier avec les nombres, les formes, l’alphabet et les couleurs. C’est une source inépuisable de découvertes et de rigolades.

Regarde maman … … un singe!

En ce moment, son image préférée, c’est la fourmi car il joue avec dans le jardin (pour le moment, seules deux victimes écrasées par un pied décidé sont à déplorer, les autres ont été sauvées). Le truc qui nous fait rire c’est qu’une fois sur deux, il prononce « Fou-fourmi ». Il a tellement l’habitude de réclamer « Fou-fou Papa » pour que Cédric le course dans la maison, le chatouille ou l’envoie en l’air qu’il double la première syllabe des mots en « fou ». Entre ça et « cool » prononcé « couye », pas toujours facile de garder son sérieux pour corriger la prononciation.

Et sinon, Alban a récemment découvert une annexe du paradis à Madison. C’est un dinner, un restaurant typiquement américain qui sert des hamburgers et des glaces à toute heure du jour et de la nuit mais avec une déco composée d’automates, de bonbons et de jouets. C’est coloré, ça bouge, ça fait du bruit: le top pour les moins de 10 ans!

Ella’s dinner 1 Un dinner typique, la déco en plus! “Ca tourne!”

On s’était réuni là avec mes copines du playgroup et Cédric pour célébrer ma grossesse et celle d’une autre maman, Kirsten. Alban était le seul garçon au milieu d’une brochette de fille (il en manque deux sur la photo). Les enfants étaient donc ravis et moi aussi car mes copines m’ont fait un chouette cadeau: un bon pour avoir le droit à 1 ou 2h de baby-sitting d’Alban et de Numérobis par chacune d’entre elles. Comme elles me l’ont dit, pour un deuxième enfant, tu as déjà pas mal de matériel de puériculture, de vêtement, de jouets. Par contre du temps libre, tu n’en as jamais de trop.

Le club des gros bidons Les cop’s d’Alban: Myriam, Ana, Nola, Bea.

Mais revenons aux enfants qui, après avoir épuisé les merveilles de l’intérieur (à savoir la déco et les glaces) se sont retrouvé dans les startings-blocks pour faire un tour de …

Laissez-moi sortir!  … manège! le manège avec Papa, c’est “couye”

… manège. Et pas du manège de base, un beau carrousel à chevaux de bois du 19ème siècle! Bon, il a fallu un peu de persuasion au début pour le faire monter dessus mais comme nous l’a dit le gars qui s’occupe du manège: « Au début ils ne veulent pas y monter, et ensuite, ils ne veulent pas en descendre ».

Alors, convaincus qu’Alban n’a pas les deux pieds dans le même sabot?

Je galope, je galope!


Pas tombée loin du pommier…

vendredi, avril 3rd, 2009

… notre petite pomme!

(Apparté: j’hésitais entre ça, Bon sang ne saurait mentir et Les chiens ne font pas des chats comme titre. On sent que j’étudie les proverbes français avec une des mes élèves…)

Regardez cette mine réjouie:

Alban tout content!

Et pour obtenir ce résultat plutôt agréable à regarder, que faut-il faire? Visiter une ferme! Ca marche plus ou moins avec n’importe quelle ferme, mais là, cerise sur le gâteau, c’est une ferme spécialisée dans l’élevages des…

agneaux moutons moutons et agneaux

Bêêêê! Moutons et brebis, gagné!

C’est une copine du playgroup qui nous a proposé d’y aller puisque c’est la saison de la naissance des agneaux. Je ne sais pas pourquoi, je m’imaginais une énorme exploitation hyper aseptisée et en fait non, c’était convivial et à taille humaine. Comme on est aux Etats-Unis, on a quand même dû signer une décharge au cas où nos gamins se seraient vautrés par terre, fait mordre, seraient tombé d’un ballot de paille,… mais sinon c’était comme les bergeries de mon enfance.

Je ne résiste pas au plaisir d’afficher les statistiques de la ferme pour 2009:

Statistiques 2009 AZ farm

Au 22 mars, 91 brebis ont mis bas, 19 sont toujours pleines, 167 agneaux sont nés dont 44 paires de jumeaux et 17 « triplettes ».

Autant dire que l’ambiance sonore et olfactive était assurée. Les petits ont adoré pouvoir caresser les agneaux mais n’étaient pas toujours rassurés quand une brebis bêlait un peu fort.

