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La cabane (presque) au Canada

mercredi, juillet 14th, 2010

Notre amie Nicole nous avait proposé plusieurs fois de venir profiter de la cabin (intraduisible en français, c’est un concept à mi-chemin entre le cabanon des calanques et le chalet rustique au confort sommaire) de ses parents sur le lac Julia dans le nord du Wisconsin. A quelques semaines de notre retour en France, fin juillet, nous avons fini par trouver quelques jours pour caser cette excursion dans notre planning.

Excursion car entre Madison et Rhinelander, il faut bien compter 4h30 de route et aussi parce que s’aventurer dans le Nord du Wisconsin, c’est quitter la civilisation!

http://maps.google.com/maps/mm?hl=fr&ie=UTF8&sll=45.636623,-89.412075&sspn=0.062431,0.128059&ll=45.797736,-89.035435&spn=0.011474,0.027487&t=h&z=16

Tous les voisins et amis mis  au courant de notre escapade ne tarissant pas d’éloges sur ce coin (qui est une zone protégée par l’état du Wisconsin et l’état fédéral), nous sommes partis enthousiastes. 1er constat avant même d’arriver, les locaux ont de l’humour:

Demi-tour interdit! 90km/h maxi! Nous nous réservons le droit de limiter les histoires de pêche à 5 minutes et 1m20  Un tour gratuit dans la voiture du sheriff si tu ne paye pas ton essence

Interdire les demi-tours et limiter la vitesse à 90km/h sur un chemin large comme une ruelle et avec une ornière à chaque virage, promettre un tour gratuit dans la voiture du shérif si tu pars sans payer de la station service ou se réserver le droit de limiter les histoires de pêche à 5 min et 1m20, c’est mon genre de blague.

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi et nous avons pris possession de nos quartiers, la cabin de l’oncle de Nicole, située à quelques mètres de celle des parents de Nicole.

Simple …  … mais chaleureux! Et surtout, avec une vue sur le lac fantastique!

Nous sommes rentrés dans le vif du sujet tout de suite: balade sur le lac sur un super bateau à moteur! Sécurité avant tout, les enfants doivent porter un gilet de sauvetage. L’adaptation est un peu dure pour Alban et Thomas. Harnachés pendant 4h30 dans leur siège auto puis engoncés dans des gilets, tu parles de vacances!

Alban rassure son frère, ou l’inverse Comment on fait pour respirer avec ce truc?

Alors qu’Alban flippe, que Léon le petit deuxième de Nicole (âgé de quelques semaines) roupille comme un bienheureux, Thomas nous prouve rapidement qu’il a le pied marin.

Alban la sent moyen la balade, Léon pionce Exploration du rafiot au programme de Thomas On a fait le tour? J’irai bien voir derrière le garde-corps moi…

La promenade est magnifique et nous admirons les paysages au soleil couchant.

La “cabin” depuis le lac Nénuphars sur la lac

Nous aurons l’occasion les jours suivants de profiter pleinement du lac en pratiquant canoë, pédalo, barque et bateau à moteur. Clairement Thomas adore, Alban est beaucoup moins à l’aise malgré l’exemple donné par Béatrice.

Pour une fois, ce n’est pas moi qui rame ;-) On peut combiner canoë et baignade? Sortez-moi de là!

Cédric aux commandes du canorais Super équipés les parents de Nicole: bateaux en tout genre, pédalo,… Manque plus que le jet-ski ;-)

Et chaque fois c’est un régal, les paysages et la flore sont à couper le souffle!

Un bras du lake Julia   Bord du Lac Julia Ponton

nénuphar (ou plus vraisemblablement plante aquatique dont je ne connais pas le nom mais on va dire que c’est de la même famille) Champ de nénuphar (ou plante aquatique … cf commentaire de la photo d’avant)

Cédric profite de la sieste des enfants pour explorer d’avantage.

Un petit tour en barque au programme Il sait mener sa barque :-) Le voici seul, face à la nature!

Nous nous sommes également baigné. De façon circonspecte pour certains moins de 4 ans en short à fleur dont je tairais le nom, mais on a noté les tentatives.

A la flotte! J’y vais ou j’y vais pas?

En même temps, la baignade supposait d’être en mesure d’affronter la faune locale. Je ne parle pas d’Emma, le terrier de la famille qui est le chien le plus adorable du monde mais de libellules mutantes et d’écrevisses hargneuses.

La libellule King size, à l’américaine! Les écrevisses, visses, visses, visses, les écrevissent nagent à reculons dit-on, dit-on. Bisous à Mamie Thérèse qui me chantait cette chanson dans ma tendre enfance.

Même moi, malgré mon 41 fillette, elles sont venues gouter mes orteils. Et apparemment, la nourriture française ne les rebute pas, car dès que je m’immobilisais, elle revenait me chatouiller.

Suivez la flèche!  tiens, un peu de viande française au menu, ça change!

Heureusement pour Alban (et pour mon intégrité physique 😉 ), il y avait aussi plein de sentiers à explorer dans la forêt environnante.

Là, c’est bon. Plus trappeur que marin le banou  Le paysage n’est pas mal non plus vu de la terre ferme

Certains étaient même carrossables pour les poussettes. Avec de préférence, un moustiquaire ou du répulsif en intra-veineuse pour éviter de servir de casse-dalle aux moustiques…

Moustiquaire recommandé pour ne pas servir d’apéro aux moustiques  On était content d’avoir récupéré un vieille poussette tout terrain! Pour Thomas, l’appel de la mer (ou de la flaque d’eau boueuse, quelle différence?) est le plus fort!

On est tombé sur des coins à framboises et myrtilles sauvages, les enfants ont adoré. Et une fois, au détour d’un chemin, sur un salon de jardin façon trappeur. Ca valait bien les balançoires et toboggan des playgrounds de Madison!

Wild playground! Alban fait preuve de galanterie

En compensation de tous ses efforts méritoires pour apprivoiser l’élément aquatique, Alban a même eu le droit à un stage de conduite. En conditions réelles, au volant de notre mastodonte et sous la flotte. Il s’en est sorti haut la main!

Quelques conseils de base … … et en avant Alban!

Nous avons surtout profité de notre séjour pour passer du temps avec Nicole, Béatrice et Léon (Fred était retenu à Madison). En effet, nous n’étions pas les seuls dans les cartons cet été là. Fred a obtenu un poste de professeur dans l’état de New-York et toute la famille est partie s’installer là-bas quelques semaines avant que nous ne partions. C’était donc un vrai moment privilégié dont nous avons savouré chaque seconde.

Soirée tranquille (pas au coin du feu en juillet, mais c’est l’idée!) Les 2 font la paire  Et Thomas rigole pour 2

Le petit Léon a concentré toute l’attention …

Et double ration de caresse! Le groupe des minots! Cédric aussi craque!

… ou presque!

On aurait pas oublié quelqu’un?

Ces quelques jours « coupés du monde » sont passés très (trop) vite et ont été si remplis qu’ils nous ont vidés!

Alban roupille avec style Thomas est plus free-style!

Heureusement qu’Alban et Thomas n’étaient pas préposés aux cartons du déménagement!

Ca plane pour nous!

lundi, novembre 2nd, 2009

En rentrant de notre super séjour dans le Door County, nous nous sommes arrêtés à Oshkosh.

Oshkosh, riante bourgade du Wisconsin

Ce n’était pas pour visiter le château d’eau (pourtant magnifique!) mais pour visiter l’Experimental Aircraft Association Airventure Museum (un musée avec des avions pour faire simple). Ce musée qui a été crée par des passionnés (et qui est surtout animé par des bénévoles à cheveux blanc) a une collection de plus de 150 avions et est principalement connu aux Etats-Unis (voire dans le monde?) pour organiser l’EAA AirVenture. C’est un rassemblement de passionnés d’aviation pendant une semaine avec des invités prestigieux comme l’airbus A380 pour sa première « apparition » dans un meeting aérien aux US, le pilote qui a fait atterrir son avion sur l’Hudson river à New-York, Spaceship one, la NASA, des shows de voltige aérienne… Et comme pas mal de ces passionnés (de 200 à 300.000 personnes tous les ans) se déplacent en avion pour voir des avions, la tour de contrôle de l’aéroport qui jouxte le musée est pendant une semaine « la tour de contrôle la plus occupée du monde ».

