Alban content!

septembre 20th, 2009

Globalement, Alban a toujours aimé l’eau. Mais depuis quelques temps, c’était à condition d’être mouillé très partiellement. Genre les mains pour « m’aider » à faire la vaisselle ou jouer avec ses voitures et une cuvette d’eau dehors. Voire les pieds en arrosant les fleurs.

J’arrose la plante J’arrose les cailloux J’arrose mes pieds!

Pour le reste (notamment la douche) pas question! Ou alors il faut engager l’épreuve de force (toujours pour la douche) ce qui implique:

– de ne pas tenir spécialement à ses tympans,

– de découvrir qu’avec seulement deux bras il est difficile de tenir la douchette tout en le savonnant et tout en l’empêchant de se carapater de la baignoire en enjambant le rebord,

– de ressortir de la salle de bain aussi trempée que lui,

– et de passer 1/2h à éponger.

Bien que les américains soient persuadés que les français ne se lavent pas ou très peu, à notre niveau la répétition bi- voire tri-hebdomadaire de la douche épreuve de force nous a amené à une grande opération séduction: Alban, l’eau est ton amie. (Pour dire qu’on partait de loin, quand Cédric s’est baigné dans le lac en Juillet, Alban était en pleurs sur la plage et criait « Pas dans l’eau Papa, pas dans l’eau ». Il était en sucre dans une vie antérieure ou quoi?)

La première phase a été brillamment menée par Cédric: camouflage derrière le bouleau, attaque surprise et poursuite du Alban qui détale.

Cédric est planqué derrière le bouleau Cédric bondit hors de sa cachette Et pshtttt

Alban étant joueur, il ralouille un peu au début puis revient demander « Encore Papa de l’eau ».

Au secours, je fonds…. Encore Papa de l’eau!

La deuxième phase a consisté à insister lourdement sur le fait que c’était trop bien d’aller dans l’eau, de se baigner, de prendre sa douche, … Tchoupi a été un auxiliaire précieux: il va à la piscine, au bord de la mer, se fait un aquarium à la plage, prend son bain, …

Tchoupi à la piscine Tchoupi à la plage Tchoupi prend son bain (en même temps, c’est un pingouin, il n’a pas de mérite à aimer l’eau ;-)).

Des fois, l’addiction à Tchoupi a du bon 😉 . Thomas nous a aussi donné un coup de main en démontrant tous les soirs à quel point le bain, c’est trop bien. Et ce, alors qu’il est obligé de barboter dans une baignoire qui ne grandit pas aussi vite que lui (le confort laisse à désirer, je vous dis pas!).

Vous auriez la même à ma taille SVP? Mais quand même, le bain, c’est bien!

La phase 3 a consisté à appâter le Alban réticent. Matériel nécessaire: un sprinkler (arroseur), un papa qui excelle dans le « je passe sous le sprinkler, je me fais mouiller c’est rigolo » et une météo clémente (la dernière condition étant évidemment la plus compliquée cet été).

Démonstration de “je passe sous le Sprinkler c’est rigolo” par Cédric

On peut dire que le succès fut au rendez-vous.

Un peu sur la défensive au début La décontraction arrive Et là, c’est carrément l’enthousiasme

Alban a fini trempé comme une soupe mais ravi.

Plus un poil de sec! Et c’est pratique aussi quand on a soif!

Là où on s’est dit qu’on avait gagné c’est quand en sortant du zoo, on est passé à pied le long du lac Wingra, qu’Alban a couru sur la plage et qu’il a lui même demandé à Cédric d’aller dans l’eau. Cette fois là, nous n’avions pas l’appareil photo (ni de maillot de bain d’ailleurs….) mais pour l’encourager à persévérer dans la voie aquatique, on s’est empressé d’y retourner. Et là Alban a répété en boucle « Alban content, Alban content, Alban content ». Un vrai bonheur!

Je mets mes pas … … dans les pas de mon père

Je suis Mac Gyver: avec une algue, je fabrique… … un ponton!

Je prends mon élan et je me jette à l’eau

Même Thomas était ravi!

Thomas et ses lunettes de star

Tout joyeux, limite trop fiers de nous genre on assure grave, on est rentrés à la maison. En se disant, un coup de douche vite fait bien fait pour débarrasser Alban du sable, des algues et de la vase du lac, rien de plus facile. Résultat:

Naaan!!!!!!!!!!!!! Pas la douche!!!!!!!!!!!!!!

