Archive for novembre, 2009

Splish splash

mercredi, novembre 25th, 2009

Ou le bulletin météo de cet automne alors que la première chute de neige est annoncée demain par la météo.

Je reste sceptique quant à la réalité de ces prévisions car plus l’automne avance, plus il fait doux. En contrepartie, on ne voit pas beaucoup le soleil mais on ne peut pas tout avoir!

On a attaqué le mois d’octobre sous un soleil radieux mais avec des températures de nature à te faire ressortir vite fait ton anorak. Pour se réchauffer, Alban avait trouvé la parade: se vautrer dans les tas de feuilles péniblement ratissés par mes petits bras. Et quand je lui demandais d’arrêter, il envoyait discrétos le ballon de foot pour avoir une excuse et y retourner…

Et hop, on éparpille un peu le tas de feuilles C’est pas moi, c’est le ballon! Oups, il m’échappe encore

Il a bien fait d’en profiter car à partir de mi-octobre, les températures se sont réchauffées mais la pluie a fait son apparition. Et se rouler dans les feuilles mouillées, franchement, c’est moyennement agréable.

Maman, je suis mouilléééééééééé

Heureusement, il y a toujours moyen de trouver à se distraire. Il suffit de chausser les bottes , de partir se promener dans le quartier en suivant la pente naturelle et de guetter les flaques où on peut faire « splish splash ».

Une petite mise en jambe Ah là c’est de la flaque de compétition! Je regarde par terre, je ne veux pas louper LA flaque!

J’en profite pour lancer un appel au peuple car soit on a un problème d’étanchéité sur les bottes (les 2!), soit les flaques du quartier sont très profondes: quelqu’un sait si les cuissards existent en taille 3 ans?

Salopette après essorage

Malgré les danses de la pluie d’Alban (et moi qui chante comme une casserole dans la douche), depuis début novembre, pas une goutte! Mais la douceur est restée elle ce qui nous a valu de sortir très régulièrement sans manteaux, gants, écharpes, bonnets…Ne pas devoir se coltiner dès maintenant l’opération enfilage de manteaux, écharpes, gants, bonnets… aux deux loulous récalcitrants, c’est juste un petit bonheur quotidien. Alban s’éclate donc au parc en polo (à manches longues, il ne faut pas pousser non plus, on est en novembre).

On a du tracter le train jusqu’au parc. Temps de parcours habituel multiplié par 3… Le train aussi a le droit de faire du toboggan

Alban sauteur Alban qui s’accroche Alban qui décroche…

Vous comprenez pourquoi on sort 2/3 fois par jour? 😉 Il a besoin de se dépenser et on hésite pas à lui lancer des défis quand l’ocassion se présente. Pour le moment, ni l’escalade de rocher ni la descente du toboggan de la mort ne lui posent le moindre problème.

Il peut le faire? Je peux le faire!

A nous deux toboggan de la mort! J’arrive trop vite pour maman, la photo est floue!

Finalement, entre le froid et la pluie, on a pas vraiment eu l’occasion d’admirer les belles couleurs d’automne comme les années précédentes. Les feuilles sont tombées très rapidement: en quasiment une semaine, tous les arbres du terrain étaient déplumés (ce qui permet de ratisser en une fois, ça c’est le bon côté). Le phénomène étant général, la municipalité a mis en place les grands moyens pour collecter les feuilles. On était dans le jardin quand les premiers véhicules sont arrivés et Alban, le passioné de voitures, « ca’yons », bulldozers et autres « t’acteurs » en a pris plein les mirettes.

Première étape, toutes les feuilles mises en tas au bord de la chaussée par les riverains sont poussées au centre de la route par un genre de pickup muni d’une lame à l’avant. Le conducteur s’éclate et manoeuvre comme un dingue pour récupérer des gros tas de feuilles coincés entre des arbres et des buissons.  L’employé municipal qui suivait le pickup avec sa soufflette pour nettoyer les bas côtés m’a bien fait rire. Il avait l’air de vouloir vider la mer avec une cuillère! Une fois que toutes les feuilles (ou presque) sont au milieu, le pickup remonte la rue, prend son élan et redescend à toute blinde pour faire un gros tas au bout de la rue, soit juste devant chez nous.

Avec ta soufflette, t’as pas l’impression de vider la mer avec une cuillère? Pour le moment, à part déplacer le problème…

Alban était déjà bien chaud et il saluait le passage du pickup par des gesticulations et des encouragements de son cru.