Bea caresse un mouton Alban en ferait bien autant Mais finalement retourne caresser le chien (ça au moins il connaît)

Beatrice montre l’exemple à Alban qui en ferait bien autant mais qui finalement retourne caresser le chien (il était beaucoup plus doux!)

C’était marrant de les voir captivés par ces drôles de bestioles.

Nicole, Beatrice et Alban On ne sait où donner de la tête! Ca s’ouvre ça?

Alban s’est tout de suite focalisé sur l’aspect « pratique » de l’élevage. Il m’a dit « E bon » en voyant un agneau téter sa mère, « A boire » en voyant un agneau se désaltérer et après avoir observer les brebis manger du foin, il a entrepris de ramasser de la paille et de leur tendre à travers le grillage pour leur donner du rab. Evidemment, entre la paille et le foin, les brebis ont vite fait leur choix et Alban n’a pas eu un grand succès, mais ça l’a bien occupé.

Alors, ça boit de l’eau ou du lait un agneau? On ramasse un peu de paille…

Face à l’indifférence moutonnière pour ses tentatives de gavage, Alban est passé à la découverte du deuxième aspect de  « la ferme, c’est super »: l’escalade!

Escalade du banc 

Ensuite, j’ai rangé l’appareil photo pour pouvoir profiter moi aussi et on a encore vu et/ou caressé des lapins, des poules, des cochons, des dindes et des tout petits poussins. Alban n’a pas aimé les dindes qui faisaient un barrouf terrible (et qui avaient une tête un peu bizarre, il faut bien le dire) mais il serait bien reparti avec un poussin. Et à la réflexion, on a même pas vu une vache, dans une ferme du Wisconsin, c’est étrange!

On a donc eu la confirmation que les gènes « agricoles » des arrières grands-parents côté maternel avaient réussi à se transmettre!

Dans un autre genre, on a eu récemment la confirmation que le côté « j’aime les jeux à la c… » (hautement représenté chez Tata A. ;-)) était aussi passé chez Alban. Bon, ce n’est pas primordial, mais ça permet de divertir Alban à peu de frais:

Il te met un doigt dans la bouche (c’est sa variante du jeu de Tata A.), tu dois le sortir en faisant le bruit d’une bouteille qui se débouche et il rigole toute la soirée!

Tac, doigt dans la bouche! Hou que c’est drôle!

J’ai l’impression qu’en plus, il refilerait bien l’idée à son petit frère…

Je vais en apprendre des bêtises à mon frangin!

La génétique étant ce qu’elle est, il a évidemment hérité de certains traits de caractère paternels. Le goût pour la voltige par exemple.

Alban… … vole!

Et l’attrait pour le pilotage!

La concentration est maximum, la position des mains sur le volant optimisée:

Concentration au top! A 10h10 les mains! C’est trop bien!

Il va falloir attendre encore un peu avant que les pieds d’Alban atteignent le pédalier, mais globalement, le virus est là!

Sinon, pour finir sur l’illustration du proverbe précédemment cité « En mars, la météo est une garce »:

Photos de la maison le 28 mars:

Photos 28 mars 1 Photos 28 mars 2 Fleurs et bulbes totalement inconscients!

Photos de la maison (ou depuis la maison quand c’est moi qui les prend) le 29 mars:

 A peu près 10 cm de neige Photos 29 mars 1 Elle est où la pelle à déneiger?

Je les ai acheté ici les bulbes, ils ne savent pas qu’il ne faut pas pousser avant mi-avril dans le Wisconsin?

Forcément,… … ça va pousser beaucoup moins bien!

La famille s’agrandit!

samedi, mars 21st, 2009

On a pas eu la patience d’attendre jusqu’en mai pour ajouter un 4ème membre à la famille.

Nous vous présentons donc Emma!

Emma et Cédric 1 Emma et Cédric 2

C’est vrai, avec un Monsieur Vingt Mois croisé avec une balle rebondissante alors que Numérobis commence à tenir sa place (au moins selon mon avis perso et selon mon dos qui commence à tirer), on était proche de l’ennui. Si on rajoute quelques poils à ramasser, des promenades avec pauses pipi chez tous les voisins et quatre pattes de plus à fatiguer, c’est quand même moins monotone les journées! Et puis Cédric voulait une fille ;-).