Même(s) joueur(s) joue(nt) encore!

PS: juste pour ne pas laisser planer le doute sur le fait qu’on traumatise inutilement la prunelle de nos yeux, Alban après la douche, ça donne ça:

Alban avec un A comme Actor’s studio…

Chers tous,

septembre 6th, 2009

Une petite carte postale pour vous dire que nous passons de bonnes vacances, un bel été, un été correct à Madison.

La météo est splendide, pourrie, capricieuse. Et même parfois dangereuse:

On est pas en train d’installer une clôture,… … c’est une branche de l’arbre qui a des envies de meurtre.

On ne va pas insister sur le fait que le mois de juillet a été le plus froid depuis 1900 ni sur le fait que le mois d’août a été très pluvieux. On va plutôt se dire qu’après la pluie, le beau temps!

Somewhere, over the rainbow….

Et puis, on ne perd pas de temps à arroser le jardin comme ça… De façon surprenante, les tomates arrivent à rougir et les aubergines à pousser. Le tout sous la surveillance rapprochée d’Alban qui préempte toute nouvelle tomate mûre pour son usage personnel.

Forêt tropicale … …contrairement au climat!

Alors, je vais prendre celle-là aujourd’hui. Rouge sur rouge, rien ne bouge!

Et puis notre sexy facteur (qui est la voix de la sagesse populaire) le dit toujours, on peut avoir 4 saisons en une journée dans le Wisconsin, donc même un été moisi ne l’est jamais complètement. Et dans la série jamais contente, il fait même parfois trop chaud. Ce qui n’empêche pas Alban (et Cédric) de se donner à fond au terrain de jeu.

Et hop, premier palier! Et hop, deuxième palier! Et hop, je descend et je recommence!

Pour ceux qui ne le savaient pas, Cédric est resté un grand enfant….

Un anneau… … un morceau de ferraille tordu… … pas compliqué d’occuper la marmaille!

La nouvelle passion d’Alban est de grimper ou de s’accrocher à tout ce qui lui permet de décoller les pieds du sol. Et Cédric lui montre le bon l’exemple.

La mini tyrolienne infernale Cédric passe incognito (ou presque)

La toupie de la mort Alban copie même la position “en crapaud”

L’échelle infernale de la mort qui tue (ça se sent que j’ai le vertige en grimpant sur une chaise?) Quand je serai grand, je serai pompier! Quand je serai grand, je continuerai à rigoler!

Rien que de voir ça,… … j’ai mal aux bras! JCVD, sors de ce corps!

La nouvelle passion de Thomas, ce serait plutôt de découvrir le monde et notamment les canards.

Coin coin coin

Malheureusement, les canards du lac Wingra sont crétins, ils se barrent quand on leur jette du pain. Malheureusement, les canards sont très bien dressés: ils savent qu’il est interdit de les nourrir et ils préfèrent s’éloigner majestueusement que de gober nos bouts de pain.

On conaissait le Foulque comme palmipède… … on a maintenant le Foulcan (j’ai pas pu m’empêcher, désolée)

Nous profitons aussi de l’été pour nous faire manger par les moustiques bien qu’avec le froid ils fassent moins les malins supporter Cédric pendant ses matchs d’Ultimate frisbee. On a profité d’un calendrier favorable pour soutenir le même soir ma copine Nicole (elle ne joue pas dans la même ligue) et Cédric. Alban et Béa maîtrisant parfaitement le lancer du frisbee, ils ont commencé un entraînement intensif de football américain. Ce n’est pas très au point, sauf la danse de la victoire d’Alban peut-être?

winning is sweet, beer is better! Une petite photo posée Une photo au naturel

Pour une fois, tout le monde court dans le même sens! Remise en jeu Ninie’s boys

Action! Collision! Danse de la victoire (ou de la pluie, ce qui expliquerait la météo de cet été…)

Intéressant point de vue, non? Quel charmeur ce Thomas!

Nous sommes aussi aller fluncher bruncher chez Sardine (en français dans le texte). La cuisine est sympa, la vue sur le lac Monona aussi si on fait abstraction du parking entre la terrasse et le lac. La carte du restaurant est d’inspiration française, mais les portions sont définitivement américaine (cf la gaufre aussi grosse que la tête d’Alban).