Alban chef d’orchestre dirige la manoeuvre

Mais ce n’était qu’un début. Pour la deuxième étape, un gros camion benne est arrivé et un autre pickup a chargé une partie des feuilles collectée dans la rue perpendiculaire à la notre.

2 pickups, 1 camion. Que de possibilités pour rendre un Alban heureux!

Alban était bien sûr enchanté de tout ce ramdam (entre le moteurs, les bips de reculs, le bruit de la soufflette, on ne s’entendait plus!) mais il s’est gratté la tête quand le camion est parti sans charger le gros tas de feuilles.

Il en reste les gars! Partez pas!

C’était juste pour permettre l’étape n°3 ou apothéose: un bulldozer (et pas une mini-pelle!) est venu charger une noria de camions (rien que dans notre toute petite rue, le volume de feuille est conséquent). Alban en était comme deux ronds de flanc et j’avoue que j’ai aussi admiré la dextérité du conducteur du bulldozer qui a fait très vite pour charger les camions. Il a aussi réussi à tasser les feuilles dans les bennes sans en arracher la moitié, respect!

Le bulldozer rentre en action En tassant bien, on peut encore en mettre un peu Le premier camion est plein, au suivant!

Quand tout ce monde là a enfin mis les voiles, Alban a désespérément scruté le ciel pour voir si un avion ou un hélico n’allait pas surgir et finir le travail. Il faut croire que la mairie n’a pas les moyens car c’est notre voisin (le retraité maniaque au jardin parfaitement entretenu) qui a fignolé le lendemain en … balayant le carrefour. Il faut vraiment que je lui propose de venir s’occuper de notre jardin s’il s’ennuie chez lui!

Joyeux ‘versaire

jeudi, novembre 19th, 2009

Au début du mois, nous avons eu l’occasion de célébrer un anniversaire et un hémianniversaire, un sixomoissiversaire, les 6 mois de Thomas.

L’anniversaire, c’était le mien!!! Cette année pas d’escapade en amoureux au programme mais un anniversaire en famille. Ca tombe bien car tout le monde le sait, passé 30 ans, on a besoin d’aide pour souffler ses bougies.  Même quand on triche sous le fallacieux prétexte qu’il n’y a pas assez de bougie dans la cuisine en en mettant 3 pour les dizaines et une pour l’unité 🙂  . Alban s’est entraîné depuis le mois de juin dernier et ses dernières tentatives un peu hésitantes. Et il s’est entraîné dur car à peine le gâteau devant lui, les bougies étaient soufflées en moins de deux. D’où son air de satisfaction intense sur la photo et mon four rire car moi aussi j’étais soufflée!

Il me surprendra toujours cet Alban! Joyeux anniversaire moi

J’ai été très gâtée et je vais pouvoir bouquiner en français, habillée pour affronter les rigueurs de l’hiver, en dégustant de bons chocolats et en me servant des barbapapas comme distraction pour Alban et Thomas (et avoir le temps de bouquiner en français,…. la boucle est bouclée). Merci à Jan-Ma et Mireille, à Eloïse, Eric, Maxime et Lucie, à Elodie, à Céline et Germinal et à mes zhoms. Merci aussi à tous ceux qui m’ont envoyé des messages, téléphoné, écrit des cartes, … le jour J ou dans les jours suivants, ça fait évidemment toujours bien plaisir.

Merci!!! Cérébrale, coquette, gourmande et toujours une grande enfant: tout à fait moi!  J’ai eu un super bouquet aussi!

Enfin, les bougies, les cadeaux, ça occupe deux minutes mais ce qui faisait vraiment envie à Alban, c’était le gâteau. Et là, on se dit qu’on a raté quelque chose dans son éducation alimentaire. Car le gâteau c’était ça:

Du sucre, du sucre et encore un peu de sucre (et un peu de gras aussi) 

C’était une démarche quasiment ethnologique de notre part, on voulait comprendre pourquoi les américains mangent (et aiment!) ce genre de gâteau. On a toujours pas de réponses à cette question existentielle sauf celle d’Alban: »C’est bon gâteau bianc ». A quoi ça sert que je me casse à cuisiner avec des produits frais et des recettes dans lesquelles l’ingrédient principal n’est pas le sucre? Là encore, la question reste posée…

C’est bon gâteau “bianc”

On espère que Thomas ne tombera pas dans les mêmes travers et on met les bouchées doubles pour lui faire découvrir les bienfaits des fruits et des légumes. En l’occurence, c’est plutôt lui qui met les bouchées doubles…

Enfournage… … dégustation… … récupération des morceaux coincés (faut pas gâcher!)

