Flower power

mai 23rd, 2009

Nous reprenons le cours du blog après une petite interruption liée à la visite de mes parents et avec des photos d’archives (on voit Alban et Cédric avant le passage de la tondeuse!). Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des e-mails ou laissé des commentaires suite à la naissance de Thomas, je suis en train d’y répondre (lentement, mais surement).

Le printemps a un peu de retard à l’allumage dans le Wisconsin et il faut attendre fin avril/début mai pour profiter des premières fleurs et bourgeons/feuilles sur les arbres. Mais comme on l’a bien attendu le printemps, on en profite à fond. Dans l’ordre chronologique d’apparition, nous avons vu:

– les tulipes, narcisses, jonquilles, primevères… et autres fleurs de rocailles au Centennial Garden,

Parterre de tulipes Centennial Garden fleurs de rocaille

– les magnolias à l’Arboretum,

Magnolias… … forever! Des magnolias par centaines! Cloclo, sors de ce corps!

– les crab apple trees (pommiers d’ornement) et lilas encore à l’Arboretum.

Pommiers d’ornement Crab Apple tree

La météo ne suit pas toujours la végétation et à la place du soleil printanier, on a  eu du temps gris ou un soleil de plomb qui a fait regretter à Cédric de ne pas avoir mis de short. J’avais sorti la casquette et les lunettes de soleil pour Alban. Mais après 5 minutes, il a tout balancé…

Cours après moi que je t’attrape! Alban la star!

Ben oui, rien de tel qu’être le nez au vent pour profiter!

J’explore Je m’étonne Je m’enthousiasme

On peut mieux respirer les fleurs (même, voire surtout, celles qui ne sentent rien). Et les tripatouiller aussi.

Mmmh! Ca sent rien! (bis) Snif snif! Hou la belle jaune!

Il ne faut pas oublier d’en faire profiter Papi et Mamie.

Cette fois-ci, ça sent drôlement bon! Hop, greffe de fleur de magnolia sur un lilas!

A chaque fois, on a vraiment apprécié la ballade, avec une mention spéciale pour la dernière: les pommiers et les lilas étaient non seulement magnifiques, mais sentaient aussi très très bon. Enfin, les fleurs, ça va bien deux minutes pour Alban. Quand on est dehors, il y a plein d’autres choses à faire:

–  tester les limites de sa zone de sécurité (distance maximum d’éloignement des parents sans se retourner pour voir s’ils sont là). Apparemment, l’Arboretum n’est pas assez grand…

Je suis loin! Je suis très loin!

– vérifier la taille des buis en faisant le clown devant un public tout acquis

Taillé au cordeau, parole de jardinier en herbe! Alban le clown Papi, spectateur conquis d’avance

– se prendre pour Davy Crockett et explorer des contrées hostiles (avec l’aide de Papa parfois).

Alban, Alban Norais, l’homme qui n’a jamais peur! Tomberont? Tomberont pas?

–  passer le permis poussette.

Sur terrain plat Sur terrain accidenté Sur modèle maniable

sur modèle nettement moins maniable

– jeter des cailloux dans l’eau, voire se jeter à l’eau pour les récupérer.

Je ramasse le cailloux Je le jette Je le récupère

Et ça m’éclate, je pourrais faire ça des heures!

–  jouer à cache-cache sous les arbres ou avec Maman et Papi.

Attention la tête! Elle est où Maman? Il est où Papi?

– guetter sa nouvelle passion, les « ayon » (avions) et « coptères » (hélicoptères).

“Ayon”, “Ayon”!

– courir comme un dératé pour bien dormir le soir.

Au secours, on me poursuit!  Ah ben non. C’est pas grave, je cours quand même!

– et pendant que Thomas roupille dans sa poussette, se rouler dans l’herbe, s’essayer à la méditation transcendantale ou juste profiter de la vie!

Le grand air, c’est crevant!  je me roule dans l’herbe, Médidation dans la position du Albanou coquinou On est pas bien là?

A bientôt pour le compte-rendu de la visite de Papi Jean-Paul et Mamie Josée à Madison!

Livraison expresse!

mai 6th, 2009

C’est une des traductions possibles de « Fast delivery« , delivery signifiant à la fois accouchement et livraison.

Je me suis réveillée vers 3h30 mardi matin en sentant des contractions. Le temps de les monitorer pour vérifier que ce n’était pas un faux travail, d’appeler notre copine Hélène qui s’était proposée de garder Alban, d’empaqueter deux bricoles de dernière minutes, de discuter avec Hélène, on est partis à la maternité vers 5h30. Sans trop d’inquiétude pour ma part, j’avais l’impression que les contractions avaient la même intensité que quand on était partis à l’hôpital pour Alban. Et pour Alban, arrivés à l’hôpital à 21h, j’avais accouché à 8h37 le lendemain. Autant dire que même si le deuxième accouchement est plus rapide, on pensait avoir le temps.

Finalement, les choses se sont un peu précipitées. Arrivés au triage l’infirmière nous a fait poireauter parce qu’elle avait deux autres patientes « à problème » et que selon elle, j’avais l’air bien. Résultat, examen d’admission vers 6h15 et je l’ai réussi haut la main l’examen: dilatée à 8cm (pour les non initiés, le col doit être dilaté à 10cm pour pouvoir accoucher). Et le bébé bien bas, mais ça, il l’était depuis quelques semaines. On nous a donc installés vite fait dans une chambre car dans l’hôpital où nous étions, chaque chambre est médicalisée et tu accouches donc dans ta chambre, pas en salle de travail. Bon, je dis chambre par habitude, l’appellation officielle c’est « suite » (en franglais dans le texte) et vu la taille de la pièce, ce n’est pas usurpé. Et il y a aussi une super baignoire avec des jets d’eau massant, le câble, un room service, bref, c’est vrai que le concept est plus proche de l’hôtel que de l’hôpital.

Virginie dans sa suite!