L’Aéroport le plus chargé du monde … pendant une semaine au moins

La météo étant vraiment pourrie ce jour là (froid, vent et pluie) on se disait que c’était une bonne idée d’avoir prévu un musée pour rester au chaud. C’était sans compter la visite du Pioneer Airport (l’aéroport des pionniers), plusieurs hangars qui font partie du musée et dans lesquels on trouve des avions anciens. Enfin, maintenant on est comme les locaux, le vent glacé n’arrête pas les Norais! En plus, comme d’hab’ aux USA les musées sont kids friendly. Alban avait à sa disposition un bac à sable XXL et pour balader son auguste derrière le choix entre un wagon (vous traduiriez ça comment vous? Charriot? Carriole?) ou des supers avions miniatures.

Pioneer Airport  En fait la navette était une machine à remonter le temps!

C’est autre chose que le mini bac à sable de la maison! Hue cocotte! Il est tout terrain mon wagon Et là Cédric regrette de ne plus avoir 2 ans ;-)

On avait pas pris la navette seulement pour admirer les avions présentés dans les différents hangars mais surtout parce que c’est comme prendre la machine à remonter le temps. Une fois arrivé, tu n’es plus en 2009 mais en 1929 et voilà dans quoi tu peux envisager de faire un tour.

Travel Air E-4000 de 1929

Un superbe biplan quasiment d’époque. Impossible pour Cédric de résister. Le pilote a fait chauffer la bestiole et en route (façon de parler).

Voici quelques photos du décollage, de l’intérieur de l’avion (le tableau de bord est dépouillé comparé aux avions modernes 😉 ) et du vol.

Cédric version tête brulée Et hop, décollage! Si, ça vole!

Le “siège” passager Le poste de pilotage

Pour la petite histoire, à l’origine, l’avion pouvait emmener 2 passagers à l’avant. Mais le moteur de l’avion a été remplacé par un moteur plus récent et plus lourd et comme nous l’a dit notre guide, 2 américains de corpulence normale ne tiendraient pas sur le « siège » passager. Par contre, Cédric était à l’aise!

Le pilote (lui aussi bénévole passionné) a commencé tranquille par un petit survol des environs (Oshkosh morne plaine) puis il a proposé à Cédric de s’amuser un peu. Résultat quelques virages serrés en toupie. Il a même coupé le moteur et cabré légèrement l’avion pour qu’il perde sa vitesse et décroche. L’avion a alors commencé à piquer du nez en chute libre avant que le pilote ne remette les gaz et redresse l’avion. Commentaire de Cédric « C’est mieux que les montagnes russes ».

Le décollage vu de l’intérieur Oshkosh et le lac Winnebago D’ici, les voiture ont déjà l’air petites

Mayday, mayday! Virage à droite Un virage sec, presque à la verticale!

L’aérodrome avant l’atterrissage Cédric et son pilote Cédric et la bête vus de face

Pendant ce temps là, Thomas roupillait bien emmitouflé dans l’écharpe, je filmais (on me vois vaguement sur la photo prise par Cédric a l’atterrissage) et Alban boudait dans le bac à sable. Il y serait bien allé lui dans l' »ayon ».

Ca tourne! C’est pas juste, c’est toujours les mêmes qui s’amusent!

Vous voulez savoir ce que je filmais? Ca! (plus d’autres trucs tremblés gentiment coupés au montage par Cédric, n’est pas Spielberg qui veut!)

(Vous pouvez voir la vidéo en plein écran en appuyant sur le bouton à droite du volume. Vous pourrez ensuite choisir de voir la vidéo en haute définition en cliquant sur le bouton HD qui deviendra alors rouge)

On a fini par revenir en 2009 pour visiter le reste du musée qui est très bien. La collection d’avion est vraiment belle et il y a pas mal de salles avec des postes interactifs (genre un simulateur de vol).

Ce ne sont pas des maquettes Cette fois-ci Cédric pilote SpaceShipOne

La salle consacrée aux avions militaires était vraiment top et j’ai adoré le plus petit avion du monde (je pense que je ne tiens pas dedans, mais il a été homologué) et un truc typiquement américain: l’avion-voiture. Les ailes se replient et se déplient à volonté et là encore, l’avion a vraiment été homologué mais (curieusement 🙂 ), ce fut un échec commercial…

Il est où l’avion de Tom Cruise dans Top Gun? L’avion de poche Pas facile de faire un créneau avec ce truc!

La chose qui m’a surpris quand même (et agacé, soyons honnête) c’est que si l’on parle beaucoup des débuts de l’aviation aux Etats-Unis, des aviateurs américains comme Lindbergh, pas un mot sur les français (ou autres nationalités) ayant participé à la conquête des airs. Un peu gonflant à la longue cet « américanocentrisme »…

Mais bon, c’était quand même très intéressant et surtout, ça nous a permis d’admirer les deux plus beaux avions du monde!

Je décolle! Thomas the flying baby

New York, New York! (3/3)

mardi, novembre 18th, 2008

3ème article sur notre séjour à New York, pour notre 3ème jour, en ce 3 novembre qui marque mon 3oème anniversaire. Une idée de mon chiffre porte-bonheur?

Point positif au réveil: on a bien dormi. Point négatif: le soleil est parti briller ailleurs, aujourd’hui le temps est tout gris. Ce n’est pas ça qui va nous empêcher de profiter de notre dernier jour à NY.

Aujourd’hui, on a décidé de voir Central Park qui est au nord de l’appart. Mais comme il nous faudra remonter encore plus au nord pour retourner à l’aéroport, nous faisons une dernière ballade dans Manahattan midtown pour profiter de la ville avant de plonger dans la verdure. On commence par la gare de Grand Central, avec une très belle architecture.

Le hall de Grand Central Station

Le Chrysler Building étant à deux pas, on en profite pour faire encore quelques photos (c’est pas comme si on en avait fait des tas avant!). Mais il faut avouer que sans le ciel bleu et le soleil, ça n’a pas le même charme. De toute façon, on est presque à court de batterie sur l’appareil photo (on a oublié le chargeur à Madison, bien joué les branquignolles en week-end!).

Chrysler Building depuis Grand Central La flèche du Chrysler Building

Nous passons devant le Rockefeller Center, siège, entre autre, de la chaîne de télé NBC. Et alors qu’on a capté les infos uniquement par bribe en passant sur Times Square ou en captant un réseau Wi-fi sur l’iPod Touch de Cédric, on ne peut pas oublier que demain, ce sont les élections!

Rockfeller Center Demain, on vote (enfin les américains)

On passe par la 5ème avenue et on s’arrête chez Tiffany&Co, le joaillier! Je vous l’ai dit que 3 c’était mon chiffre porte bonheur?

Je dois avouer que j’appréhendais un peu de rentrer dans un des temples New Yorkais du luxe avec notre bon look de touriste pas très argenté mais en fait, il y a beaucoup de personnes qui rentrent uniquement pour visiter. Et le personnel ne s’en offusque pas. Je ne suis pas sûre que la même chose serait possible place Vendôme mais en même temps, je ne suis jamais rentrée chez aucun des bijoutiers de la place Vendôme. Pour mes 40 ans peut-être? 😉

On s’est balladé dans 3 dans 5 étages pour que je puisse admirer les très jolies parures proposées et j’ai craqué (raisonablement) pour ce pendentif en or. Merci Papa, Maman, Papi, Mamie, Eloïse, Eric, Amandine et Cédric, c’est un très beau souvenir de notre séjour à New-York et de mes 30 ans que j’ai maintenant grâce à vous.

Ninie devant chez Tiffany&Co Trop beau mon pendentif non?

Donc c’est officiel, je suis pourrie gâtée mais tout espoir n’est pas perdu, je m’en rends compte!