Aboule la banane! Tu vas abouler plus vite que ça oui? Faut vraiment tout faire tout seul dans c’te baraque!

Depuis que ces photos ont été prises, il a drôlement amélioré sa technique : il n’a plus besoin de mettre la 2ème main pour guider celle qui enfourne et il attrape des morceaux de nourriture entre le pouce et l’index. Bon, faut pas que le morceau soit trop petit car il y a risque d’écrasement/de propulsion à l’autre bout de la pièce ou sur le bavoir (selon la texture) ou de chute à l’intérieur de la main (imaginez la mine surprise et déconfite du Thomas).

En tout cas, il a brillamment passé le contrôle technique des 6 mois: 68,6cm et 8,4kg. Au vu de ces excellents résultats, on a décidé de le récompenser en lui offrant son permis yupala (et le yupala qui va avec).

Je trotte dans mon trotteur! Flashé en excès de vitesse. Permis et papiers du véhicule SVP! Heu, je suis un peu coincé là. Help!

On pensait que ce véhicule auto-propulsé serait un pas vers l’autonomie. C’est surtout un pas vers la complicité entre frangins, Alban s’étant auto-proclamé moteur et pilote de secours. Vas-y que je te tire dans le couloir, que je t’aide à négocier le virage,…

Entre Alban et Thomas, ça roule! Braque, mais braque j’te dis!

Evidemment, je trouve ça trop mignon (et assez pratique de ne pas avoir à « décoincer » Thomas toutes les 2 minutes) !

Il y a bien eu un épisode pendant lequel j’ai entendu « Thomas dans ta chambre », un bruit de porte qui se ferme et j’ai ensuite vu débouler un Alban qui réclamait un câlin. On a alors du  lancer l’opération « extraction du yupala géant (avec Thomas mort de rire dedans) de la chambre la plus encombrée du monde ». Mais l’opération a été couronnée de succès (ça a juste pris un peu longtemps vu que je n’ai pas les talents de pilote d’Alban) et reste un incident isolé. Globalement, Alban et Thomas, c’est une affaire qui roule!

Coucou! Le voilà!

En même temps, qui pourrait résister à une frimousse et une joie de vivre pareille?

Thomas sur canapé (Miam!) Et en plus, il chante! Le sourire dès le réveil!

Joyeux 6 mois mon chéri!

Joyeux moissiversaire!

On se la joue perso!

dimanche, novembre 15th, 2009

A force de voir des plaques personnalisées sur les voitures autour de nous, on a craqué et on a commandé la notre. Le plus dur, c’est de choisir si tu veux juste personnaliser l’intitulé (tu peux mettre ton nom ou n’importe quel message), le fond (il y a une plaque avec Bucky the badger, une pour les militaires, une pour les espèces menacées, une pour soutenir l’équipe des Packers,…) ou bien tout le toutim.

Moi je connaissais Mister T Je savais même pas qu’il y avait un mot pour le 150ème anniversaire de quelque chose! On prononce le “u” ou ici (ou alors il s’en passe des belles dans les ambulances) Fan des Packers (et des créneaux à la parisienne?) Bucky qui tire la tronche

Pour le fond, on a décidé de rester fidèle à la plaque classique qui célèbre le Wisconsin comme l’America’s dairyland  (pays laitier de l’Amérique et jeu de mot avec fairyland, le pays féérique). Pour le texte, on est « limité » à 7 lettres (et deux espaces) et par ce qui est déjà en circulation. On a hésité entre NINE CED et NORAIS et on a finalement opté pour:

Avant-après Une fois sur la bête

On s’est dit que ça nous ferait un souvenir de notre séjour ici. Et surtout, c’est super pratique pour retrouver ta caisse (certes, la notre n’est pas d’un modèle courant mais quand on avait une Mégane grise, ça nous aurait été utile pour éviter d’arpenter les parkings de supermarché).

Des fois qu’il y aurait 2 Sedona de la même couleur avec le pare-choc défoncé…

Et puis Alban nous avait scotché il y a 2 mois de ça en nous récitant (en anglais!) les chiffres de notre plaque précédente (coup de bol ou influence bénéfique des programmes éducatifs de PBS, la question reste posée). Il va bientôt savoir écrire son nom grâce à ce petit coup de pouce.

