Archive for the ‘Madison’ Category

Bye bye

vendredi, août 6th, 2010

Voilà, après presque 3 ans passés aux Etats-Unis, il est temps de rentrer en France pour de nouvelles aventures.

Jusqu’au bout on a pu découvrir les particularités de l‘American Way of Life en organisant une …  moving sale!

En France, quand on veut se débarrasser de son fourbi et/ou se faire un peu d’argent, on attend la prochaine brocante du coin. Mais il faut s’inscrire, transporter son bazar, s’installer toute la journée sans solution de repli s’il se met à flotter,… Aux USA, pays de la libre entreprise, tu peux organiser ta brocante perso gratos dans ton chez toi. Selon l’endroit où tu déballes, ça s’appelle yard sale (vente dans le jardin) ou garage sale (la traduction n’est pas nécessaire si?) et si tu déménages, ça s’appelle moving sale. Genre tout doit disparaître.

Il y a des week-ends traditionnellement riches en yard sale, et on peut de toute façon poster des annonces sur Craig’s List (l’équivalent du Bon Coin) en mettant quelques photos/une description des objets à vendre. Par un coup de bol assez magistral, on a organisé notre vente au débotté le même week-end que le square d’à côté de chez nous. Et comme on avait posé des panneaux partout dans le quartier, on a eu beaucoup de monde.

Viendez, viendez!

Le premier jour. Le dimanche, jour du seigneur, on a surtout eu des curieux en balade et des voisins qui venaient nous dire au-revoir.

Qui n’en veut? Même la voiture est à vendre!

Au final, on a réussi à vendre pas mal de chose, surtout des appareils électriques que l’on n’aurait jamais réutilisé en France. Et même mon vieux canapé-lit I kéa  qui était dans un sale état après avoir servi d’espace de jeux/restauration/toilettes aux loulous. On l’a cédé pour pas très cher à une dame charmante qui est revenu le chercher le lendemain avec …. une camionnette de location qui a du lui coûter plus cher que le canap’…

On avait mis la voiture en expo, sans succès, mais finalement, un couple d’amis français était intéressé. On sait qu’on a laissé notre voiture qui nous transporté en toute sécurité sur les routes verglacées entre de bonnes mains. Et pour la fin de notre séjour, Jean-Michel et Cécile nous ont prêté leur monospace, un poil plus vintage.

Monsopace un jour, monospace toujours!

Inutile de dire qu’Alban était ravi du changement. Cédric a pu nous déposer au départ du bus pour Chicago, moi et les enfants. En effet, après avoir pris le problème dans tous les sens, il s’est avéré que cartons et petits mecs de moins de 4 ans ne font pas très bon ménage. Pour être prêt à temps et pouvoir remplir le container autrement qu’en vrac, nous avons fait 2 équipes: à moi le trajet Madison/Chicago en bus, Chicago/Dublin – Dublin/Paris en avion. A Cédric les cartons et le démontage des meubles.

Bizarrement, pas de photos du voyage (que la personne qui arrive à tenir 2 mioches silencieux – ou presque – pendant 12 h ET à prendre des photos me donne ses trucs!)

Par contre, Cédric a pris en photo l’avancement du chantier (dans tous les sens du terme).

Gros bazar… … au salon: : pas encore beaucoup de cartons!

Le salon se dégage, le bordel va dans le garage!

Au jour fixé pour l’arrivée du container (et après un brin de ménage), la maison ressemble à ça:

Salle à manger 1 Salle à manger 2 Cuisine

Notre chambre (impossible de ressortir la bibliothèque ;-) ) Chambre d’Alban Chambre de Thomas

Heureusement que je n’étais pas là, j’aurais eu un gros pincement au cœur et versé ma larmichette en quittant une maison qui nous a vu nous installer à 3 et repartir à 4 et dans laquelle on a été très heureux.

Pour Cédric, pas le temps de s’émouvoir, les déménageurs sont là.

On va pouvoir en caser du bazar là-dedans!  Chargement du container juste devant la porte.

Contrairement à l’aller, le container est chargé juste devant chez nous. Plus personne n’y touche jusqu’à l’arrivée à la porte de notre futur chez nous dans l’Essonne. Du coup, il faut bien tout caler. Les mecs, ils doivent exploser les scores à Tétris!

Au début, ça a l’air tout en vrac… Qui dit mieux? Ils s’entraînent en jouant à Tétris ou bien?

Par contre, c’est comme en partout, 2 qui bossent, 1 qui regarde supervise.

Va falloir me ranger ça!

On avait plutôt bien calibré notre chargement (disons la fourchette haute du chargement, en comptant le fauteuil fétiche de Cédric 😉 ), car les cales sont posées pile à l’endroit prévu.

M’étonnerait que ça bouge pendant la traversée… On ferme les portes … … et en route!

En attendant de reprendre l’avion pour nous rejoindre, Cédric profite de l’hospitalité des Farrar et rend une dernière visite à DuWayne et Judy. Il a même le droit d’être présenté à un nouvel arrivant.

Meuh! Il fait soif!  Ca c’est du biberon! Retour au bercail!

Je sens que cette image va laisser une impression trompeuse, genre « le Wisconsin, plus de vaches que d’habitants ». Au-delà de ça, pour nous, ça restera un endroit spécial où nous avons vécu une super expérience d’expatriation, rencontrés des personnes fantastiques, profité des premiers pas dans la vie de nos deux fils, découvert beaucoup de chose, y compris sur nous. Avec une moitié d’américain complètement blaireau sur les bras et des invitations en pagaille, on y reviendra sans doute.

Mais Madison nous manque déjà!

Il n’y a pas que des vaches à Madison, il y a aussi des tigres…

PS: il n’y a pas que des vaches à Madison  😉

Souviens-toi l’été dernier

samedi, juillet 17th, 2010

Ou plutôt, souviens-toi de ton dernier été dans le Wisconsin. Eh, oui, toutes les bonnes choses ont une fin et notre séjour aux Etats-Unis touche à sa fin donc, petit flash-back sur nos occupations avant le grand départ.

Tout d’abord, combattre la chaleur. Comme les années précédentes la météo nous a réservé quelques jours de grosses chaleurs et la maison climatisée, c’est sympa 2 minutes mais avec les 2 loulous plein de vie, il faut penser à sortir.

1ère option: une baignade dans le lac. Notre plage préférée, c’est Vila’s beach, à côté du zoo. Ca doit être la plage la plus sûre du monde, un sauveteur tous les 50m pour une plage sur un lac…

Prête pour le remake d’Alerte à Malibu la sauveteuse derrière Alban!

Thomas est toujours le premier à se jeter à l’eau.

Elle est fraiche! Un petit fouetté de jambe pour se revigorer les arpions

Alban y va à son rythme mais au final, on a du mal à le faire sortir!

Salut les beaux gosses! I’m a poor lonesome swimmer

Malheureusement, la prolifération de volatiles et leur déjections combinée avec la chaleur entraîne parfois la fermeture de la plage (pour cause de niveau d’E. coli au-delà du sanitairement acceptable). Il y a donc la 2ème option: le waterpark de Middleton.

Rien de comparable aux waterparks de Wisconsin Dells avec toboggan et rivières à descendre en bouées, mais quelques jets d’eau suffisant pour s’asperger copieusement.

Il pleut, il mouille! Dans le Wisconsin, pas de pétrole, mais des jets d’eau!

Thomas est fan bien que l’eau soit très fraiche. Alban, refroidi par la température de l’eau et l’agitation repart sans un poil de mouillé…

Sortez-moi de cette serviette, je veux y retourner! C’est cela oui

La 3ème option est de loin ma préférée. Elle ne requiert aucun déplacement et elle est double usage: amusement des enfants/arrosage de la pelouse. Il s’agit du sprinkler!

Le principe est simple, on relie le bestiau au tuyau d’arrosage, on allume l’eau et ensuite, c’est sauve qui peut!

Observation… … réaction! A la douche!

Alban est fan, sauf quand il se fait attaquer par Cédric!

Hiiii!!! C’est pas du jeu!

Bien sûr, il pige le truc très vite et sur qui il se venge?

Je suis le maître du … sprinkler (pour commencer, c’est déjà pas mal) L’arrosé arroseur, vous connaissez?

Thomas veut lui aussi dompter la bête. Il approche sans peur.

Même pas peur!

Et s’en prend plein la tronche…

Plein…  … la … … tronche!

Et il en redemande!

A l’attaque! C’est l’éclate! Lache-moi, je vais dompter la bête!

En secours, on a même le sprinkler du pauvre: le vapo qu’Alban manie comme un pro. A sa place, je me méfierai quand même de Thomas prêt à prendre sa revanche…

Je me rends, je me rends! Je crois qu’il reste un petit coin de dos encore sec. Je tiens ma revanche!

Afin de combiner lutte contre la chaleur et visite du Wisconsin, on est allé visiter Cave of the Mounds (la grotte de la montagne). On a pu admirer la campagne du Wisconsin dont on ne se lasse pas.

Tatatala, tatala, tatatala, tatatatatatala… Alors, vous avez reconnu l’air du générique de la Petite Maison dans la Prairie?

