Rébus

octobre 31st, 2008

Pendant qu’on est à New York, on a peur que vous vous ennuyez (oui, on alimente ce blog tellement souvent que 4 jours sans article, vous ne pourrez jamais tenir ;-p).

Donc, pour vous occuper, on vous a concocté un rébus: à vos neurones, prêts, partez!

Rébus 1 

Rébus 2 

Rébus 3    Rébus 4

Rébus 5  Rébus 6

Rébus 7

Bon courage et spéciale dédicace au Père Fouras

PS: il n’y a rien à gagner sauf notre haute considération et l’admiration de tous nos lecteurs mais si vous pensez avoir trouvé, laissez un commentaire. Et peut être que finalement, il y aura une récompense….

PS2: cliquez sur les images pour les agrandir.

On ira, où tu voudras quand tu voudras ….

octobre 28th, 2008

Allez tous ensemble, en hommage à Joe Dassin:

Et on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l’été indien

Oui, c’est à ça que je voulais en venir, on y a eu le droit à notre été indien.

Il s’est annoncé timidement,  un arbre a rougi alors que les autres ne voulaient pas quitter l’été.

Il en faut bien un qui commence

Puis un deuxième a suivi.

Il est précoce aussi celui-ci!

C’était timide mais on voyait bien que le mouvement était enclenché.

Hoyt park 1  Hoyt park 2

Et d’un coup, tout autour de chez nous, c’est devenu une succession de feux d’artifices.

Westmorland 1 Feuillage 1 Feuillage 2 Feuillage 3

Et le tout sous un soleil radieux et de températures parfois plus chaudes qu’au mois de septembre (25°c mi-octobre au meilleur de la journée!). On a décidé d’aller faire un tour à l’arborétum pour en profiter encore plus.

Le marais  Arboretum 1

Alban était ravi d’avoir un terrain de jeux à la taille de ses ambitions d’explorateur en herbe. Mais comme il est prudent, première étape avant l’exploration: la pause casse-croûte!

Jus de fruit et pain au fromage, ça c’est du 10h! Dis-donc la fourmi, tu crois que tu vas me piquer mon sandwich? Ah, ça va mieux le ventre plein!

Une fois le petit creux comblé, impossible de l’arrêter. Que ce soit à pied, en trailer (la poussette que nous accrochons au vélo) ou dans mes bras, toujours à l’affut!

On se sent peu de chose sous un gros arbre comme ça! Les mêmes en gros plan C’est beau les feuilles!

J’irai bien par là plutôt! Abracadabra! C’est rigolo aussi ça!

Il a même décidé d’explorer un groupe de pins de l’intérieur…

Je me lance! Ou pas finalement… C’est trop bien dedans on dirait une cabane!

Ouïe, ça chatouille  J’y retourne!

Après une hésitation (bien compréhensible) Alban ne se lassait plus de rentrer d’un côté et sortir de l’autre et ce alors que le contact des aiguilles le chatouille. Maintenant, il fait ça au milieu des sapins du jardin mais les aiguilles sont un peu plus piquantes.

Pour dire qu’il faisait chaud pour un mois d’octobre, j’ai même tombé le gilet (chose inconcevable par moins de 20°C). Cédric mourrait de chaud en T-shirt, il a regretté de ne pas avoir mis un short.

Il reste une manche quand même, on est en octobre! Ca va pas la tête non, en short? 

Pour rester dans les activités de saison, on a aussi installé la déco automnale.

Bienvenue à l’automne Couronne  Couronne et personnages

Merci à Mémé, à Jan-Ma et Mireille pour les petits bonshommes qui disent bienvenue à l’automne. Pour la couronne, je fais ma crâneuse deux minutes: « c’est moi qui l’ai fait! »

Évidement, la « final touch » est orange et pèse 30kg! Vendredi, c’est Halloween!

Ca c’est de la citrouille! Entrée

En plus de la citrouille que Tom et Friedemarie Farrar nous ont gentiment offert (ils l’avaient fait pousser dans le jardin de leur ferme spécialement pour Alban), on a des invités temporaires.

Le squelette laisse Alban perplexe Citrouilles, chauves-souris et fantômes La totale Halloween!

Alban est resté un peu perplexe face au squelette puis lui a gentiment secoué la pattes à chaque passage. Entre ça et la tempête de ce week-end, j’ai le regret de vous annoncé que Paulette (c’est le petit nom de notre squelette) a fini démantibulée hier. On est en train de tenter de la retaper mais elle va peut être louper Halloween, c’est bête Paulette!

Tout ça pour dire que l’automne, c’est vraiment sympa à Madison. Quelques photos de notre maison au passage.

La maison du bonheur 1  La maison du bonheur 2

Ce serait la meilleure des saisons à un détail près. Mais le détail qui finit par s’imposer.

Les feuilles en automne elles tombent!

Les jolies feuilles multicolores, elles finissent par tomber. Et pas toutes dans la rue. La plupart, elles tombent sur ta pelouse. Et comme ton voisin, c’est un maniaque (si vous voyez sa pelouse au fond, sur la photo juste au dessus), sur sa pelouse qu’il a amoureusement bichonné depuis que la neige a fondu (engrais toute les semaines, tontes tri-hebdomadaire, arrosage tous les jours, même quand il pleut), pas une feuille!

Bref, à un moment, il te faut sortir l’arme fatale, le râteau king size.

C’est la taille standard aux US…

Non parce que la chanson qui dit que les feuilles mortes se ramassent à la pelle, ça été écrit par quelqu’un qui n’a jamais ramassé de feuilles mortes. En tout cas, quand on a un grand jardin (et je pense que quelle que soit la taille de ton jardin, il te parait grand) et plein d’arbres, ça prend du temps.

