Allez tous ensemble, en hommage à Joe Dassin:
Et on s’aimera encore, lorsque l’
Toute la
Aux
Oui, c’est à ça que je voulais en venir, on y a eu le droit à notre été indien.
Il s’est annoncé timidement, un arbre a rougi alors que les autres ne voulaient pas quitter l’été.
Puis un deuxième a suivi.
C’était timide mais on voyait bien que le mouvement était enclenché.
Et d’un coup, tout autour de chez nous, c’est devenu une succession de feux d’artifices.
Et le tout sous un soleil radieux et de températures parfois plus chaudes qu’au mois de septembre (25°c mi-octobre au meilleur de la journée!). On a décidé d’aller faire un tour à l’arborétum pour en profiter encore plus.
Alban était ravi d’avoir un terrain de jeux à la taille de ses ambitions d’explorateur en herbe. Mais comme il est prudent, première étape avant l’exploration: la pause casse-croûte!
Une fois le petit creux comblé, impossible de l’arrêter. Que ce soit à pied, en trailer (la poussette que nous accrochons au vélo) ou dans mes bras, toujours à l’affut!
Il a même décidé d’explorer un groupe de pins de l’intérieur…
Après une hésitation (bien compréhensible) Alban ne se lassait plus de rentrer d’un côté et sortir de l’autre et ce alors que le contact des aiguilles le chatouille. Maintenant, il fait ça au milieu des sapins du jardin mais les aiguilles sont un peu plus piquantes.
Pour dire qu’il faisait chaud pour un mois d’octobre, j’ai même tombé le gilet (chose inconcevable par moins de 20°C). Cédric mourrait de chaud en T-shirt, il a regretté de ne pas avoir mis un short.
Pour rester dans les activités de saison, on a aussi installé la déco automnale.
Merci à Mémé, à Jan-Ma et Mireille pour les petits bonshommes qui disent bienvenue à l’automne. Pour la couronne, je fais ma crâneuse deux minutes: « c’est moi qui l’ai fait! »
Évidement, la « final touch » est orange et pèse 30kg! Vendredi, c’est Halloween!
En plus de la citrouille que Tom et Friedemarie Farrar nous ont gentiment offert (ils l’avaient fait pousser dans le jardin de leur ferme spécialement pour Alban), on a des invités temporaires.
Alban est resté un peu perplexe face au squelette puis lui a gentiment secoué la pattes à chaque passage. Entre ça et la tempête de ce week-end, j’ai le regret de vous annoncé que Paulette (c’est le petit nom de notre squelette) a fini démantibulée hier. On est en train de tenter de la retaper mais elle va peut être louper Halloween, c’est bête Paulette!
Tout ça pour dire que l’automne, c’est vraiment sympa à Madison. Quelques photos de notre maison au passage.
Ce serait la meilleure des saisons à un détail près. Mais le détail qui finit par s’imposer.
Les jolies feuilles multicolores, elles finissent par tomber. Et pas toutes dans la rue. La plupart, elles tombent sur ta pelouse. Et comme ton voisin, c’est un maniaque (si vous voyez sa pelouse au fond, sur la photo juste au dessus), sur sa pelouse qu’il a amoureusement bichonné depuis que la neige a fondu (engrais toute les semaines, tontes tri-hebdomadaire, arrosage tous les jours, même quand il pleut), pas une feuille!
Bref, à un moment, il te faut sortir l’arme fatale, le râteau king size.
Non parce que la chanson qui dit que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, ça été écrit par quelqu’un qui n’a jamais ramassé de feuilles mortes. En tout cas, quand on a un grand jardin (et je pense que quelle que soit la taille de ton jardin, il te parait grand) et plein d’arbres, ça prend du temps.
Petites astuces fruit de mon expérience:
– penser à mettre des gants avant de commencer à manier le râteau énergiquement pour ne pas choper d’ampoules.
– éviter d’avoir un charmant bambin de 16 mois dans les pattes car il pense vous aider en éparpillant en 5 secondes le tas de feuilles que vous aviez péniblement constitué en 5 minutes.
– éviter d’avoir des arbres avec des toutes petites feuilles car même en passant 20 fois le râteau, jamais elles partent, surtout s’il fait un peu humide.
Une fois ces différents paramètres pris en compte, après quelques heures de ratissage, on obtient des résultats satisfaisant.
Ultime conseil: éviter de lever les yeux pour voir si l’opération devra être répétée. Car si certains signes sont encourageants, d’autres le sont nettement moins.
Qui c’est qui va encore se régaler à patasser les tas de feuilles mortes?