On a aussi fait une halte dans ma chaine de fast food préférée: Culver’s. A part dans le Midwest, c’est pas hyper développé et je pense militer pour l’implantation d’un Culver’s en France, à proximité de notre futur domicile. Leur burgers sont super bons (rien à voir avec le Mac Do ou le Burger King) et surtout, ils ont une carte de glace délicieuses avec des parfums complètement délirants (glace au cheesecake à la cerise, à l’Oreo à la menthe, …). Et même un parfum du jour! Et puis, ça fait un peu dinner, on t’apporte ton repas à table. Je ne parle même pas de la gentillesse du personnel, Alban a changé 2 fois d’avis pour choisir sa glace, le serveur a refait à chaque fois selon les désidérata de son Altesse et nous a filé les 2 autres glaces gratos. Entre ça et la vue sur les tracteurs par la fenêtre, on a passé un repas parfait!

Culver’s + John Deere, un concentré de Midwest Get Culverized! Miam le nugget de poulet!

Bref, le but de la visite c’était quand même la visite de la grotte et c’était génial. On a suivi la piste des empreintes et des fossiles pour arriver du parking à l’entrée:

Suivez la piste!  Je crois que je tiens un indice!

On a commencé par un film de présentation du site, de la formation de la grotte, de sa découverte,… Première frayeur pour Alban qui n’a plus voulu décoller de mes bras. Thomas n’en mène pas large non plus.

Pourquoi il fait tout noir?

Une fois dans la grotte, Thomas se décontracte et finit par arpenter les lieux très à l’aise. Alban refuse qu’on le pose par terre mais ne perd pas une miette du spectacle qui est magnifique.

Des “drapés” Les stalagtites et stalagmites se sont rejoint pour faire une colonne Il y a même une rivière souterraine

Après avoir visité l’intérieur, nous profitons de l’extérieur où la flore de la Prairie a été reconstituée.

Je vous rechante le générique de la Petite Maison dans la Prairie ou vous l’avez encore dans la tête? Escalade de l’escalier, Thomas adore! Un Alban est caché sur cette image, sauras-tu le retrouver?

Nous jouons également aux orpailleurs. Tout a été prévu: tamis, eau et sac à malice vendu à la boutique. La méthode est simple: on choisit un tamis, on verse le sac, on plonge dans l’eau et …

Celui-ci, c’est le bon!  Ouverture du sac! You riiince, you riiiince, you riiiince (3 times!)

Un trésor apparaît! Il sont forts ces ricains!

Hou!!!! Des cailloux!

Le plus difficile a finalement été de décoller les enfants de la flotte.

Ouais, de l’eau!!!! Un plaisir simple: splich splach! A contre-courant

En dehors de nos escapades, nous avons essayé de profiter de Madison tout simplement.

Nous sommes devenus des habitués du zoo.

What’s up Dude? Un petit tour de manège, pardon du Carousel de la conservation des espèces, pour la route Notre belle famille ;-)

Le playground de West Town Mall n’a plus de secret pour Alban et Thomas

On voit le bout du tunnel Méga fiesta!

La dégustation des glaces de l’Université de Madison non plus. Et ce depuis Memorial Union Terrace avec vue sur le lac Mendota.

Une cuillère pour papa … … et puis une pour Alban aussi, faut pas plaisanter! Le lac Mendota

Alban à Memorial Union Terrace

Vu que c’était la dernière fois, on a réussi à s’accommoder DU truc de l’été à Madison: les travaux.

On refait les voies sur University Avenue On construit sur le Campus On réorganise les carrefours (misère, je ne vais plus me retrouver!)

Comme le dit le dicton (ce dicton existe dans tous les états avec un hiver froid et long), il y a deux saisons dans le Wisconsin: l’hiver et la construction. Résultat, l’été les routes sont déviées, les grues fleurissent, les plots de chantiers aussi, c’est le souk complet. On en viendrait presque à souhaiter que l’hiver revienne vite 😉 .

Et surtout, on a passé du temps avec ceux qui ont fait de notre séjour dans le Wisconsin un vrai bonheur, nos amis.

Alban a eu la part du lion avec moult playdates avec Béatrice. Vous saviez qu’avec un peu d’imagination (et quelques craies) on peut faire une partie de pêche et une promenade en voiture sans quitter son jardin?

Tut tut, pouet pouet, on conduit (depuis la banquette arrière?) Ca mord! Une fois pêché, le poisson est dégusté sans perdre un instant…

Avec des coton-tiges, on peut aussi faire de la peinture.

La concentration est à son maximum Une fleur rose pour Bea girly girl Pour Alban, … késaco?

Comme Nicole, Fred, Béatrice et Léon quittaient aussi le Wisconsin pour s’installer dans l’état de New York, nous avons fait un barbecue d’au-revoir avec le groupe de mamans qui m’avait si bien accueilli à mon arrivée. Les enfants et les activités ont bien changé en 3 ans!

Les heureux parents! Une toile parachute, des parents et des enfants … … des jeux sans fin!

Alban est un bon papa! Cédric a gardé son âme (et sa souplesse!) d’enfant Thomas aussi a des copains de son âge

Une petite chanson tous ensemble Et un petit mot d’amour pour Bea

Nous avons aussi fêté le 4 juillet avec Carine, Olivier, ses parents, Jules, Emma et Charlotte. Alban et Thomas étaient au taquet depuis le matin grâce au ballon acheté par Cédric. Mais ils ont tenu jusqu’au feu d’artifice vu depuis le lac. Et en musique!

Bleu Blanc Rouge, mais avec des étoiles et des rayures Pour l’hymne national, y a encore un peu de boulot mais le coeur y est Sur le ponton, juste avant le feu d’artifice

En parlant de musique, nous avions déjà profité d’un concert on the square avec Tom et Friedemarie et Mary-Beth, une de nos anciennes voisines de Cheyenne Circle. Le concept est simple, un concert gratuit de musique classique par l’orchestre de chambre du Wisconsin (+ un invité différent à chaque concert), à côté du Capitole, au moment du dîner. C’est en plein air, convivial (tout le monde sort son pique-nique) avec une programmation musicale de bonne qualité. Le seul problème, cette manifestation a beaucoup de succès.

L’ochestre La foule! De l’autre côté, pas mieux…

Qu’on ne vienne pas me dire que les yankees sont des incultes 🙂 . On a quand même réussi à de trouver une petite place, à déguster le délicieux pique-nique préparé par Fridemarie et à apprécier la musique (il y a des haut-parleurs tout autour du Capitole). Alban s’est même fait des amis! Et on a fini par une petite danse car toute cette musique, ça donne envie de remuer!

Ouf, nous voilà installés Alban “socialise” Avec succès!

Et on termine par une petite danse!

Nous avons aussi pris le temps d’aller une dernière fois à la ferme des Farrar. On a visité un peu les environs et surtout passé un excellent week-end avec Tom et Friedemarie qui nous ont entouré durant tout notre séjour.

Prêts pour la balade! Au pied de la falaise Dans la falaise

Sur la falaise  Ca donne le tournis, hein Thomas?

Et on a pu profiter à nouveau des talents de cuisinière de Friedemarie!

Barbecue avec bratwurst: miam! Un bon repas en bonne compagnie: le bonheur!

Les enfants ont particulièrement apprécié le petit-déjeuner « germanique »: pain aux fruits secs et yaourt aux fruits. Mais il manquait visiblement un peu de jambon pour Thomas le viandard qui s’en est pris aux orteils de son frère 😉 .

Ch’est bon! J’aurais dit excellent … … mais ça manque de viande!

Un peu nostalgique cet article mais haut les cœurs, il nous reste encore du boulot avant le départ!

Rattrapage

lundi, juin 28th, 2010

On est un peu en avance sur les résultats du bac, mais une « petite » session de rattrapage s’impose après avoir laissé le blog en friche.

Ce n’est même pas faute d’avoir des choses à raconter, ce serait même plutôt l’inverse. Depuis que la neige a fondu et que les températures sont redevenues positives, on redécouvre le bonheur de se balader dehors.

Les pensionnaires un peu frileux du zoo sont à nouveau de sortie.

Je me demande où elles passent l’hiver les girafes? Personne n’a su nous dire comment s’appelle ce bestiau… Les crocodiles sont revenus de Floride (comme les retraités ;-) )

Certaines tortues ont du mal à décoller de la lampe à UV. Mais pour celles qui s’aventurent dehors, il y a herbe fraîche à volonté (et cris ébahis d’Alban qui vient de réaliser que cette énorme bestiole peut bouger).

Le soleil du Wisconsin n’est pas suffisant pour la tortue du désert. A la vitesse à laquelle elle se déplace, l’herbe a le temps de repousser… 

Et les animaux du Midwest sortent de leur hibernation (enfin le bison et le blaireau, c’est pas flagrant).

Blaireau timide Bison flou Chiens de prairie en folie

Bébé chien de prairie “très mignon” dixit Alban 

Et on n’oublie pas la star de la visite pour Alban, ce qu’il réclame à cor et à cris dès la sortie de la voiture: le fuck phoque!

J’espère que le bassin est climatisé…

Alban et Thomas n’en perdent pas une miette!

Virez moi cette vitre! 

Surtout quand on arrive à l’enclos du …

Tigre!