En vrai, il va falloir qu’on la rende dans deux jours car on s’en est juste occupé pendant l’absence de ses maîtres (ma copine Nicole, son mari Frédéric et Beatrice, leur fille) partis skier dans le Colorado. Mais on se demande si on ne va pas essayer de la garder car elle est super: elle n’aboie quasiment pas, elle adore les câlins, elle n’a pas peur d’Alban (elle a l’habitude que Beatrice la poursuive avec sa poussette pour poupée) et elle obéit super bien à ce qu’on lui dit. Bref, le chien idéal.

En plus, la combinaison Monsieur Vingt Mois + chien a un avantage: il y’en a toujours un pour distraire l’autre..  Un exemple en promenade à Picnic Point:

Cours après moi … … que je t’attrape! Quel fouetté du poignet dans le lancer de balle!

Et au cas où l’un des deux aurait loupé les flaques de boues, l’autre lui montre le chemin…

Hou la gadoue, la gadoue, la gadoue! Il y’en a au moins un des deux qui a des bottes!

Bref pour Alban (et Cédric!), avoir un chien, c’est que du bonheur!

Maman, on la garde? Je m’amuse trop! Les bons moments de la vie selon Cédric: ballade avec femme, enfant(s) et chien!

J’avoue que j’y prends goût aussi mais c’est quand même parce qu’Emma n’est plus un chiot à dresser. J’ai assez à faire avec l’apprentissage de la propreté pour Alban sans en rajouter ;-).

Comme vous le voyez sur les photos, nous étions en pull le week-end dernier. Le printemps a finalement l’air de s’installer. Il a bien neigé un peu hier soir mais ce matin il ne restait rien. Les températures oscillent entre 0°c et 15°C mais la glace du lac a du mal à fondre.

Lac Mendota et Capitole Ca fond au bord! Mais au milieu, il en reste une bonne épaisseur de glace.

Au moins, ça fait des jolies photos!

Heureusement pour nous, même une fois Emma rentrée chez elle, Alban devrait trouver à s’occuper. En plus des promenades dont la fréquence et la durée ne va cesser d’augmenter avec les beaux jours, Alban a à sa disposition:

– Son circuit de train.

Tchou-tchou! La loco rentre au dépôt!

Circuit qui, outre son imagination et sa capacité à dire « tchou-tchou » ou « cassé » (quand un bout des rails se fait la malle), lui permet de développer sa souplesse et son équilibre.

Etirement des muscles du dos! Enjambement de la voie! La même chose sur le canapé!

– Ses autres jouets neufs ou anciens, voire même ses chaussons-lapins

“Et pouf!” Coucou le lapin!

Malgré tout, Alban s’ennuie parfois.

On se fait ch… non? 

Dans ce cas, vite on empoigne le téléphone et on appelle Papa à la rescousse.

Allo Papa?  Dis lui de rentrer!

En attendant que Papa rentre, on organise un concours de bidon avec Maman. Mais j’ai l’impression qu’elle a de l’aide. Ca bouge là-dedans! Ce serait pas un peu de la triche?

Maman, arrête la bière! J’ai senti un truc bouger! Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Hou, mais j’entends Papa qui arrive. Vite, ne lui laissons pas le temps de poser son sac et d’enlever ses chaussures! Un câlin de bienvenue (quand je ne suis pas trop chameau).

“Cayin”! 

Et ensuite, je lance mon regard coquin n°6. Et si ça ne suffit pas, j’ajoute « Papa! Foufou? » Et c’est parti pour la rigolade!

Regard coquin n°6 Je sens qu’il va m’arriver des bricoles! Je me suis fait eu!

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite, je m’échappe! 

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite je m’échappe! Oh, non, je me suis encore fait eu!

Guili-guilis

Finalement, pas besoin de distractions supplémentaires. J’ai déjà mon super Papa!

Suivez la flèche!

mardi, mars 3rd, 2009

Grâce à la neige qui finit toujours par revenir, on ne s’ennuie jamais à Madison! Si on part en ballade le nez au vent, sans but précis, on peut toujours se fier aux balises qui jalonnent le chemin.

Suivez la flèche!

Ne vous demandez pas plus longtemps qui s’amuse à entretenir des pistes dignes d’une chasse aux trésor, en fait, ce qu’il y a sur la photo, c’est une empreinte. Une empreinte de quoi?

Belle bête non? 

Alors que nous étions partis tranquillement nous ballader à l’Arborétum, nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas les seuls à apprécier l’endroit.