Petites astuces fruit de mon expérience:

– penser à mettre des gants avant de commencer à manier le râteau énergiquement pour ne pas choper d’ampoules.

– éviter d’avoir un charmant bambin de 16 mois dans les pattes car il pense vous aider en éparpillant en 5 secondes le tas de feuilles que vous aviez péniblement constitué en 5 minutes.

– éviter d’avoir des arbres avec des toutes petites feuilles car même en passant 20 fois le râteau, jamais elles partent, surtout s’il fait un peu humide.

Saleté de petites feuilles restant après le passage du râteau

Une fois ces différents paramètres pris en compte, après quelques heures de ratissage, on obtient des résultats satisfaisant.

Ils sont beaux mes tas de feuilles!

Ultime conseil: éviter de lever les yeux pour voir si l’opération devra être répétée. Car si certains signes sont encourageants, d’autres le sont nettement moins.

Celui-là, c’est fait! Celui-là, il reste un peu de taf Heu, ça existe les érables à feuillage persistant?

Qui c’est qui va encore se régaler à patasser les tas de feuilles mortes?

C’est Alban!

Ca l’a pas fait …

octobre 18th, 2008

L’autre jour, Alban part en inspection dans le jardin. Bon, en vrai, son objectif, c’est qu’à force de « Mam-Mam » (comprendre: miam-miam) tous plus expressifs et suppliants les uns que les autres, je lui dégote une tomate à peu près mure à déguster sur place.

Mais à distance, je le vois se figer.

Le froncement de sourcil n’annonce rien de bon.

Le froncement de sourcil n’annonce rien de bon.

En effet, si les tomates sont intactes (Alban ne s’en serait pas remis!), les haricots ne peuvent pas en dire autant.

Il faut regarder au centre de l’image, mais si au milieu de l’herbe qui repousse. Les deux tiges, c’était des haricots, si, j’vous jure!

Si, je vous jure que les deux tiges qui restent étaient un plan de haricots verts en pleine forme quelques jours avant. Et on ne fait pas de remarques désobligeantes sur le fait qu’il y a de l’herbe dans le « potager » (genre je désherbe pas). Historiquement, on avait resemé l’herbe sur ce qui était un gros trou moche dans la pelouse (en fait l’emplacement d’une souche d’arbre) avant de décider de planter nos légumes à cet endroit. Et on ne l’arrache pas car on est pas sûr de refaire le « potager » au même endroit l’année prochaine.

Bref, une inspection poussée du grillage nous révèle que celui-ci a servi d’apéro aux lapins mangeurs de haricots.

Le trou dans le grillage.

Alors c’est vrai qu’on a bien récolté tout l’été avant cet incident déplorable et que franchement, ça ne donnait plus tant que ça, mais quand même, on s’était mis d’accord il me semble. Toute l’herbe du jardin à boulotter pour Lapinou et sa tribu (et on ne les affame pas en tondant souvent ;-)) et les légumes pour nous.

Du coup, qui est-ce qu’on a du appeler?

Mais c’est ….  … Léon le faucon

Léon le faucon (1). Oui, le tueur à gage qui a inspiré le film à Luc Besson (heu non peut être pas en fait).

Ca n’a pas fait long feu, affut, piqué et boulottage de l’imprudent Lapinou.

On va dire que c’est l’affut  On a loupé le piqué, mais on a le boulottage: bon appétit bien sûr!

Vous y avez cru à mon histoire? Vous êtes à  deux doigts d’appeler la SPA locale? N’en faites rien!

La vérité, c’est que nos haricots se sont fait bouffer il y a déjà quelques semaines, et j’ai même surpris Lapinou et ses potes dans l’enclos.  Lapinou a réussi à se carapater à mon approche mais son copain lui n’a pas trouvé le trou dans le grillage et a failli mourir de peur à l’idée que je l’attrape par les oreilles. Dans ma grande bonté (et mon incapacité 1, à tuer un lapin à mains nues, et 2, à le dépecer), je l’ai laissé se sauver après m’être poiler à le voir se prendre 4 fois le grillage sans trouver la sortie, on compense comme on peut.

Et la semaine dernière, alors que Cédric partait au labo, il a vu Léon en train de se taper son 4 heure sur notre pelouse. On a pas identifié avec certitude son menu, mais c’était un écureuil ou un chipmunk sans doute. Pour tous ceux à qui on en parle et qui ne savent pas ce que c’est, un chipmunk (typiquement nord-américain comme bestiole) ça ressemble à ça:

Chipmunk

Vous l’avez en perspective avec un grain de raisin, c’est pas bien gros! Parfait pour le 4 heure de Léon.

Pour raconter l’histoire complète, Cédric m’a appelé dès qu’il a vu la bestiole sur la pelouse en me disant « Viens vite, fais pas de bruit! ». « Et apportes l’appareil photo! ».On était persuadé qu’il allait se barrer dès qu’il nous verrait. Ah la bonne blague! Il est resté au moins 15 minutes sur la pelouse alors que Cédric mitraillait. Un chien, tenu en laisse par son maître certes, mais quand même, est passé à 2 mètre, il a à peine tourné la tête.

Faucon pris à la dérobé!  Faucon pris de plus près.

Comme Cédric voulait le filmer en train de voler, il a fallu que je me dévoue pour le faire déguerpir (en espérant qu’il ne serait pas trop énervé que j’interrompe sa pause casse-croûte). Alors que j’étais à moins d’1m de lui, il a fini par décoller en emportant son snack mais pour aller quelques mètres plus loin. Hyper sauvage la bestiole!