Cela dit, quand tu te tortilles de douleur toutes les 5 minutes, tu te rappelles bien le contexte et le room service ne t’es pas d’un grand secours! Nous avons répondu aux questions de l’infirmière en attendant que mon médecin arrive. Elle est arrivée un peu avant 7h, m’a examiné, m’a demandé si elle avait le temps de courir à la cafétaria prendre un café avant que je commence « la poussée » (poétiques les termes techniques non?). Au début j’ai dit oui, et finalement, ben non. Parce que j’ai eu envie de pousser quasiment tout de suite après qu’elle soit partie. Rappelée en catastrophe, elle est arrivée pour constituer l’un des membres du nombreux public qui participe/assiste à un accouchement aux USA. Il y avait donc mon médecin qui est généraliste avec une spécialisation en gynécologie, deux infirmières et une gynécologue obstétrique qui a dirigé les opérations. Plus une petite infirmière stagiaire dont on m’avait demandé si ça ne me dérangeait pas qu’elle observe l’accouchement.

Sous les encouragements de ce public nombreux et enthousiaste (à l’américaine l’enthousiasme, un peu exagéré mais toujours positif) et surtout avec le soutien de mon Doudou Cédric, 15/20 minutes de poussée et hop, le bonheur de découvrir la frimousse de notre petit Thomas à 7h44 tapantes. Cédric a fièrement coupé le cordon.

Thomas a un peu fait son timide au début:

Coucou me voilà! Hop, camouflage!

Il faut dire que parmi les soins, on lui a badigeonné les yeux avec un antibiotique, ce qui lui fait faire de drôles de trombines.

Content! Pas content!

Mais après une étude approfondie d’une demi-seconde, le verdict est tombé: c’est le plus beau nouveau-né du monde, à égalité avec son frère bien sûr;-). De toute façon, y a un air de famille entre les deux frangins!

Thomas, la huitième merveille du monde! Trouvez l’intrus! Un air de famille

Le verdict est unanime, tout le public présent dans la suite a été conquis par son teint rose, même l’infirmière qui s’est fait faire pipi dessus pendant qu’elle le pesait sans couche. On rappelle les mensurations de la bestiole: 50 cm (20 pouces) et 3,9kg (8 livres et 10 onces). Il a même été testé pour savoir s’il n’est pas diabétique (non, non!), il est considéré comme « Large » par les américains…

Cédric est aussi gaga de Thomas que d’Alban et comme d’habitude, il accapare son fiston sous le vague prétexte que l’ayant eu tout à moi pendant 9 mois, je peux bien partager un peu.

Thomas et Papa font connaissance. Thomas et son Papa tout fier Thomas et son Papa gâteau

Honnêtement, au moment de changer les couches, je suis bien contente que super papa Cédric se dévoue! Surtout que l’hôpital utilise des couches lavables en tissu, pas les mêmes que les nôtres évidemment et à mon humble avis, super moins pratique. Du genre avec une couche en tissu deux fois plus grosse que la culotte en plastique qui va avec. Du coup, le scratch est au bord de l’implosion, c’est un peu naze!

Quelle technique! Je colle, ça de sécolle, je recolle, ça tient pas!

Heureusement, Thomas est un bébé hyper cool qui reste calme pendant qu’on s’agite autour de lui. Heureusement pour nous je veux dire car il y a un nouveau truc qu’on a dû apprendre à faire alors qu’on se considèrent comme parents expérimentés Level 1 (la version en dessous, c’est parent newbie Level 0): l’entortillage de bébé dans des couvertures. La turbulette/gigoteuse n’ayant pas traversé l’Atlantique, les bébés sont toujours « langés » dans des couvertures le temps du séjour à la maternité. Au début, je ricanais en disant « Je vais lui mettre un pyjama et une turbulette au petit et leur apprendre la vie aux américains ». Et finalement, l’infirmière qui s’est occupée de lui nous l’a rendu « empaqueté » et tout joyeux car il retrouve les sensations intra-utérines (un peu à l’étroit donc!). Du coup, atelier origami pour tout le monde!

Alors tu rabats dans un sens … … tu refais un pli dans l’autre … 

Et voilà le résultat!

Thomas dans sa couverture

Il n’y a pas que Cédric et moi qui ayons « upgradé » avec l’arrivée de Thomas. Alban est passé Big Brother (il a un bel autocollant vert pour l’afficher)! La première entrevue a été assez distante. Genre, si j’ignore la concurrence, elle va peut être disparaître, et puis j’ai une super fenêtre panoramique rien que pour moi!.

Vue directe sur l’accès au parking: le bonheur!

Et puis finalement, c’est bien intéressant ce petit truc qui fait des tas de bruits rigolos et qui a l’air de passionner Papa et Maman. Donc, place aux « cayesses », aux « cayins », au « biyous » et aux coups de main pour changer la couche.

Même Alban file un coup de main “Tin”, “tin”, une lingette!

La famille Bisounours s’agrandit! Pas de jaloux, chacun le sien!

Si vous avez droit à cet article 1 journée 1/2 à peine après l’accouchement, c’est que j’ai déjà quitté l’hôpital/hôtel. La suite était confortable mais bien trop fréquentée par du personnel hospitalier multiple et varié. Après 5 passages de deux infirmières et de3 médecins pour prendre pouls, tension, températures, faire des tests d’audition, et ce en pleine nuit, j’ai décidé de mettre fin à mon tête à tête avec Thomas pour retrouver toute mes « boys ». Ben quoi, 3 beaux garçons pour moi toute seule, j’aurais tort de me priver!

Thomas et Maman Ils sont pas beaux mes boys? Ma Maman elle est trop bien!

Pas les deux pieds dans le même sabot!

avril 27th, 2009

De qui parle-t-on?

Hou là, je pars en vrille! Je reprend mon équilibre C’est parti pour une ballade en Croc’s

D’Alban bien sûr!

C’est cette série de photos que nous avons faites alors qu’il avait les Croc’s de Cédric aux pieds qui m’a inspiré ce titre mais ausssi tout ce qu’il fait au quotidien. Comme je ne suis pas objective, je vous laisse juger sur pièces.

Déjà, puisqu’on est dans la thématique « sabot », on est retourné voir des animaux dans une sorte de ferme éducative installée dimanche matin sur le campus de l’université. C’était organisé par les « Femmes agricultrices du Wisconsin » et c’était très bien. Déjà parce que c’était à l’abri et qu’il a beaucoup plu ce week-end et aussi car les animaux présentés étaient tous de petite taille donc moins susceptibles d’effrayer les enfants. Ils étaient aussi super zen malgré les cohortes de gamins les approchant et les caressant plus ou moins délicatement.