On visite maintenant? Nan, on va d’abord se promener. On reviendra tout à l’heure.

Alban s’est tout de suite enthousiasmé et ne connaissant pas le cri de la dinde nous a claironné moults « coin-coins » en désignant les bestioles. On a tenté une première approche qui n’a eu comme conséquence que de les éloigner.

Vu la légéreté de mon pas, tu m’étonnes qu’elles se carapatent! Taïaut!

Du coup, on s’est pris pour les trappeurs français qui ont exploré le Wisconsin et nous voilà partis à la poursuite des dindes. Davy Crockett peut dormir tranquille, on a pas réussi à les approcher à plus de 20 mètres.

Je suis à fond là! 

Mais pour notre défense, il faut dire qu’elles n’ont pas été très respectueuses de la signalisation: pas d’arrêt au stop ni au passage piéton. Et certaines ont même fait du hors piste.

Non respect d’un stop, ça va chercher dans les 3 points non? Passage piéton. Quels piétons? Les américains se déplacent en voiture! Ni vu ni connu, je tente une échappée!

Du coup, on les a laissé vaquer à leurs occupation et on a continué notre promenade le nez au vent et les pieds (et les chevilles) dans la neige. Compte tenu de la hauteur de poudreuse, Alban s’est réfugié sur nos épaules.

Bye-bye les “coin-coins” Un bout de chemin avec Papa… … un bout de chemin avec Maman!

On a profité pleinement de la combinaison neige fraiche et soleil radieux pour se régaler des paysages et des petites bizarreries naturelles.

L’étang de l’arborétum Tombera? Tombera pas?

Alban s’est décidé à marcher un peu (le bruit des pas sur la passerelle lui plaît beaucoup) mais il se cramponne à Papa: ça glissouille!

Une main … … ça n’est pas assez. Deux précautions valent peiux qu’une!

Arrivé à la cabane de l’étang, Alban inspecte les environs et recharge les batteries. Comme dirait Mamie Josée « Il faut boire avant d’avoir soif! ».

La dernière fois que je suis venu, le paysage était bien différent! “A boi!”

Alban garde la feuille même en dormant Le jeu des 7 erreurs - automne 07/hiver 09

Les températures étant tout de même fraîches, on a vite pris le chemin du retour.  Enfin, au rythme d’Alban pour qui l’hiver est un immense terrain de jeu.

De la neige jusqu’à mi-mollets … … on avance bien les deux mains … … et pouf!

A la une! A la deuze! A la troize!

Eh oui, comme le dit le dicton: Hiver enneigé, Alban (et Cédric) tout guilleret!

Encore! Hiver enneigé, Alban tout guilleret!

Vendredi 13 et autres bizarreries…

dimanche, février 15th, 2009

Les américains sont superstitieux et le chiffre 13, ils n’aiment pas. Pas du tout. Il y a des immeubles qui passent du 12ème au 14ème étage, des avions qui passent du 12ème au 14ème rang, … Ca m’a toujours fait rire car techniquement, il y a bien un 13ème étage ou un 13ème rang mais bon, si bannir le chiffre suffit à les rassurer, moi ça ne me dérange pas.

Ici le vendredi 13 donc pas de super cagnotte ou de coup de chance inespéré. Tu as la poisse et c’est tout. Perso, je ne suis pas superstitieuse mais là, je suis presque convaincue:

Voici des photos de chez nous le jeudi 12 février:

Standish Court le 12 février 2009 Côté de la maison 12 février 2009 Devant la maison 12 février 2009

Je n’ai pas pris les photos au meilleur de la journée, sous un petit soleil printanier, mais on était super contents: la neige avait fondue, les températures étaient douces, on avait même ressorti les ballons et le panier de basket pour profiter de la pelouse.

Voici les photos du vendredi 13 au matin:

Neige du vendredi 13 … … ça pèle balèze! Tu te souviens où on a rangé la pelle pour déneiger?

Ca refroidit hein?

Moi qui y croyait au printemps, pfft, j’ai du ressortir la pelle pour déneiger!

Et s’il n’y avait que ça, le vendredi 13, ça ne me ferait pas plus d’effet, mais on a assisté à un phénomène étrange. Pour cela on a du aller sur le lac Mendota. J’ai bien dit sur le lac, et ce sans les canoës indispensables l’été.