Qui a une drôle de tête le matin tant qu’elle n’a pas déjeuné? Coucou Cédric! Je n’achète des vêtements à Thomas que si le jeu de mot est aussi nul que l’un des miens!

A table! (sérieux Cédric, viens t’asseoir, j’ai super faim!) Après la gaufre liégeoise, la gaufre française à l’américaine. Tout un concept!

Nous faisons aussi des expériences culinaires intéressantes grâce au marché des fermiers. On y trouve des œufs de ferme pas blancs et pas calibrés (et drôlement bons!) et des champignons atomiques bizarres. Ce sont des oyster mushrooms (champignons huîtres) mais tendance psychédéliques en rose et jaune. Rien de tel pour motiver Alban à passer en cuisine. Je lave, je coupe, il met dans le bol, verse dans la poêle, remue et voila! comme disent les américains.

Cherchez l’intrus Oyster mushroom façon Billy ze kick

Attention Alban Bocuse me surveille Notez la délicatesse du geste Et voilà!

Cédric fait ses devoirs de vacances ses demandes de financement avec beaucoup de sérieux.

Ca bosse dur! Mais avec le sourire!

Bisous de Madison (où le dépaysement n’est jamais loin)

Mes marins préférés On se croirait au bord de la mer non? Mais si, il y a des mouettes, de l’eau et des bateaux!

Virginie, Cédric, Alban et Thomas

Les deux font la paire!

septembre 1st, 2009

Vous avez deviné à qui je fais allusion je suppose?

“Cayin” Thomas!

En effet, l’attachement d’Alban pour son petit frère ne se dément pas! En 3 photos:

– l’adoration

Il est beau hein?

– la protection

Je fais bouclier!

Le week-end dernier nous étions invités chez le patron de Cédric et quand celui-ci a pris Thomas dans les bras pour lui faire faire un tour du jardin, Alban est tout de suite venu me prévenir que quelqu’un se carapatait avec le petit. Et il les a ensuite suivi de près, histoire de pallier à mon indifférence complaisante. So cute (trop mignon) comme se sont exclamées toutes les invitées témoins de la scène.

– l’expérimentation (ce n’est pas le fils de son père pour rien). L’expérience du jour porte sur: « quand j’appuie sur le nez de Thomas pour faire pouet (une des nombreuses choses essentielles que maman m’a appris), il replie la jambe ».

Le nez relié à la jambe, y a peut être des cablages à revoir…

L’adoration est réciproque, quand Alban est dans le champ de vision de Thomas, peu de choses peuvent détourner son attention. Enfin un gros appareil photo pointé du doigt par Alban (et maman qui fait des tas de bruits et de grimaces pour avoir ses deux fistons face à l’objectif) quand même ça peut être distrayant deux minutes.

Alban, mon héros!  Oh, un appareil photo!

Outre la ressemblance physique, on note une similarité dans la décontraction des poses dans les canapés et autres fauteuils. Alban est peut être un tout petit peu plus élégant, mais il a plus d’expérience.

Elégance de la posture imitée mais pas encore égalée Mieux vaut en rire!

Cela dit, Thomas travaille dur pour arriver au degré de photogénie de son frère. On essaie de le coacher du mieux qu’on peut. Cours particulier de rigolade, entraînement devant le miroir, …, nous ne reculons devant aucun sacrifice pour le voir sourire!

Tiens, il a une tronche sympa lui! Je rigole un peu, beaucoup

passionément A la folie

On a aussi recours à des stratagèmes qui ont fait leurs preuves: l’arche de jouet sur la nacelle de la poussette.

Qu’est-ce que c’est que ce truc? Hou, mais ça a l’air drôlement rigolo… Ah ben oui, je suis mort de rire!

Et on peut voir que Thomas ne rechigne pas, il donne tout ce qu’il a jusqu’à tomber d’épuisement.

Qui a remarqué la chemise hawaïenne de (Thomas) Magnum?

On essaie la méthode Actor’s studio pour diversifier la palette des expressions.

Qu’est-ce t’as toi? Gné? De Niro n’a qu’a bien se tenir!

Mais c’est sur les sourires qu’il est le meilleur!

Sourire malicieux Sourire ravi de la vie

Au vu des résultats, ils ont chacun leur style, mais j’ai bien l’impression que l’élève égale le maître.

Alban en clair obscur Thomas le fauve

Retour vers le futur (3)

août 16th, 2009

(Désolée pour l’interruption temporaire des programmes la semaine dernière, notre hébergeur a un serveur qui a planté et on a bien cru qu’on avait perdu tout le blog! Finalement, tout est bien qui finit bien: vive les sauvegardes!)

