Alban a 6 mois!

Oui, depuis 10 jours je sais, mais on a du mal à tenir le rythme et à coller à l’actualité…

Alors pour fêter ça, j’avais fait des muffins. C’est pas parcequ’il ne peut pas en profiter qu’on doit s’en passer non?

On voulait faire une photo avec 6 muffins posés devant lui et une bougie mais Alban le gourmand en a décidé autrement:

Je vais y arriver…J’y suis presque….Mission accomplie! J’ai choppé le Muffin!

Il y a donc 5 muffins posés devant lui et un dans ses mains, c’est le mieux qu’on ait pu obtenir, Alban tentant parfois une double prise, un muffin dans chaque main (sans doute des réserves pour l’hiver)

Joyeux moissiversaire, joyeux moissiversaire,…

Je rassure tout de suite Maman que j’entend d’ici s’exclamer « mais il est trop petit pour manger des muffins », il n’a fait que le(s) sucoter. Cela dit, ça avait l’air de lui plaire, il sera bec sucré comme moi.

Comme il n’a pas le droit aux patisseries, il se rattrape sur les fruits:

Je veux de la banane!J’ai compris que quand j’ouvre la bouche, c’est mieux!C’est de la banane euphorisante ou quoi?

Et quand papa ne me nourrit pas assez vite, je m’autonomise!

Je n’ai besoin de personne…

Les photos sont faites avec une banane, mais il apprécie aussi les quartiers de pommes et de poires!

Une fois rassasié, Alban est d’humeur joueuse et une fois par semaine, on retrouve notre « playgroup ». C’est assez institutionnel aux Etats-Unis apparemment d’en avoir un et on peut garder ses copains de playgroup jusqu’à l’âge adulte.

Playgroup chez ReinaMamans et bébés

Pendant que les petits se socialisent en se faisant des risettes et en se piquant les jouets, les mamans discutent de tout et de rien. Ca peut aller du sujet hyper profond sur le rapport au corps après l’accouchement à la meilleure adresse pour se faire couper les cheveux. C’est ce qui fait tout l’intérêt de la chose!

Présentation de quelques uns des copains (laisser la flèche de la souris quelques secondes sur les photos pour voir le titre apparaître):

NolaBéatrice, la benjamine du groupe, 4 mois 1/2Dublin, mon seul pote au milieu de plein de filles

AnnaEt moi!

Il manque les photos d’Emilia (car elle est au Mexique en ce moment la veinarde), de Youki (car elle était en train de dormir), et de Leela car la photo en gros plan était floue, mais on la voit sur les photos de groupe, c’est la petite fille en combinaison rouge. La benjamine du groupe Béatrice a 4 mois 1/2 (à cet âge, ça compte les demis) et les « séniors » ce sont Dublin, Leela et Anna qui ont presque 8 mois. Emilia, Youki, Nola et Alban ont quelques semaines d’écart.

Ce qui est super c’est que chaque gamin développe ses propres aptitudes et d’une semaine sur l’autre, ils font plein de trucs nouveaux. Les premières réunions étaient relativement calmes, maintenant ça gazouille sec et ça remue! Forcément, on compare un peu ce que chacun sait faire aussi même si à cet âge là un mois d’écart c’est énorme. Le signe particulier d’Alban au milieu de tout ce petit monde, c’est de vouloir être tout le temps debout. Les autres petits sont assis, sur le dos, sur le ventre, voire en train de ramper pour Dublin le kamikaze, mais Alban son truc, c’est d’être sur ses deux pieds. Il commence même à faire des petits pas vers ce qui l’intéresse, on a intérêt à ne rien laisser traîner et à investir dans un parc.

Sinon, les 6 mois ont aussi été synonyme de rendez-vous chez le pédiatre. Ici les bébés ne sont pas suivis tout les mois (sauf problème bien sûr) mais à 1, 2, 4, 6, 9 mois puis 1 an. Donc hier, en route pour l’hôpital (peu de docteurs pratiquent en médecine de ville ou en petits cabinets car les assurances santé souhaitent un maximum de regroupement pour limiter les charges fixes) pour le « check-up » des 6 mois. Pesée et mesure de la bestiole: 8,6kg pour 64 cm (je vous fais grâce des équivalents en livres, onces, pieds et pouces). C’est pile dans les courbes américaines mais on va dire dans la partie haute de la courbe de poids dans son carnet de santé français.

Le truc rigolo des mesures c’est qu’ici le système métrique n’a pas cours, sauf pour le périmètre cranien qui lui est indiqué dans le dossier médical en centimètre. Va comprendre… Le truc moins rigolo pour Alban c’est qu’avant d’aller au rendez-vous j’avais comparé les vaccins français et les vaccins américains et il lui « manquait » l’hépatite B et la grippe.

La visite qui avait donc bien commencée, Alban ayant fait du charme à l’infirmière, à l’interne en pédiatrie qui l’a examiné et à la pédiatre en chef qui est passé vérifier que l’interne n’avait pas fait de bêtise, s’est finie avec une injection dans chaque cuisse (et un rappel à faire dans un mois). Alban a été très courageux et n’a pleuré que quelques minutes ce qui a rassuré le petit garçon de 4 ans qui attendait son tour dans le couloir.

A part ça, Alban a été jugé en pleine forme, très actif pour son âge, et est reparti avec une crème spéciale pour lutter contre l’eau qui lui attaque un peu la peau et avec le titre du plus beau sourire du jour (ok, le pédiatre doit dire ça à tous les parents, mais je m’en fiche, ça m’a fait plaisir!)

Donc ce premier contact avec le système de soin américain nous a plutôt rassuré car les échos que nous en avions eu jusqu’ici étaient un peu alarmant (médecins soignant à l’économie par crainte des pénalités que les assurances santé appliquent aux médecins trop laxistes en terme de prescription de médicaments ou d’examens) . Pas de ça pour le moment, le pédiatre nous ayant même prescrit un audiogramme « de contrôle » pour Alban. Il était étonné qu’aucun examen n’ait été fait à la naissance car ici c’est systématique afin de détecter les problèmes le plus tôt possible.

Bref, soit on a été mal renseigné, soit on est bien tombé. Je pense qu’il y a un peu des deux car la personne la plus critique vis à vis du système de santé l’est aussi vis à vis de pas mal d’autres choses mais il faut aussi reconnaître que Cédric travaillant à l’Université, il bénéficie d’une excellente couverture prise en charge quasiment en totalité par son employeur, ce qui est très rare ici.

On va quand même essayer d’éviter d’y avoir recours trop souvent!

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