Comme nous étions  à deux pas du plus beau magasin de jouet de NY, FAO Scwhartz, nous n’avons pas résisté à l’envie d’y faire un tour. Et on a pas été déçu. Il y avait des tonnes de jouet qu’on aurait bien aimé rapporter pour Alban mais nous étions limité par la taille de nos bagages (on se rattrapera à Noël Alban, c’est promis)! Il y a aussi des rayons qui sont à la fois pour les grands et pour les petits: une super pouponnière où on peut adopter son bébé et le piano géant (le même que celui dont joue Tom Hanks dans le film Big).

Cédric et les peluches La pouponnière Le piano géant (Big Piano, jeu de mot avec le film!) Cédric s’est débarassé des autres enfants :-) Le challenge du jour, c’est de deviner quel air il joue!

Juste pour vous prouver que je suis restée une grande enfant (ou que les magasins de jouet me rendent dingue), une photo compromettante où je me fais attaquer par un pit-bull en peluche (les plus féroces!).

Attaquée par un pit-bull en peluche, au secours! Cédric sait se tenir lui!

Après tout ça, il est temps de faire une pause déjeuner bien méritée. Comme hier nous avons découvert une chaîne de boulangerie/restau hyper bonne, on y retourne. Ca s’appelle le Pain Quotidien et pour les parisiens, oui, il y en a aussi à Paris (et à Londres, et dans plein de grandes villes). Mais nous à Madison, des boulangeries/patisserie qui déchirent, y’en a pas tant que ça. Il y a un français qui vient d’en ouvrir une (La baguette!) mais la patisserie est bof (on a pas encore goûté le pain). Tout ça pour dire qu’en voyant la tête des miches (de pain!) depuis la rue, on a pas résisté longtemps et qu’est-ce qu’on a bien fait!

Le Pain Quotidien, la salle Ca a l’air bon hein? Eh bien ça l’est!

Seul bémol, c’est une chaîne et la déco est standard, plutôt jolie, sauf le plafond avec des grosses bouches d’aération même pas cachées. Comme le pain est pétri sur place, je suppose que ça doit envoyer une bonne odeur de pain frais, mais alors que tout est super soigné, ça fait un peu bizarre. Pour le reste, rien à dire (on ne parle pas la bouche pleine). Les patisseries sont à tomber, les plats plein de goût (la soupe du jour à la tomate avec une pointe de curry on en parle encore!), le pain avec une vraie croûte et un bon goût de levain et le tout même pas cher: quand est-ce qu’ils ouvrent une boulange à Madison?

Après ça, Central Park alors qu’on a des bornes dans les pattes, même pas peur! Bon, je devrais peut être quand même…

Le programme des réjouissances

On a commencé tout en bas, et on a tout remonté (en zig-zag, sinon, c’est pas fun). Après l’avoir traversé, je comprend que les new-yorkais en soit fiers de leur parc, car c’est vraiment très joli, ça coupe du bruit, de l’agitation (bien qu’il y ait quelques voies ouvertes à la circulation dans le parc). En vrac, un aperçu des différentes ambiances qu’on trouve selon les endroits du parc.

Central Park et les grattes-ciels de Manhattan Couleurs d’automne et quartier chic Le réservoir Cédric et Virginie au réservoir Etang Jardin à la française 2

C’était vraiment une transition pour quitter Manhattan en douceur. Car on est entré par le sud avec ses grands buildings et on ressort au nord, à Harlem. Le changement d’ambiance est radical. On s’est balladé dans Harlem jusqu’à ce qu’on récupére la ligne de bus qui nous a redéposé à l’aéroport de La Guardia. Et on a pas fait de photos car bien que l’architecture soit très jolie et bien préservée, clairement, le quartier n’est pas touristique. Du coup, ça faisait bizarre de dégainer l’appareil photo et de mitrailler.

C’est ainsi que c’est achevé notre super week-end, passé bien trop vite. Evidemment, on aurait aimé faire plein d’autres choses (aller voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale à Broadway, visiter des musées, voir d’autres quartiers, …) mais on a pas eu le temps. Donc on est bien décidé à y revenir dans quelques années avec les mouflets (note pour plus tard, éviter les magasins de jouets) et à y rester au moins une semaine.

New York, New York! (2/3)

lundi, novembre 17th, 2008

 Avertissement: cet article contient le récit de notre deuxième journée et surtout pas mal d’avis perso sur des petites choses qui nous sont arrivés. Pour ceux qui se contrefichent de mon avis et qui veulent uniquement le compte rendu factuel, lisez uniquement autour des photos. Pour les autres, aujourd’hui Virginie c’est Madame Grognon. ;-p

J’aurais aimé commencer le récit de notre deuxième journée à NY par « après une bonne nuit de sommeil ». Mais la nuit n’a pas été très bonne pour Cédric. Premièrement, pas de rideaux ou volets aux fenêtres (comme quasiment partout aux USA) et deuxièmement, notre hôte nous avait gentiment pourvu en draps de satin. Ce qui était une délicate attention se révéla une fausse bonne idée car le satin glisse et Cédric a besoin de trouver sa position pour s’endormir et pour la trouver, encore faut-il être capable de garder une position plus de 2 secondes sans se sentir partir. On en a touché deux mots le lendemain matin à notre gentil hébergeur et pour la deuxième nuit, on a eu des supers draps en coton.

Donc après une nuit plus ou moins reposante, nous nous sommes extirpés du lit pas trop tard car nous devions être à 9h00 à l’embarcadère du ferry pour visiter la statue de la Liberté. Il fallait descendre tout Manhattan (en métro) puis marcher dans Battery Park pour trouver l’embarcadère. Tout content de voir le grand soleil dehors et après une journée à avoir trop chaud avec nos polaires, on les a laissé à l’appart. Mal joué: il fait toujours un grand ciel bleu mais la température à 8h ne doit pas dépasser 5°C. Avec l’air du large, on a carrément l’impression qu’il gèle. Entre ça et le fait qu’on a pas eu le temps de déjeuner, je suis d’une humeur de rêve. Malgré le manque de sommeil, Cédric supporte mon mauvais caractère (j’en ai de la chance!).

Petit rappel, aujourd’hui dimanche, c’est le marathon de NY et on a tellement bien évité tout le tracé de la course qu’on verra nos seuls marathoniens … dans le métro. Le départ est donné depuis Staten Island et il faut aussi prendre le ferry pour y aller.

Revenons à la raison de notre réveil matinal (quoiqu’avec le changement d’heure, ce ne soit pas si matinal): rendre visite à Miss Liberty. On avait bien pris soin d’acheter nos billets à l’avance sur internet, avec l’option qui te permet de rentrer dans la statue (Merci Elo pour ton guide du Routard). Malgré tout, une longue file d’attente s’étire à l’extérieure de la cahute depuis laquelle tu embarques sur le ferry. Ca avance assez vite mais une fois dans la cahute, on comprend le pourquoi du comment: contrôle de sécurité digne des aéroports. On finit par embarquer et le spectacle depuis le pont supérieur du bateau (où on caille quand même) me coupe mon envie de râler.

Statue de la Liberté depuis le ferry  Statue de la Liberté et skyline

Malheureusement, ça ne va pas durer: je n’ai toujours pas déjeuné et je n’aime pas perdre du temps. Arrivés près du socle de la statue pour la visite, un gardien nous explique qu’on ne peut pas rentrer avec un sac à dos. Il faut le mettre dans une consigne, donc on sort de la file d’attente pour mettre le sac dans un casier, et là où ça aurait pu prendre 2 minutes, il m’en a fallu plutôt 15. En effet, pour laisser ton sac en consigne, il faut scanner tes empreintes digitales. Le temps que je comprenne le mode d’emploi du bestiau, que j’arrive à apprivoiser l’écran tactile et tout et tout, on retourne dans la file d’attente qui s’est plutôt allongée. Je passe sur la paranoïa extrême du système d’empreinte pour des consignes (alors qu’on a été fouillé avant de monter sur le ferry) pour juste poser une question: comment tu récupères ton sac si tu fais un malaise? On te coupe le doigt?

