Archive for octobre, 2008

Rébus

vendredi, octobre 31st, 2008

Pendant qu’on est à New York, on a peur que vous vous ennuyez (oui, on alimente ce blog tellement souvent que 4 jours sans article, vous ne pourrez jamais tenir ;-p).

Donc, pour vous occuper, on vous a concocté un rébus: à vos neurones, prêts, partez!

Rébus 1 

Rébus 2 

Rébus 3    Rébus 4

Rébus 5  Rébus 6

Rébus 7

Bon courage et spéciale dédicace au Père Fouras

PS: il n’y a rien à gagner sauf notre haute considération et l’admiration de tous nos lecteurs mais si vous pensez avoir trouvé, laissez un commentaire. Et peut être que finalement, il y aura une récompense….

PS2: cliquez sur les images pour les agrandir.

On ira, où tu voudras quand tu voudras ….

mardi, octobre 28th, 2008

Allez tous ensemble, en hommage à Joe Dassin:

Et on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l’été indien

Oui, c’est à ça que je voulais en venir, on y a eu le droit à notre été indien.

Il s’est annoncé timidement,  un arbre a rougi alors que les autres ne voulaient pas quitter l’été.

Il en faut bien un qui commence

Puis un deuxième a suivi.

Il est précoce aussi celui-ci!

C’était timide mais on voyait bien que le mouvement était enclenché.

Hoyt park 1  Hoyt park 2

Et d’un coup, tout autour de chez nous, c’est devenu une succession de feux d’artifices.

Westmorland 1 Feuillage 1 Feuillage 2 Feuillage 3

Et le tout sous un soleil radieux et de températures parfois plus chaudes qu’au mois de septembre (25°c mi-octobre au meilleur de la journée!). On a décidé d’aller faire un tour à l’arborétum pour en profiter encore plus.

Le marais  Arboretum 1

Alban était ravi d’avoir un terrain de jeux à la taille de ses ambitions d’explorateur en herbe. Mais comme il est prudent, première étape avant l’exploration: la pause casse-croûte!

Jus de fruit et pain au fromage, ça c’est du 10h! Dis-donc la fourmi, tu crois que tu vas me piquer mon sandwich? Ah, ça va mieux le ventre plein!

Une fois le petit creux comblé, impossible de l’arrêter. Que ce soit à pied, en trailer (la poussette que nous accrochons au vélo) ou dans mes bras, toujours à l’affut!

On se sent peu de chose sous un gros arbre comme ça! Les mêmes en gros plan C’est beau les feuilles!

J’irai bien par là plutôt! Abracadabra! C’est rigolo aussi ça!

Il a même décidé d’explorer un groupe de pins de l’intérieur…

Je me lance! Ou pas finalement… C’est trop bien dedans on dirait une cabane!

Ouïe, ça chatouille  J’y retourne!

Après une hésitation (bien compréhensible) Alban ne se lassait plus de rentrer d’un côté et sortir de l’autre et ce alors que le contact des aiguilles le chatouille. Maintenant, il fait ça au milieu des sapins du jardin mais les aiguilles sont un peu plus piquantes.

Pour dire qu’il faisait chaud pour un mois d’octobre, j’ai même tombé le gilet (chose inconcevable par moins de 20°C). Cédric mourrait de chaud en T-shirt, il a regretté de ne pas avoir mis un short.

Il reste une manche quand même, on est en octobre! Ca va pas la tête non, en short? 

Pour rester dans les activités de saison, on a aussi installé la déco automnale.

Bienvenue à l’automne Couronne  Couronne et personnages

Merci à Mémé, à Jan-Ma et Mireille pour les petits bonshommes qui disent bienvenue à l’automne. Pour la couronne, je fais ma crâneuse deux minutes: « c’est moi qui l’ai fait! »

Évidement, la « final touch » est orange et pèse 30kg! Vendredi, c’est Halloween!

Ca c’est de la citrouille! Entrée

En plus de la citrouille que Tom et Friedemarie Farrar nous ont gentiment offert (ils l’avaient fait pousser dans le jardin de leur ferme spécialement pour Alban), on a des invités temporaires.

Le squelette laisse Alban perplexe Citrouilles, chauves-souris et fantômes La totale Halloween!

Alban est resté un peu perplexe face au squelette puis lui a gentiment secoué la pattes à chaque passage. Entre ça et la tempête de ce week-end, j’ai le regret de vous annoncé que Paulette (c’est le petit nom de notre squelette) a fini démantibulée hier. On est en train de tenter de la retaper mais elle va peut être louper Halloween, c’est bête Paulette!