Il passe juste à côté de la vitre et franchement, c’est impressionnant. Sauf pour Thomas…

Je rigole, mais je n’en mène pas large…  Encore le gros chat, encore!

Et au zoo, il y a plein d’autres trucs sympa:

– le parc à l’extérieur avec des jeux encore mieux qu’au parc juste à côté de la maison. Un train à conduire et une moto à piloter, trop de bonheur!

Tchou-tchou! Le Norais Express arrive en gare. All aboard! J’ai mon ticket! Il est où le pilote?  Ah, le voilà!

– Le train et le manège bien sûr.

Conduire, c’est bien, mais se faire conduire, c’est pas mal non plus!  E pericoloso sporgesi! Heureusement, le phoque n’est pas l’animal préféré de beaucoup d’enfant, on a pas à se battre pour le récupérer… Pour Thomas, peu importe l’animal pourvu qu’on ai l’ivresse!

– Les animaux à suivre (pour faire une « cayesse »), à escalader …

Canard, canard, houhou. Viens, je vais te faire une cayesse! Hop, un petit tour en tortue géante! Photo de groupe

– Les animaux à se faire tatouer.

A défaut de phoque, Alban a opté pour le voisin de banquise, le pingouin dépressif.

A la rigueur, juste une corde à secouer peut suffire au bonheur de certains…

Rien à secouer … des critiques sur mon chapeau ;-)

Et pour les animaux moins exotiques, il y a eu comme l’année dernière Breakfast on the farm, le petit-déjeuner à la ferme avec plein d’animaux à observer et caresser.

Les observer, c’est sympa, surtout quand les agneaux têtent les lacets de Cédric ou l’oreille du copain de ballot de paille.

Meuuhhh! Je veux ma maman! Et ça, ça se mange?

Mais évidemment, le plus rigolo c’est de pouvoir les tenir et/ou les caresser.

Une caresse au cochon (qui rit?) Une caresse à l’agneau qui gambade Et une caresse au lapin (qui contrairement à ceux du jardin ne se carapate pas).

Et comme Madison est une toute petite ville finalement, on se retrouve entre amis et voisins autour des poussins.

Bea, Nicole, Sarah, Elie, Sean, Theo et mes boyz

Alban commence à apprécier, voire à réclamer la compagnie des enfants de son âge. On emmène donc parfois Bea en vadrouille avec nous (quand le transfert de siège auto ne nous démotive pas à l’avance). La dernière fois, on est allé à l’Arboretum profiter des arbres en fleurs et des jonquilles.

Les fleurs après 6 mois d’hiver, ça fait bizarre, hein Alban? Magnolias Forever! (je la fais tous les ans non?) Cueillette sauvage

On avait emmené de quoi faire des bulles de savon, une des activités préférées d’Alban. On peut admirer les différences de technique.

Stylé mais peu efficace Style et efficacité, la classe! Freestyle…

Et comme de courir partout (ou de se faire promener en poussette), ça creuse, on a fait une petite pause casse-croûte avec des gourdes de compote Materne. On en trouve seulement depuis peu à Madison (je frime au parc, les autres mamans n’ont jamais vu ça!). Pas en avance sur tout les ricains 😉

Petite pause le nez dans l’herbe Pas de gourde sur cette photo :-) Pause casse-croûte!

Enfin, il y a quand-même un domaine dans lequel il est dur de les concurrencer: les aires de jeux!

On se trouve déjà plutôt bien lotis dans le quartier mais dans certains coins notre playground ferait ricaner. Poussés par le ouïe dire, on s’est organisé un pique-nique à Sun Prairie, à l’est de Madison. On a pas été déçus!

Le pique-nique a été vite expédié. Pourtant il y avait sandwich baguette et chips.

Pique-nique de luxe, sur nappe blanche! C’est vrai, j’ai droit à une chips? Youhou! Jambon beurre salade. Presque un parisien…

Mais comment lutter contre ça:

On ne voit que la moitié là!

Alban était un peu dépassé au début mais il a eu vite fait de prendre ses marques.

Par quel bout vais-je prendre le problème? Par là, ça paraît pas mal… Et ça, c’est super cool!

Quant à Thomas, il n’a pas boudé son plaisir non plus.

Je monte, je descend, c’est trop bien! Ca glisse!

Vraiment super! Dommage qu’il faille traverser tout Madison pour y aller…

Alors que cela va bientôt faire 3 ans que nous habitons à Madison, on a toujours pas fini d’explorer les environs. On avait énormément entendu parler de Devil’s Lake, le lac du diable. On y est allés un dimanche mais soit on en avait entendu trop de bien, soit le temps était trop gris, soit on était pas dans un bon jour, mais on a été un peu déçu. Le lac est sympa mais n’a rien d’exceptionnel. Surtout, il n’y a pas de chemin pour faire le tour du lac. Il y a des chemins de rando qui partent un peu partout dans la forêt mais nous on voulait voir le lac!

Même Alban est blasé… Attention à la chute!

On a quand même jeté quelques cailloux, trempé les mains dans l’eau et couru comme des déglingo (copyright Amande) histoire de ne pas être venu pour rien.

Pour les ricochets, y a encore du boulot… Elle est fraîche! A fond les ballons! L’avantage d’avoir des grandes jambes, j’arrive à suivre le rythme…

Et sur le chemin du retour, LA bonne surprise qui fait que tu ne regrettes pas d’être venu: pour traverser la rivière Wisconsin et rentrer à Madison, pas de pont mais un bac. L’idée de mettre la voiture sur un bateau a tout de suite enchanté Alban. Il a fallu attendre un peu car le bac n’est pas super grand. Mais on s’est retrouvé nez-à-nez, enfin pare-chocs contre pare-chocs avec 2 voitures de cadres français en goguette. Le fin fond de la cambrousse du Wisconsin, le dernier endroit où tu t’attend à croiser des compatriotes, et pourtant…

La rivière Wisconsin et le bac en approche. Dès qu’il fait beau, on se rappelle que les Harley sont construites à Milwaukee. En route pour l’aventure!

Ca a fini par être à notre tour. Le passage en bac, grande première pour tout le monde!

Débarquement et embarquement simultanné. Tout est bien rôdé! Un peu flippant de mettre plein de voitures sur un petit machin comme ça… La Wisconsin River

Alban a admiré le spectacle depuis l’intérieur de la voiture (il avait un peu peur qu’on l’oublie sur le bateau). Thomas a le pied marin (ou l’équivalent pour une rivière en tout cas) lui!

Qui n’avait pas vu notre plaque perso? Thomas, bon pied, bon oeil!

Nous cédons aux sirènes de la nouveauté mais nous n’oublions pas les valeurs sûres.

Nous prenons de temps en temps une glace (fabriquée avec du bon lait du Wisconsin) à côté du labo de Cédric et nous allons la déguster à Centennial Garden.

Glace et Milkshake, hum, que du diététique! Milkshake au choco! A l’attaque! Un cadre apaisant pour favoriser la digestion

C’est un cadre propice pour prendre de belles photos.

Alban et son style inimitable à la course Fraisiers à fleurs roses Le coin des iris

Ou pas…

Thomas, reste ici! Je fais coucou et je disparais de la photo. Magique! Bonne idée la photo sur le seul truc vieux et rouillé du parc…

Et surtout, il y a possibilité de patouiller dans l’eau! Le bonheur!

Le spot de prédilection d’Alban et Thomas.

En effet, en ce moment, tout ce qui intéresse les loulous c’est la flotte.

Et rien à voir avec la canicule ou la sécheresse. Il y a 15 jours, alors qu’il pleuvait des seaux depuis le matin, on s’est quand même aventuré jusqu’à Olbrich Garden. On a troqué la grosse pluie pour un petit crachin, mais les cirés n’ont pas été inutiles…

Il y a eu l’approche en finesse:  Regarde maman, une fontaine!

Approche en finesse: Regarde maman, une fontaine!

L’arrosage au jet d’eau.

Chacun un jet d’eau… … et en avant les bêtises!

Le patouillage dans la jarre.

Après le jet d’eau, la jarre!

Et le final en apothéose dans le bassin…

Et pour finir en apothéose, le bassin!

Donc utile les cirés, mais pas complètement efficaces…

J’suis mouillé? Et alors?

Et comme par hasard, pour ce genre de chose, la complicité des 2 frangins est au top…

Viens, j’ai vu un jet d’eau!

Pour les distraire un peu  et éviter qu’ils ne finissent complètement trempés on a arpenté les allées sans bassins, fontaines,… Mais Alban, pas découragé, sortait la langue pour « attraper » les gouttes de pluie…

Rentre ta langue Alban! Et hop, un coup de langue à gauche maintenant! Qui m’a enlevé l’eaua vec laquelle je jouais? C’est toi Papa!

On a coursé les lapins. Mais ils se cachent plutôt bien. Et en cas de besoin, ils montent aux arbres!

Suis-moi Alban, j’en ai vu un! Un lapin se cache dans cette photo. Sauras-tu le retrouver? Lapin acrobate!

On a aussi découvert le kaléidoscope végétal: une jardinière avec des plantes multicolores, un kaléidoscope, et hop!