Retour à notre file d’attente qui cette fois ci avance très lentement. Comme on est littéralement collés par un groupe de touristes qui se jette sur les quelques centimètres que nous libérons en avançant d’un demi pas (en me savatant les chevilles au passage), je m’agace et ce d’autant plus que je constate que certaines nénettes de la file d’attente charrient des sacs à main bien plus gros que mon mini sac à dos. Renseignements pris, ce qui est interdit, ce sont les sacs à dos (pas bien!), pas les sacs à main (bien!). Le respect à la lettre des règles et règlements confine parfois à la bêtise non?

20 bonnes minutes plus tard, nous franchissons les portes de ce que nous croyons être l’entrée de la statue. Non! C’est en fait un deuxième bungalow pour … un deuxième contrôle de sécurité! Des fois qu’on aurait récupéré 20 kg d’explosif sur le ferry et qu’on les planquerait dans nos poches (ou dans un sac à main, ah ah). Et là, on passe même sous un portique qui ressemble « étrangement » aux scanners qui ont été au centre d’une polémique récemment en Europe, ceux qui permettent d’avoir une image du corps nu. Discours officiel du vigile à qui je demande ce que c’est comme scanner (il y a un détecteur de métal 2 m après), « ça souffle de l’air ». En effet il y a 6 petites buses qui te crachent un jet d’air pendant 1/2 seconde. Mais comme tu dois rester sous le portique (qui est énorme en plus pour 6 petites buses d’air comprimé) pendant au moins 5 secondes et que de toute façon, je ne vois pas le rapport entre te souffler de l’air et la détection de quoique ce soit, je pense vraiment qu’on a été pris pour des … J’entame alors une série de respiration par le ventre avant de péter un plomb et de me faire jeter de la statue sans l’avoir visité.

Si près du but ça aurait été dommage car le musée à l’intérieur est vraiment bien. On a appris plein de choses sur l’historique du monument et surtout comme c’est un cadeau de la France sur les relations franco-américaines de l’époque.

On a pu voir des images de la statue montée une première fois en plein Paris, à côté du parc Monceau. Et les produits dérivés de l’époque, principalement des boissons alcoolisés (et un camembert qu’on a pas en photo) dont du champagne d’Epernay. Picole et claquos, un peu cliché, mais c’est l’image de la France aux Etats-Unis!

La statue de la Liberté à Paris Ca existait déjà le marketing à l’époque!

On peut aussi voir la structure de la statue, en maquette et en vrai. Les panneaux du musée expliquent que Bartholdi, le sculpteur avait déjà conçu et quasiment réalisé le projet que la question de la structure se posait encore. Heureusement qu’Eiffel a proposé une solution innovante car sinon, il n’y aurait rien à admirer à l’entrée du port de NY.

maquette statue de la Liberté C’est pas la tour Eiffel, c’est la statue

Nous avons complété la visite de l’intérieur par le tour du socle à l’extérieur, avec une jolie vue sur Manhattan. Juste  pour l’anecdote, les français offraient la statue (payée par une souscription publique) mais il fallait que les américains construisent le socle et donc le finance. Il y a des témoignages très drôles d’américains de l’époque disant « Payer pour un cadeau qu’on nous fait, c’est quand même un peu fort ». Ca rassure de voir qu’il n’y a pas que les français qui râlent!

Manhattan depuis le piédestal Nous et la statue La statue et nous Cédric et Miss Liberty

Le soleil commençant à chauffer un peu, nous « brunchons » en terrasse tout en écrivant nos cartes postales. On se méfie des goélands et des mouettes prêts à attaquer en piqué dès qu’on pose notre sandwich, par contre je ne me méfie pas du soleil. Bilan, un petit coup de soleil pour moi, un!

Malgré les quelques désagréments évoqués avant, on quitte à regret la miss pour revenir à Manhattan. Le ferry s’arrête à Ellis Island mais il est déjà tard et on décide de zapper la visite pour cette fois, ça nous fera une bonne raison de revenir.

De retour à Manhattan, nous entamons notre semi-marathon/remontée de la presqu’île en partant de la pointe. On commence par passer à Ground Zero, l’ancien site des tours du World Trade Center. C’est en pleine reconstruction et du coup, il n’y a pas vraiment d’émotion. Il y a une plaque avec le nom des victimes et quelques photos mais rien d’autre. Ah si des vendeurs à la sauvette qui proposent des « souvenirs » mais c’est pas top comme émotion.

Reconstruction Ground Zero 1 Reconstruction Ground Zero 2 Reconstruction Ground Zero 3

Déformation professionnelle (de mon ancien métier je veux dire), je regrette qu’il n’y ait pas de maquette ou de photo de la tour qui va être construite. Ce sera à nouveau le gratte-ciel le plus haut de NY (l’Empire n’a retrouvé son titre que provisoirement) mais on ne sait pas trop à quoi ça va ressembler. En tout cas, rien que les fondations, c’est gigantesque.

On se rend compte qu’on a laissé le quartier financier derrière nous et on ne résiste pas en cette période de prospérité économique à aller rendre hommage sur leur lieu de travail à tous ces banquiers, traders et autres financiers si compétents.

Wall Street et le NYSE Cédric devant le NYSE

Les rues étant étroites et les immeubles assez haut, le soleil a du mal à nous réchauffer et on s’arrête prendre un thé dans le premier MacDo qu’on trouve. On remarque la musique d’ambiance très agréable, des airs classiques joués au piano. Mais quelques blancs dans l’enchainement parfois. Et pour cause, il y a une vraie pianiste qui joue!

Sans doute pas le meilleur public

Elle a du mérite car les clients parlent et consomment sans vraiment l’écouter. La réunion de la musique classique et du MacDo souvent cité en France comme exemple de la sous-culture américaine nous a en tout cas bien plu.

Nous décidons de remonter le long de l’East River pour voir le pont de Brooklyn.

Brooklyn bridge

On passe aussi devant la mairie de New York.

Hôtel de ville de NY, ou presque

Heu, pour être honnête, la mairie, ça fait 3 étages de haut à tout casser. Pas de débauche de sculpture ou de détail architectural qui tue. Pas d’inscription non plus. Bref, ça a l’air tellement petit et simple qu’on s’est dit, ça doit être celui là le bâtiment de l’hôtel de ville. Ben non, ça c’est une extension des bureaux de la mairie mais le véritable hôtel de ville, on l’a même pas pris en photo: trop fort les touristes!

Juste quelques rues plus au nord, changement d’ambiance, nous voilà à Chinatown. C’est animé, c’est typique (bien qu’on repère les enseignes MacDo et Starbuck Coffee sans trop se forcer) mais on a croisé autant voire plus d’afro-américains (c’est le terme politiquement correct ici pour noirs) que d’asiatiques. Etrange mais positif car les deux communautés ne sont pas réputées pour s’apprécier.

Bazar chinois Cédric, Chinatown McDo et Starbeurk Pagode

Juste au nord de Chinatown, il y a Little Italy et c’est amusant de voir que la transition se fait comme ça, en suivant une rue: on passe des boutiques asiatiques aux restaurants italiens en quelques mètres à peine. Nous remarquerons d’ailleurs cette diversité de chaque quartier, très facilement repérable, tout au long de notre ballade de l’après-midi. Pour Little Italy, le guide du Routard décrivait le quartier comme à éviter car piège à touristes. Au niveau restauration peut-être, mais au niveau ambiance et architecture, c’est vraiment un coin qui nous a bien plu.

Chinatown/Little Italy Little Italy

A partir de là, on a commencé à presser le pas car on voulait monter en haut d’un building pour voir le coucher de soleil. On a donc traversé les quartiers de NoLiTa (North of Little Italy), East Village et Chelsea sans dégainer l’appareil photo. Sauf une photo souvenir de la circulation infernale à NY ;-). Et une du Flat Iron Building.

Rue déserte Flat Iron Building

Notre plan initial, sur les bons conseils de Céline et Germinal nos ex-New Yorkais préférés, était de monter en haut du Rockfeller Center pour avoir l’Empire State Building sur nos photos et éviter les files d’attente mais avec le changement d’heure, on serait arrivé bien trop tard pour le coucher de soleil. On s’est donc « rabattu » sur l’Empire State Building qui est en pleine rénovation (Re-building, d’où le jeu de mot).