Tout ça pour dire que l’automne, c’est vraiment sympa à Madison. Quelques photos de notre maison au passage.

La maison du bonheur 1  La maison du bonheur 2

Ce serait la meilleure des saisons à un détail près. Mais le détail qui finit par s’imposer.

Les feuilles en automne elles tombent!

Les jolies feuilles multicolores, elles finissent par tomber. Et pas toutes dans la rue. La plupart, elles tombent sur ta pelouse. Et comme ton voisin, c’est un maniaque (si vous voyez sa pelouse au fond, sur la photo juste au dessus), sur sa pelouse qu’il a amoureusement bichonné depuis que la neige a fondu (engrais toute les semaines, tontes tri-hebdomadaire, arrosage tous les jours, même quand il pleut), pas une feuille!

Bref, à un moment, il te faut sortir l’arme fatale, le râteau king size.

C’est la taille standard aux US…

Non parce que la chanson qui dit que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, ça été écrit par quelqu’un qui n’a jamais ramassé de feuilles mortes. En tout cas, quand on a un grand jardin (et je pense que quelle que soit la taille de ton jardin, il te parait grand) et plein d’arbres, ça prend du temps.

Petites astuces fruit de mon expérience:

– penser à mettre des gants avant de commencer à manier le râteau énergiquement pour ne pas choper d’ampoules.

– éviter d’avoir un charmant bambin de 16 mois dans les pattes car il pense vous aider en éparpillant en 5 secondes le tas de feuilles que vous aviez péniblement constitué en 5 minutes.

– éviter d’avoir des arbres avec des toutes petites feuilles car même en passant 20 fois le râteau, jamais elles partent, surtout s’il fait un peu humide.

Saleté de petites feuilles restant après le passage du râteau

Une fois ces différents paramètres pris en compte, après quelques heures de ratissage, on obtient des résultats satisfaisant.

Ils sont beaux mes tas de feuilles!

Ultime conseil: éviter de lever les yeux pour voir si l’opération devra être répétée. Car si certains signes sont encourageants, d’autres le sont nettement moins.

Celui-là, c’est fait! Celui-là, il reste un peu de taf Heu, ça existe les érables à feuillage persistant?

Qui c’est qui va encore se régaler à patasser les tas de feuilles mortes?

C’est Alban!

Ca l’a pas fait …

samedi, octobre 18th, 2008

L’autre jour, Alban part en inspection dans le jardin. Bon, en vrai, son objectif, c’est qu’à force de « Mam-Mam » (comprendre: miam-miam) tous plus expressifs et suppliants les uns que les autres, je lui dégote une tomate à peu près mure à déguster sur place.

Mais à distance, je le vois se figer.

Le froncement de sourcil n’annonce rien de bon.

Le froncement de sourcil n’annonce rien de bon.

En effet, si les tomates sont intactes (Alban ne s’en serait pas remis!), les haricots ne peuvent pas en dire autant.

Il faut regarder au centre de l’image, mais si au milieu de l’herbe qui repousse. Les deux tiges, c’était des haricots, si, j’vous jure!

Si, je vous jure que les deux tiges qui restent étaient un plan de haricots verts en pleine forme quelques jours avant. Et on ne fait pas de remarques désobligeantes sur le fait qu’il y a de l’herbe dans le « potager » (genre je désherbe pas). Historiquement, on avait resemé l’herbe sur ce qui était un gros trou moche dans la pelouse (en fait l’emplacement d’une souche d’arbre) avant de décider de planter nos légumes à cet endroit. Et on ne l’arrache pas car on est pas sûr de refaire le « potager » au même endroit l’année prochaine.

Bref, une inspection poussée du grillage nous révèle que celui-ci a servi d’apéro aux lapins mangeurs de haricots.

Le trou dans le grillage.

Alors c’est vrai qu’on a bien récolté tout l’été avant cet incident déplorable et que franchement, ça ne donnait plus tant que ça, mais quand même, on s’était mis d’accord il me semble. Toute l’herbe du jardin à boulotter pour Lapinou et sa tribu (et on ne les affame pas en tondant souvent ;-)) et les légumes pour nous.

Du coup, qui est-ce qu’on a du appeler?

Mais c’est ….  … Léon le faucon

Léon le faucon (1). Oui, le tueur à gage qui a inspiré le film à Luc Besson (heu non peut être pas en fait).

Ca n’a pas fait long feu, affut, piqué et boulottage de l’imprudent Lapinou.