Alban a bien amélioré sa technique: la phase d’étude dubitative de loin persiste mais elle est généralement suivie d’une approche rigolarde.

Des mini-chevaux? Huhuhuhu! Sympa comme bestioles. J’aime bien les Alpagas aussi!

Qu’est-ce que c’est que ce truc? De grandes oreilles… … le poil doux et chaud. C’est un lapin!

Cela dit, pas besoin d’aller à la ferme pour voir des lapins, il suffit de se mettre 5 minutes à la fenêtre du salon…

Je rêve ou c’est celui qui a bouffé mes iris?

L’âne qui est un peu gros et donne quelques coups de tête suscite un peu d’inquiétude mais Alban constate qu’il mange des « corn puffs » (sorte de boule de maïs soufflé), ce qui le rend tout de suite plus sympa, à condition qu’il veuille bien partager (il n’a pas voulu…). Les poussins et les agneaux sont une formalité et quant au veau, Alban aurait bien escaladé l’enclos pour aller le rejoindre.

Y’a du rab de corn puffs? Doux comme un agneau! Caresse d’un doigt, tout en délicatesse!

Du steack haché sur pattes? Je vais aller… … voir ça… … de plus près! Raté! Une caresse pour me consoler alors.

Même la fausse vache aura le droit à sa caresse (alors que Beatrice reste prudemment à distance de ce truc bizarre).

Cayesse la vache. J’ai vu une vache!

Après une petite pause casse-croûte, Alban attaque les activités proposées pour les enfants: coloriage d’œufs vidés (et le tout sans casse!) et plantage de graine pour faire pousser une fleur de tournesol.

Miam-miam! Craie grasse sur coquille d’oeuf, des années de pratique sont nécessaires pour maîtriser une telle technique! Et hop, une graine de tournesol dans le gobelet!

Il faut dire depuis le retour des beaux-jours, Alban est le roi du maniement de la pelle, du rateau et du tuyau d’arrosage dans le jardin.

Le bac à sable est ressorti du sous-sol où il a passé l’hiver (il ne reste plus qu’à aspirer les 2 kg de sable répandu  autour du bac à sable pendant la période hivernale…). En principe, Alban demande (« Assis Papa, assis Maman! ») que nous nous asseyons sur les chaises de jardin pour pouvoir le regarder jouer confortablement et l’aider si besoin est. C’est gentil non?

Alors, je fais un paté ou un paté? Coucou!

Mais en plus du bac à sable, il y a le jardin à remettre en état. Et là, Alban n’est pas le dernier à filer un coup de main. Après m’avoir aidé à désherber une plate-bande (d’où la terre sur le pantalon, dans les cheveux et sur le visage), il a empoigné le tuyau d’arrosage pour arroser les graines de gazon semées par Cédric. On l’a fait s’entraîner sur les tulipes (qui ont résisté aux lapins et ne sont donc plus à ça près) et une fois la maîtrise du geste à peu près assurée, il a arrosé la pelouse. Trop de bonheur!

On s’entraîne sur les tulipes Appréciez au passage le look jardineur/charbonnier Si avec ça notre gazon ne pousse pas…

Autre activité d’extérieur, le dessin à la craie dans l’allée du garage.

Alban réclame ses “cayons” Pas mal la voiture non?

Contrairement aux apparences, je tiens à préciser qu’Alban n’est pas l’auteur de cette magnifique voiture. Sa technique actuelle de dessin consiste à réclamer ses « cayons » et à nous les tendre pour qu’on dessine ce qu’il veut. Et donc le plus souvent des voitures. Il crayonne un peu pour nous faire plaisir et qu’on continue et une fois le dessin fait, il appose sa griffe.

Papa, dessine moi une voiture! Je vais crayonner un peu pour passer le temps Et hop la touche finale signée Alban!

Si possible en pourrissant tous nos beaux dessins, Cédric est consterné ;-).

Il ne sera donc peut être pas artiste mais par contre, il adore les livres. Surtout celui apporté par le lapin de Pâques qui est un imagier avec les nombres, les formes, l’alphabet et les couleurs. C’est une source inépuisable de découvertes et de rigolades.

Regarde maman … … un singe!

En ce moment, son image préférée, c’est la fourmi car il joue avec dans le jardin (pour le moment, seules deux victimes écrasées par un pied décidé sont à déplorer, les autres ont été sauvées). Le truc qui nous fait rire c’est qu’une fois sur deux, il prononce « Fou-fourmi ». Il a tellement l’habitude de réclamer « Fou-fou Papa » pour que Cédric le course dans la maison, le chatouille ou l’envoie en l’air qu’il double la première syllabe des mots en « fou ». Entre ça et « cool » prononcé « couye », pas toujours facile de garder son sérieux pour corriger la prononciation.

Et sinon, Alban a récemment découvert une annexe du paradis à Madison. C’est un dinner, un restaurant typiquement américain qui sert des hamburgers et des glaces à toute heure du jour et de la nuit mais avec une déco composée d’automates, de bonbons et de jouets. C’est coloré, ça bouge, ça fait du bruit: le top pour les moins de 10 ans!

Ella’s dinner 1 Un dinner typique, la déco en plus! “Ca tourne!”

On s’était réuni là avec mes copines du playgroup et Cédric pour célébrer ma grossesse et celle d’une autre maman, Kirsten. Alban était le seul garçon au milieu d’une brochette de fille (il en manque deux sur la photo). Les enfants étaient donc ravis et moi aussi car mes copines m’ont fait un chouette cadeau: un bon pour avoir le droit à 1 ou 2h de baby-sitting d’Alban et de Numérobis par chacune d’entre elles. Comme elles me l’ont dit, pour un deuxième enfant, tu as déjà pas mal de matériel de puériculture, de vêtement, de jouets. Par contre du temps libre, tu n’en as jamais de trop.

Le club des gros bidons Les cop’s d’Alban: Myriam, Ana, Nola, Bea.