Devant Memorial Union Icequake

Derrière moi et Alban vous pouvez admirer la terrasse de Memorial Union où il fait bon boire une bière ou déguster une glace l’été. Alban se souvenait très bien que cet été à cet endroit précis il y avait de l’eau (il a même fait coincoin à de nombreuses reprises en souvenir des canards gloutons) et a catégoriquement refusé de poser un pied sur le lac gelé. J’avoue que je n’en menais pas large non plus en raison des « fissures » que l’on pouvait voir à certains endroits. Le phénomène s’appelle « Icequake« , tremblement de glace en quelque sort, et provient du fait que lorsque les températures varient brusquement, la glace se dilate ou se rétracte et casse par endroit. Entre ça, ma surcharge pondérale perso, Alban dans les bras et le fait que la glace glissait à mort, je me suis déplacée à la vitesse de l’escargot au ralenti.

Tout ça pour voir quoi?

Miss Liberty prise dans la glace Miss Liberty dans le Wisconsin!

La statue de la Liberté émergeant du Lac Mendota! Je vous avais dit qu’il se passait des trucs bizarres!!!

Virginie et Alban devant Miss Liberty Cédric et Alban devant Miss Liberty Toute la petite famille à NY, Wisconsin

Trêves de plaisanteries, en réalité, c’est une « tradition » d’installer cette magnifique fausse statue sur le lac quand la météo le permet. Des étudiants qui voulaient être élus représentant du campus avaient promis dans les années 1970 que si leur liste passait, ils feraient déplacer la statue de la Liberté de New York à Madison (ici aussi les étudiants picolent sec!). Et comme ils ont gagné, ils ont « tenu leur promesse ». Et maintenant que le matériel existe, on le ressort quand les conditions le permettent. Cédric est allé voir l’envers du décor, c’est un peu cheap, mais de loin, ça fait son petit effet!

De l’autre côté du miroir

Alban a finalement accepté de poser un pied sur le tapis qui menait à la statue, il a du assimiler ça aux pontons qui étaient sur le lac l’été. Il a surtout compris que c’était le plus sûr moyen de se barrer vite fait pour retrouver le plancher des vaches, ses dingos de parents ayant décidé de passer leur après-midi sur le lac. Le Polar Plunge, il laisse ça à papa la semaine prochaine!

Là-dessus, je devrais pouvoir me déplacer sans trop de risques Par ici la sortie! Ho hisse!

Puisqu’on parle d’Alban, quelques nouvelles de Monsieur Vingt Mois (MVM pour les intimes).

La faute au redoux et à  sa copine Béatrice, il avait attrapé une petite gastro (qu’il s’est empressé de nous refiler, MVM est partageur). Au vu de l’appétit récemment, il est complètement remis. Lui qui avait tendance à bouder un peu le petit-déj (encore un truc qu’il n’a pas pris à sa mère qui n’est pas bonne à grand-chose avant son chocolat), il vient réclamer du rab à ses parents.

Je trempe … … j’enfourne … … et je recommence!

Et le reste des repas est à l’avenant: ça y va à la manoeuvre!

Par ici la bonne soupe! Il me faut bien 2 cuillères pour satisfaire mon appétit!

Après les nourritures terrestres, les nourritures spirituelles: MVM se rend compte qu’il baigne dans le bilinguisme. Il attaque donc le dictionnaire Anglais/Français.

J’adooore lire! Ca manque un peu d’image quand même! Maman, tu m’aides un peu?

Comme ça manque un peu d’images et que la lecture n’est pas franchement maîtrisée, on lui met de temps en temps PBS Kids, les programmes éducatifs pour enfants: le mot du jour « Turtle » (la tortue pour ceux qui n’arrivent pas à voir le dessin sur la télé).

PBS, c’est trop bien!

Alban va en principe se coucher sans discuter. MVM essaie parfois de jouer la montre. Il use de différentes méthodes.

Le déménagement en est une.

On recommande la tête au nord non?  Et si on mettait le lit au milieu de la pièce pour voir? Pour ça, il faudrait pousser un peu la table.

Une autre (plus efficace pour attendrir maman): « regardez comme je m’amuse, vous n’auriez pas le coeur de m’interrompre! »

Je joue à cache-cache Un peu d’escalade Et un petit tour en voiture

Ca marche 5 minutes mais pas tellement plus longtemps.

Mais Monsieur Vingt Mois a quand même un vrai souci.