Sinon, à part le pare-choc personnalisé lui aussi 🙂 , on compte en rester là. Pas la peine de nous inscrire à Pimp my ride 😉

Pour s’amuser, on a aussi scanné le document reçu avec nos plaques (ici, on les reçoit par la poste): comment conduire sur un rond-point, notamment s’il a plus de deux voies!

La voie de droite pour tourner à droite et le fil rouge sur le bouton rouge chef

Mis à part le fait que je ne suis pas sûre qu’il y ait un rond-point à plus de deux voies construit dans le Wisconsin, ce document devrait être envoyé à tous les titulaires d’un permis de conduire. Il y a tellement peu de rond-point que les automobilistes font vraiment n’importe quoi. Le plus fréquent sur un carrefour à 4 branches juste à côté de chez nous: les automobilistes souhaitant tourner à gauche ne font que très rarement le tour du rond-point. Ils coupent au plus court et tant pis si la voiture d’en face comptait aller tout droit ou tourner à droite. En pratique, ça se passe sans problème, il n’y a pas beaucoup de trafic et tous les conducteurs étant peu sûrs des règles ils font gaffe. Ici, c’est rond-point droit devant, panique au volant!

Trick or treat?

mardi, novembre 10th, 2009

Cette année, Alban étant en âge de comprendre le principe de base (et Cédric et moi n’étant pas partis à New-York 😉 ) , nous étions impatient qu’Halloween arrive. Histoire de ne pas être pris au dépourvu, on a fait un essayage de costume un peu à l’avance. Halloween écolo (voire décroissant) cette année avec recyclage des déguisements. Alban a récupéré un costume de pirate de Maxime qui lui allait comme un gant et on a réussi à faire entrer au chausse pied Thomas le géant dans le costume de citrouille utilisé par Alban pour son 1er Halloween.

Un peu engoncé Thomas, mais la fermeture éclair a l’air de tenir le coup!

On a rappelé/expliqué à Alban le principe de base: on se déguise, on passe de maison en maison en disant Trick or treat, une farce ou un bonbon?  Déguisement et bonbecs à gogo, il a pas mis longtemps à comprendre. On était tellement enthousiaste qu’on a fêté Halloween trois fois!

La première c’était genre grande répétition générale le week-end précédent. Le zoo de Madison organisait toute la journée un trick or treat, des maquillages et des animations avec les animaux. Alban a sauté dans son costume, a répété a haute voix « Trick or treat » et à peine arrivé au zoo, il a couru pour avoir des bonbons. Il était même d’accord pour mettre son foulard sur la tête (ce qui constitue un signe évident de bonne volonté, Alban étant toujours rétif aux casquettes, chapeaux et autres bonnets. La capuche est acceptée depuis peu, youhou!)

A l’abordage des bonbecs!   Tête de mort va!

Les festivités s’étendant sur la journée, je pensais qu’il y aurait du monde mais que ce serait gérable. En fait, au bout de l’allée, on est tombé sur ça: la file d’attente de la mort qui tue. File d’attente dont tu ne vois qu’un tout petit morceau car elle serpente dans les allées sinueuses et en pente. Après 10 minutes à avancer à la vitesse de l’escargot lancé au galop, tu tombes sur un panneau « 45 minutes d’attente à compter de maintenant ». C’est un blague d’Halloween pour faire peur, c’est ça?

Alban prend la mesure de l’ampleur de l’attente  Et se met sagement au bout de la file (il est plus américain que français parfois…) Et là, il reste encore 30 minutes avant le premier bonbec

Alban après avoir hésité s’est sagement mis dans la file d’attente. Le truc, c’est que moi j’imaginais une distribution de bonbon genre un stand ou une personne dans le zoo qui s’en charge et basta. En fait, tout un tas de sponsors ont des stands éparpillés dans le zoo (ça imite toutes les maisons auxquelles tu frappes dans ton quartier) et ils te filent un bonbec avec tout un tas de prospectus et de pub (c’est la philanthropie à l’américaine, je fais une bonne action et ça me rapporte). En France, la même organisation, c’est n’importe quoi en 3 secondes. Ici, il y a une file d’attente joyeuse, patiente et disciplinée (composée essentiellement d’enfants sous le nez desquels on agite des bonbons, je le rappelle). J’étais scotchée!