Empire State re Building 

Le temps de passer notre 3ème contrôle de sécurité de la journée, de monter dans un ascenseur rempli exclusivement de touristes français et de poireauter entre le 80ème et le 86ème étage (apparemment ils n’y a pas d’ascenseurs directs…) et on est arrivés juste.

Coucher de soleil sur l’Hudson River Coucher de soleil sur Manhattant et la statue de la liberté Manhattan et le Chrysler building coucher de soleil

Chrysler building et East river de nuit Vue du 86ème étage

On a quand même pu admirer les derniers rayons de soleil sur l’Hudson river, la statue de la Liberté au soleil couchant et Manhattan de nuit.

Après tout ça, on s’est rapatrié à l’appart (56ème rue pour ceux qui connaissent NY) rechercher une petite laine. Puis on est ressorti manger un morceau et profiter de Times Square, du Chrysler Building, de Park et de la 5ème avenue by night sans appareil photo. Donc, le semi-marathon, on en est vraiment pas loin. Allez, je tue le suspens, mais ce soir là, on a vraiment bien dormi!

New York, New York! (1/3)

samedi, novembre 15th, 2008

Alors si j’étais super douée en informatique, en ouvrant l’article, vous auriez eu la voix de Sinatra chantant:

« Start spreading the news, Im leaving today
I want to be a part of it – New York, New York
These vagabond shoes, are longing to stray
Right through the very heart of it – New York, New York « 

Comme mes talents sont très limités, je vous charge d’aller vous même trouver la bande-son de l’article (vous pourrez choisir l’interprète de votre choix comme ça), ou de vous la fredonner.

En tout cas, c’est avec cette chanson que Cédric m’a mise sur la piste de mon cadeau d’anniversaire quelque temps avant le jour J, et c’était plus que bien comme entrée en matière. Il aurait pu choisir « Un jour j’irai à New York avec toi » de Téléphone (spéciale dédicace à Nathalie), mais ça aurait été moins romantique. Je vous passe les détails de l’organisation, légèrement compliquée par le fait que le premier week-end de novembre, c’est le marathon de New York (NY), nous voilà finalement en amoureux le samedi en fin de matinée à l’aéroport de La Guardia.

Première étape, on récupère les clés de notre hébergement. Vu la pénurie d’hôtel à prix abordable (quelle idée de vouloir courir 42km!), nous avons opté pour la chambre chez l’habitant. Le type est sympa, ça aurait pu être plus grand et un peu plus propre, mais c’est pas cher et bien situé (juste au sud de Central Park) donc pour le temps qu’on va y passer, ce sera bien suffisant.

Une fois rassurés sur le gîte, nous voilà parti arpenter les rues de NY.  Je ne l’ai pas encore dit, mais la météo est carrément incroyable: ciel bleu et températures frôlant les 20°C. Partis au petit matin, dans la froidure du Wisconsin, on a pas pensé à laisser nos polaires à l’appart, on va crever de chaud toute l’aprèm’.

A quelques rues de notre logement déjà, on prend la mesure de la ville et de ses constructions:

Le gratte-ciel anonyme   Colombus Circle

Le contraste Madison la cambrousse/NY la grande ville est assez saisissant, bien qu’on s’attendait à être plus bousculé. On passe devant le théâtre où est enregistré le Late Show (émission satirique) qu’on regarde régulièrement. On fait les touristes. On pense à Céline. On pense à Alban, qui possède une vingtaine de mots de vocabulaire dont Elmo, la créature rouge et poilue croisée à Times Square grandeur nature.

The Late Show with …………… Cédric! On fait les touristes! On pense à Céline Coucou Elmo

On commence par les classiques: Broadway, Times Square, Madison Square Garden, … Au détour d’une rue, hop, l’Empire State Building pour la première fois d’aussi près.

Première vue de l’Empire State building “de près”.  Madison Square Garden 1 Madison Square Garden 2

Et puis on s’éloigne un peu des grands axes, et à deux blocs des buildings, on tombe sur ce genre de coin.

Far West Combien de châteaux d’eau sur le toit?

Je ne sais pas si c’est les réservoirs d’eau sur les toits, mais ça m’a fait penser au Far West, ce qui était plutôt inattendu en plein Manhattan.

Pour ceux qui se demandent pourquoi on passe des hauts lieux touristiques aux ruelles anonymes, la réponse arrive. On voulait aller au bord de l’Hudson River pour mon premier cadeau d’anniversaire. Non, je n’ai pas fait de ski nautique mais un baptême

Baptême d’hélicoptère!

d’hélicoptère! Il doit y avoir plein d’endroit super pour un baptême d’hélico mais Manhattan, c’est vraiment génial. Seul regret, la météo s’est couvert juste à ce moment là mais ça ne nous a pas empêché d’en profiter. Enfin surtout moi car on est placé aléatoirement (bon, en fonction du poids, ce qui vaut une pesée publique en guise de bienvenue) par l’équipe de sécurité et moi je me suis retrouvée devant, à côté du pilote. Le top, et on leur avait même pas dit que c’était mon anniversaire! Malheureusement pour Cédric, il s’est retrouvé, non seulement à l’arrière (forcément, c’était ça ou les genoux du pilote) mais surtout du côté droit de l’appareil alors que les choses intéressantes étaient à gauche. Et on partageait l’hélico avec 4 anglais qui n’ont pas été sympa et se sont agglutinés à la vitre ce qui a laissé peu de champ de vision à Cédric.

Alors pour Cédric (et pour vous), le survol de Manhattan comme si vous y étiez:

On décolle! Au dessus de l’Hudson river 

Après le décollage, on suit l’Hudson River en direction du sud vers la statue de la Liberté.

Sur votre gauche, Manhattan avec l’Empire State Building en plein milieu! Lower Manhattan Le New Jersey et la statue de la liberté

Sur votre gauche, la pointe de la presque-ïle de Manhattan (le quartier financier) et sur votre droite, Ellis Island, point d’arrivée des immigrants au début du 20ème siècle et la statue de la Liberté.

Financial district Ellis Island et la statue de la Liberté Ellis Island La statue de la Liberté

Abstraction faite de certaines choses, on peut se demander si on est à NY ou au Havre…

Cargo de jour

L’impression est fugitive car quand on est en face de la pointe de Manhattan, c’est juste magnifique!

La vue de NY que j’ai préféré! 

Ensuite, on passe au dessus de Governor Island (sympa comme résidence non?) et on remonte l’East River. A gauche (toujours pas de bol pour Cédric) Manhattan, à droite, Brooklyn et le Queens.

Governor Island Brooklyn L’East river et le pont de Brooklyn

On voit vraiment la forêt de grattes-ciel et l’Empire State qui domine le reste. On passe aussi à côté des Nations Unies.

Forêt de grattes-ciel L’Empire, plus haut building de NY, pour le moment. Les Nations Unies

Ca va, pas trop mal au coeur avec les photos un peu penchées? Moi ça va, j’ai NY à mes pieds!

Comme si vous y étiez je vous ait dit!

On arrive vers les quartiers chics qui bordent Central Park. Il y a des piscines sur les toits (et des taxis dans les rues, mais ça c’est plus courant).

Upper East Side et Central Park Piscines et taxis Cental Park et le sud de Manhattan

On va bientôt boucler la boucle, hop, virage à gauche et on redescend l’Hudson River à nouveau. On survole le USS Intrepid Sea-Air-Space Museum l’USS Intrepid étant le porte avion amarré là. Il n’est pas super impressionnant comme ça, perdu au milieu des grattes-ciel. Mais si vous regardez bien la photo, sur le quai, il y a un Concorde (un vrai, pas une maquette). Ça donne une idée de la taille du bestiau!

Youhou! Qui c’est qui rigole dans son casque? C’est Virginie!  l’USS Intrepid

Voilà, la ballade touche à son terme, un dernier virage pour le fun, et pour que Cédric soit enfin du bon côté, et l’héliport est en vue.

Dernier virage (ou presque) Coucou Cédric! Héliport en vue

Et puis conciliabules dans le casque, finalement on repart pour un petit tour: chouette, du rab!