Au naturel Par le petit trou de la lorgnette

Voilà (entre autres) ce qui nous a occupé ces derniers temps. Alors, on passe ou on est recalé?

Laisse tomber la neige

mercredi, janvier 13th, 2010

J’avais fait la maligne début décembre en disant que ça manquait un peu de neige cette année.

J’aurais  mieux fait de la fermer.

Parce qu’on s’est pris une bonne tempête de derrière les fagots histoire de battre de nouveaux records. En gros 40cm de neige sur la nuit (et des branches en moins sur les arbres), c’est quand même pas fréquent même dans le Wisconsin.

Cédric a eu un avant goût en rentrant du labo.

Admirez la trajectoire! Le vélo est gris à la base C’est beau. Mais c’est chiant. Mais c’est beau.

Et le lendemain au réveil, voilà ce que ça donnait.

Incroyable mais vrai, notre rue est déneigée à 8h du mat’! De la neige chantilly! Ca va être coton à pelleter!

Le truc qui m’a le plus surpris, ce n’est pas la neige (on est rodés) mais le fait que notre toute petite rue d’un tout petit quartier résidentiel soit déneigée à 8h du mat’. Elle le sera ensuite 3 fois dans la journée: les gars des services techniques de la ville, ce sont pas des rigolos!

Vu que jusque là on avait pas eu grand chose  à se mettre sous les après-skis, on s’est empressé d’aller dehors. Cédric nous a dégagé un passage (on avait retrouvé la pelle à neige 🙂 ) et hop, tout le monde dans la poudreuse!

C’est concept les branches en vrac Alban se régale, moi je jardine Derrière la maison, on vérifie si Alban a toujours pied

Thomas se dit que quelque chose a changé depuis hier. Mais quoi?

Cédric s’est ensuite colleté l’allée à pelleter. Et même avec une pelle coudée de compèt, la neige bien lourde comme ça, c’est l’horreur. Heureusement, notre voisin Bob nous a prêté son snowblower.

Cédric est motivé… … mais y a du boulot! Merci Bob!

Une fois l’allée dégagée, Alban a profité du soleil qui a fini par arriver pour aller voir ça de plus près. Verdict, la neige, c’est trop génial. Le must étant de pouvoir s’enfouir dedans jusqu’à la taille.

Je fonce… … ça s’enfonce! Voilà, là on y croit que c’est l’hiver!

Youhou, je m’éclate! Alban en mode chasse-neige Alban attaque le tour du jardin par la face nord

La progression est lente Une petite pause pour admirer le paysage Et on y retourne. Quelqu’un aurait des raquettes sinon?

Avant de partir pour la France, Cédric se demandait comment Alban appréhenderait le fait qu’il n’y ait pas de neige. La question ne s’est pas posée longtemps: arrivés le mardi midi, il a neigé le jeudi. Je ne vais pas insister sur le fait que c’était le jour où nous avions rendez-vous à l’ambassade des Etats-Unis pour renouveler nos visas. Ni sur le fait qu’on est arrivés à 9h place de la Concorde en partant à 5h de Witry pour cause de neige et de grève du RER A. Je vais plutôt me réjouir d’avoir mis les bottes d’Alban dans la valise, d’avoir fait de la luge (en sac poubelle, glamour moi, toujours!) sur les buttes de mon enfance avec mes fistons et une bataille de boules de neige mémorable à Saint Erme.

Le champ de bataille Cédric s’éclate … … et se fait éclater

Max attaque  Amande esquive Et il reste même assez de neige pour un (petit) bonhomme de neige!

Je félicite aussi chaleureusement Mamie Josée qui a réussi l’exploit d’e faire enfiler des gants à Alban (cela dit, sa promenade dans le jardin l’avait déjà bien incité à envisager une brèche dans sa stratégie du non de principe).

Avec Mamie, on met les gants! Ca patouille, ça patouille J’vais te montrer comment on fait Papi, j’ai l’habitude moi!

Comme d’habitude, le plus content, c’est Cédric. Lui qui adore la neige, il avait une raison de plus de l’attendre avec impatience: il a équipé son vélo de pneus à clous!

Le pneu à clous modèle vélo

Verdict après avoir pu les essayer dans pas mal de configurations possibles (poudreuse, neige tassée, glace,…): c’est super et il regrette de ne pas avoir investi l’hiver dernier.

Moi quand je vois le thermomètre avec une température aux alentours de -20°C (c’est à dire quasiment tous les jours en ce moment), pneus normaux ou  à clous, le vélo, pas question. Mais pour Cédric le warrior, pas de souci.

Encore mieux que la douche glacée pour se réveiller le matin!

On ajuste l’équipement: un courant d’air et c’est le drame! Salut! Le bon côté des choses, c’est que par -20°C, c’est ciel bleu assuré

Il est gelé, c’est sûr  😉

Chers tous,

dimanche, septembre 6th, 2009

Une petite carte postale pour vous dire que nous passons de bonnes vacances, un bel été, un été correct à Madison.

La météo est splendide, pourrie, capricieuse. Et même parfois dangereuse:

On est pas en train d’installer une clôture,… … c’est une branche de l’arbre qui a des envies de meurtre.

On ne va pas insister sur le fait que le mois de juillet a été le plus froid depuis 1900 ni sur le fait que le mois d’août a été très pluvieux. On va plutôt se dire qu’après la pluie, le beau temps!

Somewhere, over the rainbow….

Et puis, on ne perd pas de temps à arroser le jardin comme ça… De façon surprenante, les tomates arrivent à rougir et les aubergines à pousser. Le tout sous la surveillance rapprochée d’Alban qui préempte toute nouvelle tomate mûre pour son usage personnel.

Forêt tropicale … …contrairement au climat!

Alors, je vais prendre celle-là aujourd’hui. Rouge sur rouge, rien ne bouge!

Et puis notre sexy facteur (qui est la voix de la sagesse populaire) le dit toujours, on peut avoir 4 saisons en une journée dans le Wisconsin, donc même un été moisi ne l’est jamais complètement. Et dans la série jamais contente, il fait même parfois trop chaud. Ce qui n’empêche pas Alban (et Cédric) de se donner à fond au terrain de jeu.

Et hop, premier palier! Et hop, deuxième palier! Et hop, je descend et je recommence!

Pour ceux qui ne le savaient pas, Cédric est resté un grand enfant….

Un anneau… … un morceau de ferraille tordu… … pas compliqué d’occuper la marmaille!

La nouvelle passion d’Alban est de grimper ou de s’accrocher à tout ce qui lui permet de décoller les pieds du sol. Et Cédric lui montre le bon l’exemple.

La mini tyrolienne infernale Cédric passe incognito (ou presque)

La toupie de la mort Alban copie même la position “en crapaud”

L’échelle infernale de la mort qui tue (ça se sent que j’ai le vertige en grimpant sur une chaise?) Quand je serai grand, je serai pompier! Quand je serai grand, je continuerai à rigoler!

Rien que de voir ça,… … j’ai mal aux bras! JCVD, sors de ce corps!

La nouvelle passion de Thomas, ce serait plutôt de découvrir le monde et notamment les canards.

Coin coin coin

Malheureusement, les canards du lac Wingra sont crétins, ils se barrent quand on leur jette du pain. Malheureusement, les canards sont très bien dressés: ils savent qu’il est interdit de les nourrir et ils préfèrent s’éloigner majestueusement que de gober nos bouts de pain.

On conaissait le Foulque comme palmipède… … on a maintenant le Foulcan (j’ai pas pu m’empêcher, désolée)

Nous profitons aussi de l’été pour nous faire manger par les moustiques bien qu’avec le froid ils fassent moins les malins supporter Cédric pendant ses matchs d’Ultimate frisbee. On a profité d’un calendrier favorable pour soutenir le même soir ma copine Nicole (elle ne joue pas dans la même ligue) et Cédric. Alban et Béa maîtrisant parfaitement le lancer du frisbee, ils ont commencé un entraînement intensif de football américain. Ce n’est pas très au point, sauf la danse de la victoire d’Alban peut-être?

winning is sweet, beer is better! Une petite photo posée Une photo au naturel

Pour une fois, tout le monde court dans le même sens! Remise en jeu Ninie’s boys

Action! Collision! Danse de la victoire (ou de la pluie, ce qui expliquerait la météo de cet été…)

Intéressant point de vue, non? Quel charmeur ce Thomas!

Nous sommes aussi aller fluncher bruncher chez Sardine (en français dans le texte). La cuisine est sympa, la vue sur le lac Monona aussi si on fait abstraction du parking entre la terrasse et le lac. La carte du restaurant est d’inspiration française, mais les portions sont définitivement américaine (cf la gaufre aussi grosse que la tête d’Alban).

Qui a une drôle de tête le matin tant qu’elle n’a pas déjeuné? Coucou Cédric! Je n’achète des vêtements à Thomas que si le jeu de mot est aussi nul que l’un des miens!

A table! (sérieux Cédric, viens t’asseoir, j’ai super faim!) Après la gaufre liégeoise, la gaufre française à l’américaine. Tout un concept!