Mais revenons aux enfants qui, après avoir épuisé les merveilles de l’intérieur (à savoir la déco et les glaces) se sont retrouvé dans les startings-blocks pour faire un tour de …

Laissez-moi sortir!  … manège! le manège avec Papa, c’est “couye”

… manège. Et pas du manège de base, un beau carrousel à chevaux de bois du 19ème siècle! Bon, il a fallu un peu de persuasion au début pour le faire monter dessus mais comme nous l’a dit le gars qui s’occupe du manège: « Au début ils ne veulent pas y monter, et ensuite, ils ne veulent pas en descendre ».

Alors, convaincus qu’Alban n’a pas les deux pieds dans le même sabot?

Je galope, je galope!


E bon chocoya!

avril 16th, 2009

Alban n’a pas attendu Pâques pour découvrir que « E bon chocoya » mais depuis dimanche, on a le droit à cette ritournelle de façon plus régulière.

Pourtant, Alban n’a pas tout compris à ce que nos amis américains appellent « la chasse à l’œuf » (egg hunt). Le lapin de Pâques (ici, pas de cloches pour la distribution des œufs, c’est le lapin de Pâques qui s’y colle) avait bien fait les choses: il avait tout laissé en évidence dans le jardin. Mais manifestement, tout ces bidules en vrac dans le jardin, bof, pas super intéressant. Il a fallu qu’on insiste un peu pour qu’il daigne s’approcher.

Le lapin est passé! Essai n°1 par Maman. Résultat très moyen. Papa essaye à son tour!

Parmi les cadeaux du lapin de Pâques se trouvait quelques petites voitures, la grande passion d’Alban en ce moment, il les a empoigné et est rentré jouer avec sans avoir rien ramassé d’autre.

Alban (drogué de la petite voiture): 1 / Pâques (et Papa/Maman qui espérait immortaliser l’instant en photo et vidéo): 0

Comme on est pas du genre  à se laisser mener à la baguette par Alban le coquin (enfin on essaie en tout cas!), on a persévéré. On a tout collé au pied d’un arbre et on a ressorti la fripouille.

Récolte de Pâques 2009 Tiens, un tas de trucs a poussé au pied de cet arbre. Tiens, un livre!

Il a bien voulu nous accorder quelques minutes de son précieux temps et de son attention. Pour faire durer le plaisir, on a dégainé l’arme secrète: le « chocoya ».

Ah mais fallait le dire qu’il y avait un truc à l’intérieur! Du chocolat! Encore chocoya!

Mais malgré tout, la séance photo a été écourtée rapidement faute de modèle coopératif!

E fini! E tout! All done!

Heureusement , pour se consoler, les parents ont constaté que le lapin de Pâques ne les avait pas oublié. Et connaissant leur goût pour les bonnes choses, il s’était fourni chez un chocolatier « artisanal » de Madison. Le gros œuf a fini chez Hélène qui avait gentiment gardé Alban pendant notre séance de préparation à l’accouchement et il nous reste un assortiment super bon à la violette, au miel et à la lavande, au thé vert, à la crème brûlée, … que des parfums aussi bons qu’originaux (quoique le curry Madras, il arrache un peu!).

Vive Pâques! Oeuf peint par Van Gogh selon Cédric On ne sait que choisir!

On avait pas attendu Pâques pour attaquer le chocolat car juste avant il y avait l’anniversaire de Cédric qui aime bien avoir son gâteau au choc comme support de bougies. Cette année, c’était ramequins fondants au chocolat selon la recette Marmiton, il n’y a pas eu de reste…

Cédric bien que fatigué (entre la demande de financement pour rentrer en France et la soumission récente d’un papier, il a du sommeil en retard le pauvre) était bien content d’ouvrir ses cadeaux et toutes les cartes reçues de France. Merci aussi à tous les émetteurs d’e-mails et de coup de fil, la distance et le décalage horaire nous rendent encore plus sensibles à toutes ces attentions.

Un peu fatigu酠 … mais pas à bout de souffle!

En plus des excellentes BD sur les lapins suicidaires et les bobos (merci Céline et Germinal), grâce à Jean-Paul et Josée, Bernard et Christiane, Eloïse et Eric, Amandine et moi, Cédric a eu un anniversaire de geek (ça rime): nouvel écran plat pour l’ordi et nouvelle carte graphique pour profiter encore mieux des quelques jeux installés sur l’ordi et auxquels il joue à dose homéopathique (quand il a le temps quoi…).

Gros n’écran je ne sais pas combien de pouces Nouvelle carte graphique qui tient de justesse dans la tour

Le premier commentaire spirituel sur la marque de la carte graphique gagne mon admiration éternelle, moi je n’ai trouvé que des blagues graveleuses ;-).

Plus sérieusement, encore un grand merci à tous!

Pour en revenir aux plaisirs de la table, Alban a voulu expérimenter récemment la saucisse de viande fumée épicée (typiquement américain!). Ca nous a donné pour le coup une belle série de photos: examen visuel avant d’enfourner, une croque et … ça pique!!!!

Examen visuel avant de goûter Une croque Ca pique!

Mais j’y reviens!

E bon sicisse!

Alban prend conscience de son potentiel comique et il devient assez cabotin. Il s’entraîne beaucoup devant les miroirs ou l’écran (éteint) de la télé et attend d’avoir un public réceptif (donc pas Papa et Maman) pour se lancer dans l’étalage des ses grimaces et mimiques. Le parc (ou Skype, en particulier avec les grands-parents), c’est l’idéal! Alban fait un peu de toboggan histoire de donner le change, mais en fait, il est en représentation…

Regard en coin n°5 Air hésitant n°2 Mine décidée n°1

Air hésitant n°4 Trombine ravi de la vie n°45 Oups, j’ai failli oublier que j’étais là pour faire du “bogan”

Tant qu’on en est à parler changement, Alban a quitté sa chambre de bébé et son lit à barreaux pour une nouvelle chambre et un lit de grand garçon. Nous voulions faire ça assez longtemps à l’avance avant l’arrivée du bébé, qu’il ne se sente pas délogé par l’arrivée du petit frère. On hésitait aussi à démonter le lit à barreaux au cas où l’adaptation au « toddler bed » serait difficile. C’était sans compter sur les capacités d’adaptation d’Alban et son goût pour le changement. Il adore sa nouvelle chambre et son lit, surtout que sur ses draps il y a des voitures, des « caillons » (camions) et des « buts » (bus). Ce nouveau lit, c’est le pied!