(1) Oui, je sais que j’ai dit que c’était un aigle, mais c’était avant de faire expertiser nos photos par des locaux qui eux savent reconnaître un aigle d’un faucon…

Joyeux Birthday et Happy Anniversaire!

octobre 14th, 2008

Voilà, un an qu’on a posé nos valises à Madison!

Un p’tit beurre, des touyous, …. Ah non, c’est un cupcake

Je ne vais pas me lancer dans le bilan de tout ce qu’on a vu, découvert, aimé, pas aimé, vécu en un an: tout est déjà dans le blog (ou presque!).

On est juste content de fêter cet anniversaire, car malgré la distance qui est parfois un peu pesante (et encore, il y a internet, Skype, les courriers et toutes les attentions dont nous sommes l’objet!) nous sommes très heureux de cette année passée aux USA et on se souhaite la même à venir. Ensuite, on a plus de visa!

PS: je suis en train d’essayer de prouver que je sais faire court.

Que faire l’été à Madison? (4)

octobre 13th, 2008

Tout simplement passer des bons moments en famille!

En faisant de l’exercice par exemple. A chacun son style:

– Aquatique pour la famille Antoine:

Canoë sur le lac Mendota

Equipage 1: Cédric, Maxime, Alban et Virginie Equpage 2 : Eloïse, Lucie et Eric. Une petite vue du lac Mendota sous le soleil

Parc d’attraction Noah’s Ark (l’Arche de Noé) à Wisconsin Dells

Séance de natation pour Maxime Ca c’est plus rigolo que d’apprendre la brasse! Eric à la sortie d’un toboggan

Désolée pour Eric et Cédric, les deux têtes brulées, je n’ai pas de photo de vous sur le Point of No Return (le point de non retour) le toboggan que rien que de le voir moi j’ai failli m’évanouir. Mais je témoinge de votre courage (ou de votre inconscience) en mettant une photo de ce que vous avez osé descendre!

Le point de non retour

La photo écrase un peu la perspective mais le haut du toboggan est vraiment à pic. Et il y a même le temps de descente qui est chronométré. Une des seules attractions du parc sans file d’attente, bizarre non?

Heureusement, en dehors du parc, il y a des attractions plus calmes, tout public et tout aussi appréciées: la piscine gonflable à éléphant cracheur d’eau. Même pas 3 boudins la piscine, mais avec toboggan!

Le jet d’eau en action  Ca sert à rien d’aller dans les parcs d’attraction, un vieux toboggan pneumatique et hop, le tour est joué!

Vous noterez qu’Alban est absent de quasiment toutes les photos. L’eau, il aime dans sa baignoire, à 37°C mini. Ou alors, une cuvette pour patouiller mais se baigner dans de l’eau froide, pas question!

– Acrobatique pour la famille Massart:

Un beau poirier de Valentine, presque sans aide Alban aussi veut se mettre la tête à l’envers

Yves, quel athlète! Loriane l’équilibriste Valentine préfère le toboggan

Grâce aux Hoffman, nos propriétaires, l’entraînement a été complet: la tête et les jambes. Nous avons passé une partie de notre après-midi à la ferme à essayer de résoudre des casses-têtes franchement pas faciles mais très amusants.

Chacun le sien … et on ne copie pas!  C’est rigolo quand on connaît la solution, hein DuWayne?

Evidemment, pas question de venir aux USA sans découvrir les sports locaux:

– l’Ultimate Frisbee

Cédric et son équipe à l’attaque Cédric en défense Cédric et son équipe à la fin du match: ils ont gagné!

Pour ceux qui se posent la question, l’Ultimate Frisbee (UF), c’est comme le Frisbee, mais avec des règles du jeu. Tu te lances pas juste le truc comme sur la plage, tu dois atteindre le bout du terrain sans que le frisbee soit intercepté par l’équipe adverse ou tombe par terre et quand tu as le frisbee, tu ne peux plus courir, tu dois faire une passe. Donc, sous un aspect « sport de plage tranquillou », à la fin d’une partie, t’as bien cavalé et t’a amélioré ta coordination psychomotrice. Et maintenant que vous êtes tous plein d’admiration pour Cédric qui a disputé le championnat d’UF avec une équipe composé de gens de son labo et de labo avoisinants, je casse le mythe: le championnat est sponsorisé par un pub et tout ça n’est qu’un vaste pretexte pour picoler de la bière et sortir le soir. D’ailleurs, le nom de l’équipe de Cédric est révélateur:  The Frisbeers (Les Frisbières). Enfin, faut bien se détendre après une dure journée de boulot…

– le Base-ball

Maxime, prêt à lancer! Eric, prêt à recevoir! Et hop, on change!

Alors là pour le coup, ne me demandez pas de vous expliquer les règles, j’en suis incapable sauf à dire qu’il faut que le batteur tape la balle le plus fort possible pour que d’autres joueurs de son équipe puisse bouger de leur base. Mais de combien d’essais il dispose, de combien de bases le joueur doit bouger et combien de points cela rapporte, mystère total. J’ai essayé de comprendre en regardant des matchs: le batteur tape la balle, son équipe ne bouge pas, tout le monde est content. La même chose 2 secondes plus tard, c’est le drame. Y’a  des subtilités qui m’échappent, c’est sûr!

Initiation au football américain pour Maxime et Lucie

A Lucie de lancer!

et échange culturel oblige, initiation au football tout court (au soccer pour nos amis américains qui ne connaissent que leur football) pour DuWayne

On se sert plus de ses pieds qu’au foot américain! Qu’est-ce que tu penses de son niveau Alban? Il se débrouille non?

Et c’est bien normal, après l’effort, le réconfort!

Le meilleur endroit pour le réconfort à Madison, c’est Memorial Union Terrace. C’est une esplanade au bord du lac Mendota avec des pubs/restos/snacks à proximité et donc un bon spot pour se désaltérer et se restaurer en profitant de la vue.