Bon, on reprend encore une fois la machine à remonter le temps, mais promis c’est la dernière! Ensuite, on va reprendre le cours de notre été (et il s’en est passé des trucs, surtout du côté de Cédric à qui des nageoires pourraient pousser bientôt 😉 ).

Donc, last but not least, notre amie Céline est venue nous rendre visite et découvrir le Midwest début juin. Comme elle a souvent résidé à New-York (ou « Enwaï » pour les gens edgy 😉 ), c’était pas gagné de lui en mettre plein la vue avec les attractions touristiques du coin. Donc on a joué la carte du tourisme de proximité.

Elle a quand même eu le droit à sa petite visite du Capitole avec frottage de nez de blaireau et exposition de drapeaux avec démonstration d’enthousiasme (ex)patriotique de rigueur.

Entrée Ouest du Capitole Double ration de chance pour Alban!

En avant Wisconsin! Version américaine timide, la main sur le coeur Version américaine … américaine (hystérique donc)

On peut noter dès à présent que la gratouille du nez du badger porte chance à Alban qui est dans les bras d’une jolie blonde. J’aurais du y aller de la mienne aussi, de gratouille, car quand Céline m’a demandé de poser à côté de la Liberty Bell, soi-disant pour avoir une idée de la taille du truc, j’ai pas senti le coup venir. Maintenant, en revoyant la photo, je me demande s’il n’y a pas juste une grosse et une moins grosse cloche sur cette photo 🙂 ?

Cloche(s)

Sérieusement, pendant la visite, il nous est arrivé un truc incroyable, une grande première depuis le temps qu’on arpente le bâtiment: des élus du Wisconsin siégeaient à la Chambre des Représentants. Ils bossent donc de temps en temps! Céline a capturé ces instants rares par la vitre de la porte (on est pas autorisé à entrer pendant les sessions parlementaires, c’est members only) mais ils avaient l’air de faire une pause (faudrait pas risquer le surmenage non plus!).

Club privé. Pas de baskets! Illustration de l’expression “discuter un texte de loi”

Même la salle qui a servi de décor à Public Ennemies (dans le film ce n’est pas le Capitole de Madison mais les bureaux du FBI selon les infos de Céline) était occupée mais la réunion n’ayant pas commencée, on nous a autorisé à faire nos touristes. J’adore le Midwest, c’est toujours bon enfant!

Où est Jooooooohnny?

Et tant qu’on était au rayon des grandes premières, on est sortis découvrir la vue depuis la coupole du bâtiment. Pas très impressionnant car le Capitole n’est pas si haut que ça, mais on peut admirer les deux lacs quasiment en un seul regard, vérifier que les avenues sont tracées au cordeau et profiter des détails architecturaux. On ne s’est donc pas farci l’ascension de l’escalier en colimaçon bien escarpé pour rien.

Lac Mendota depuis la coupole du Capitole Lac Monona depuis la coupole du Capitole East Washington Avenue (East Wash pour les intimes) J’espère qu’il est sympa son bouquin

Céline étant motarde, nous n’avons pas résisté à l’appel du chant des sirènes ou plutôt au grondement des gros cubes Harley-Davidson. Dans la banlieue de Milwaukee, peu après Oconomowoc, à Wauwatosa (il faut faire indien seconde langue dans cette partie du Wisconsin), il y a une usine HD qui se visite.

Usine Harley-Davidson Wauwatosa

Selon le site internet HD, elle se visite tous les jours. Et vas-y que je te donne les horaires des visites, et que c’est interdit aux enfants en-dessous de tel âge, et que tu peux prendre des photos à tel endroit mais pas à tel autre, blablabla: on s’y voyait déjà. Jusqu’à la porte d’entrée sur laquelle était apposé cette petite affiche:

Chronologiquement, c’était avant le récurrage nasal du badger

En gros, pas de production ce jour là, donc pas de visite de l’usine. Et le signaler sur leur site hyper détaillé avec un numéro de téléphone pour savoir si on y va pour rien, c’était pas envisageable? Non parce que vu que l’affiche est hyper bien imprimée, plastifiée et tout et tout, j’ai comme dans l’idée que ça doit arriver régulièrement ce genre de blague. Enfin, tout n’était pas perdu, nous pouvions quand même profiter des motos exposées, d’un film sur la fabrication des moteurs et les transmissions (le reste des motos est produit et assemblé sur un autre site plus au nord) et surtout …. de la boutique. La philanthropie (les visites sont gratuites) a ses limites.