Ce nouveau lit, c’est le pied! Escalade par la face nord! changement d’approche!

Voiture “beu” (bleue) L’essayer, c’est l’adopter!

Le rôle de grand garçon nous paraissait donc taillé sur mesure jusqu’à ce que nous ressortions le cosy et la nacelle de la poussette pour Numérobis.

Mmh, c’est confortable ce truc! Comment ça c’est pas pour moi? Mais si je tiens dedans!

Comment dire? Va sans doute falloir insister encore un peu sur le fait que c’est chouette d’être le grand frère…

Pas tombée loin du pommier…

avril 3rd, 2009

… notre petite pomme!

(Apparté: j’hésitais entre ça, Bon sang ne saurait mentir et Les chiens ne font pas des chats comme titre. On sent que j’étudie les proverbes français avec une des mes élèves…)

Regardez cette mine réjouie:

Alban tout content!

Et pour obtenir ce résultat plutôt agréable à regarder, que faut-il faire? Visiter une ferme! Ca marche plus ou moins avec n’importe quelle ferme, mais là, cerise sur le gâteau, c’est une ferme spécialisée dans l’élevages des…

agneaux moutons moutons et agneaux

Bêêêê! Moutons et brebis, gagné!

C’est une copine du playgroup qui nous a proposé d’y aller puisque c’est la saison de la naissance des agneaux. Je ne sais pas pourquoi, je m’imaginais une énorme exploitation hyper aseptisée et en fait non, c’était convivial et à taille humaine. Comme on est aux Etats-Unis, on a quand même dû signer une décharge au cas où nos gamins se seraient vautrés par terre, fait mordre, seraient tombé d’un ballot de paille,… mais sinon c’était comme les bergeries de mon enfance.

Je ne résiste pas au plaisir d’afficher les statistiques de la ferme pour 2009:

Statistiques 2009 AZ farm

Au 22 mars, 91 brebis ont mis bas, 19 sont toujours pleines, 167 agneaux sont nés dont 44 paires de jumeaux et 17 « triplettes ».

Autant dire que l’ambiance sonore et olfactive était assurée. Les petits ont adoré pouvoir caresser les agneaux mais n’étaient pas toujours rassurés quand une brebis bêlait un peu fort.

Bea caresse un mouton Alban en ferait bien autant Mais finalement retourne caresser le chien (ça au moins il connaît)

Beatrice montre l’exemple à Alban qui en ferait bien autant mais qui finalement retourne caresser le chien (il était beaucoup plus doux!)

C’était marrant de les voir captivés par ces drôles de bestioles.

Nicole, Beatrice et Alban On ne sait où donner de la tête! Ca s’ouvre ça?

Alban s’est tout de suite focalisé sur l’aspect « pratique » de l’élevage. Il m’a dit « E bon » en voyant un agneau téter sa mère, « A boire » en voyant un agneau se désaltérer et après avoir observer les brebis manger du foin, il a entrepris de ramasser de la paille et de leur tendre à travers le grillage pour leur donner du rab. Evidemment, entre la paille et le foin, les brebis ont vite fait leur choix et Alban n’a pas eu un grand succès, mais ça l’a bien occupé.

Alors, ça boit de l’eau ou du lait un agneau? On ramasse un peu de paille…

Face à l’indifférence moutonnière pour ses tentatives de gavage, Alban est passé à la découverte du deuxième aspect de  « la ferme, c’est super »: l’escalade!

Escalade du banc 

Ensuite, j’ai rangé l’appareil photo pour pouvoir profiter moi aussi et on a encore vu et/ou caressé des lapins, des poules, des cochons, des dindes et des tout petits poussins. Alban n’a pas aimé les dindes qui faisaient un barrouf terrible (et qui avaient une tête un peu bizarre, il faut bien le dire) mais il serait bien reparti avec un poussin. Et à la réflexion, on a même pas vu une vache, dans une ferme du Wisconsin, c’est étrange!

On a donc eu la confirmation que les gènes « agricoles » des arrières grands-parents côté maternel avaient réussi à se transmettre!

Dans un autre genre, on a eu récemment la confirmation que le côté « j’aime les jeux à la c… » (hautement représenté chez Tata A. ;-)) était aussi passé chez Alban. Bon, ce n’est pas primordial, mais ça permet de divertir Alban à peu de frais:

Il te met un doigt dans la bouche (c’est sa variante du jeu de Tata A.), tu dois le sortir en faisant le bruit d’une bouteille qui se débouche et il rigole toute la soirée!

Tac, doigt dans la bouche! Hou que c’est drôle!

J’ai l’impression qu’en plus, il refilerait bien l’idée à son petit frère…

Je vais en apprendre des bêtises à mon frangin!

La génétique étant ce qu’elle est, il a évidemment hérité de certains traits de caractère paternels. Le goût pour la voltige par exemple.

Alban… … vole!

Et l’attrait pour le pilotage!

La concentration est maximum, la position des mains sur le volant optimisée:

Concentration au top! A 10h10 les mains! C’est trop bien!

Il va falloir attendre encore un peu avant que les pieds d’Alban atteignent le pédalier, mais globalement, le virus est là!

Sinon, pour finir sur l’illustration du proverbe précédemment cité « En mars, la météo est une garce »:

Photos de la maison le 28 mars:

Photos 28 mars 1 Photos 28 mars 2 Fleurs et bulbes totalement inconscients!

Photos de la maison (ou depuis la maison quand c’est moi qui les prend) le 29 mars:

 A peu près 10 cm de neige Photos 29 mars 1 Elle est où la pelle à déneiger?

Je les ai acheté ici les bulbes, ils ne savent pas qu’il ne faut pas pousser avant mi-avril dans le Wisconsin?

Forcément,… … ça va pousser beaucoup moins bien!

Help wanted!

avril 1st, 2009

On a vraiment besoin d’aide!

Malgré des heures et des heures de réflexion et de discussion entre nous deux, nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord sur le prénom de notre rejeton. Sachant qu’il peut maintenant arriver d’un moment à l’autre (on est quasiment dans le dernier mois et « Dernier mois, dernier jour » comme le dit la sagesse populaire), il faut qu’on se décide.

Le cahier des charges est le suivant:

On veut un prénom court, pas trop courant et prononçable par les américains.