Memorial Union Terrace vu du lac Memorial Union Terrace

Repas sur le pouce Dégustation de la bière locale Pour les enfants et les grand(e)s qui n’aiment pas la bière dégustations du Pepsi local

Le jour où nous y sommes allés avec Jan-Ma et Mireille, Alban a fait un sort au sachet de popcorn:

Miam!  Miam-Mima même!

Comme il est partageur, il a soin de son papa, mais il s’inquiète, y’en aura-t-il assez?

Tiens, c’est pour toi! Rends moi ma main papa! Ouf, il en reste un peu!

Mais tous ces bons moments ne sont rien à côté des instants de complicité qui surviennent n’importe quand:

– quand on fait les fous

Les cousins en folie Qui c’est qui va finir à la flotte? Descente du toboggan en famille!

– quand on se repose

Lecture en anglais par DuWayne  Calin avec Tonton Sieste avec papa

– quand on est juste content d’être ensemble

Jamais assez de câlins! J’en veux encore! Tu viens avec moi dis?

Atelier peinture au doigt (pour les grands)  T’as vu Mamie? Trop rigolo de jouer avec papi!

Les Norais et une empreinte de dinosaure  Le wagon, c’est super! A dada!

Pour tout ça, merci à tous de votre venue.

Que faire l’été à Madison? (3)

octobre 5th, 2008

Se mettre au vert!

Le Wisconsin, c’est la laiterie de l’Amérique: plus de vaches que d’habitants… Il n’y a donc pas loin à aller pour trouver de la verdure.

Déjà à Madison, il y a pas mal de parcs et d’espaces verts sympas. La visite de l’Arboretum, normalement un classique, a été plus ou moins écourtée ou abandonnée pour cause d’attaque en règle des moustiques. On s’est rabattu sur des endroits soit plus fleuris, soit plus insolites:

– Plus fleuri, Olbrich Garden, le parc botanique de Madison. Plein de fleurs et d’arbres plus ou moins rares, de fontaines, de reconstitutions de différents types de jardin. On voyage même en Thaïlande sans le décalage horaire.

Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (1) Vue d’ensemble d’Olbrich Garden (2) Les Antoine’s devant la fontaine

Une fleur parmi les fleurs C’est trop bien ici! Un aller simple pour Bangkok

Et surtout, il y a des fontaines et des jarres pleines d’eau pour patasser!

On patasse en duo On patasse en solo Alban, on te suit à la trace

– plus insolite: Owen park.

C’est Friedmarie, notre ancienne propriétaire, qui nous servi de guide dans ce parc qui reconstitue le paysage de la prairie tel que le traversait les colons en charriot partant à la conquête de l’ouest. La même prairie que celle de Laura Ingalls, qui je le sais depuis pas longtemps alors j’étale ma science, est née dans le Wisconsin. Ca donne envie de relire tous les tomes de La petite maison dans la prairie en anglais dans le texte, sauf que déjà le titre original c’est The Little House In The Big Woods, ce qu’on pourrait traduire par la petite maison dans les grands bois. Je vais peut être rester sur mes bons souvenirs de lecture d’ado finalement.

Bref, on revient à notre prairie qui devait ressembler à ça:

Owen Park 1 Owen Park 2

Des herbes très, très hautes, environ 2m, 2m50. Et des grands chênes avec une écorce spéciale, très dure, qui résiste aux incendies allumés par les indiens, puis par les colons pour fertiliser les terres.

C’était sympa que Friedemarie nous fasse découvrir cet endroit qui sort de l’ordinaire. On en a profité pour bien papoter (on ne s’était pas vu depuis longtemps) et Maxime et Lucie ont fait honneur à leurs racines terriennes: tout le monde sur le tracteur!

Ca papote, ça papote les filles! Va à droite! Mais non, à gauche plutôt! Je n’ai besoin de personne en Masey Ferguson (désolée, blagues pour les agriculteurs et descendants d’agriculteurs seulement)

Pour continuer dans les racines terriennes, visiter le Wisconsin sans voir de ferme, c’est un peu comme visiter Paris sans aller voir la Tour Eiffel, c’est dommage. En plus, on a de la chance, nos deux propriétaires successifs sont fermiers. L’actuel est un vrai fermier qui élève ds vaches pour la viande et fait pousser du maïs et du foin pour les nourrir. L’ancien a une jolie ferme/maison de campagne dans l’ouest du Wisconsin.

On commence par la « vraie » ferme où nous avons été accueillis comme des rois par DuWayne et Judy. C’est à quelques kilomètres de Madison mais c’est déjà un autre monde.

Et au milieu coule une rivière La source de la ferme et … des vaches! Une pâture

Nous y sommes allés une première fois avec mon oncle, ma tante et mes cousines. Mon oncle qui est un ancien agriculteur et un fils (petit-fils, arrière petit-fils, …) d’agriculteur s’est tout de suite senti dans son élément.

Yves fait découvrir aux filles la bonne odeur du foin frais Une démonstration de bourrée ou un concours d’épouvantail? Non, c’est bien une bourrée!

Tiens une photo avec Cédric! Qui c’est qu’est content de voir son grand copain DuWayne? C’est Alban

Nous y sommes retournés avec Elo, Eric, Maxime et Lucie (mais sans Cédric coincé au labo). L’alfalfa a poussé en 1 mois!

L’alfalfa a poussé en 1 mois! Maxime et Lucie, graînes de campagnards Alban est en rouge pour ne pas le perdre dans l’herbe.