Nous faisons aussi des expériences culinaires intéressantes grâce au marché des fermiers. On y trouve des œufs de ferme pas blancs et pas calibrés (et drôlement bons!) et des champignons atomiques bizarres. Ce sont des oyster mushrooms (champignons huîtres) mais tendance psychédéliques en rose et jaune. Rien de tel pour motiver Alban à passer en cuisine. Je lave, je coupe, il met dans le bol, verse dans la poêle, remue et voila! comme disent les américains.

Cherchez l’intrus Oyster mushroom façon Billy ze kick

Attention Alban Bocuse me surveille Notez la délicatesse du geste Et voilà!

Cédric fait ses devoirs de vacances ses demandes de financement avec beaucoup de sérieux.

Ca bosse dur! Mais avec le sourire!

Bisous de Madison (où le dépaysement n’est jamais loin)

Mes marins préférés On se croirait au bord de la mer non? Mais si, il y a des mouettes, de l’eau et des bateaux!

Virginie, Cédric, Alban et Thomas

Retour vers le futur (3)

dimanche, août 16th, 2009

(Désolée pour l’interruption temporaire des programmes la semaine dernière, notre hébergeur a un serveur qui a planté et on a bien cru qu’on avait perdu tout le blog! Finalement, tout est bien qui finit bien: vive les sauvegardes!)

Bon, on reprend encore une fois la machine à remonter le temps, mais promis c’est la dernière! Ensuite, on va reprendre le cours de notre été (et il s’en est passé des trucs, surtout du côté de Cédric à qui des nageoires pourraient pousser bientôt 😉 ).

Donc, last but not least, notre amie Céline est venue nous rendre visite et découvrir le Midwest début juin. Comme elle a souvent résidé à New-York (ou « Enwaï » pour les gens edgy 😉 ), c’était pas gagné de lui en mettre plein la vue avec les attractions touristiques du coin. Donc on a joué la carte du tourisme de proximité.

Elle a quand même eu le droit à sa petite visite du Capitole avec frottage de nez de blaireau et exposition de drapeaux avec démonstration d’enthousiasme (ex)patriotique de rigueur.

Entrée Ouest du Capitole Double ration de chance pour Alban!

En avant Wisconsin! Version américaine timide, la main sur le coeur Version américaine … américaine (hystérique donc)

On peut noter dès à présent que la gratouille du nez du badger porte chance à Alban qui est dans les bras d’une jolie blonde. J’aurais du y aller de la mienne aussi, de gratouille, car quand Céline m’a demandé de poser à côté de la Liberty Bell, soi-disant pour avoir une idée de la taille du truc, j’ai pas senti le coup venir. Maintenant, en revoyant la photo, je me demande s’il n’y a pas juste une grosse et une moins grosse cloche sur cette photo 🙂 ?

Cloche(s)

Sérieusement, pendant la visite, il nous est arrivé un truc incroyable, une grande première depuis le temps qu’on arpente le bâtiment: des élus du Wisconsin siégeaient à la Chambre des Représentants. Ils bossent donc de temps en temps! Céline a capturé ces instants rares par la vitre de la porte (on est pas autorisé à entrer pendant les sessions parlementaires, c’est members only) mais ils avaient l’air de faire une pause (faudrait pas risquer le surmenage non plus!).

Club privé. Pas de baskets! Illustration de l’expression “discuter un texte de loi”

Même la salle qui a servi de décor à Public Ennemies (dans le film ce n’est pas le Capitole de Madison mais les bureaux du FBI selon les infos de Céline) était occupée mais la réunion n’ayant pas commencée, on nous a autorisé à faire nos touristes. J’adore le Midwest, c’est toujours bon enfant!

Où est Jooooooohnny?

Et tant qu’on était au rayon des grandes premières, on est sortis découvrir la vue depuis la coupole du bâtiment. Pas très impressionnant car le Capitole n’est pas si haut que ça, mais on peut admirer les deux lacs quasiment en un seul regard, vérifier que les avenues sont tracées au cordeau et profiter des détails architecturaux. On ne s’est donc pas farci l’ascension de l’escalier en colimaçon bien escarpé pour rien.

Lac Mendota depuis la coupole du Capitole Lac Monona depuis la coupole du Capitole East Washington Avenue (East Wash pour les intimes) J’espère qu’il est sympa son bouquin

Céline étant motarde, nous n’avons pas résisté à l’appel du chant des sirènes ou plutôt au grondement des gros cubes Harley-Davidson. Dans la banlieue de Milwaukee, peu après Oconomowoc, à Wauwatosa (il faut faire indien seconde langue dans cette partie du Wisconsin), il y a une usine HD qui se visite.

Usine Harley-Davidson Wauwatosa

Selon le site internet HD, elle se visite tous les jours. Et vas-y que je te donne les horaires des visites, et que c’est interdit aux enfants en-dessous de tel âge, et que tu peux prendre des photos à tel endroit mais pas à tel autre, blablabla: on s’y voyait déjà. Jusqu’à la porte d’entrée sur laquelle était apposé cette petite affiche:

Chronologiquement, c’était avant le récurrage nasal du badger

En gros, pas de production ce jour là, donc pas de visite de l’usine. Et le signaler sur leur site hyper détaillé avec un numéro de téléphone pour savoir si on y va pour rien, c’était pas envisageable? Non parce que vu que l’affiche est hyper bien imprimée, plastifiée et tout et tout, j’ai comme dans l’idée que ça doit arriver régulièrement ce genre de blague. Enfin, tout n’était pas perdu, nous pouvions quand même profiter des motos exposées, d’un film sur la fabrication des moteurs et les transmissions (le reste des motos est produit et assemblé sur un autre site plus au nord) et surtout …. de la boutique. La philanthropie (les visites sont gratuites) a ses limites.

Nous avons donc fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Y”a-t-il un aigle sur le blouson de cuir noir (cf Edith Piaf)? Born to be wi-ild! J’émigre en Asie quand je veux!

CVO Road Glide 2009 Même Cédric donne sa langue au chat pour le nom du modèle, alors moi vous pensez bien! On aura quand même vu un moteur…

Pendant que Cédric est allé visionner le film sur la production des moteurs (qui est surtout une grosse auto-promotion d’HD), avec Céline et Alban, on a fait des coloriages. Il y a une super table pour les enfants avec des motifs en relief comme une moto ou le logo HD. Je m’en suis servi pour faire un dessin souvenir pour l’anniversaire d’Alban qui a eu 2 ans ce jour là. Et Céline a fait un beau dessin pour sa maman. Cédric a eu toute les peines du monde à nous faire décoller de la table, Alban était atterré de voir sa mère retomber en enfance.

Atelier coloriage

Mais on a fini par remonter en voiture pour aller jusqu’au musée. Cette deuxième visite nous a permis de tomber sur des perles qui ne nous avaient pas sauté aux yeux lors de notre premier passage: la moto de Barbie et celle de Calamity Jane avec selle en peau de gnou retournée.

Heureusement qu’il est grand angle votre appareil photo! I’m a barbie girl! La sacoche cloutée à franges, j’adore!

Céline a essayé de prendre quelques photos de bikers dans leur élément naturel mais bon, le biker sauvage (tatoué, moustachu, abdo Kronembourg et en cuir des pieds à la tête) ne se laisse pas photographier facilement. On s’est donc rabattu sur la grande galerie de l’évolution de la moto (spéciale dédicace à Germinal 😉 )

Bikers d’élevage Grande galerie de l’évolution de la moto Part I Grande galerie de l’évolution de la moto Part II

Et sur les motos/scooter à essayer.

Moins fatiguant que le Vélib’ Et tellement plus sauvage!

Niveau visites à proprement parler on en est donc resté là, ensuite à la demande de Céline on lui a montré le Midwest Lifestyle ou comment occuper ses journées à Madison.

On a pas les Champs-Elysées mais on a les lacs dont on peut profiter à midi ou à minuit, au soleil ou sous la pluie.

La “sainte famille” presque sous la pluie Le capitole depuis Picnic Point

Avec du soleil, c’est quand même mieux! On est d’accord c’est mieux A condition de ne pas oublier ses lunettes de soleil…

Et il y a même des canards sur le lac (et Alban qui leur donnerait bien une »ta’tine »)

Coin-coin

La faune est partout, on croise même des bébés lapins dans les parcs. En même temps, le parterre (à gauche sur la deuxième photo), il est composé de salades et de choux d’ornement.

Le petit lapin, s’est caché dans le jardin Cherchez-moi, coucou, coucou, je suis caché sous un chou!

La chanson ne le dit pas, mais on peut aussi profiter des lacs dès potron-minet (8h30 pour moi, c’est tôt 🙂 ) en rejoignant les collègues de Cédric à Memorial Union Terrace pour prendre le petit-déj. Il faut vraiment y aller pour admirer la vue et profiter de la compagnie car la qualité du breakfast laisse à désirer.

On va fluncher! De g. à d.: Alban, Virginie et Thomas, Rachel, Liz, Marielle, Audrey, Asher et Cédric De g. à d.: Audrey, Asher, Cédric, Céline, Alban, Virginie, Thomas, Rachel, Liz

Cédric en route vers son labo n’a pas résisté au plaisir de faire le zouave en se prenant pour Gulliver.

On a rétréci Cédric!

De notre côté, nous sommes repartis vers la voiture: Alban s’est extasié sur un « bateau-avion » (une planche à voile donc) et Céline sur les parcmètres très modernes de Madison.