Manhattan vu du ciel une dernière fois Notre pilote

Entre nous, vous le trouvez pas un peu tendu le pilote?  Allez, je vous raconte tout ce qu’on entend dans le casque: on ne peut pas se poser tout de suite mais le pilote insiste pour que les choses ne trainent pas trop, on a plus que 3 gouttes d’essence dans le réservoir. Ah, c’était donc ça la lumière orange qui s’est allumée depuis la première phase d’approche… Finalement, on a réussi à faire durer nos trois gouttes suffisamment pour revenir sur le plancher des vaches.

Ca va le faire! Ouf la terre ferme! Je veux sortir!!!

Par contre alors que le personnel s’était occupé de dessangler et faire sortir tout le monde, on m’a un peu oublié. Je veux bien refaire un tour moi, mais on fait le plein d’abord!

La conclusion de cette superbe ballade c’est que c’était génial et que je remercie mon Doudou que j’aime.

Après cet épisode riche en émotion, on reprend  notre exploration là où on l’avait laissé. On note qu’Halloween c’était hier seulement et que les américains sont hyper honnêtes: personne ne vole les citrouilles posées à même le sol. On a aussi une pensée pour notre amie fan de Daniel Craig.

Citrouilles et maïs Spéciale dédicace à toi …. fan de Daniel

On passe par le Madison Square qui  n’a rien à voir avec le Madison Square Garden mais qui lui est un jardin (va comprendre!). Il y a des cabanes installées dans les arbres et on trouve ça sympa sauf qu’en réalité, ce sont des oeuvres d’art et qu’on ne peut pas y monter.

Madison Square  Cabane/oeuvre d’art

Alors que la nuit tombe, nous décidons de remonter vers Times Square et ses panneaux lumineux. Dans l’axe de l’avenue, et probablement tiré depuis Central Park, on voit un beau feu d’artifice mais bien qu’il dure longtemps, nous n’arriverons pas à en profiter autrement qu’entre deux rangées de buildings .

Feux d’artifice 1 Feux d’artifice 2: oh des coeurs! Feux d’artifice 3: le bouquet final!

Times Square 1 Times Square 2C’est beau d’être jeune!

C’est un peu décevant car les photos ne rendent pas l’atmosphère particulière de l’endroit. Il y fait jour en pleine nuit et c’est très animé. On assiste même à une intervention des forces de l’ordre pour faire replier une bannière tendue par des manifestants. La bannière porte le message suivant « 9/11 was an inside job » (le 11 septembre était un coup monté de l’intérieur). Et moi qui croyait que les Etats-Unis c’était le pays de la liberté d »expression…

Intervention policière La presse est là

Comme on avait pas assez pris de lumière dans nos mirettes avec les panneaux publicitaires de Times Square, on a enchaîné avec les boutiques du coin: Toys’R Us et M&M’s World.

Pour Toys’R Us, on était content d’être sans Alban car on a pu profiter de la déco du magasin (grande roue d’une hauteur de 4 étages, constructions en Légo de plus de 2 m de haut, dinosaure de Jurassic Park animé, … ) et ce sans repartir en ayant acheté la moitié des rayons. Notre côté grands enfants attardés s’est pleinement exprimé. Surtout le mien d’accord (traduction de l’inscription sur la cacahouète en peluche que je tiens I went nuts in New York: je suis devenue dingue à NY)!

Grande roue Toy’s R Us 1  Grande roue Toy’s R Us 2 Ninienuts!

En vrai, il bouge! Je veux des Légo pour Noël! Même Superman est là!

L’effet cacahouète est contagieux et Cédric n’a pas tardé à en ressentir les effets dans la boutique M&M’s:

Saturday Night Fever! Miam!

Cela dit, petite déception pour la boutique M&M’s. Il y a des M&M’s de toute les couleurs proposés mais à part la couleur extérieure, rien de différent des M&M’s du supermarché du coin. Le but de la boutique, c’est de fourguer des produits dérivés d’un goût très sûr!

Décos de Noël M&M’s  Miss Liberty M&M’s

Mais bon, cela ne gâche pas notre première journée. Un peu claqué par le lever matinal et la marche, on se rentre tranquillement pour profiter d’une nuit à rallonge: on passe à l’heure d’hiver!

Que faire l’été à Madison? (3)

dimanche, octobre 5th, 2008

Se mettre au vert!

Le Wisconsin, c’est la laiterie de l’Amérique: plus de vaches que d’habitants… Il n’y a donc pas loin à aller pour trouver de la verdure.

Déjà à Madison, il y a pas mal de parcs et d’espaces verts sympas. La visite de l’Arboretum, normalement un classique, a été plus ou moins écourtée ou abandonnée pour cause d’attaque en règle des moustiques. On s’est rabattu sur des endroits soit plus fleuris, soit plus insolites:

– Plus fleuri, Olbrich Garden, le parc botanique de Madison. Plein de fleurs et d’arbres plus ou moins rares, de fontaines, de reconstitutions de différents types de jardin. On voyage même en Thaïlande sans le décalage horaire.

Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (1) Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (2) Les Antoine’s devant la fontaine

Une fleur parmi les fleurs C’est trop bien ici! Un aller simple pour Bangkok

Et surtout, il y a des fontaines et des jarres pleines d’eau pour patasser!

On patasse en duo On patasse en solo Alban, on te suit à la trace

– plus insolite: Owen park.

C’est Friedmarie, notre ancienne propriétaire, qui nous servi de guide dans ce parc qui reconstitue le paysage de la prairie tel que le traversait les colons en charriot partant à la conquête de l’ouest. La même prairie que celle de Laura Ingalls, qui je le sais depuis pas longtemps alors j’étale ma science, est née dans le Wisconsin. Ca donne envie de relire tous les tomes de La petite maison dans la prairie en anglais dans le texte, sauf que déjà le titre original c’est The Little House In The Big Woods, ce qu’on pourrait traduire par la petite maison dans les grands bois. Je vais peut être rester sur mes bons souvenirs de lecture d’ado finalement.

Bref, on revient à notre prairie qui devait ressembler à ça:

Owen Park 1 Owen Park 2

Des herbes très, très hautes, environ 2m, 2m50. Et des grands chênes avec une écorce spéciale, très dure, qui résiste aux incendies allumés par les indiens, puis par les colons pour fertiliser les terres.

C’était sympa que Friedemarie nous fasse découvrir cet endroit qui sort de l’ordinaire. On en a profité pour bien papoter (on ne s’était pas vu depuis longtemps) et Maxime et Lucie ont fait honneur à leurs racines terriennes: tout le monde sur le tracteur!

Ca papote, ça papote les filles! Va à droite! Mais non, à gauche plutôt! Je n’ai besoin de personne en Masey Ferguson (désolée, blagues pour les agriculteurs et descendants d’agriculteurs seulement)

Pour continuer dans les racines terriennes, visiter le Wisconsin sans voir de ferme, c’est un peu comme visiter Paris sans aller voir la Tour Eiffel, c’est dommage. En plus, on a de la chance, nos deux propriétaires successifs sont fermiers. L’actuel est un vrai fermier qui élève ds vaches pour la viande et fait pousser du maïs et du foin pour les nourrir. L’ancien a une jolie ferme/maison de campagne dans l’ouest du Wisconsin.

On commence par la « vraie » ferme où nous avons été accueillis comme des rois par DuWayne et Judy. C’est à quelques kilomètres de Madison mais c’est déjà un autre monde.

Et au milieu coule une rivière La source de la ferme et … des vaches! Une pâture

Nous y sommes allés une première fois avec mon oncle, ma tante et mes cousines. Mon oncle qui est un ancien agriculteur et un fils (petit-fils, arrière petit-fils, …) d’agriculteur s’est tout de suite senti dans son élément.

Yves fait découvrir aux filles la bonne odeur du foin frais Une démonstration de bourrée ou un concours d’épouvantail? Non, c’est bien une bourrée!

Tiens une photo avec Cédric! Qui c’est qu’est content de voir son grand copain DuWayne? C’est Alban

Nous y sommes retournés avec Elo, Eric, Maxime et Lucie (mais sans Cédric coincé au labo). L’alfalfa a poussé en 1 mois!