Pour passer le temps, Alban a décidé de faire une pause casse-croute bien calé dans sa poussette, d’admirer les costumes ainsi que la sculpture sur citrouille (« Cityouille-punkin » en langage Albanesque) et de se faire faire un décalcomanie aux couleurs du zoo. On s’occupe comme on peut!

Quand je pense qu’il y a des idiots qui piétinent pendant que j’avance tout seul Une girafe s’est échapée de son enclos! Elle attaque une citrouille! Pas mal non?

Spéciale dédicace à Céline et Germinal. La prochaine fois, on vous envoie ce modèle là :-) T,A,T Alban épelle mais rarement les bonnes lettres…

La patience paye, on a fini par atteindre les stands distribuant les gourmandises. Alban enchaine sans faute « Trick or treat » et « Thank you ». Il était tellement content avec ce premier bonbon qu’il en serait bien resté là.

Twikowtweet? Thankyyouw!

J’ai UN bonbon, c’est trop bien!

On a persévéré encore quelques stands mais Alban était nettement moins intéressé: il y avait distribution de cailloux (par un parc naturel dans lequel on peut visiter des grottes) et de brosses à dent. On lui avait parlé de bonbons et il se casse les dents (ou il peut aller se brosser au choix).

Conseil de la nénette: tu ne les manges pas! On va s’y employer… Trop la classe la brosse à dent Happy Halloween!

Résultat, on a quitté la file avec un butin de 2 bonbons, une sucette et un bubble gum (préempté par Cédric) pour profiter du zoo. Il y avait des animaux « de sortie ». On a donc admiré des très beaux hiboux (ou des chouettes, désolée je n’y connais rien) et dans un genre différent un cafard (ou une blatte, je ne suis pas plus douée en insectes qu’en oiseaux). Alban l’aurait bien ajouté à son trésor de guerre!

Ne me demandez pas ce qu’on regarde, je n’en ai pas la moindre idée Cédric et Thomas posent comme des pros eux! Hi cockroach!

On était un peu déçu que ce ne soit pas plus festif et on a donc décidé de s’amuser un peu. Cédric et Alban sont allés faire un tour de petit train. Ca dure 2 minutes montre en main mais Alban en a parlé toute la semaine du « petit tyain tchou-tchou ». Et comme il n’y a pas de raison que je ne m’amuse pas aussi, on a fait un tour de carrousel. C’est Alban qui a choisi l’animal sur lequel il est monté et évidemment, il a opté pour le phoque! C’est pas un marin d’eau douce!

All aboard! tchou-tchou! Et si on peut brailler un mot qui ressemble à f..ck devant d’autres enfants, c’est quand même plus drôle…

Une dégustation de bonbon là-dessus et Alban aurait pu attendre un an pour recommencer.

J’ai été sympa, mais là je le vire le foulard!

En fait, on a juste laissé passer une semaine pour le 2ème round. Nicole organisait une petite fête chez elle avec d’autres enfants. C’était super marrant de les voir courir partout dans leurs costumes. Alban s’est bien amusé avec la toute nouvelle cuisinière de Bea et il était surtout ravi de passer du temps avec Bea-cossinelle.

Alban aux fourneaux, les filles regardent Beacossinelle Pas de doudou pour le benjamin de la bande (mais le collier de maman qui fait hochet et anneau de dentition)

Et une fois la petite fête terminée, il était (enfin) temps d’aller frapper aux portes des voisins pour le vrai trick or treat. Nos voisins de derrière, Bill et Cherie, étaient passés le matin pour nous prévenir qu’ils seraient absents (et déposer des cadeaux pour Alban, dont des autocollants sa nouvelle passion, trop fort les voisins!). Mais pour le reste, toutes les lumières de la rue étaient allumées. Et lorsque la lumière est allumée, normalement, c’est le code pour indiquer que les enfants sont bienvenus. Eh bien malgré tout, dans notre rue, personne n’a ouvert! On comprend mieux pourquoi peu d’enfants passent dans notre rue le soir d’Halloween, elle doit être réputée… On a eu plus de chance chez deux voisines un peu plus éloignées que l’on connaît bien et en sélectionnant des maisons bien décorées.

Alban est revenu enchanté avec son petit gobelet plein à ras bord (comme il y a peu de passage, à chaque arrêt, c’était le jackpot!). L’inventaire de ses richesses (un Tootsie roll, un sachet de skittles, une mini barre de chocolat Hersheys, 3 bouchées au chocolat et un mini milkyway en seulement 4 maisons)  lui a pris au moins 10 minutes. Sans oublier les « autocoyants » avec « Bickey ».