Bateau-avion Les USA, pays moderne! Il manque juste Gaston Lagaffe et sa voiture…

On fait aussi des choses beaucoup plus triviales mais néanmoins nécessaires comme acheter de quoi se sustenter/des produits de premières nécessité comme des pansements Scoubidoo/aller dans un magasin de bricolage voir un abri de jardin soi-disant en exposition  mais en fait pas sorti du carton. Voici donc des photos inédites de notre boulangerie préférée (tenue par des français qui font un excellent pain). Prévoir 1/2h pour tailler le bout de gras avec la boulangère. Doubler les prévisions si son mari sort du fournil…

La baguette

De notre supermarché préféré car on boycott généralement Wal-Mart (c’est pas cher mais on sait pourquoi: c’est de la camelote). Enfin, c’est un supermarché à l’américaine: il y a de tout, sauf de la bouffe (ou très peu, et pas de produit frais). Rien à voir avec les supermarchés français.

Target en vue! Nine in real life 

Et un magasin de bricolage typiquement américain comme son nom de l’indique pas. Ce n’est pas le mieux achalandé ou le meilleur rapport qualité/prix mais c’est mon préféré en raison de leur jingle publicitaire hyper kitsch. Le genre de jingle que tu entends une fois et qui te reste dans la tête toute la journée!

Save big money at Menards!

Toujours prises sur le vif, il y a les occupations dont on se passerait:

– la recherche de clé au fond du sac au retour de promenade

Y’a tellement de poches dans ce sac Va-t-elle trouver la clé?

Je rassure tout le monde, on a fini par rentrer.

– faire en sorte que notre jardin ne soit pas la honte du quartier.

On a pensé à louer un mouton pour l’entretien de la pelouse…

Et Cédric fait ça très bien même si la comparaison est rude: nous habitons à proximité directe du Michel le jardinier local (il s’appelle Mike d’ailleurs, il n’y a pas de hasard). Il tond sa pelouse tous les 2 jours (même en ce moment alors qu’elle ne pousse pas bien vite) et une fois « verticalement », une fois « horizontalement », une fois en diagonale dans un sens, une fois en diagonale dans l’autre sens, … Il est tellement méticuleux dans tout ce qu’il fait qu’il a commencé à préparer l’accrochage d’un drapeau devant chez lui 3 jours avant Flag’s day (le jour des drapeaux) et a bricolé son installation tous les jours. Pour toi Céline, le drapeau finalement accroché après ton départ 😉

Mike en action et voilà le drapeau!

Nous sommes aussi allés soutenir Cédric qui avait repris l’Ultimate (le frisbee en bon français). Je replante le décor: ça se joue en équipe et le but du jeu est de se faire des passes pour atteindre une des deux zones d’embut situées à chaque extrémité du terrain (à peine plus petit qu’un terrain de foot). Les équipes sont composées de 7 joueurs dont au moins 3 filles (et avec le même nombre de filles et de garçons dans chaque équipe). Il n’y a pas de contacts et pas d’arbitre (tous les joueurs sont arbitres). C’est donc en principe bon esprit surtout pour Cédric qui joue dans une ligue non-compétitive. Son équipe s’appelle Frisbeers (Frisbière) et le cri de ralliement est Winning is sweet, beer is better (la victoire est douce, la bière est meilleure). Tout un programme quand on sait que la compétition est parrainée par un pub local… Pour la petite histoire, une des équipe rencontrée cette année avait pour nom … Beer. Et ils ont gagné!

Le match commence toujours par le « cheer » Winning is sweet, beer is better et hop, en piste! Ca court dans un sens, ça court dans l’autre et parfois, il y a des joueurs dans tous les sens!

Winning is sweet, beer is better! A l’attaque! Cédric est démarqué!

Ultimate foutoir 1 Ultimate foutoir 2 Les maillots sont rouges cette année! Ca va saigner!

Alban est rompu à toute ces subtilités tactiques et encourage chaudement son Papa. Ou fait des étirements dans l’herbe. Ou squatte les chaises car la tension nerveuse liée à chaque rencontre l’épuise. Mais est toujours partant pour aller voir du « fibi ».

Allez Papa, allez Papa! Faudrait pas risquer le claquage Crevant de faire le pom-pom boy

Quelques photos de Cédric en pleine action

Qui n’en veut? Comme Cédric a marqué le précédent point, … … il remet en jeu.

Mais il ne faudrait pas croire que Cédric est le seul à faire du sport! Céline et moi avons aussi suivi un programme de remise en forme grâce à notre coach perso:

Extension du biceps Ascension du toboggan par la face nord

Si je dois être honnête sur ce coup là, c’est surtout Céline qui a eu du mérite: Alban était tellement ravi d’avoir sa copine « Céyine » pour jouer qu’il ne l’a pas lâché de la semaine: toboggan, ballon et poursuites autour de la maison, rien ne lui a été épargné par Alban la pile électrique.

Heureusement que “Céyine” est de bonne composition car Alban ne lui laisse aucun répit! Alban, fétichiste des boots

Si on rajoute à ça l’utilisation intensive de son petit doigt par Thomas, vous vous dîtes que je lui dois une fière chandelle pour m’avoir aidé dans ces premières semaines toujours un peu chaotiques et c’est drôlement vrai.

Thomas les mains balladeuses Céline et les loulous Une petite photo belge pour finir en beauté(es)

Merci encore de ta visite ma Célinette. Tu reviens quand tu veux: Alban sera ravi de te voir (il parle de toi dès qu’on passe près de la gare routière, au cas où) et nous aussi!

Hou la belle bleue!

dimanche, juillet 12th, 2009

L’année dernière, on s’y était mal pris: on avait passé le 4 juillet en France et le 14 aux Etats-Unis. Résultat, pas un feu d’artifice, pas un bal populaire, pas de pétards qui claquent jusqu’à 3h du mat’: trop nul!

On a décidé de se rattraper et on a donc vu deux feux d’artifice célébrant Independance Day à Madison.

Le premier a été tiré dans le cadre d’une manifestation qui s’appelle Rhythm and Booms et qui fête le 4 juillet, mais le samedi précédent. Cette année, le 4 juillet, c’était un samedi on a donc eu un avant goût de la fête nationale américaine le week-end d’avant. Pourquoi ce décalage dans les dates? Pour éviter de payer les personnes s’occupant de la sécurité au tarif majoré des holidays (jours férié).  Pragmatiques les organisateurs!

Il faut dire qu’il y a environ 300.000 personnes qui se déplacent (oui, plus que la population entière de Madison), donc ça fait du monde à gérer. En plus du feu d’artifice, il y a tout plein d’animations, la garde nationale qui fait voler ses avions F16 et ses hélicopères Blackhawks et cette année, une tentative pour battre le nombre de hugs (accolades) donnés en 1heure. Record à battre 12.000! Apparemment, pas d’entrée au Guiness Book pour les badgers (si c’était le cas, ça aurait fait la une de tous les journaux locaux pendant une semaine et on a entendu parler de rien.

Même si les américains ont toujours tendance à exagérer un peu les choses (Rhythm and Booms est, selon leur site internet, le plus grand feu d’artifice du Midwest devant celui tiré à Chicago) on s’est dit que même la moitié de la folie et de l’agitation, ça ferait beaucoup pour les loulous. On a donc décidé de ne profiter que du feu d’artifice et en le regardantde l’autre côté du lac. Nous sommes allés à Memorial Union Terrace. On était loin d’être les seuls donc bonne ambiance sans cohue. Et surtout, une petite bière pour Cédric, une bonne glace pour moi (et Alban) et le coucher de soleil sur le lac à contempler histoire de patienter jusqu’à la tombé de la nuit.

Alors, je ne sais pas si le feu d’artifice de Chicago est mieux ou moins bien, mais celui-là, il était vraiment chouette. 30 minutes ininterrompues de fusées de toutes les couleurs, de toutes les formes et des trucs assez originaux. Si nous avions été mieux informés, nous aurions pris une radio car le feu d’artifice est prévu pour être raccord avec une musique diffusée par une station FM locale. Pas de bol, parmi tous les gens prévoyant qui avaient pris une radio, pas un qui s’est installé à côté de nous!

Rythm & Booms 1 Rythm & Booms 2 Rythm & Booms 3

Alban bien calé dans sa poussette n’a pas perdu une miette du spectacle qui se reflétait dans l’eau. Un peu impressionné au début mais il a fait bonne figure tout le long. Il réclamait de temps en temps de rentrer à la voiture mais le plus souvent il commentait: « Mumière beu » (lumière bleue), « Mumière vete » (lumière verte), … Quant à Thomas, il pionçait pour changer.