Voici notre « short list »:

– Kévin,

– Jordan,

– Théo,

– Barack,

– Mike,

– Cédric Junior.

Les votes sont ouverts à partir de maintenant et merci pour votre aide!

Edit du 3 avril

Poisson d’avril bien sûr!

Poisson d’avril bien sûr! Pour connaître le prénom de Numérobis, il va falloir attendre encore un peu…

La famille s’agrandit!

mars 21st, 2009

On a pas eu la patience d’attendre jusqu’en mai pour ajouter un 4ème membre à la famille.

Nous vous présentons donc Emma!

Emma et Cédric 1 Emma et Cédric 2

C’est vrai, avec un Monsieur Vingt Mois croisé avec une balle rebondissante alors que Numérobis commence à tenir sa place (au moins selon mon avis perso et selon mon dos qui commence à tirer), on était proche de l’ennui. Si on rajoute quelques poils à ramasser, des promenades avec pauses pipi chez tous les voisins et quatre pattes de plus à fatiguer, c’est quand même moins monotone les journées! Et puis Cédric voulait une fille ;-).

En vrai, il va falloir qu’on la rende dans deux jours car on s’en est juste occupé pendant l’absence de ses maîtres (ma copine Nicole, son mari Frédéric et Beatrice, leur fille) partis skier dans le Colorado. Mais on se demande si on ne va pas essayer de la garder car elle est super: elle n’aboie quasiment pas, elle adore les câlins, elle n’a pas peur d’Alban (elle a l’habitude que Beatrice la poursuive avec sa poussette pour poupée) et elle obéit super bien à ce qu’on lui dit. Bref, le chien idéal.

En plus, la combinaison Monsieur Vingt Mois + chien a un avantage: il y’en a toujours un pour distraire l’autre..  Un exemple en promenade à Picnic Point:

Cours après moi … … que je t’attrape! Quel fouetté du poignet dans le lancer de balle!

Et au cas où l’un des deux aurait loupé les flaques de boues, l’autre lui montre le chemin…

Hou la gadoue, la gadoue, la gadoue! Il y’en a au moins un des deux qui a des bottes!

Bref pour Alban (et Cédric!), avoir un chien, c’est que du bonheur!

Maman, on la garde? Je m’amuse trop! Les bons moments de la vie selon Cédric: ballade avec femme, enfant(s) et chien!

J’avoue que j’y prends goût aussi mais c’est quand même parce qu’Emma n’est plus un chiot à dresser. J’ai assez à faire avec l’apprentissage de la propreté pour Alban sans en rajouter ;-).

Comme vous le voyez sur les photos, nous étions en pull le week-end dernier. Le printemps a finalement l’air de s’installer. Il a bien neigé un peu hier soir mais ce matin il ne restait rien. Les températures oscillent entre 0°c et 15°C mais la glace du lac a du mal à fondre.

Lac Mendota et Capitole Ca fond au bord! Mais au milieu, il en reste une bonne épaisseur de glace.

Au moins, ça fait des jolies photos!

Heureusement pour nous, même une fois Emma rentrée chez elle, Alban devrait trouver à s’occuper. En plus des promenades dont la fréquence et la durée ne va cesser d’augmenter avec les beaux jours, Alban a à sa disposition:

– Son circuit de train.

Tchou-tchou! La loco rentre au dépôt!

Circuit qui, outre son imagination et sa capacité à dire « tchou-tchou » ou « cassé » (quand un bout des rails se fait la malle), lui permet de développer sa souplesse et son équilibre.

Etirement des muscles du dos! Enjambement de la voie! La même chose sur le canapé!

– Ses autres jouets neufs ou anciens, voire même ses chaussons-lapins

“Et pouf!” Coucou le lapin!

Malgré tout, Alban s’ennuie parfois.

On se fait ch… non? 

Dans ce cas, vite on empoigne le téléphone et on appelle Papa à la rescousse.

Allo Papa?  Dis lui de rentrer!

En attendant que Papa rentre, on organise un concours de bidon avec Maman. Mais j’ai l’impression qu’elle a de l’aide. Ca bouge là-dedans! Ce serait pas un peu de la triche?

Maman, arrête la bière! J’ai senti un truc bouger! Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Pas de jaloux, chacun gagne dans sa catégorie!

Hou, mais j’entends Papa qui arrive. Vite, ne lui laissons pas le temps de poser son sac et d’enlever ses chaussures! Un câlin de bienvenue (quand je ne suis pas trop chameau).

“Cayin”! 

Et ensuite, je lance mon regard coquin n°6. Et si ça ne suffit pas, j’ajoute « Papa! Foufou? » Et c’est parti pour la rigolade!

Regard coquin n°6 Je sens qu’il va m’arriver des bricoles! Je me suis fait eu!

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite, je m’échappe! 

Par où Papa va-t-il surgir? Par derrière! Vite je m’échappe! Oh, non, je me suis encore fait eu!

Guili-guilis

Finalement, pas besoin de distractions supplémentaires. J’ai déjà mon super Papa!

En mars…

mars 14th, 2009

… la météo est une garce!

Ce proverbe n’est pas aussi connu que « En avril, ne te découvre pas d’un fil » ou « En mai, fais ce qu’il te plaît » mais il est drôlement vrai dans le Wisconsin! Cela dit, d’après les échos qu’on a, il trouverait aussi à s’appliquer en France cette année non?

Illustration:

Vendredi dernier (le 6 mars), le printemps était là en avance et ce depuis quelques jours. Températures aux alentours des 15°C, la neige avait quasiment disparue, on envisageait de ranger les manteaux, écharpes, gants et bonnets: le bonheur!

Tiens… … le printemps est en avance… … cette année!

Et le samedi, retour à la réalité: il a flotté toute la journée et avec l’humidité, on se caillait bien. Un aperçu de la pelouse (enfin ce qu’il en reste après l’hiver…) devant chez nous transformée en piscine:

pelouse/piscine

Mais le meilleur est arrivé le dimanche: la piscine a finalement fait patinoire!

Finalement, pour le printemps… … on va attendre encore un peu…

Une belle patinoire qui a résisté une bonne partie de la semaine car on s’est repris une vague de froid avec des températures aux alentours de -10°C. En soi, ça ne nous impressionne plus. Mais en fait les températures ressenties étaient plutôt aux alentours de -20°C et après un redoux, ça fait mal!