On va dire que c’est l’affut  On a loupé le piqué, mais on a le boulottage: bon appétit bien sûr!

Vous y avez cru à mon histoire? Vous êtes à  deux doigts d’appeler la SPA locale? N’en faites rien!

La vérité, c’est que nos haricots se sont fait bouffer il y a déjà quelques semaines, et j’ai même surpris Lapinou et ses potes dans l’enclos.  Lapinou a réussi à se carapater à mon approche mais son copain lui n’a pas trouvé le trou dans le grillage et a failli mourir de peur à l’idée que je l’attrape par les oreilles. Dans ma grande bonté (et mon incapacité 1, à tuer un lapin à mains nues, et 2, à le dépecer), je l’ai laissé se sauver après m’être poiler à le voir se prendre 4 fois le grillage sans trouver la sortie, on compense comme on peut.

Et la semaine dernière, alors que Cédric partait au labo, il a vu Léon en train de se taper son 4 heure sur notre pelouse. On a pas identifié avec certitude son menu, mais c’était un écureuil ou un chipmunk sans doute. Pour tous ceux à qui on en parle et qui ne savent pas ce que c’est, un chipmunk (typiquement nord-américain comme bestiole) ça ressemble à ça:

Chipmunk

Vous l’avez en perspective avec un grain de raisin, c’est pas bien gros! Parfait pour le 4 heure de Léon.

Pour raconter l’histoire complète, Cédric m’a appelé dès qu’il a vu la bestiole sur la pelouse en me disant « Viens vite, fais pas de bruit! ». « Et apportes l’appareil photo! ».On était persuadé qu’il allait se barrer dès qu’il nous verrait. Ah la bonne blague! Il est resté au moins 15 minutes sur la pelouse alors que Cédric mitraillait. Un chien, tenu en laisse par son maître certes, mais quand même, est passé à 2 mètre, il a à peine tourné la tête.

Faucon pris à la dérobé!  Faucon pris de plus près.

Comme Cédric voulait le filmer en train de voler, il a fallu que je me dévoue pour le faire déguerpir (en espérant qu’il ne serait pas trop énervé que j’interrompe sa pause casse-croûte). Alors que j’étais à moins d’1m de lui, il a fini par décoller en emportant son snack mais pour aller quelques mètres plus loin. Hyper sauvage la bestiole!

(1) Oui, je sais que j’ai dit que c’était un aigle, mais c’était avant de faire expertiser nos photos par des locaux qui eux savent reconnaître un aigle d’un faucon…

Joyeux Birthday et Happy Anniversaire!

mardi, octobre 14th, 2008

Voilà, un an qu’on a posé nos valises à Madison!

Un p’tit beurre, des touyous, …. Ah non, c’est un cupcake

Je ne vais pas me lancer dans le bilan de tout ce qu’on a vu, découvert, aimé, pas aimé, vécu en un an: tout est déjà dans le blog (ou presque!).

On est juste content de fêter cet anniversaire, car malgré la distance qui est parfois un peu pesante (et encore, il y a internet, Skype, les courriers et toutes les attentions dont nous sommes l’objet!) nous sommes très heureux de cette année passée aux USA et on se souhaite la même à venir. Ensuite, on a plus de visa!

PS: je suis en train d’essayer de prouver que je sais faire court.

Que faire l’été à Madison? (4)

lundi, octobre 13th, 2008

Tout simplement passer des bons moments en famille!

En faisant de l’exercice par exemple. A chacun son style:

– Aquatique pour la famille Antoine:

Canoë sur le lac Mendota

Equipage 1: Cédric, Maxime, Alban et Virginie Equpage 2 : Eloïse, Lucie et Eric. Une petite vue du lac Mendota sous le soleil

Parc d’attraction Noah’s Ark (l’Arche de Noé) à Wisconsin Dells

Séance de natation pour Maxime Ca c’est plus rigolo que d’apprendre la brasse! Eric à la sortie d’un toboggan

Désolée pour Eric et Cédric, les deux têtes brulées, je n’ai pas de photo de vous sur le Point of No Return (le point de non retour) le toboggan que rien que de le voir moi j’ai failli m’évanouir. Mais je témoinge de votre courage (ou de votre inconscience) en mettant une photo de ce que vous avez osé descendre!

Le point de non retour

La photo écrase un peu la perspective mais le haut du toboggan est vraiment à pic. Et il y a même le temps de descente qui est chronométré. Une des seules attractions du parc sans file d’attente, bizarre non?