Encouragés par cette première prise de contact, on a accepté l’invitation d’une de mes copines qui habite près de l’endroit d’où était tiré le second feu d’artifice pour Independance Day. Nous nous sommes retrouvés avec d’autres mamans, papas et enfants du playgroup. Nous sommes restés encore une fois un peu à l’écart de l’endroit où le feu d’artifice était tiré mais nous étions tout de même assez proche. Les autres enfants n’ont pas trop apprécié: Nancy est repartie à sa voiture avec sa fille en quatrième vitesse, Yuki s’est cachée sous le matelas de plage que sa maman avait amené pour s’asseoir, Myriam s’est agrippée à son papa durant les 30 minutes du feu d’artifice et Kyran, né 10 jour après Thomas, a hurlé non stop. Pendant ce temps là, Thomas avait commencé sa nuit et Alban était mort de rire, extatique à applaudir chaque nouvelle fusée. Et puis, cerise sur le gâteau, il remarque un avion avec une jolie lumière verte clignotante qui tournait autour du parc. Un feu d’artifice et un avion: le bonheur! Tous nos voisins sont venus nous dire à quel point ils étaient contents d’avoir entendu Alban apprécier le spectacle. Moi aussi ça m’a fait plaisir mais j’avoue que j’étais occupé à gratter frénétiquement mes piqures de moustiques toutes fraiches. On savait que le crépuscule n’était pas le meilleur moment pour éviter de se faire bouffer. On avait donc pris le spray anti-moustique. D’autres personnes faisaient bruler des spirales à la citronnelle. Un lance flamme aurait sans doute été plus utile…

Enfin, même distraite par les gratouillis, je dois avouer que ce feu d’artifice était super bien aussi. Mieux que celui de la semaine précédente de mon point de vue: moins de fusée mais plus joli, plus varié et un bouquet final terrible. Alban a eu du mal à s’en remettre!

Histoire de vraiment compenser, on a aussi regardéà la télé le feu d’artifice de Washington. Sympa, mais sans plus. Et celui de New York. Là par contre, on était scotché. Le feu d’artifice était payé par Macy’s, l’équivalent du Printemps ou des Galeries Lafayettes en France. Les feux d’artifice étaient tirés depuis des barges sur l’Hudson river. Oui, pas une barge, pas deux barges, mais six barges depuis lesquelles le même feu d’artifice était tiré simultanément. Et franchement, pas de la gnognotte! Rien qu’en un exemplaire, c’était vraiment top, mais multiplié par 6, avec le reflet sur la rivière, c’était incroyable. On comprend mieux pourquoi tout est si cher chez Macy’s maintenant ;-)!

On a forcé sur les feux d’artifice parce que de toute façon ici, il n’y a pas grand chose d’autre: pas de défilé militaire (on a quand même vu un mini hommage aux soldats français qui ont pris part à la guerre d’indépendance pendant le feu d’artifice de Washington et on a entendu quelques mesures de la Marseillaise), pas de bal populaire, pas de Garden Party à la Maison Blanche (ou alors on était pas invités :-)).

Profitez-bien de tout ça pour nous: happy Bastille Day mardi!

Three days and you walk!

mercredi, juin 17th, 2009

« 3 jours (après l’accouchement) et tu marches!? », c’est ce que m’ont dit une copine et une charmante vieille dame inconnue croisée alors que nous étions au marché des fermiers avec Jean-Paul et Josée.

Tree days and you walk?

Ca a bien fait rire Jean-Paul et c’est devenu une plaisanterie entre nous car on en a fait des choses pendant leur séjour! Et puis je n’étais pas sortie de l’hôpital moins de 36h après l’accouchement pour rester à me tourner les pouces à la maison ;-).

C’était la première visite  de Jean-Paul donc il a eu le droit aux incontournables:

– le marché des fermiers

Je vous fait grâce des photos habituelles, surtout que c’était le début de la saison et que les étals n’étaient pas fournis. On a quand même trouvé de bonnes morilles, même si on a découvert quelques jours après qu’il en poussait dans le jardin en face du notre. En plus, il faisait un temps moyen. Par contre, il y avait une très belle exposition de vieilles voitures dans State Street.

En route pour le marché des fermiers! Jean-Paul se verrait bien au volant! Il fait pas chaud ce matin!

– le Capitole

Et comme j’ai bien retenu ce que disent les guides officiels lors de mes premières visites, c’est moi qui fait la visite guidée maintenant! La première photo a été prise dans une salle qui sert de décor au prochain film de Johnny Depp (avec Marion Cotillard). J’espère que ça n’a pas été coupé au montage! Petit jeu avec la deuxième photo sur laquelle nous frottons le nez du Badger pour avoir de la chance: combien de badgers (blaireaux) voyez-vous?  Ceux qui ont répondu 1 ont faux: il y a le badger au nez luisant à force d’être frotté et ….. Thomas qui étant né dans le Wisconsin est officiellement un badger ainsi que les habitants du Wisconsin se surnomment. Ceux qui ont répondu plus de deux sont franchement désagréable! 🙂

N’oubliez pas le guide! Combien de blaireaux sur la photo?

Proud to be a badger, même pour 10 jours! I love America Doudou, président! Doudou, président!

– Olbrich Garden

Il y avait un mariage au moment où nous y sommes allés et c’était « à l’américaine »: les demoiselles d’honneur (ce sont les copines de la mariée ici, pas des enfants) portaient de jolies robes bustier or et chocolat et … des tongs. Des tongs dorées, certes, mais des tongs: décontractés même pour les mariages! Le côté doré, ça devait être pour être raccord avec la pagode.

La Thaïlande au coeur de Madison! Olbrich Garden 1 Olbrich Garden 2

– Chicago

Josée et Jean-Paul y sont allés deux jours en amoureux pour pouvoir en profiter vraiment. Ils ont trouvé un hôtel sympa dans le centre avec accueil personnalisé. Et (attention, jeu de mot) cerise sur le gâteau, c’était à deux pas du Cheesecake Factory, un restaurant spécialisé dans … les cheesecakes.

Accueil personnalisé! La croisière s’amuse Sous les pavés la plage!

Cheesecake Factory 2 Tintin en Amérique! Buckingham Fountain

Ils sont revenus avec des coups de soleil car ça tapait le deuxième jour, mais il ne fallait pas aller à la plage non plus! Ils ont même admiré la Buckingham Fountain que Cédric et moi n’avons jamais vu fonctionner car elle était en travaux.

On a aussi « socialisé »:

– nous sommes allés à l’Art Show du département de Biochimie dans lequel travaille Cédric. Toutes les personnes travaillant dans le département sont invitées à montrer leurs talent artistiques. En plus des peintures, photos, sculpture, écharpe en macramé,… il y avait un concours de pâtisserie organisé cette année. Il fallait juger la présentation mais surtout le goût: miam! Il y avait aussi des démonstrations en direct des talents de musicien, de chanteur ou de poète de certains scientifiques et le niveau était plustôt relevé. Alban beaucoup aimé et a décidé de faire sa propre démonstration de break dance. Il a fait ça en petit comité au début, mais encouragé par Marielle et Asher, des collègues de Cédric, il a fini au beau milieu de l’Atrium: so cute!

Alban et Marielle  Alban et Asher Quelle souplesse! Quel style!

– nous sommes allés visiter la ferme de nos propriétaires non loin de Madison. La vue depuis la baie vitrée de leur salle à manger est toujours aussi belle et ils sont toujours aussi adorables: après avoir eu le droit à la visite guidée, le déballage des jouets pour Alban, le 4 layers dessert (dessert 4 couches que rien qu’en le voyant tu prends 1kg), nous sommes repartis avec des cadeaux pour les enfants, un livre sur Madison pour J et JP et des asperges pour tout le monde (ou presque, hein JP?).

Vue sur la Badger Mill river Déballage des jouets Tout le monde dans l’Alfa-alfa et sans roméo!

Jean-Paul fait périscope pour Alban On est bien à la campagne! Surtout avec un peu de flotte à tripatouiller!

– nous avons aussi été invités par Mike (le patron de Cédric) et Beth (mon élève pour apprendre le français) à un barbecue (« grill party » en américain dans le texte). Ils ont une très jolie maison à l’extérieur de Madison et un immense terrain sur lequel Mike s’adonne à sa passion pour l’horticulture et la sylviculture. Le barbecue fêtait le départ d’une collègue japonaise de Cédric et la graduation (obtention d’un diplôme) de deux autres filles qui travaillait dans l’équipe. Mike et Beth étant des amoureux de la France et des bonnes choses, on a passé un bon moment et on a dégusté des bonnes choses. Notamment des steacks en l’honneur d’Akiko qui adore la viande mais qui repartait pour le Japon où un bon steack est une denrée rare.

Le cadre des festivités Le programme des festivités Les festivités sont ouvertes!

Mais surtout, on a fait ce qui était prévu au programme: laisser Josée et Jean-Paul profiter de leurs petits-fils.

On a visité tous les playgrounds autour de la maison et Alban a démontré ses talents en descente de toboggan et rigolade en balançoire.

A la balançoire … … qui est-ce qui veut s’asseoir? Le toboggan, c’est marrant!

Alban n’est pas du genre à s’amuser tout seul: tout le monde doit suivre!

Toboggan avec papa  toboggan avec maman tout le monde sur le portique!

Même Thomas! Première descente de toboggan à une semaine, ça promet!

Première descente de toboggan à 1 semaine, ça promet! 

En restant à la maison, les occasions pour Alban de solliciter Papi n’ont pas manqué: « Papi, a baille? » (Papi, on joue à la balle?), « Papi, cayons? » (Papi, tu me dessines un truc avec mes craies?).