Nous avons donc fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Y”a-t-il un aigle sur le blouson de cuir noir (cf Edith Piaf)? Born to be wi-ild! J’émigre en Asie quand je veux!

CVO Road Glide 2009 Même Cédric donne sa langue au chat pour le nom du modèle, alors moi vous pensez bien! On aura quand même vu un moteur…

Pendant que Cédric est allé visionner le film sur la production des moteurs (qui est surtout une grosse auto-promotion d’HD), avec Céline et Alban, on a fait des coloriages. Il y a une super table pour les enfants avec des motifs en relief comme une moto ou le logo HD. Je m’en suis servi pour faire un dessin souvenir pour l’anniversaire d’Alban qui a eu 2 ans ce jour là. Et Céline a fait un beau dessin pour sa maman. Cédric a eu toute les peines du monde à nous faire décoller de la table, Alban était atterré de voir sa mère retomber en enfance.

Atelier coloriage

Mais on a fini par remonter en voiture pour aller jusqu’au musée. Cette deuxième visite nous a permis de tomber sur des perles qui ne nous avaient pas sauté aux yeux lors de notre premier passage: la moto de Barbie et celle de Calamity Jane avec selle en peau de gnou retournée.

Heureusement qu’il est grand angle votre appareil photo! I’m a barbie girl! La sacoche cloutée à franges, j’adore!

Céline a essayé de prendre quelques photos de bikers dans leur élément naturel mais bon, le biker sauvage (tatoué, moustachu, abdo Kronembourg et en cuir des pieds à la tête) ne se laisse pas photographier facilement. On s’est donc rabattu sur la grande galerie de l’évolution de la moto (spéciale dédicace à Germinal 😉 )

Bikers d’élevage Grande galerie de l’évolution de la moto Part I Grande galerie de l’évolution de la moto Part II

Et sur les motos/scooter à essayer.

Moins fatiguant que le Vélib’ Et tellement plus sauvage!

Niveau visites à proprement parler on en est donc resté là, ensuite à la demande de Céline on lui a montré le Midwest Lifestyle ou comment occuper ses journées à Madison.

On a pas les Champs-Elysées mais on a les lacs dont on peut profiter à midi ou à minuit, au soleil ou sous la pluie.

La “sainte famille” presque sous la pluie Le capitole depuis Picnic Point

Avec du soleil, c’est quand même mieux! On est d’accord c’est mieux A condition de ne pas oublier ses lunettes de soleil…

Et il y a même des canards sur le lac (et Alban qui leur donnerait bien une »ta’tine »)

Coin-coin

La faune est partout, on croise même des bébés lapins dans les parcs. En même temps, le parterre (à gauche sur la deuxième photo), il est composé de salades et de choux d’ornement.

Le petit lapin, s’est caché dans le jardin Cherchez-moi, coucou, coucou, je suis caché sous un chou!

La chanson ne le dit pas, mais on peut aussi profiter des lacs dès potron-minet (8h30 pour moi, c’est tôt 🙂 ) en rejoignant les collègues de Cédric à Memorial Union Terrace pour prendre le petit-déj. Il faut vraiment y aller pour admirer la vue et profiter de la compagnie car la qualité du breakfast laisse à désirer.

On va fluncher! De g. à d.: Alban, Virginie et Thomas, Rachel, Liz, Marielle, Audrey, Asher et Cédric De g. à d.: Audrey, Asher, Cédric, Céline, Alban, Virginie, Thomas, Rachel, Liz

Cédric en route vers son labo n’a pas résisté au plaisir de faire le zouave en se prenant pour Gulliver.

On a rétréci Cédric!

De notre côté, nous sommes repartis vers la voiture: Alban s’est extasié sur un « bateau-avion » (une planche à voile donc) et Céline sur les parcmètres très modernes de Madison.