Alban désespéré!

Il voit bien que quelquechose se trame dans son dos. Enfin façon de parler, c’est pluptôt dans le ventre de maman que ça gigote!

Toc-toc? Y’a quelqu’un?

Toc-toc? Y a quelqu’un? Un petit frère? C’est quoi ça? Un concurrent pour me piquer l’attention de mes parents et mes jouets oui! Allez, un câlin à maman et une caresse au petit frère parce qu’un petit frère, c’est surtout chouette pour jouer avec et lui montrer plein de bêtises!

Une caresse au petit frère un câlin à maman

Grüetzi!

lundi, février 9th, 2009

Depuis un peu plus d’une semaine, nous profitons d’un temps magnifique: soleil, températures douces (aux alentours de 0°C quoi) et avec les journées qui rallongent, on a beau savoir que Phil la marmotte prévoit 6 semaines d’hiver supplémentaires, ça sent le printemps.

Le week-end du 1er février nous sommes donc allés nous ballader à New Glarus, à une petite 1/2h de voiture au sud de Madison. Ce village a été fondé par des colons européens en 18oo et des brouettes, mais pouvez-vous deviner le pays d’origine de ces immigrants? (le titre est supposé vous mettre sur la voie).

Premier indice, l’église du village:

Franchement, il est moyen comme indice

Si vous trouvez avec ça, vous êtes forts!

Deuxième indice, des panneaux de signalisation:

Là franchement, c’est limpide!

Toujours pas?

Troisième et dernier indice (on va pas y passer la journée non plus, vous n’aurez pas envie de lire la fin de l’article!), des constructions typiques du pays d’origine:

Alors là, c’est donné vraiment! Non, ce n’est pas le drapeau de la Croix Rouge!

Eh oui, nous étions dans la « petite Suisse » du Wisconsin. Avant d’oublier, Grüetzi veut dire « Salutations » en Suisse allemand et c’est sur tous les drapeaux qui décorent le centre-ville.

Comment ça on ne voit pas bien?  C’est plus lisible comme ça?

Sous le soleil, la ballade dans les quelques rues du centre-ville était bien agréable. On avait du mal à se croire en Suisse car ça manquait de montagne autour, mais c’était quand même un peu dépaysant par rapport au Wisconsin.

Chalet 1 Un beau chalet! Sympa, j’ai mon porteur!

Le truc qui nous a vraiment fait penser à la Suisse, c’est que le premier chalet typique qui attire l’oeil en entrant dans le village, c’est une banque. Une banque américaine certes, mais le clin d’oeil nous a fait rire.

Et ce qui m’a le plus plu, c’est la touche kitch parsemée ça et là au détour des rues: la vache peinte! Je ne saurais dire si c’est plus américain ou suisse mais comme il y a pas mal de vaches « sculptures » dans Madison qui ne se flatte pas d’être suisse, je vais laisser le bénéfice du doute aux Hélvètes…

La vache publicitaire 1  La vache publicitaire 2 Une vache à fleurs violettes

Une vache à fleurs rouges La vache volante La vache en habit montagnard

Ma préférée, la vache chef!

La vache chef!

Je vais militer pour qu’ils importent une vache Milka aussi!

Nous sommes allés faire un tour dans un magasin qui ne vend que des produits suisses. C’était marrant (surtout les cloches à vaches et les « boîtes à Meuh! » qu’Alban a adoré) mais hors de prix: 50$ pour l’appareil à raclette du pauvre. Enfin du pauvre qui a 50$ à gaspiller dans un support à bougie sur lequel tu peux poser deux mini-poëllons de la taille d’une 1/2 tranche de raclette (5x5cm à tout casser). Pour ce prix là, t’avais même pas les spatules! Et je me demande combien de temps met la raclette à fondre lorsqu’elle est chauffée par une bougie? Faut pas couper des tranches trop épaisses!

Les cartes des restaurants étaient un peu décevantes aussi, peu de plats montagnards. La palme revient à un restau soit-disant suisse qui proposait des plats japonais.

Mais on a trouvé la maison parfaite à louer pour se faire un remake d’Heidi dans son alpage.

Heidi, Heidi, petite fille des montagnes!