L’alfalfa a poussé en 1 mois! Maxime et Lucie, graînes de campagnards Alban est en rouge pour ne pas le perdre dans l’herbe.

DuWayne était ravi de voir que les enfants passaient un bon moment, y compris à faire du cheval sur son chien en plâtre. Du coup, on a même eu le droit à la visite de sa parcelle de maïs qui est proche du record de hauteur pour des pieds de maïs dans le Wisconsin. C’est tellement haut qu’Elo n’a même pas réussi à avoir assez de recul pour prendre le haut des tiges. Renseignement pris auprès de DuWayne, ce n’est pas parceque le maïs est plus haut qu’il produit plus ou des plus gros épis mais la culture américaine est basée sur la compétition, on ne les changera pas!

Lucie, belle des champs Heureusement que ce n’est pas un vrai chien… Oh le beau maïs OGM!

Les Farrar nous ayant gentiment laissé les clés de leur ferme pendant leur séjour à Grand Canyon, nous avons aussi pu passer 3 jours avec Mireille et Jan-Ma dans une ferme « d’agrément ». Il y’a presque deux heures de route pour y aller, mais c’était l’occasion de voir les paysages champêtres et vallonés de cette partie du Wisconsin.

Une ferme près de Richland Center Quand je vous dit que c’est valloné! Evidemment, même dans ce coin là il y a des vaches

Bienvenue à la ferme Friedemarie a la main verte!

Alors quand je dis que Tom et Friedemarie nous avait gentiment laissé les clés, c’est vrai que c’était adorable de leur part. Surtout qu’il voulait que nous profitions du jardin qui donnait à plein à ce moment là. Nous avons donc récolté quelques fruits et légumes:

Le jardin à “dévaliser” Au boulot! Et voilà le résultat!

Alban ne savait plus où donner de la tête entre les courgettes, les melons, les courges et bien entendu les tomates. En tout, nous avons rapporté 62kg de fruits et légumes, en ne prenant que ce qui était mûr! On a réussi à en redistribuer  aux voisins, aux collègues de Cédric (et à en manger quand même) mais heureusement qu’il y a un congélo dans notre sous-sol.

Rien de tel qu’un tomate juste cueillie, encore chaude des rayons du soleil!

Alors je rassure tout de suite ceux qui pensent que nous avons été esclavagisé sans nous en rendre compte, on a aussi profité de notre séjour. Jan-Ma a pris des belles photos de la faune locale (en se levant aux aurores).

Un colibri Un colibri en pleine pause casse-croûteUn bel oiseau jaune

Un bel oiseau avec des plumes rouges. Ca se sent que je suis nulle en ornithologie? Un pic Et même une grenouille

On est aussi retourné visiter le coin où habitent les Amish. Toujours pas de photos d’eux pour respecter leur souhait mais des photos de leur artisanat.

On a juste pris la carriole Un très beau quilt  Des poupées sans visage pour respecter la Bible

Encore un quilt et une carte postale (de dos!)  Et une carriole, de dos!

Pour arriver à ce coin, autour de la ville de Cashton, on a suivi la vallée de la Kickapoo River qui est très jolie. On a pu admirer les cultures de maïs »en bande » sur les terrains en pente pour enrayer l’érosion des sols.

La vallée de la Kickapoo  Un bande de maîs  Du maïs en train de sécher

Et pour finir notre ballade dans le coin, on a poussé jusqu’au Mississipi. C’est super beau, super grand, mais le truc c’est qu’à l’endroit où nous l’avons franchi, le Mississipi a plusieurs bras. Les ponts vont d’île en ïle et on a donc une vue partielle de la majesté du fleuve. Quand on pense que ce n’est que le début et qu’arrivé dans le sud des Etats-Unis, il est encore plus gros, c’est difficile à imaginer.

Mississipi en vue Un des bras du fleuve Un autre bras du fleuve

Une des îles du milieu du fleuve, c’est l’île française en souvenir des explorateurs français qui ont remonté le fleuve et colonisé ses berges.

French Island, l’île française

Et comme nous aussi on est trop des explorateurs, on a quitté le Wisconsin pour entrer (brièvement) dans le Minnesota. Mais c’est tellement bien le Wisconsin qu’on y est vite retourné!

Welcome to Minnesota Rien que les panneaux d’accueil, ils sont mieux dans le Wisconsin!

Que faire l’été à Madison? (1)

lundi, septembre 29th, 2008

Avec presque pas de retard, on reprend le fil de nos aventures à Madison.

C’est pas qu’il ne se soit rien passé pendant l’été, une fois de retour au pays des cow-boys, ce serait même plutôt l’inverse! On a eu la chance d’être élu destination touristique de l’été et on remercie tous les visiteurs qui sont venus. Présentation des candidats à l’American Way of Life pour les vacances:

Dans l’ordre d’apparition:

La famille Massart (Tonton Yves, Tata Bénédicte et les cousines Valentine et Loriane)

La famille Massart, on the top of the world!

La famille Antoine (Eric, notre beauf’ préféré, Eloïse ma soeur et mes neveux adorés Maxime et Lucie)

La famille Antoine

Last but not least, Jan-Manuel et Mireille, les grand-parents ardéchoi’x.

Les Norais Sr

On envisage d’ailleurs sérieusement de contacter l’office de tourisme de Madison pour leur demander si l’augmentation sensible du nombre de touristes français leur donne envie de faire des visites guidées dans la langue de Molière. Non, parce que ça manque quand même un peu…

Bon, maintenant que le décor est planté, on va tâcher de répondre à la question du titre. Mais pour cela, je vais développer dans plusieurs articles car franchement, y’en a des choses à faire dans le Wisconsin!

C’est Alban qui s’y colle

jeudi, juillet 31st, 2008

Alors ma mère, elle promet d’écrire un article pour raconter nos vacances en France et on est à la fin du mois de juillet et on l’attend toujours son article! Je vais vous les raconter moi nos vacances, ce sera plus vite fait.

Attention, il y a plein de photos dans cet article un peu long. Pour ne pas le rallonger encore, la plupart des commentaires des photos se trouvent « dans la photo ». Il faut donc laisser la flèche de la souris sur l’image (sans cliquer) et le commentaire apparaît après 2 secondes. Désolé pour les lecteurs du blog en version papier mais c’était vraiment trop long de rajouter tous les commentaires.

Les vacances, ça s’est fait en deux temps: 2 semaines moi et maman et ensuite papa nous a rejoint.

On va commencer les vacances BC (Before Cédric: c’est une blague toute pourrie pour anglophones avertis. BC veut normalement dire Before Christ, avant Jésus Christ. J’ai hérité de l’humour de ma mère et c’est pas ce qu’elle a de mieux.)

Maman s’est coltiné le trajet Madison/Minnéapolis, Minnéapolis/Paris toute seule avec un sac à dos, un gros sac à langer et moi. Evidemment, histoire de pimenter les choses, le vol Madison-Minnéapolis avait du retard et il a fallu traverser l’aéroport de Minnéapolis à fond les ballons pour attraper notre avion pour Paris. Mais nous étions à l’heure dans l’avion et j’ai été très sage pendant le vol même si je n’ai pas dormi beaucoup. Papi Jean-Paul nous attendait à l’aéroport et à 20 minutes d’arriver à Witry, j’ai consenti à m’endormir. Ben oui, je me suis pas tapé 8h d’avion pour m’endormir alors que je peux enfin profiter de mon papi et de toutes ces nouvelles choses (voiture, siège auto, lit,…)

Mais bon, après quelques jours et nuits un peu erratiques, on s’est vite recalés sur le fuseau horaire de la France avec maman et on a pu profiter de nos vacances. Au programme, visites de la famille, visites des amis de maman (on a même pris le TGV entre Reims et Paris, ma première fois en train!!!), kermesse de mes cousins Maxime et Lucie et surtout pas mal de repos car la suite du programme était chargée.