DuWayne était ravi de voir que les enfants passaient un bon moment, y compris à faire du cheval sur son chien en plâtre. Du coup, on a même eu le droit à la visite de sa parcelle de maïs qui est proche du record de hauteur pour des pieds de maïs dans le Wisconsin. C’est tellement haut qu’Elo n’a même pas réussi à avoir assez de recul pour prendre le haut des tiges. Renseignement pris auprès de DuWayne, ce n’est pas parceque le maïs est plus haut qu’il produit plus ou des plus gros épis mais la culture américaine est basée sur la compétition, on ne les changera pas!

Lucie, belle des champs Heureusement que ce n’est pas un vrai chien… Oh le beau maïs OGM!

Les Farrar nous ayant gentiment laissé les clés de leur ferme pendant leur séjour à Grand Canyon, nous avons aussi pu passer 3 jours avec Mireille et Jan-Ma dans une ferme « d’agrément ». Il y’a presque deux heures de route pour y aller, mais c’était l’occasion de voir les paysages champêtres et vallonés de cette partie du Wisconsin.

Une ferme près de Richland Center Quand je vous dit que c’est valloné! Evidemment, même dans ce coin là il y a des vaches

Bienvenue à la ferme Friedemarie a la main verte!

Alors quand je dis que Tom et Friedemarie nous avait gentiment laissé les clés, c’est vrai que c’était adorable de leur part. Surtout qu’il voulait que nous profitions du jardin qui donnait à plein à ce moment là. Nous avons donc récolté quelques fruits et légumes:

Le jardin à “dévaliser” Au boulot! Et voilà le résultat!

Alban ne savait plus où donner de la tête entre les courgettes, les melons, les courges et bien entendu les tomates. En tout, nous avons rapporté 62kg de fruits et légumes, en ne prenant que ce qui était mûr! On a réussi à en redistribuer  aux voisins, aux collègues de Cédric (et à en manger quand même) mais heureusement qu’il y a un congélo dans notre sous-sol.

Rien de tel qu’un tomate juste cueillie, encore chaude des rayons du soleil!

Alors je rassure tout de suite ceux qui pensent que nous avons été esclavagisé sans nous en rendre compte, on a aussi profité de notre séjour. Jan-Ma a pris des belles photos de la faune locale (en se levant aux aurores).

Un colibri Un colibri en pleine pause casse-croûteUn bel oiseau jaune

Un bel oiseau avec des plumes rouges. Ca se sent que je suis nulle en ornithologie? Un pic Et même une grenouille

On est aussi retourné visiter le coin où habitent les Amish. Toujours pas de photos d’eux pour respecter leur souhait mais des photos de leur artisanat.

On a juste pris la carriole Un très beau quilt  Des poupées sans visage pour respecter la Bible

Encore un quilt et une carte postale (de dos!)  Et une carriole, de dos!

Pour arriver à ce coin, autour de la ville de Cashton, on a suivi la vallée de la Kickapoo River qui est très jolie. On a pu admirer les cultures de maïs »en bande » sur les terrains en pente pour enrayer l’érosion des sols.

La vallée de la Kickapoo  Un bande de maîs  Du maïs en train de sécher

Et pour finir notre ballade dans le coin, on a poussé jusqu’au Mississipi. C’est super beau, super grand, mais le truc c’est qu’à l’endroit où nous l’avons franchi, le Mississipi a plusieurs bras. Les ponts vont d’île en ïle et on a donc une vue partielle de la majesté du fleuve. Quand on pense que ce n’est que le début et qu’arrivé dans le sud des Etats-Unis, il est encore plus gros, c’est difficile à imaginer.

Mississipi en vue Un des bras du fleuve Un autre bras du fleuve

Une des îles du milieu du fleuve, c’est l’île française en souvenir des explorateurs français qui ont remonté le fleuve et colonisé ses berges.

French Island, l’île française

Et comme nous aussi on est trop des explorateurs, on a quitté le Wisconsin pour entrer (brièvement) dans le Minnesota. Mais c’est tellement bien le Wisconsin qu’on y est vite retourné!

Welcome to Minnesota Rien que les panneaux d’accueil, ils sont mieux dans le Wisconsin!

Que faire l’été à Madison? (2)

septembre 29th, 2008

On commence par ce qui est vraiment à Madison car le titre de ces articles est un peu inexact. Parfois, on sort de Madison aussi.

Alors l’incontournable: le Capitole!

Le Capitole et des touristes Il y’a même toute la collection des drapeaux!

Bah oui, Madison, c’est la capitale du Wisconsin quand même! Et comme il n’y a que 200.000 habitants et plus d’arbres que d’habitants, on aurait tendance à l’oublier. Donc, en route pour une petite piqure de rappel. Non, je vous épargne la redif des photos de la coupole, des mosaïques, des fresques des différentes salles, on vous l’avait déjà montré lors d’un  (ou plusieurs) précédent(s) article(s).

Perso, ça me plaît toujours autant et je commence à connaître la visite guidée par cœur ce qui fait que de temps en temps, je me la pète et c’est moi qui fait la visite! Je dérange même le vigile qui est devant le bureau du gouverneur pour qu’on puisse sacrifier au rituel porte-bonheur: frotter le nez du blaireau (qui est l’emblème du Wisconsin pour ceux qui prendrait le train en route).

Un porte-bonheur, un!  Deux porte-bonheur, deux! Et un petit dernier pour la route, on ne sait jamais!

Pour les autres petites anecdotes sur l’architecture et l’histoire du Capitole, il faudra venir voir ça en personne. Et n’oubliez pas le guide ;-)!

Tant qu’à rester downtown, oups pardon, dans le centre-ville, tous les samedis matins autour du Capitole, c’est le marché des fermiers. Alors évidemment, pour nous français, le concept du marché, ça fait belle lurette qu’on maîtrise. Ici en revanche,c’est pas très répandu et celui de Madison est réputé quasiment au niveau national (on va dire dans tout le Midwest au moins, les américains aiment bien exagérer un peu).