Bateau-avion Les USA, pays moderne! Il manque juste Gaston Lagaffe et sa voiture…

On fait aussi des choses beaucoup plus triviales mais néanmoins nécessaires comme acheter de quoi se sustenter/des produits de premières nécessité comme des pansements Scoubidoo/aller dans un magasin de bricolage voir un abri de jardin soi-disant en exposition  mais en fait pas sorti du carton. Voici donc des photos inédites de notre boulangerie préférée (tenue par des français qui font un excellent pain). Prévoir 1/2h pour tailler le bout de gras avec la boulangère. Doubler les prévisions si son mari sort du fournil…

La baguette

De notre supermarché préféré car on boycott généralement Wal-Mart (c’est pas cher mais on sait pourquoi: c’est de la camelote). Enfin, c’est un supermarché à l’américaine: il y a de tout, sauf de la bouffe (ou très peu, et pas de produit frais). Rien à voir avec les supermarchés français.

Target en vue! Nine in real life 

Et un magasin de bricolage typiquement américain comme son nom de l’indique pas. Ce n’est pas le mieux achalandé ou le meilleur rapport qualité/prix mais c’est mon préféré en raison de leur jingle publicitaire hyper kitsch. Le genre de jingle que tu entends une fois et qui te reste dans la tête toute la journée!

Save big money at Menards!

Toujours prises sur le vif, il y a les occupations dont on se passerait:

– la recherche de clé au fond du sac au retour de promenade

Y’a tellement de poches dans ce sac Va-t-elle trouver la clé?

Je rassure tout le monde, on a fini par rentrer.

– faire en sorte que notre jardin ne soit pas la honte du quartier.

On a pensé à louer un mouton pour l’entretien de la pelouse…

Et Cédric fait ça très bien même si la comparaison est rude: nous habitons à proximité directe du Michel le jardinier local (il s’appelle Mike d’ailleurs, il n’y a pas de hasard). Il tond sa pelouse tous les 2 jours (même en ce moment alors qu’elle ne pousse pas bien vite) et une fois « verticalement », une fois « horizontalement », une fois en diagonale dans un sens, une fois en diagonale dans l’autre sens, … Il est tellement méticuleux dans tout ce qu’il fait qu’il a commencé à préparer l’accrochage d’un drapeau devant chez lui 3 jours avant Flag’s day (le jour des drapeaux) et a bricolé son installation tous les jours. Pour toi Céline, le drapeau finalement accroché après ton départ 😉

Mike en action et voilà le drapeau!

Nous sommes aussi allés soutenir Cédric qui avait repris l’Ultimate (le frisbee en bon français). Je replante le décor: ça se joue en équipe et le but du jeu est de se faire des passes pour atteindre une des deux zones d’embut situées à chaque extrémité du terrain (à peine plus petit qu’un terrain de foot). Les équipes sont composées de 7 joueurs dont au moins 3 filles (et avec le même nombre de filles et de garçons dans chaque équipe). Il n’y a pas de contacts et pas d’arbitre (tous les joueurs sont arbitres). C’est donc en principe bon esprit surtout pour Cédric qui joue dans une ligue non-compétitive. Son équipe s’appelle Frisbeers (Frisbière) et le cri de ralliement est Winning is sweet, beer is better (la victoire est douce, la bière est meilleure). Tout un programme quand on sait que la compétition est parrainée par un pub local… Pour la petite histoire, une des équipe rencontrée cette année avait pour nom … Beer. Et ils ont gagné!

Le match commence toujours par le « cheer » Winning is sweet, beer is better et hop, en piste! Ca court dans un sens, ça court dans l’autre et parfois, il y a des joueurs dans tous les sens!

Winning is sweet, beer is better! A l’attaque! Cédric est démarqué!

Ultimate foutoir 1 Ultimate foutoir 2 Les maillots sont rouges cette année! Ca va saigner!

Alban est rompu à toute ces subtilités tactiques et encourage chaudement son Papa. Ou fait des étirements dans l’herbe. Ou squatte les chaises car la tension nerveuse liée à chaque rencontre l’épuise. Mais est toujours partant pour aller voir du « fibi ».

Allez Papa, allez Papa! Faudrait pas risquer le claquage Crevant de faire le pom-pom boy

Quelques photos de Cédric en pleine action

Qui n’en veut? Comme Cédric a marqué le précédent point, … … il remet en jeu.

Mais il ne faudrait pas croire que Cédric est le seul à faire du sport! Céline et moi avons aussi suivi un programme de remise en forme grâce à notre coach perso:

Extension du biceps Ascension du toboggan par la face nord

Si je dois être honnête sur ce coup là, c’est surtout Céline qui a eu du mérite: Alban était tellement ravi d’avoir sa copine « Céyine » pour jouer qu’il ne l’a pas lâché de la semaine: toboggan, ballon et poursuites autour de la maison, rien ne lui a été épargné par Alban la pile électrique.