A baille! Até! Je fais semblant de dessiner un peu puis j’appelle Papi à la rescousse!

Et comme Jean-Paul n’est pas le dernier pour faire le pître…

Coucou! Beuh! Trop drôle!

Rodéo!

… Alban s’en est donné à coeur-joie!

On a pas lésiné sur les câlins non plus.

Papi Jean-Paul et Thomas Papi Jean-Paul et Alban Mamie Josée et Thomas Thomas et Jean-Paul Thomas prend son bain

On a tous bien profité de ce séjour (qui m’a quand même permis de me reposer car j’étais soumise à de fortes pressions pour aller faire la sieste en même temps que mes fils :-)). Vivement la prochaine réunion de famille!

Flower power

samedi, mai 23rd, 2009

Nous reprenons le cours du blog après une petite interruption liée à la visite de mes parents et avec des photos d’archives (on voit Alban et Cédric avant le passage de la tondeuse!). Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des e-mails ou laissé des commentaires suite à la naissance de Thomas, je suis en train d’y répondre (lentement, mais surement).

Le printemps a un peu de retard à l’allumage dans le Wisconsin et il faut attendre fin avril/début mai pour profiter des premières fleurs et bourgeons/feuilles sur les arbres. Mais comme on l’a bien attendu le printemps, on en profite à fond. Dans l’ordre chronologique d’apparition, nous avons vu:

– les tulipes, narcisses, jonquilles, primevères… et autres fleurs de rocailles au Centennial Garden,

Parterre de tulipes Centennial Garden fleurs de rocaille

– les magnolias à l’Arboretum,

Magnolias… … forever! Des magnolias par centaines! Cloclo, sors de ce corps!

– les crab apple trees (pommiers d’ornement) et lilas encore à l’Arboretum.

Pommiers d’ornement Crab Apple tree

La météo ne suit pas toujours la végétation et à la place du soleil printanier, on a  eu du temps gris ou un soleil de plomb qui a fait regretter à Cédric de ne pas avoir mis de short. J’avais sorti la casquette et les lunettes de soleil pour Alban. Mais après 5 minutes, il a tout balancé…

Cours après moi que je t’attrape! Alban la star!

Ben oui, rien de tel qu’être le nez au vent pour profiter!

J’explore Je m’étonne Je m’enthousiasme

On peut mieux respirer les fleurs (même, voire surtout, celles qui ne sentent rien). Et les tripatouiller aussi.

Mmmh! Ca sent rien! (bis) Snif snif! Hou la belle jaune!

Il ne faut pas oublier d’en faire profiter Papi et Mamie.

Cette fois-ci, ça sent drôlement bon! Hop, greffe de fleur de magnolia sur un lilas!

A chaque fois, on a vraiment apprécié la ballade, avec une mention spéciale pour la dernière: les pommiers et les lilas étaient non seulement magnifiques, mais sentaient aussi très très bon. Enfin, les fleurs, ça va bien deux minutes pour Alban. Quand on est dehors, il y a plein d’autres choses à faire:

–  tester les limites de sa zone de sécurité (distance maximum d’éloignement des parents sans se retourner pour voir s’ils sont là). Apparemment, l’Arboretum n’est pas assez grand…

Je suis loin! Je suis très loin!

– vérifier la taille des buis en faisant le clown devant un public tout acquis

Taillé au cordeau, parole de jardinier en herbe! Alban le clown Papi, spectateur conquis d’avance

– se prendre pour Davy Crockett et explorer des contrées hostiles (avec l’aide de Papa parfois).

Alban, Alban Norais, l’homme qui n’a jamais peur! Tomberont? Tomberont pas?

–  passer le permis poussette.

Sur terrain plat Sur terrain accidenté Sur modèle maniable

sur modèle nettement moins maniable

– jeter des cailloux dans l’eau, voire se jeter à l’eau pour les récupérer.

Je ramasse le cailloux Je le jette Je le récupère

Et ça m’éclate, je pourrais faire ça des heures!

–  jouer à cache-cache sous les arbres ou avec Maman et Papi.

Attention la tête! Elle est où Maman? Il est où Papi?

– guetter sa nouvelle passion, les « ayon » (avions) et « coptères » (hélicoptères).

“Ayon”, “Ayon”!

– courir comme un dératé pour bien dormir le soir.

Au secours, on me poursuit!  Ah ben non. C’est pas grave, je cours quand même!

– et pendant que Thomas roupille dans sa poussette, se rouler dans l’herbe, s’essayer à la méditation transcendantale ou juste profiter de la vie!

Le grand air, c’est crevant!  je me roule dans l’herbe, Médidation dans la position du Albanou coquinou On est pas bien là?

A bientôt pour le compte-rendu de la visite de Papi Jean-Paul et Mamie Josée à Madison!

La famille s’agrandit!

samedi, mars 21st, 2009

On a pas eu la patience d’attendre jusqu’en mai pour ajouter un 4ème membre à la famille.

Nous vous présentons donc Emma!

Emma et Cédric 1 Emma et Cédric 2

C’est vrai, avec un Monsieur Vingt Mois croisé avec une balle rebondissante alors que Numérobis commence à tenir sa place (au moins selon mon avis perso et selon mon dos qui commence à tirer), on était proche de l’ennui. Si on rajoute quelques poils à ramasser, des promenades avec pauses pipi chez tous les voisins et quatre pattes de plus à fatiguer, c’est quand même moins monotone les journées! Et puis Cédric voulait une fille ;-).

En vrai, il va falloir qu’on la rende dans deux jours car on s’en est juste occupé pendant l’absence de ses maîtres (ma copine Nicole, son mari Frédéric et Beatrice, leur fille) partis skier dans le Colorado. Mais on se demande si on ne va pas essayer de la garder car elle est super: elle n’aboie quasiment pas, elle adore les câlins, elle n’a pas peur d’Alban (elle a l’habitude que Beatrice la poursuive avec sa poussette pour poupée) et elle obéit super bien à ce qu’on lui dit. Bref, le chien idéal.

En plus, la combinaison Monsieur Vingt Mois + chien a un avantage: il y’en a toujours un pour distraire l’autre..  Un exemple en promenade à Picnic Point:

Cours après moi … … que je t’attrape! Quel fouetté du poignet dans le lancer de balle!

Et au cas où l’un des deux aurait loupé les flaques de boues, l’autre lui montre le chemin…

Hou la gadoue, la gadoue, la gadoue! Il y’en a au moins un des deux qui a des bottes!

Bref pour Alban (et Cédric!), avoir un chien, c’est que du bonheur!

Maman, on la garde? Je m’amuse trop! Les bons moments de la vie selon Cédric: ballade avec femme, enfant(s) et chien!

J’avoue que j’y prends goût aussi mais c’est quand même parce qu’Emma n’est plus un chiot à dresser. J’ai assez à faire avec l’apprentissage de la propreté pour Alban sans en rajouter ;-).

Comme vous le voyez sur les photos, nous étions en pull le week-end dernier. Le printemps a finalement l’air de s’installer. Il a bien neigé un peu hier soir mais ce matin il ne restait rien. Les températures oscillent entre 0°c et 15°C mais la glace du lac a du mal à fondre.

Lac Mendota et Capitole Ca fond au bord! Mais au milieu, il en reste une bonne épaisseur de glace.

Au moins, ça fait des jolies photos!

Heureusement pour nous, même une fois Emma rentrée chez elle, Alban devrait trouver à s’occuper. En plus des promenades dont la fréquence et la durée ne va cesser d’augmenter avec les beaux jours, Alban a à sa disposition:

– Son circuit de train.

Tchou-tchou! La loco rentre au dépôt!

Circuit qui, outre son imagination et sa capacité à dire « tchou-tchou » ou « cassé » (quand un bout des rails se fait la malle), lui permet de développer sa souplesse et son équilibre.

Etirement des muscles du dos! Enjambement de la voie! La même chose sur le canapé!

– Ses autres jouets neufs ou anciens, voire même ses chaussons-lapins

“Et pouf!” Coucou le lapin!

Malgré tout, Alban s’ennuie parfois.

On se fait ch… non? 

Dans ce cas, vite on empoigne le téléphone et on appelle Papa à la rescousse.

Allo Papa?  Dis lui de rentrer!

En attendant que Papa rentre, on organise un concours de bidon avec Maman. Mais j’ai l’impression qu’elle a de l’aide. Ca bouge là-dedans! Ce serait pas un peu de la triche?

Maman, arrête la bière! J’ai senti un truc bouger! Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Hou, mais j’entends Papa qui arrive. Vite, ne lui laissons pas le temps de poser son sac et d’enlever ses chaussures! Un câlin de bienvenue (quand je ne suis pas trop chameau).

“Cayin”! 

Et ensuite, je lance mon regard coquin n°6. Et si ça ne suffit pas, j’ajoute « Papa! Foufou? » Et c’est parti pour la rigolade!

Regard coquin n°6 Je sens qu’il va m’arriver des bricoles! Je me suis fait eu!

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite, je m’échappe! 

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite je m’échappe! Oh, non, je me suis encore fait eu!

Guili-guilis

Finalement, pas besoin de distractions supplémentaires. J’ai déjà mon super Papa!