Et même s’il y’a des choses qu’on pourrait voir aussi en France,

Alors vous voyez bien qu’il fait beau à Madison l’été!  Des tomates pas calibrées et pas rouges, aux Etats-Unis, c’est limite subversif!

il y a des choses typiquement américaines:

– du sirop d’érable (ou plutôt des sirops d’érable), du fromage en plastique qui une fois fondu est très bon, et arrête de couiner sous la dent (on en connaît même qui en on acheté pour le ramener en France!), du pain vendu tout chaud qui ressemble à de la brioche avec du fromage dedans (en principe tu manges tout le pain avant même d’être rentré chez toi!)

Du sirop d’érable, ou plutôt des sirops d’érables! Du fromage en plastique sui une fois fondu est super bon. Dégustation du pain au fromage. 

– de la viande de bison en sticks, bien épicée,

Dégustation des sticks de viande de bison. C’est bon, mais ça pique!!!

– un gars bizarre avec un épi de maïs géant sur le tête. Pour l’anecdote « culturelle », normalement dans le Wisconsin, on se met des chapeaux en forme de quart de fromage sur la tête car le surnom des habitants c’est cheesehead, tête de fromage.

Oh, oh,oh, Géant vert!

Le tout dans une ambiance musicale variée:

Un petit air de banjo Un petit peu de classique Et on revient à la country

Pour ceux qui ont l’oeil et qui pensent que les musiciens de rue américains se font beaucoup d’argent (rapport au nombre de billet dans les étuis) la plupart des gens déposent en effet des billets, mais de … 1$.

Et pour finir, un petit clin d’oeil à la période de campagne présidentielle:

Badges, affiches, posters, il y en a pour tous les goûts. Miam!

Sur la deuxième photo, en bas à droite, les cookies sont identiques au logo de campagne de Barack Obama. Vous l’auriez deviné vous que Madison est un bastion démocrate dans un état plutôt républicain?

Il y ausi des choses à faire à Madison quand on vient avec des enfants:

 Le Children’s Museum, le musée des enfants qui n’a de musée que le nom. C’est plus un grand espace de jeux avec une approche un peu pédagogique des choses, mais c’est surtout fun. On peut pêcher des poissons et ramasser des poireaux, cuisiner des pizzas, escalader des arbres en plastoc, jouer à la poupée ou à la voiture…

Ca mord! Après les produits de la mer, les produits de la terre Allez, on se crache dans les mains et on y va

Il y a le Zoo aussi. Il est pas énorme mais pour des enfants c’est la bonne taille. En plus de tous les animaux qu’on peut y voir, il y a un super terrain de jeux avec des fossiles reconstitués. De quoi créer des vocations d’archéologue ou de paléontologue.

A cheval sur une tortue  C’est au moins le squelette d’un T-Rex ça non?

Puisqu’on parle science, une des étapes du circuit « Madison, ça cartonne » c’est le labo de Cédric.

Déjà de l’extérieur, ça en jette:

Il faut deviner où est la fenêtre de Cédric!

Et ça ce n’est que le côté du bâtiment, la façade sur laquelle sonne le bureau/paillasse de Cédric. Paillasse pour les incultes en science (comme moi avant de rencontrer Cédric) ce n’est pas parce qu’il dort au labo (quoique), c’est le nom technique de l’endroit où il fait ses manips.

A l’intérieur, c’est pas mal non plus:

Désolée si vous avez le vertige.

Là, c’est juste le sol vu depuis le 3ème étage (qui est en fait le 2ème chez nous, les américains n’ont pas de rez-de -chaussée, ils attaquent directement au 1er étage). Ca représente une partie des choses étudiées en Biochimie: de l’ADN, des bases azotées, des lipides, …

Sinon, l’intérieur de son labo, ça ressemble à ça:

Cédric à la paillasse. Interrompu en plein boulot La cafét. Si c’est important la cafét!

La dernière photo c’est la cafét’, si c’est important la cafét’.

Voilà pour les incontournables de Madison! Pour le reste, suivez le guide!

Que faire l’été à Madison? (1)

septembre 29th, 2008

Avec presque pas de retard, on reprend le fil de nos aventures à Madison.

C’est pas qu’il ne se soit rien passé pendant l’été, une fois de retour au pays des cow-boys, ce serait même plutôt l’inverse! On a eu la chance d’être élu destination touristique de l’été et on remercie tous les visiteurs qui sont venus. Présentation des candidats à l’American Way of Life pour les vacances:

Dans l’ordre d’apparition:

La famille Massart (Tonton Yves, Tata Bénédicte et les cousines Valentine et Loriane)

La famille Massart, on the top of the world!

La famille Antoine (Eric, notre beauf’ préféré, Eloïse ma soeur et mes neveux adorés Maxime et Lucie)

La famille Antoine

Last but not least, Jan-Manuel et Mireille, les grand-parents ardéchoi’x.

Les Norais Sr

On envisage d’ailleurs sérieusement de contacter l’office de tourisme de Madison pour leur demander si l’augmentation sensible du nombre de touristes français leur donne envie de faire des visites guidées dans la langue de Molière. Non, parce que ça manque quand même un peu…

Bon, maintenant que le décor est planté, on va tâcher de répondre à la question du titre. Mais pour cela, je vais développer dans plusieurs articles car franchement, y’en a des choses à faire dans le Wisconsin!

C’est Alban qui s’y colle

juillet 31st, 2008

Alors ma mère, elle promet d’écrire un article pour raconter nos vacances en France et on est à la fin du mois de juillet et on l’attend toujours son article! Je vais vous les raconter moi nos vacances, ce sera plus vite fait.