Alban n’a pas voulu quitter New Glarus sans visiter le terrain de jeu praticable malgré la neige. Et il n’a pas été déçu car en ce moment, sa grande passion c’est le « bogan ». Et là, pas 1, pas 2, pas 3 mais 6 toboggans sur le playground. On a eu du mal à le décoller! Au sens propre comme au sens figuré car même si la neige fond, il en reste une bonne couche. L’accès aux « bogans » fut donc fastidieuse.

On s’enfonce!

Mais la récompense était à la hauteur des efforts fournis.

1er toboggan! On s’assied On se lance!

Hou mais… … ça secoue … C’est trop bien quand même!

Ce que les photos ne « rendent » pas, ce sont les bonnes joues d’Alban qui tremblotent a cause des cylindres dont le toboggan (un peu tape-cul) est composé. L’auguste fessier n’a que moyennement apprécié d’être secoué même si un petit sourire apparaît. L’atterrissage a aussi été un peu laborieux!

Heu, quelqu’un pourrait me filer un coup de main?  Personne? Ah quand même!

Qu’à cela ne tienne, passons au suivant! Puis à celui d’après! Etc…

Toboggan n°2 Toboggan n°3

Ce toboggan a emporté les suffrages d’Alban. Mais aussi ceux de Cédric!

A fond les ballons! Qui s’amuse le plus? C’est Cédric!

Après des bonnes journées comme celle-là, on espère vraiment que le beau temps va durer. Demain, selon le prévisionniste météo local (c’est une star ici, on ne rigole pas), on devrait battre le record de températures la plus chaude pour un mois de février: 55° Farhenheit (13°C). Pour info, il faisait 54°C F à Los Angeles aujourd’hui: c’est très surfait la Californie!

Sport d’hiver à domicile

lundi, décembre 29th, 2008

Ce week-end, les Farrar nous ont invités à passer chez eux rencontrer leur petit fils Matthias et pour aller dévaler les pentes enneigées en luge. Il est né quelques jours avant Alban et comme ils s’en sont occupés lorsqu’il été bébé (c’est la raison pour laquelle ils étaient à Boston pendant 6 mois et qu’on a pu squatter leur maison), ils comparent toujours Alban et Matthias. C’est souvent à l’avantage d’Alban devant nous mais je parie que c’est l’inverse en présence de leur fils et belle-fille :-).

Nous avons donc fait la connaissance de Christian, le fils de Tom et Friedemarie, et d’Heidi, sa femme. Matthias dormait encore à notre arrivée ce qui a laissé le champ libre à Alban pour lui piquer tous ses jouets. Il devait se souvenir de son séjour début novembre et plutôt en bien car je n’ai même pas eu le temps de lui enlever ses bottes qu’il nous servait le thé.

Maman, lâche moi OK?

On a pu aussi admirer le sapin de Noël décoré dans la plus pure tradition allemande. Il y a même les vraies bougies que les Farrar allument le soir mais là perso, je le tenterai pas chez moi: les maisons en bois, ça doit bien brûler! Fridemarie nous avait aussi préparé une pâtisserie allemande avec des amandes et des raisins secs dont j’ai oublié le nom: il n’en est pas resté!

O Tannenbaum!

Friedemarie et Tom ont montré quelques photos de Matthias à Alban pour qu’il se familiarise et hop, les deux toddlers (c’est l’appellation locale du bébé qui marche/de plus de 12 mois et moins de 3 ans) sont mis en présence l’un de l’autre.

Bébé! Bébé! (pour Alban tous les non adultes sont des bébés, même un enfant de 10 ans) Merci Papa Noël!

Après environ 5 minutes d’observation, ils sont partis bras dessus bras dessous retourner toute la baraque, gratter les cordes des guitares qui traînent un peu partout, attraper les téléphones pour appeler en longue distance, planquer les télécommandes, … Evidemment, bien qu’il y ait un téléphone par pièce (soit environ une douzaine), des télécommandes à foison et des tas de jouets, l’attention de l’un se portait immédiatement sur ce que l’autre faisait avec tentative d’appropriation immédiate. Mais globalement, ils ont bien échangé et joué et ont applaudi ensemble Tom qui leur a chanté leurs chansons favorites accompagné d’un instrument qui s’appelle en anglais Autoharp (ma transcription phonétique renvoie à une page internet Wikipédia, j’en suis toute épatée. Je vous laisse la consulter si vraiment vous voulez savoir à quoi ça ressemble).

Le niveau d’excitation et de nuisance sonore montant, hop, enturbannage, carapaçonnage et moon-bootage pour la première manche du critérium international de luge de Madison (catégorie poids mouches nés en 2007 et moins de 11kg)!