Heureusement, en dehors du parc, il y a des attractions plus calmes, tout public et tout aussi appréciées: la piscine gonflable à éléphant cracheur d’eau. Même pas 3 boudins la piscine, mais avec toboggan!

Le jet d’eau en action  Ca sert à rien d’aller dans les parcs d’attraction, un vieux toboggan pneumatique et hop, le tour est joué!

Vous noterez qu’Alban est absent de quasiment toutes les photos. L’eau, il aime dans sa baignoire, à 37°C mini. Ou alors, une cuvette pour patouiller mais se baigner dans de l’eau froide, pas question!

– Acrobatique pour la famille Massart:

Un beau poirier de Valentine, presque sans aide Alban aussi veut se mettre la tête à l’envers

Yves, quel athlète! Loriane l’équilibriste Valentine préfère le toboggan

Grâce aux Hoffman, nos propriétaires, l’entraînement a été complet: la tête et les jambes. Nous avons passé une partie de notre après-midi à la ferme à essayer de résoudre des casses-têtes franchement pas faciles mais très amusants.

Chacun le sien … et on ne copie pas!  C’est rigolo quand on connaît la solution, hein DuWayne?

Evidemment, pas question de venir aux USA sans découvrir les sports locaux:

– l’Ultimate Frisbee

Cédric et son équipe à l’attaque Cédric en défense Cédric et son équipe à la fin du match: ils ont gagné!

Pour ceux qui se posent la question, l’Ultimate Frisbee (UF), c’est comme le Frisbee, mais avec des règles du jeu. Tu te lances pas juste le truc comme sur la plage, tu dois atteindre le bout du terrain sans que le frisbee soit intercepté par l’équipe adverse ou tombe par terre et quand tu as le frisbee, tu ne peux plus courir, tu dois faire une passe. Donc, sous un aspect « sport de plage tranquillou », à la fin d’une partie, t’as bien cavalé et t’a amélioré ta coordination psychomotrice. Et maintenant que vous êtes tous plein d’admiration pour Cédric qui a disputé le championnat d’UF avec une équipe composé de gens de son labo et de labo avoisinants, je casse le mythe: le championnat est sponsorisé par un pub et tout ça n’est qu’un vaste pretexte pour picoler de la bière et sortir le soir. D’ailleurs, le nom de l’équipe de Cédric est révélateur:  The Frisbeers (Les Frisbières). Enfin, faut bien se détendre après une dure journée de boulot…

– le Base-ball

Maxime, prêt à lancer! Eric, prêt à recevoir! Et hop, on change!

Alors là pour le coup, ne me demandez pas de vous expliquer les règles, j’en suis incapable sauf à dire qu’il faut que le batteur tape la balle le plus fort possible pour que d’autres joueurs de son équipe puisse bouger de leur base. Mais de combien d’essais il dispose, de combien de bases le joueur doit bouger et combien de points cela rapporte, mystère total. J’ai essayé de comprendre en regardant des matchs: le batteur tape la balle, son équipe ne bouge pas, tout le monde est content. La même chose 2 secondes plus tard, c’est le drame. Y’a  des subtilités qui m’échappent, c’est sûr!

Initiation au football américain pour Maxime et Lucie

A Lucie de lancer!

et échange culturel oblige, initiation au football tout court (au soccer pour nos amis américains qui ne connaissent que leur football) pour DuWayne

On se sert plus de ses pieds qu’au foot américain! Qu’est-ce que tu penses de son niveau Alban? Il se débrouille non?

Et c’est bien normal, après l’effort, le réconfort!

Le meilleur endroit pour le réconfort à Madison, c’est Memorial Union Terrace. C’est une esplanade au bord du lac Mendota avec des pubs/restos/snacks à proximité et donc un bon spot pour se désaltérer et se restaurer en profitant de la vue.

Memorial Union Terrace vu du lac Memorial Union Terrace

Repas sur le pouce Dégustation de la bière locale Pour les enfants et les grand(e)s qui n’aiment pas la bière dégustations du Pepsi local

Le jour où nous y sommes allés avec Jan-Ma et Mireille, Alban a fait un sort au sachet de popcorn:

Miam!  Miam-Mima même!

Comme il est partageur, il a soin de son papa, mais il s’inquiète, y’en aura-t-il assez?

Tiens, c’est pour toi! Rends moi ma main papa! Ouf, il en reste un peu!