Enfin, restons positifs, l’année dernière à cette période de l’année, il y avait encore de la neige partout (ça n’a fondu qu’après Pâques). Et les belles journées on en profite encore plus quand on sait que ça ne va sans doute pas durer.

Par exemple, vendredi dernier, nous sommes allés nous promener dans un parc à Vérona avec ma copine Nicole (elle est américaine, mais les prénoms français se donnent pas mal aux USA. C’est « so chic! ») et sa fille Beatrice, la grande copine d’Alban.

Béatrice, Nicole, Alban (et Emma) Alban et Béatrice Alban est à fond!

On avait gardé les anoraks car il y avait un petit vent frais mais le bonnet ne s’imposait pas. Par contre, j’avais demandé à Nicole, qui elle connaissait le parc, quelles chaussures mettre. Réponse « N’importe quelle paire de chaussures ». Du coup, je n’ai pas lutté avec Alban pour lui enfiler des bottes, je lui ai mis ses chaussures préférées. Après 50m de marche, dont 30m sur un chemin hyper boueux, je les ai bien regretté les bottes!

Au début, on a réussi à les maintenir sur terrain herbeux, et puis petit à petit, il y a eu croisement avec des flaques et boueux pour boueux, ils s’en sont donné à cœur  joie.

Alban encore propre Alban (et Béa) craspec

Alban, emporté par son élan, s’est même retrouvé « paterre » (par terre). Et Bea l’a rejoint.

Oui, c’est confort … … mais comment on fait pour se relever sans les mains?

Une petite pause casse-croûte (admirez l’état des chaussures et du pantalon) et on y retourne!

Béa pince sa mère pour avoir sa bouffe plus vite: on rêve! Béa en éclaireur! C’est bien, ça suit!

Alban a systématiquement été voir tous les arbres que nous croisions. Et plus le sous-bois était touffu, plus il était content! On en fera peut-être un bûcheron?

Mmm! Alban, l’homme des bois 1 Je ne me laisse pas arrêter par un branche en travers de mon passage!

La bande son de la première photo, ça donne ça: grande inspiration suivie d’un « Mmmh » en me regardant. On a appris à Alban que les fleurs sentait bon parfois et qu’on pouvait les respirer. Maintenant, il « sniffe » tous les végétaux, des arbres à la plante verte et toujours avec un « Mmmh » appréciateur. Il le fait même en reniflant les images de fleurs dans ses livres, ça m’éclate!

Pour essayer de cultiver son amour des plantes malgré l’adversité climatique, on avait planté quelques bulbes dans des jardinières. Alban surveille la pousse des crocus avec intérêt.

Feur (fleur) Je vais l’aider à pousser plus vite en tirant dessus! Les mains dans le terreau, je suis le plus heureux!

Et évidemment, il renifle!

Mmmh! Ca sent rien!

Enfin, avec l’hérédité jardinière qu’il a (Papi Jan-Ma et ses cactus, Mamie Josée qui te « réchopille » n’importe quelle plante à l’article de la mort, Mémé Jacqueline qui fait les plus beaux bouquets,  Mamie Thérèse qui te fait des boutures à tour de bras, Mamie Jocelyne et son balcon débordant de fleurs et ses parents qui ne sont pas les derniers à faire pousser fleurs et légumes), ça ne m’étonne pas trop que les plantes lui plaisent.

Par contre cet appétit pour les voitures, quelqu’un a une idée?

Je manque de fer en ce moment! Ca devrait aller mieux après cette petite cure!

Suivez la flèche!

mars 3rd, 2009

Grâce à la neige qui finit toujours par revenir, on ne s’ennuie jamais à Madison! Si on part en ballade le nez au vent, sans but précis, on peut toujours se fier aux balises qui jalonnent le chemin.

Suivez la flèche!

Ne vous demandez pas plus longtemps qui s’amuse à entretenir des pistes dignes d’une chasse aux trésor, en fait, ce qu’il y a sur la photo, c’est une empreinte. Une empreinte de quoi?

Belle bête non? 

Alors que nous étions partis tranquillement nous ballader à l’Arborétum, nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas les seuls à apprécier l’endroit.

On visite maintenant? Nan, on va d’abord se promener. On reviendra tout à l’heure.

Alban s’est tout de suite enthousiasmé et ne connaissant pas le cri de la dinde nous a claironné moults « coin-coins » en désignant les bestioles. On a tenté une première approche qui n’a eu comme conséquence que de les éloigner.

Vu la légéreté de mon pas, tu m’étonnes qu’elles se carapatent! Taïaut!

Du coup, on s’est pris pour les trappeurs français qui ont exploré le Wisconsin et nous voilà partis à la poursuite des dindes. Davy Crockett peut dormir tranquille, on a pas réussi à les approcher à plus de 20 mètres.

Je suis à fond là! 

Mais pour notre défense, il faut dire qu’elles n’ont pas été très respectueuses de la signalisation: pas d’arrêt au stop ni au passage piéton. Et certaines ont même fait du hors piste.

Non respect d’un stop, ça va chercher dans les 3 points non? Passage piéton. Quels piétons? Les américains se déplacent en voiture! Ni vu ni connu, je tente une échappée!

Du coup, on les a laissé vaquer à leurs occupation et on a continué notre promenade le nez au vent et les pieds (et les chevilles) dans la neige. Compte tenu de la hauteur de poudreuse, Alban s’est réfugié sur nos épaules.

Bye-bye les “coin-coins” Un bout de chemin avec Papa… … un bout de chemin avec Maman!

On a profité pleinement de la combinaison neige fraiche et soleil radieux pour se régaler des paysages et des petites bizarreries naturelles.

L’étang de l’arborétum Tombera? Tombera pas?

Alban s’est décidé à marcher un peu (le bruit des pas sur la passerelle lui plaît beaucoup) mais il se cramponne à Papa: ça glissouille!

Une main … … ça n’est pas assez. Deux précautions valent peiux qu’une!

Arrivé à la cabane de l’étang, Alban inspecte les environs et recharge les batteries. Comme dirait Mamie Josée « Il faut boire avant d’avoir soif! ».