Heureusement que “Céyine” est de bonne composition car Alban ne lui laisse aucun répit! Alban, fétichiste des boots

Si on rajoute à ça l’utilisation intensive de son petit doigt par Thomas, vous vous dîtes que je lui dois une fière chandelle pour m’avoir aidé dans ces premières semaines toujours un peu chaotiques et c’est drôlement vrai.

Thomas les mains balladeuses Céline et les loulous Une petite photo belge pour finir en beauté(es)

Merci encore de ta visite ma Célinette. Tu reviens quand tu veux: Alban sera ravi de te voir (il parle de toi dès qu’on passe près de la gare routière, au cas où) et nous aussi!

Retour vers le futur (2)

août 3rd, 2009

Toujours au rayon des nouvelles pas neuves du mois de juin: Father’s day ou en bon français la fête des pères.

Alban est malheureusement un peu petit pour faire un collier de nouilles, mais j’ai déjà mis des modèles de côté pour l’année prochaine ;-).

Il s’est rattrapé en participant activemment à la distribution des cadeaux (il a cru que c’était l’anniversaire de Cédric):

‘eux ’saire Papa! Le papier cadeau est tout à fait de saison…

A défaut d’avoir la moto, Cédric a eu un beau T-shirt Harley-Davidson.

On a failli voir le T-shirt mais finalement Alban a mis sa tête…

Il a aussi eu un cadeau qu’Alban apprécie particulièrement: des chocolats!

Hors d’atteinte Papa, c’est le plus gentil du monde il me laisse manger ses chocs!

Alban apprécie doublement: Cédric le laisse déguster un petit morceau de ses chocolats (il faut lui faire le palais à ce petit) mais surtout, quand on va les acheter chez notre fournisseur attitré, Alban a toujours le droit à une dégustation. Du coup, maintenant, quand on passe devant la boutique, il essaie de pousser la porte. Les passants sont morts de rire évidemment…

Histoire de ne pas grossir après avoir consommé (avec modération) les chocolats, Cédric a pris un peu d’exercice pour faire honneur à son statut de super papa: basket et Alban vole au programme.

Plus souple le poignet! Attention au décollage! Alban vole!

Eh oui, Cédric a pris du galon, il est passé de papa à super papa : c’est Thomas (ou son T-shirt) qui le dit:

My daddy is my super hero

Bonne fête!

Retour vers le futur (1)

juillet 24th, 2009

Là je suis tellement à la bourre dans le « racontage » de nos péripéties qu’il n’y a plus qu’une solution: prendre la machine à remonter le temps. Donc, on saute dans la DeLorean avec Marty McFly et Doc (désolée pour ceux qui n’ont pas les mêmes références culturelles pourries que moi, profitez de la prochaine rediffusion à la télé pour vous rendre compte de l’étendue de mon mauvais goût ;-)) et on revient début juin pour……….

L’anniversaire d’Alban

Et comme il est chanceux, il a eu plusieurs fois l’occasion de souffler ses bougies. Enfin souffler le mot est fort…

On a fêté une première fois l’évènement un peu en avance avec Mireille et Jan-Manuel. Et il était complètement largué le pauvre: Cédric a du souffler les bougies et on a du lui montrer comment ouvir les cadeaux.

Content mais un peu impressionné le loulou Postillons ou pas postillons? That is the question… Ca mord ce truc ou quoi?

Comme il n’est pas idiot, il a vite pigé le truc pour le déballage, mais il a aussi bien compris que le faire faire par Papa et Mamie, c’était pas mal non plus.

Yessssssssss! C’est toi!

Contenu de tous ces gros paquets: une piscine gonflable et des boules pour la remplir (Alban n’est toujours pas un grand fan de la baignade) et un sprinkler. Je ne sais pas s’il y a un mot français pour décrire un truc que tu plantes dans le sol, que tu raccordes au jet d’eau et qui balance de la flotte en tournicotant.