Mais tous ces bons moments ne sont rien à côté des instants de complicité qui surviennent n’importe quand:

– quand on fait les fous

Les cousins en folie Qui c’est qui va finir à la flotte? Descente du toboggan en famille!

– quand on se repose

Lecture en anglais par DuWayne  Calin avec Tonton Sieste avec papa

– quand on est juste content d’être ensemble

Jamais assez de câlins! J’en veux encore! Tu viens avec moi dis?

Atelier peinture au doigt (pour les grands)  T’as vu Mamie? Trop rigolo de jouer avec papi!

Les Norais et une empreinte de dinosaure  Le wagon, c’est super! A dada!

Pour tout ça, merci à tous de votre venue.

Que faire l’été à Madison? (3)

dimanche, octobre 5th, 2008

Se mettre au vert!

Le Wisconsin, c’est la laiterie de l’Amérique: plus de vaches que d’habitants… Il n’y a donc pas loin à aller pour trouver de la verdure.

Déjà à Madison, il y a pas mal de parcs et d’espaces verts sympas. La visite de l’Arboretum, normalement un classique, a été plus ou moins écourtée ou abandonnée pour cause d’attaque en règle des moustiques. On s’est rabattu sur des endroits soit plus fleuris, soit plus insolites:

– Plus fleuri, Olbrich Garden, le parc botanique de Madison. Plein de fleurs et d’arbres plus ou moins rares, de fontaines, de reconstitutions de différents types de jardin. On voyage même en Thaïlande sans le décalage horaire.

Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (1) Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (2) Les Antoine’s devant la fontaine

Une fleur parmi les fleurs C’est trop bien ici! Un aller simple pour Bangkok

Et surtout, il y a des fontaines et des jarres pleines d’eau pour patasser!

On patasse en duo On patasse en solo Alban, on te suit à la trace

– plus insolite: Owen park.

C’est Friedmarie, notre ancienne propriétaire, qui nous servi de guide dans ce parc qui reconstitue le paysage de la prairie tel que le traversait les colons en charriot partant à la conquête de l’ouest. La même prairie que celle de Laura Ingalls, qui je le sais depuis pas longtemps alors j’étale ma science, est née dans le Wisconsin. Ca donne envie de relire tous les tomes de La petite maison dans la prairie en anglais dans le texte, sauf que déjà le titre original c’est The Little House In The Big Woods, ce qu’on pourrait traduire par la petite maison dans les grands bois. Je vais peut être rester sur mes bons souvenirs de lecture d’ado finalement.

Bref, on revient à notre prairie qui devait ressembler à ça:

Owen Park 1 Owen Park 2

Des herbes très, très hautes, environ 2m, 2m50. Et des grands chênes avec une écorce spéciale, très dure, qui résiste aux incendies allumés par les indiens, puis par les colons pour fertiliser les terres.

C’était sympa que Friedemarie nous fasse découvrir cet endroit qui sort de l’ordinaire. On en a profité pour bien papoter (on ne s’était pas vu depuis longtemps) et Maxime et Lucie ont fait honneur à leurs racines terriennes: tout le monde sur le tracteur!

Ca papote, ça papote les filles! Va à droite! Mais non, à gauche plutôt! Je n’ai besoin de personne en Masey Ferguson (désolée, blagues pour les agriculteurs et descendants d’agriculteurs seulement)

Pour continuer dans les racines terriennes, visiter le Wisconsin sans voir de ferme, c’est un peu comme visiter Paris sans aller voir la Tour Eiffel, c’est dommage. En plus, on a de la chance, nos deux propriétaires successifs sont fermiers. L’actuel est un vrai fermier qui élève ds vaches pour la viande et fait pousser du maïs et du foin pour les nourrir. L’ancien a une jolie ferme/maison de campagne dans l’ouest du Wisconsin.

On commence par la « vraie » ferme où nous avons été accueillis comme des rois par DuWayne et Judy. C’est à quelques kilomètres de Madison mais c’est déjà un autre monde.

Et au milieu coule une rivière La source de la ferme et … des vaches! Une pâture

Nous y sommes allés une première fois avec mon oncle, ma tante et mes cousines. Mon oncle qui est un ancien agriculteur et un fils (petit-fils, arrière petit-fils, …) d’agriculteur s’est tout de suite senti dans son élément.

Yves fait découvrir aux filles la bonne odeur du foin frais Une démonstration de bourrée ou un concours d’épouvantail? Non, c’est bien une bourrée!