La dernière fois que je suis venu, le paysage était bien différent! “A boi!”

Alban garde la feuille même en dormant Le jeu des 7 erreurs - automne 07/hiver 09

Les températures étant tout de même fraîches, on a vite pris le chemin du retour.  Enfin, au rythme d’Alban pour qui l’hiver est un immense terrain de jeu.

De la neige jusqu’à mi-mollets … … on avance bien les deux mains … … et pouf!

A la une! A la deuze! A la troize!

Eh oui, comme le dit le dicton: Hiver enneigé, Alban (et Cédric) tout guilleret!

Encore! Hiver enneigé, Alban tout guilleret!

Complètement gelé!

février 25th, 2009

Le titre vaut autant pour le lac Monona, cadre du Polar Plunge, que pour Cédric qui a décidé de le faire.

Rappel pour les non initiés, la devise du Polar Plunge c’est « Freezin for a reason » = se geler pour une  (bonne) raison. Se geler car le concept de l’évènement est de plonger dans le lac Monona (enfin dans un trou fait dans le lac qui est tout gelé). La raison en question, ce sont les sportifs handicapés du Wisconsin qui bénéficient de l’argent récolté. Car oui, vous ne rêvez pas, il faut payer pour sauter dans de l’eau à 4°C! En réalité, il faut trouver des sponsors et finalement, des gens suffisamment sadiques pour t’envoyer au casse-pipe (et qui se prétendent même tes amis!), ça se trouve assez facilement! En moins de 15 jours, Cédric à récolté 200 dollars.

Bêtement, il y a quelques semaines, avec le redoux, Cédric s’inquiétait de ce que le lac soit encore gelé samedi dernier. C’était sans compter sur les hivers du Wisconsin: quand il  n’y en a plus, il y’en a encore! Après une accalmie de presque 1 mois 1/2 sans toucher à la pelle à neige, voici la météo du jour J:

Météo du samedi 21 février 2009

Ne vous fiez pas au soleil trompeur qui était affiché à 7h24 du matin, il s’est mis à neiger à 8h et ça n’a pas arrêté avant le début d’après-midi (résultat 25cm à pelleter). Par contre les températures sont réalistes: – 5°C qui paraît -10°C à cause du vent. Et au bord du lac, il y en a beaucoup du vent!

Cédric avait réussi à convaincre une partie de son labo de se joindre à lui pour aller se « baigner ». Présentation de l’équipe « Recombined force 2009« :

Asher, Marielle et Khanh Asher, Khanh, Audrey, Cédric et Marielle.

Présentation des supporters (qui ont eu bien du mérite aussi car on se caillait grave):

Mark, Falke et Rachel 

Ce sont les petits-copains des courageuses/inconscientes de l’équipe et une collègue de labo de Cédric à qui il reste un brin de jugeotte. Il y avait aussi certains de nos amis français et même notre proprio qui étaient venus encourager Cédric/voir s’ils n’avaient pas payé pour rien 😉

Evidemment, Alban et moi étions de la partie. Alban a moyennement apprécié l’attente dans le blizzard.

Virginie, Mark, Falke, Alban et Rachel Nan mais sérieux, qu’est-ce que je fous là?

Mais il faut dire que normalement, les américains sont les rois de l’accès facilité pour les personnes à mobilité réduite (handicapés/parents munis de poussette). Sur ce coup là, ils n’ont pas assuré, au moins pour les parents à poussette: le parking était à Perpète-les-Oies, il y’avait une navette entre le parking et le lac, mais pas moyen de mettre la poussette dans la navette. Résultat, Cédric nous a déposé, il est allé garer la voiture, attendu la navette, pris la navette (qui roulait à 2 à l’heure) et a fini par arriver. J’étais au téléphone en train d’essayer de le localiser pour son équipe, d’où mon air inquiet sur la photo: on a cru que son équipe allait devoir sauter sans lui!

Mais non, en bon capitaine, Cédric n’a pas failli à sa mission de motivation des troupes. Dernier discours avant le plongeon.

Le froid, c’est dans la tête, pensez que vous êtes aux Caraïbes! 

Malgré la neige et le vent, l’équipe garde le sourire.

Même pas froid! Les “Crazy scientists” (savants fous) sont dans la place!

Et puis au bout d’un moment, l’attente est un peu longue. Du coup, ils courent se mettre en place!

Heu si, finalement, un peu froid quand même! En route pour le plongeon! Et dans la joie et la bonne humeur!

…..3, …2, …1, … Jump!

Et plouf! Ou “pouf” comme dirait Alban

A voir la tête de certains/certaines, ça saisit! Le but du jeu est maintenant de traverser pour grimper l’escalier le plus vite possible et se mettre au chaud dans les jacuzzis. A ce petit jeu, Asher n’est pas très galant. Cédric lui a l’air dans son élément et fait le zouave pour la caméra.

Brr! Awesome!

Alors que tous ses collègues se dépêchent de se mettre au chaud dans les jacuzzis, Cédric montre à nouveau qu’il y a un gène de résistance au froid qui traîne dans sa famille. Il marche tranquille (c’est pas comme s’il sortait d’une eau à 4°C pour se retrouver à une température frôlant les -10°C…)

Vite, un jacuzzi! Froid, moi? Jamais! Après l’effort, le réconfort.

Il prend même le temps de venir nous faire un petit coucou. J’ai donc pu recueillir ses impressions « à chaud »: « C’était super, beaucoup moins dur que ce que j’avais imaginé. Le plus douloureux finalement, c’est le jacuzzi car la circulation sanguine se remet en marche et tu le sens bien. Mais ça file la pêche pour la journée (tu m’étonnes, vu la décharge d’adrénaline!) et je recommencerai bien! »

Trop bien le Polar Plunge!

En plus des photos, voici les vidéos de l’exploit (Merci à Hélène et Stéphane qui ont risqué des engelures aux doigts pour immortaliser l’instant):

Si Cédric remet ça l’année prochaine, on attend vos suggestions de déguisement (c’est « à l’américaine »: le côté festif avant tout!). Voici quelques exemples de cette année.

J’ame beaucoup les brassards! Attention chantier! Mais que fait la police?

C’est un truc de barbares! Full Monthy version Madison Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années!