On a commencé par affronter les trottoirs verglacés pour se rendre au terrain de sport de l’école d’à côté. Il avait beaucoup plu vendredi et samedi. On a eu presque 10°C toute la journée de samedi donc la neige a bien fondue. Mais samedi soir, il a renneigé et gelé d’où le verglas. Le plus idiot, c’est que la ville impose de déneiger le trottoir devant chez soi mais ce sont les trottoirs bien denneigés qui glissaient car le peu de neige restant avait fondu  et avait regelé. Les trottoirs non déneigés étaient beaucoup plus praticables et pour les piétons et pour les luges.

1ère mini-descente Sur le plat, tout va bien! A la queue leu leu, …

Le règlement du critérium est à revoir car les deux concurrents n’étaient pas équipés de la même luge: Matthias était installé dans la luge « bébé » alors qu’Alban s’est direct jeté sur la plus grande des deux. Cédric était ravi, il était « obligé » de monter avec lui pour les descentes. L’autre luge, il faut cavaler à côté: jamais j’achète un modèle pareil, c’est un coup à se bousiller une cheville!

Première descente. Friedemarie pousse pour donner un peu d’élan!

A vos marques. Prêts? Partez! Yihaa!

Alban est conquis!

Encore mieux que le toboggan ce truc!

Sur le chemin du retour vers le haut de la pente, Alban ne s’accroche pas suffisamment à sa luge et fait un beau roulé-boulé arrière, atterrissage dans la neige. Matthias n’est pas en reste avec un renversé de luge en pleine descente. Mais qu’à cela ne tienne, ils en redemandent!

2ème descente!  Je préfère remonter à pied, c’est plus sûr!

Alban prend toutefois la précaution de remonter à pied. Un roulé-boulé d’accord, mais pas deux! Après quelques descentes, il décide d’arrêter et nous le signifie clairement en allant se planquer derrière le grillage du terrain.

hop, tranquille!

A votre avis, qu’est-ce qu’il regarde avec autant d’attention et un petit sourire en coin?  Cédric qui fait de la luge sans lui bien sûr!

Pour le retour, Tom se propose en chien de traîneau et même Cédric en profite. Ca n’a duré que quelques mètres car Alban était bien décidé à marcher (ça devient difficile de le faire rester dans sa poussette ces derniers temps ce qui me stresse eu égard à l’absence de trottoirs par endroit et aux voitures qui ne ralentissent pas toujours malgré les conditions de circulation). Il a aussi réalisé assez vite que sur le verglas, en cramponnant la main de maman d’un côté et celle de papa de l’autre on pouvait faire comme du patin à glace sans patins: trop top!

Pas de retraite à 60 ans aux Etats-Unis!

On vous tiendra au courant de la discipline dans laquelle on compte le faire concourir pour les JO d’hiver (perso, je parierai bien sur le curling, il manie déjà hyper bien le balai ;-))

Rentrés à la maison, Alban n’a pas manqué de remercier son papa de s’être « dévoué » avec un gros câlin!

Big hug!

Sinon, sur un sujet tout autre, félicitations à ma Mamounette qui a trouvé notre super cadeau de Noël: « Eu fonedou pote », c’est a fondue pot, un appareil à fondue donc. Par contre ma chère Mamoune, le reste de ton commentaire sous-entendant que les américains ne connaissent ni la fondue bourguignonne, ni la fondue au fromage est inexact, limite désagréable pour ce peuple de gastronome. Dans notre magnifique livret de recette, nous avons pas moins de 19 recettes proposées dont 8 de fondues (le reste c’est des sauces ou des fritures). Et la première c’est « Fondue bourguignonne » en américain dans le texte. J’avoue que le reste des recettes lue rapidement ne m’a pas trop emballé sauf la fondue de boeuf à l’orientale (genre fondue chinoise) et la fondue au chocolat. La recette pour la fondue au fromage est carrément à oublier (1 seule sorte de fromage, genre fromage local en plastique, et pas de vin blanc). Mais ça on s’en fiche car maintenant qu’on a le récipient, pour le contenu, on va s’en débrouiller nous même et pas avec du fromage en plastique. On se prévoit une fondue pour 4 pour le 31 décembre au soir. Heu non, on réveillonne en tête à tête, pourquoi?