Un tootsie roll! Des skittles! Un cadeau d’Halloween sans sucre, je dis bravo!

Par contre, à la place des voisins qui n’ont pas ouvert, je ne dormirai pas tranquille. J’ai l’impression qu’Alban peaufine un plan.

C’est moi ou c’est le portrait de Maxime sur cette photo?

Il a vraiment compris le truc: pas de bonbon, on passe à la farce alors!

A la bouffe!

jeudi, novembre 5th, 2009

Bien que Thomas n’ait pas encore atteint l’âge officiel de la diversification alimentaire soit 6 mois (selon les préceptes actuellement en vigueur aux Etats-Unis), on avait cru noter depuis quelques temps un intérêt certain pour ce que nous mangions.

J’en prendrais bien une croque du sandwich Alban mange une glace … … et moi rien du tout, c’est trop injuste!

En même temps, quand on voit la trombine d’Alban pendant les repas, c’est sûr que ça donne envie.

La saucisse, c’est mon péché mignon

Bref, nous avons décidé de ne pas faire poireauter (ah, ah) Thomas plus longtemps et de lui faire découvrir les joies des purées de légumes et autres compotes.  Le détail auquel nous n’avions pas pensé, c’est qu’il est assez indépendant. Déjà le bib, il s’en chargeait très bien lui même depuis un bon moment (on est en manches courtes sur la photo, c’est dire si ça date!)

C”est MON biberon!

Du coup, pour les petits pots aussi il y a eu affirmation d’autonomie précoce.

Tu remplis la cuillère et moi j’enfourne

Il y a eu aussi des arbitrages à faire entre le pouce à mordiller/sucoter et la poire. La compote gagne haut la main (il sera toujours temps de reprendre le pouce après le repas, il est petit mais pas idiot).

Le pouce ou la compote? La compote bien sûr!

Pourtant la première cuillerée de poire n’avait pas été un franc succès. Mais un petit intermède ludique avec Papa et il remet le nez dans la gamelle (au sens figuré et au sens propre si on commet l’erreur de lui filer le bol)

Beurk, beurk, beurk! Si je t’attrape, je te mord! Il ne faut pas me mettre un nez, des lunettes ou des cheveux à portée de main, je ne résiste pas à la tentation!

En tout cas, il est autonome et partageur, on a pas de souci à se faire pour nos vieux jours, il aura l’entraînement pour nous nourrir à la cuillère 😉

Je regarde comment il faut faire… … et je reproduis. Aaaah, ouvre bien la bouche papa!

Ca plane pour nous!

lundi, novembre 2nd, 2009

En rentrant de notre super séjour dans le Door County, nous nous sommes arrêtés à Oshkosh.

Oshkosh, riante bourgade du Wisconsin

Ce n’était pas pour visiter le château d’eau (pourtant magnifique!) mais pour visiter l’Experimental Aircraft Association Airventure Museum (un musée avec des avions pour faire simple). Ce musée qui a été crée par des passionnés (et qui est surtout animé par des bénévoles à cheveux blanc) a une collection de plus de 150 avions et est principalement connu aux Etats-Unis (voire dans le monde?) pour organiser l’EAA AirVenture. C’est un rassemblement de passionnés d’aviation pendant une semaine avec des invités prestigieux comme l’airbus A380 pour sa première « apparition » dans un meeting aérien aux US, le pilote qui a fait atterrir son avion sur l’Hudson river à New-York, Spaceship one, la NASA, des shows de voltige aérienne… Et comme pas mal de ces passionnés (de 200 à 300.000 personnes tous les ans) se déplacent en avion pour voir des avions, la tour de contrôle de l’aéroport qui jouxte le musée est pendant une semaine « la tour de contrôle la plus occupée du monde ».

L’Aéroport le plus chargé du monde … pendant une semaine au moins

La météo étant vraiment pourrie ce jour là (froid, vent et pluie) on se disait que c’était une bonne idée d’avoir prévu un musée pour rester au chaud. C’était sans compter la visite du Pioneer Airport (l’aéroport des pionniers), plusieurs hangars qui font partie du musée et dans lesquels on trouve des avions anciens. Enfin, maintenant on est comme les locaux, le vent glacé n’arrête pas les Norais! En plus, comme d’hab’ aux USA les musées sont kids friendly. Alban avait à sa disposition un bac à sable XXL et pour balader son auguste derrière le choix entre un wagon (vous traduiriez ça comment vous? Charriot? Carriole?) ou des supers avions miniatures.