Attention, il y a plein de photos dans cet article un peu long. Pour ne pas le rallonger encore, la plupart des commentaires des photos se trouvent « dans la photo ». Il faut donc laisser la flèche de la souris sur l’image (sans cliquer) et le commentaire apparaît après 2 secondes. Désolé pour les lecteurs du blog en version papier mais c’était vraiment trop long de rajouter tous les commentaires.

Les vacances, ça s’est fait en deux temps: 2 semaines moi et maman et ensuite papa nous a rejoint.

On va commencer les vacances BC (Before Cédric: c’est une blague toute pourrie pour anglophones avertis. BC veut normalement dire Before Christ, avant Jésus Christ. J’ai hérité de l’humour de ma mère et c’est pas ce qu’elle a de mieux.)

Maman s’est coltiné le trajet Madison/Minnéapolis, Minnéapolis/Paris toute seule avec un sac à dos, un gros sac à langer et moi. Evidemment, histoire de pimenter les choses, le vol Madison-Minnéapolis avait du retard et il a fallu traverser l’aéroport de Minnéapolis à fond les ballons pour attraper notre avion pour Paris. Mais nous étions à l’heure dans l’avion et j’ai été très sage pendant le vol même si je n’ai pas dormi beaucoup. Papi Jean-Paul nous attendait à l’aéroport et à 20 minutes d’arriver à Witry, j’ai consenti à m’endormir. Ben oui, je me suis pas tapé 8h d’avion pour m’endormir alors que je peux enfin profiter de mon papi et de toutes ces nouvelles choses (voiture, siège auto, lit,…)

Mais bon, après quelques jours et nuits un peu erratiques, on s’est vite recalés sur le fuseau horaire de la France avec maman et on a pu profiter de nos vacances. Au programme, visites de la famille, visites des amis de maman (on a même pris le TGV entre Reims et Paris, ma première fois en train!!!), kermesse de mes cousins Maxime et Lucie et surtout pas mal de repos car la suite du programme était chargée.

J’ai aussi profité de mon passage à Witry pour enfin me lancer dans le 4 pattes. Ca faisait un moment que je trottais mais par contre, une fois par terre, j’étais coincé. Etre obligé de couiner jusqu’à ce qu’une âme charitable me remette sur mes pattes, c’est un peu énervant. Du coup, j’ai expérimenté moultes contorsions jusqu’à parvenir à la maîtrise du passage de la position horizontale à la position verticale et une des étapes étant le 4 pattes, j’y ai pris goût. Maintenant, je me met exprès à 4 pattes alors que je sais très bien marcher. De préférence dans des endroits bien sales, histoire de faire raler maman!!!

Si je ravance la jambe gauche et que je recule le bras droit, avec le vent dans le dos, je me relève! Ah, c’est ça que tu veux me faire faire depuis 2 mois papa? Trop facile en fait, suffisait d’essayer.

Finalement, papa nous a rejoint et a constaté combien j’avais changé en 15 jours. A partir de là, ça a swingué. On est passé chercher notre voiture de loc format: « on voyage avec un bébé et tout le matos nécessaire, on voudrait un grand coffre, un très grand coffre ». La nénétte de l’agence a eu pitié et nous a surclassé. Mes parents ne font pas partis de ces gens capables de partir en vacances avec un bébé dans une clio. Maman, bien réfractaire au concept du break à la base, semble finalement apprécier. Moi pendant ce temps là, je roupille, faut prendre des forces pour affronter le programme chargé qui est le notre:

Le palmier, évidemment, n’est pas rémois Finalement, maman, ça te plaît bien le break! C’est tout confort pour roupiller la 307 SW

– descente en Ardèche pour voir Papi Jan-Manuel et Mamie Mireille avec arrêt à Lyon pour pique-niquer avec Nathalie au parc de la Tête d’Or.

– 4 jours en Ardèche.

– 2 jours à St Cannat chez Mémé Jacqueline

– 2 jours à La Seyne sur Mer chez Mamie Jocelyne

– 2 jours à Val de Sibourg chez Tata Isabelle et Tonton Daniel pour le mariage de Benjamin et Perrine

– retour pour 1 nuit en Ardèche

– 2 jours à Witry pour rendre la voiture de loc et refaire les bagages et hop, retour aux USA.

Mais c’était trop bien!

Comment ça, c’est tout? Vous voulez que je vous raconte tout. Mais, il y a tellement à dire!

Pour essayer de simplifier, il faut voir mes vacances comme une cure. D’ailleurs, j’avais la tenue:

J’suis pas beau en peignoir? Un jour j’aurais les pieds qui touchent par terre! Je fais une cure de sérieux

J’ai fait une cure de bonnes choses à manger (on est français ou on ne l’est pas!):

Les bonnes fraises de chez Mamie Christiane

Les bonnes fraise de chez Mamie Christiane  Qu’est ce que c’est bon! Je me régale!

Un sandwich au claquos

 Ok, on trouve aussi de la vache qui rit à Madison… … mais ici elle est meilleure!

De l’ananas

 Ca aurait du finir dans la salade de fruit pour le repas entre voisins.  Ca a fini dans ma bedaine Mais ça glisse ce truc!

Du mini maïs (ça change des épis au format américain)

 Ca change des épis géants “à l’américaine”  Plutôt pas mauvais L’avantage, c’est qu’on peut tout manger là-dessus!

Et … de la glace

 Ah, ça rafraîchit!  J’aime bien le cornet aussi.

Histoire d’éliminer toutes ces calories et d’entretenir mon corps de rêve  J’ai la taille mannequin non? 

j’ai fait un peu d’exercice:

Promenade des poupées de Lucie

 En voiture Simone!  On dirait pas mais ça grimpe!

