Je ne suis pas scientifique pour deux sous mais quand j’entends parler du global warming (le réchauffement global de la planète), je dois un peu me forcer pour y croire.
Surtout certains matins quand, en sortant de la maison, tu constates que l’allée est bicolore: un côté clair,un côté foncé.
Le côté clair est mat, le côté foncé bien brillant. C’est beau.
Mais casse-gueule. Car ce qui donne ce si joli effet scintillant, c’est une couche uniforme de 0,5 à 1cm de glace bien lisse qui recouvre tout (sauf la moitié de l’allée pour ceux qui ont suivi). Surtout notre entrée de garage, c’est quand même plus rigolo de savoir piloter comme au trophée Andros pour espérer sortir ou rentrer chez toi.
Alors que les services de la voierie de Madison sont normalement hyper efficace, là il y’a eu comme un souci: la température a brusquement chuté après qu’il ait fait juste assez chaud pour qu’il pleuve. Et chuté en dessous des -20°C, alors que le sel n’est efficace que jusqu’à -18°C. C’est ballot non?
Ils ont sablé tant qu’ils ont pu pour limiter les dégâts mais les carrossiers ont eu beaucoup de visites. Je ne parle pas des urgences qui ont du être en rupture de stock d’attelles et de plâtres.
Les températures ont fini par remonter un peu et la glace par fondre mais Holidays on Ice ici, c’est grandeur nature.
On venait juste de digérer ce premier épisode de 48h de confinement forcé (pas moyen de sortir à pied ou en voiture) quand on a enchaîné cette semaine avec un « Arctic Express« . A savoir une bonne grosse masse d’air en provenance directe du Pôle Nord qui décide que plutôt que de rester au Canada, elle se ferait bien un séjour touristique dans le Midwest.
A première vue, les bulletins météo ne font pas trop peur: températures aux alentours de -20°C -30°C, rien de bien transcendant.
Quand on commence à regarder le détail (le carré marron du milieu) à savoir les températures ressenties plutôt que les températures réelles, c’est moins sympa: -21°C « en vrai », t’as l’impression qu’il fait -29°C, -26°C, ça donne du -34°C. C’est quoi cette arnaque?
En plus, quand tu sors, tu te prends l’écart entre la température ambiante de la maison et celle du dehors: passer de 20/21°C à -27°C, tu le sens bien le choc thermique!
Donc forcément, l’envie de sortir fond comme neige au soleil (expression valable partout, sauf dans le Wisconsin…). De toute façon, la télé et la radio diffusent les alertes météo qui te rappellent qu’avec le vent qui fait tomber les températures ressenties à -42°Farhenheit (-40°C), il ne faut pas sortir car tu peux souffrir d’hypothermie et de gelures en 10 minutes. Bon, c’est si tu n’as pas de bonnet, de gants ou d’écharpe je pense car Cédric est rentré du labo à pied jeudi soir (40 minutes de marche) et il a encore tous ses orteils, tous ses doigts, ses oreilles et le bout de son nez.
Alors le réchauffement climatique, oui, mais pas dans le Wisconsin.
Pas dans le sud de la France non plus car Daniel et Isabelle, l’oncle et la tante de Cédric, qui habitent vers l’étang de Berre nous ont envoyé les photos des chutes de neige de début janvier autour de Marseille: impressionnant!
De la neige en plaine dans le sud de la France. Alors que la population n’est même pas équipée: avec un balai Isabelle, ça risque d’être un peu long pour déneiger!
Heureusement, il semble qu’il y ait un gène de la résistance au froid qui traîne dans la famille de Cédric. J’espère qu’Alban en a hérité!
Quand je vois qu’avec -2, -3 on totalise déjà 3 bronchites (seul Eric résiste), 1 rhume (Max) et 1 sacré mal de gorge (ça c’est moi, en plus des toussotements intempestifs), je n’ose pas imaginer par vos températures dans quel état nous serions.
Bon courage… le printemps sera bientôt là!
Elo
attention aux chutes, Virginie, cramponne la poussette !
Je ne m’inquiète pas pour Cédric, ils sont tous acrobates dans la famille…