Pioneer Airport  En fait la navette était une machine à remonter le temps!

C’est autre chose que le mini bac à sable de la maison! Hue cocotte! Il est tout terrain mon wagon Et là Cédric regrette de ne plus avoir 2 ans ;-)

On avait pas pris la navette seulement pour admirer les avions présentés dans les différents hangars mais surtout parce que c’est comme prendre la machine à remonter le temps. Une fois arrivé, tu n’es plus en 2009 mais en 1929 et voilà dans quoi tu peux envisager de faire un tour.

Travel Air E-4000 de 1929

Un superbe biplan quasiment d’époque. Impossible pour Cédric de résister. Le pilote a fait chauffer la bestiole et en route (façon de parler).

Voici quelques photos du décollage, de l’intérieur de l’avion (le tableau de bord est dépouillé comparé aux avions modernes 😉 ) et du vol.

Cédric version tête brulée Et hop, décollage! Si, ça vole!

Le “siège” passager Le poste de pilotage

Pour la petite histoire, à l’origine, l’avion pouvait emmener 2 passagers à l’avant. Mais le moteur de l’avion a été remplacé par un moteur plus récent et plus lourd et comme nous l’a dit notre guide, 2 américains de corpulence normale ne tiendraient pas sur le « siège » passager. Par contre, Cédric était à l’aise!

Le pilote (lui aussi bénévole passionné) a commencé tranquille par un petit survol des environs (Oshkosh morne plaine) puis il a proposé à Cédric de s’amuser un peu. Résultat quelques virages serrés en toupie. Il a même coupé le moteur et cabré légèrement l’avion pour qu’il perde sa vitesse et décroche. L’avion a alors commencé à piquer du nez en chute libre avant que le pilote ne remette les gaz et redresse l’avion. Commentaire de Cédric « C’est mieux que les montagnes russes ».

Le décollage vu de l’intérieur Oshkosh et le lac Winnebago D’ici, les voiture ont déjà l’air petites

Mayday, mayday! Virage à droite Un virage sec, presque à la verticale!

L’aérodrome avant l’atterrissage Cédric et son pilote Cédric et la bête vus de face

Pendant ce temps là, Thomas roupillait bien emmitouflé dans l’écharpe, je filmais (on me vois vaguement sur la photo prise par Cédric a l’atterrissage) et Alban boudait dans le bac à sable. Il y serait bien allé lui dans l' »ayon ».

Ca tourne! C’est pas juste, c’est toujours les mêmes qui s’amusent!

Vous voulez savoir ce que je filmais? Ca! (plus d’autres trucs tremblés gentiment coupés au montage par Cédric, n’est pas Spielberg qui veut!)

(Vous pouvez voir la vidéo en plein écran en appuyant sur le bouton à droite du volume. Vous pourrez ensuite choisir de voir la vidéo en haute définition en cliquant sur le bouton HD qui deviendra alors rouge)

On a fini par revenir en 2009 pour visiter le reste du musée qui est très bien. La collection d’avion est vraiment belle et il y a pas mal de salles avec des postes interactifs (genre un simulateur de vol).

Ce ne sont pas des maquettes Cette fois-ci Cédric pilote SpaceShipOne

La salle consacrée aux avions militaires était vraiment top et j’ai adoré le plus petit avion du monde (je pense que je ne tiens pas dedans, mais il a été homologué) et un truc typiquement américain: l’avion-voiture. Les ailes se replient et se déplient à volonté et là encore, l’avion a vraiment été homologué mais (curieusement 🙂 ), ce fut un échec commercial…

Il est où l’avion de Tom Cruise dans Top Gun? L’avion de poche Pas facile de faire un créneau avec ce truc!

La chose qui m’a surpris quand même (et agacé, soyons honnête) c’est que si l’on parle beaucoup des débuts de l’aviation aux Etats-Unis, des aviateurs américains comme Lindbergh, pas un mot sur les français (ou autres nationalités) ayant participé à la conquête des airs. Un peu gonflant à la longue cet « américanocentrisme »…

Mais bon, c’était quand même très intéressant et surtout, ça nous a permis d’admirer les deux plus beaux avions du monde!

Je décolle! Thomas the flying baby