J’ai fini par squatter la poussette des poupées, faut pas pousser non plus!

 Plus vite papa, j’adore!  J’ai pas entendu comme un crac? Faut que je surveille mes bourrelets!

Balançoire

 Là, je ne suis pas à fond! Là, ça commence à balancer! Youhou, je m’envole En duo avec papa, trop bien!

Montage de cube (ou tentatives de …)

 Je met le rose à côté du jaune …  … ensuite le bleu Scrogneugneu, j’ai le modèle sous les yeux!

Des abdos car mes parents ont un humour tout pourri!

Franchement, ça ne fait rire que vous!

Et évidemment des activités aquatiques!

Première étape d’acclimatation: la bassine sur le balcon à la Castagnette.

 A l’eau la tortue! Une dernière hésitation (je me gratte la tête) Allez, j’y vais! C’est une tortue sauteuse!

Etape intermédiaire dans la piscine de Mémé Jacqueline, puis en route pour le bain de mer.

 Alban à la plage Bermuda, chapeau, papa, je suis paré! L’eau ça mouille!

Franchement, j’ai moyennement apprécié le bain de mer. Les vagues ça fait trop de bruit et l’eau, ça mouille. Mais la plage, c’était cool!

 Trop super la plage!  Mais, c’est quoi ce truc dans le sable? La main de papa!

En plus de prendre soin de mon corps, j’ai pris soin de mon look: j’avais la mèche un peu longue. Hop, papa passe la tondeuse et il n’y paraît plus!

 Je ne sais plus comment me coiffer moi. Va me falloir une barrette. Après Tif, je suis Tondu

Il faut dire qu’on était invité à un mariage quand même, celui de Benjamin, le cousin de papa, alors fallait se mettre sur notre 31. Regardez comme ils étaient beaux les mariés!

 Benjamin Perrine Perrine et Benjamin (et des pompiers)

Ils sont pas peu fiers les parents du marié!

Jean-Marc Nicole

Il faut dire que c’était une très belle journée! Bel endroit, très jolie déco « angélique » réalisée par Perrine, décoration florale (et bouquet de la mariée) magnifique faite par Mémé Jacqueline et surtout bonne ambiance.

 Des anges et des plumes Des plumes et des anges Un beau bouquet Tranquille Benja!

Et moi, ce que j’ai le plus adoré, c’est la musique et les lumières:

 Hop sur un pied… Hop je lance les bras… Je suis le nouveau John Travolta!

Faut dire, j’ai répété tout la semaine pour faire mon show. Et j’avais un public conquis d’avance.

 On tape dans ses mains! Voilà Tonton, c’est ça, on tape plus fort! Ensuite on lève un bras! Je vais faire un peu de place, on va se cogner!

Mais revenons à la cure. Le soin le plus important, celui qui est capital, que je ne pouvais pas louper, c’est le soin « Bisous, câlins et bons moments en famille ». Je ne peux pas mettre toutes les photos car il y en a déjà beaucoup, mais croyez-moi, la cure a été 5 étoiles à ce niveau là!!!

Je communique avec Papi Bernard  Câlin avec Mémé Jacqueline Promenade avec Mamie Jocelyne

En ballade à Aubenas avec Papi et Mamie Calin du soir à Witry Pause bisous avec Papi Et on refait des bêtises!

Bon, cette fois çi, j’ai à peu près fait le tour. Alors gros bisous et à bientôt si maman a encore une crise de flemmardise du clavier aiguë.

Bye!

Alban

Notre nouvelle maison

juillet 30th, 2008

Bon ben voila, nous avons commencé à déménager dans notre nouvelle demeure. C'est une maison de plain-pied située à l'angle de 2 petites rues avec un grand jardin tout autour.

Tout ça c’est chez nous!Admirez notre forêt persoLa maisonLe backyardLe garage

L'ancienne locataire nous a laissé quelques affaires dont il va falloir décider si on garde ou si on jette. La maison date des années 1950 mais elle a été bien rénovée. On y sera bien.

Le salonLa cuisineCuisineLa grande chambreNotre future chambreLa chambre d’Alban

Le must, c'est le basement (sous-sol) qui double la superficie habitable. On pourra y mettre plein de trucs. Je réfléchi même à l'achat d'un petit billard/airhockey ou d'un babyfoot (ici, ça s'appelle foosball, ils sont vraiment faché avec notre foot!).

Un deuxième salonFutur salle de jeux?

Vous avez pu remarquer que nos meubles n'étaient pas encore là. Ils étaient supposés être livrés ce mercredi en fin de matiné mais suite à une météo particulièrement désastreuse mardi (voir article précédent) le camion a été bloqué sur la route. Les livreurs n'ont donc reçu nos affaires que dans l'après-midi.

Mais ce n'est pas tout. Une partie du chargement a été mis dans une grande caisse en bois, trop grande pour le camion initialement prévu. Ils nous ont dit qu'ils pouvaient ouvrir la caisse en bois si nous venions assister à l'ouverture car la caisse était scellée et ne pouvait être ouverte hors de la présence du client. Après 4 mois d'attente, nous avons avons quand même pu voir nos affaires et constater qu'elles ont l'air a priori en bon état. Nous avons aussi pu vérifier que c'était bien NOS affaires. Virginie me disait récemment « Tu vas voir que ce ne sera même pas nos meubles ».

Malheureusement, ils n'ont pas pu nous livrer à 17h comme prévu car leur camion a pris trop de retard sur une livraison précédente. Nous devons donc recevoir nos affaire que jeudi matin. Le plus dommage c'est que presque toute l'équipe du labo était venue nous donner un coup de main. On y est presque.