J’ai aussi profité de mon passage à Witry pour enfin me lancer dans le 4 pattes. Ca faisait un moment que je trottais mais par contre, une fois par terre, j’étais coincé. Etre obligé de couiner jusqu’à ce qu’une âme charitable me remette sur mes pattes, c’est un peu énervant. Du coup, j’ai expérimenté moultes contorsions jusqu’à parvenir à la maîtrise du passage de la position horizontale à la position verticale et une des étapes étant le 4 pattes, j’y ai pris goût. Maintenant, je me met exprès à 4 pattes alors que je sais très bien marcher. De préférence dans des endroits bien sales, histoire de faire raler maman!!!

Si je ravance la jambe gauche et que je recule le bras droit, avec le vent dans le dos, je me relève! Ah, c’est ça que tu veux me faire faire depuis 2 mois papa? Trop facile en fait, suffisait d’essayer.

Finalement, papa nous a rejoint et a constaté combien j’avais changé en 15 jours. A partir de là, ça a swingué. On est passé chercher notre voiture de loc format: « on voyage avec un bébé et tout le matos nécessaire, on voudrait un grand coffre, un très grand coffre ». La nénétte de l’agence a eu pitié et nous a surclassé. Mes parents ne font pas partis de ces gens capables de partir en vacances avec un bébé dans une clio. Maman, bien réfractaire au concept du break à la base, semble finalement apprécier. Moi pendant ce temps là, je roupille, faut prendre des forces pour affronter le programme chargé qui est le notre:

Le palmier, évidemment, n’est pas rémois Finalement, maman, ça te plaît bien le break! C’est tout confort pour roupiller la 307 SW

– descente en Ardèche pour voir Papi Jan-Manuel et Mamie Mireille avec arrêt à Lyon pour pique-niquer avec Nathalie au parc de la Tête d’Or.

– 4 jours en Ardèche.

– 2 jours à St Cannat chez Mémé Jacqueline

– 2 jours à La Seyne sur Mer chez Mamie Jocelyne

– 2 jours à Val de Sibourg chez Tata Isabelle et Tonton Daniel pour le mariage de Benjamin et Perrine

– retour pour 1 nuit en Ardèche

– 2 jours à Witry pour rendre la voiture de loc et refaire les bagages et hop, retour aux USA.

Mais c’était trop bien!

Comment ça, c’est tout? Vous voulez que je vous raconte tout. Mais, il y a tellement à dire!

Pour essayer de simplifier, il faut voir mes vacances comme une cure. D’ailleurs, j’avais la tenue:

J’suis pas beau en peignoir? Un jour j’aurais les pieds qui touchent par terre! Je fais une cure de sérieux

J’ai fait une cure de bonnes choses à manger (on est français ou on ne l’est pas!):

Les bonnes fraises de chez Mamie Christiane

Les bonnes fraise de chez Mamie Christiane  Qu’est ce que c’est bon! Je me régale!

Un sandwich au claquos

 Ok, on trouve aussi de la vache qui rit à Madison… … mais ici elle est meilleure!

De l’ananas

 Ca aurait du finir dans la salade de fruit pour le repas entre voisins.  Ca a fini dans ma bedaine Mais ça glisse ce truc!

Du mini maïs (ça change des épis au format américain)

 Ca change des épis géants “à l’américaine”  Plutôt pas mauvais L’avantage, c’est qu’on peut tout manger là-dessus!

Et … de la glace

 Ah, ça rafraîchit!  J’aime bien le cornet aussi.

Histoire d’éliminer toutes ces calories et d’entretenir mon corps de rêve  J’ai la taille mannequin non? 

j’ai fait un peu d’exercice:

Promenade des poupées de Lucie

 En voiture Simone!  On dirait pas mais ça grimpe!

J’ai fini par squatter la poussette des poupées, faut pas pousser non plus!

 Plus vite papa, j’adore!  J’ai pas entendu comme un crac? Faut que je surveille mes bourrelets!

Balançoire

 Là, je ne suis pas à fond! Là, ça commence à balancer! Youhou, je m’envole En duo avec papa, trop bien!

Montage de cube (ou tentatives de …)

 Je met le rose à côté du jaune …  … ensuite le bleu Scrogneugneu, j’ai le modèle sous les yeux!

Des abdos car mes parents ont un humour tout pourri!

Franchement, ça ne fait rire que vous!

Et évidemment des activités aquatiques!

Première étape d’acclimatation: la bassine sur le balcon à la Castagnette.

 A l’eau la tortue! Une dernière hésitation (je me gratte la tête) Allez, j’y vais! C’est une tortue sauteuse!

Etape intermédiaire dans la piscine de Mémé Jacqueline, puis en route pour le bain de mer.

 Alban à la plage Bermuda, chapeau, papa, je suis paré! L’eau ça mouille!

Franchement, j’ai moyennement apprécié le bain de mer. Les vagues ça fait trop de bruit et l’eau, ça mouille. Mais la plage, c’était cool!

 Trop super la plage!  Mais, c’est quoi ce truc dans le sable? La main de papa!

En plus de prendre soin de mon corps, j’ai pris soin de mon look: j’avais la mèche un peu longue. Hop, papa passe la tondeuse et il n’y paraît plus!

 Je ne sais plus comment me coiffer moi. Va me falloir une barrette. Après Tif, je suis Tondu

Il faut dire qu’on était invité à un mariage quand même, celui de Benjamin, le cousin de papa, alors fallait se mettre sur notre 31. Regardez comme ils étaient beaux les mariés!

 Benjamin Perrine Perrine et Benjamin (et des pompiers)

Ils sont pas peu fiers les parents du marié!

Jean-Marc Nicole

Il faut dire que c’était une très belle journée! Bel endroit, très jolie déco « angélique » réalisée par Perrine, décoration florale (et bouquet de la mariée) magnifique faite par Mémé Jacqueline et surtout bonne ambiance.

 Des anges et des plumes Des plumes et des anges Un beau bouquet Tranquille Benja!

Et moi, ce que j’ai le plus adoré, c’est la musique et les lumières:

 Hop sur un pied… Hop je lance les bras… Je suis le nouveau John Travolta!

Faut dire, j’ai répété tout la semaine pour faire mon show. Et j’avais un public conquis d’avance.

 On tape dans ses mains! Voilà Tonton, c’est ça, on tape plus fort! Ensuite on lève un bras! Je vais faire un peu de place, on va se cogner!

Mais revenons à la cure. Le soin le plus important, celui qui est capital, que je ne pouvais pas louper, c’est le soin « Bisous, câlins et bons moments en famille ». Je ne peux pas mettre toutes les photos car il y en a déjà beaucoup, mais croyez-moi, la cure a été 5 étoiles à ce niveau là!!!

Je communique avec Papi Bernard  Câlin avec Mémé Jacqueline Promenade avec Mamie Jocelyne

En ballade à Aubenas avec Papi et Mamie Calin du soir à Witry Pause bisous avec Papi Et on refait des bêtises!

Bon, cette fois çi, j’ai à peu près fait le tour. Alors gros bisous et à bientôt si maman a encore une crise de flemmardise du clavier aiguë.

Bye!

Alban

Holidays!

jeudi, juin 12th, 2008

Les visiteurs assidus ont dû remarquer un relâchement dans la publication des articles du blog. Il y a une raison (très) valable: nous sommes en vacances!

Sous le soleil exactement

Bon, l’image est un peu différente de la réalité, mais il faut bien rêver un peu!

Alban et moi sommes à Witry-lès-Reims, chez mes parents, depuis aujourd’hui. 1h d’avion entre Madison et Minnéapolis (secoués et retardés par la tempête) et 8h entre Minnéapolis et Paris, mais Alban ne se départit pas de son calme et de sa bonne humeur. Par contre, le sommeil était en option…

Cédric est resté à Madison sous les tempêtes, la grêle, les tornades pour cause de vacances à l’américaine: 3 semaines par an… Je cite Jean-Paul, ça doit quand même lui faire des vacances sans moi sur le dos! Il doit nous rejoindre le 25 juin et nous entamerons alors une descente dans le sud: Ardèche, Provence et Côte d’Azur, farniente, visites et mariage du cousin de Cédric au programme.

Promis, au retour (vers mi-juillet), on vous raconte tout.

Pour le moment, une seule chose à dire: Alban et moi sommes bien contents de profiter de l’air du pays. On est trop bien au pays des fromages qui puent!