Tiens une photo avec Cédric! Qui c’est qu’est content de voir son grand copain DuWayne? C’est Alban

Nous y sommes retournés avec Elo, Eric, Maxime et Lucie (mais sans Cédric coincé au labo). L’alfalfa a poussé en 1 mois!

L’alfalfa a poussé en 1 mois! Maxime et Lucie, graînes de campagnards Alban est en rouge pour ne pas le perdre dans l’herbe.

DuWayne était ravi de voir que les enfants passaient un bon moment, y compris à faire du cheval sur son chien en plâtre. Du coup, on a même eu le droit à la visite de sa parcelle de maïs qui est proche du record de hauteur pour des pieds de maïs dans le Wisconsin. C’est tellement haut qu’Elo n’a même pas réussi à avoir assez de recul pour prendre le haut des tiges. Renseignement pris auprès de DuWayne, ce n’est pas parceque le maïs est plus haut qu’il produit plus ou des plus gros épis mais la culture américaine est basée sur la compétition, on ne les changera pas!

Lucie, belle des champs Heureusement que ce n’est pas un vrai chien… Oh le beau maïs OGM!

Les Farrar nous ayant gentiment laissé les clés de leur ferme pendant leur séjour à Grand Canyon, nous avons aussi pu passer 3 jours avec Mireille et Jan-Ma dans une ferme « d’agrément ». Il y’a presque deux heures de route pour y aller, mais c’était l’occasion de voir les paysages champêtres et vallonés de cette partie du Wisconsin.

Une ferme près de Richland Center Quand je vous dit que c’est valloné! Evidemment, même dans ce coin là il y a des vaches

Bienvenue à la ferme Friedemarie a la main verte!

Alors quand je dis que Tom et Friedemarie nous avait gentiment laissé les clés, c’est vrai que c’était adorable de leur part. Surtout qu’il voulait que nous profitions du jardin qui donnait à plein à ce moment là. Nous avons donc récolté quelques fruits et légumes:

Le jardin à “dévaliser” Au boulot! Et voilà le résultat!

Alban ne savait plus où donner de la tête entre les courgettes, les melons, les courges et bien entendu les tomates. En tout, nous avons rapporté 62kg de fruits et légumes, en ne prenant que ce qui était mûr! On a réussi à en redistribuer  aux voisins, aux collègues de Cédric (et à en manger quand même) mais heureusement qu’il y a un congélo dans notre sous-sol.

Rien de tel qu’un tomate juste cueillie, encore chaude des rayons du soleil!

Alors je rassure tout de suite ceux qui pensent que nous avons été esclavagisé sans nous en rendre compte, on a aussi profité de notre séjour. Jan-Ma a pris des belles photos de la faune locale (en se levant aux aurores).

Un colibri Un colibri en pleine pause casse-croûteUn bel oiseau jaune

Un bel oiseau avec des plumes rouges. Ca se sent que je suis nulle en ornithologie? Un pic Et même une grenouille

On est aussi retourné visiter le coin où habitent les Amish. Toujours pas de photos d’eux pour respecter leur souhait mais des photos de leur artisanat.

On a juste pris la carriole Un très beau quilt  Des poupées sans visage pour respecter la Bible

Encore un quilt et une carte postale (de dos!)  Et une carriole, de dos!

Pour arriver à ce coin, autour de la ville de Cashton, on a suivi la vallée de la Kickapoo River qui est très jolie. On a pu admirer les cultures de maïs »en bande » sur les terrains en pente pour enrayer l’érosion des sols.

La vallée de la Kickapoo  Un bande de maîs  Du maïs en train de sécher

Et pour finir notre ballade dans le coin, on a poussé jusqu’au Mississipi. C’est super beau, super grand, mais le truc c’est qu’à l’endroit où nous l’avons franchi, le Mississipi a plusieurs bras. Les ponts vont d’île en ïle et on a donc une vue partielle de la majesté du fleuve. Quand on pense que ce n’est que le début et qu’arrivé dans le sud des Etats-Unis, il est encore plus gros, c’est difficile à imaginer.

Mississipi en vue Un des bras du fleuve Un autre bras du fleuve

Une des îles du milieu du fleuve, c’est l’île française en souvenir des explorateurs français qui ont remonté le fleuve et colonisé ses berges.

French Island, l’île française

Et comme nous aussi on est trop des explorateurs, on a quitté le Wisconsin pour entrer (brièvement) dans le Minnesota. Mais c’est tellement bien le Wisconsin qu’on y est vite retourné!

Welcome to Minnesota Rien que les panneaux d’accueil, ils sont mieux dans le Wisconsin!