T’as pas 100 balles? Le sprinkler infernal

Alban (toujours moyennement copain avec l’idée de se faire mouiller) rigole de loin mais ne court pas dessous. Pas grave, Cédric et moi oui :-). Et en plus, c’est génial pour arroser la pelouse (on en a pas vraiment besoin car on est en train de traverser le mois de juillet le plus froid depuis 1900 mais au cas où…). Même les lapins adorent, ils sont venus grignoter une des boules qui pendouillent du truc. Ils ont du croire que ça se mangeait: le lapin de Madison n’est vraiment pas futé! Par contre la piscine à balles, … c’est de la balle! (mes jeux de mots sont de pire en pire non?)

On a remis un gâteau et des cadeaux sur la table une semaine après, pendant que notre amie Céline était venue nous rendre visite.

Cette fois-ci, il y a eu tentative de soufflage.

Je m’approche et … Fffffff C’est Papa!

Mais le mouvement de la flamme l’a surpris et l’a fait reculer vite fait (pas de gène de pyromane, ouf!). En plus, il avait bien vu le gros carton contenant les cadeaux et il était tout impressionné. Moi non plus je n’en revenais pas…

Je fais mon timide quand les projecteurs sont braqués sur moi Rholala!

Vu le peu de succès du déballage la fois précédente, on avait fait l’impasse sur le papier cadeau. Ca n’a absolument pas perturbé Alban qui a bien compris que tout le contenu de la boîte c’était des « cadeaux pou Aban ». En vrac:

Un bulldozer et un camion taille américaine (XXL). Il a dormi avec pendant une semaine…

‘Dozére “Caillon”

De la vaisselle Barbapapa et des légos.

A moi!

L’assiette et le bol Barbapapa sont géniaux car comme il aime voir les personnages au fond, il se dépêche d’enfourner le contenu (cela dit, les repas sont rarement un problème). Il révise donc ses couleur: « ‘papa zaune, ‘papa ose, maman noi’, … » Sauf le barbapapa vert qui est une « guenouille »

Il a eu aussi une dînette. Admirez chef Alban!

J’empoigne mes ustensiles Je réfléchis à ce que je vais mitonner Et c’est parti!

Par contre, l’aspect faire à manger/manger « pour de faux », ça va bien deux minutes (il est comme son père, niveau bouffe, il ne faut pas lui en promettre). Il a donc attaqué le gâteau à la pistache verte fluo au couteau en plastique. Et comme ce n’était pas très efficace, il y est retourné armé d’une cuillère….

On s’en paye une tranche! La cuillère, c’est super La faim justifie les moyens

Bref, un Alban bien gâté (Merci aux Papis et Mamies, aux tontons et tatas, à Grand-Mémé, à Daniel et Isabelle et à Céline) mais qui se demandait s’il n’y aurait pas moyen d’avoir un peu de rab.

Z’êtes sûrs qu’y a plus rien qui traîne?

Et bien oui car jamais deux sans trois grâce à Hélène.

Ouv’, ouv’! “Beuht et Eunie” Au boulot Hélène!

Il a laissé Hélène se coltiner l’ouverture des petits sachets, la lecture de la notice et le montage initial, mais maintenant, Burt et Ernie se font démonter la tronche plus souvent qu’à leur tour. Pour le remontage, c’est souvent moi qui m’y colle :-).

A part ça, quelques infos sur Alban version 2.0:

Il aime toujours autant s’amuser dehors.

On joue à la “baille”? ‘até! (raté, même quand c’est dedans) Alban au ras des Pâquerettes

Il ne tient pas en place.

Flexion… … extension! I believe I can fly…

Il a plein de trucs à raconter (impossible de téléphoner sans qu’il essaie de me piquer le portable).

Qui vais-je appeler? Salut, ça va?

Parfois, c’est un dur, un tatoué.

Autocollant 1 Les biscottos à l’air J’vais en refaire un sur le biceps

Parfois c’est un intello.

C’est pas au niveau du Goncourt…

C’est aussi un super grand frère (quand il ne pique pas les affaires de Thomas :-))

Alban, super grand frère Confortable ce transat!

Il voudrait bien s’occuper encore plus de Thomas et réclame de le porter dans l’écharpe. Comme ce n’est pas vraiment possible, on ruse.

La mise en place est un peu difficile Alban nous fait la danse des 7 voiles Et voilà!

C’est surtout un adorable petit garçon à qui l’on souhaite de garder l’énergie, l’enthousiasme et la gentillesse de ses 2 ans. Bon anniversaire Albanou!

Joyeux anniversaire

Hou la belle bleue!

juillet 12th, 2009

L’année dernière, on s’y était mal pris: on avait passé le 4 juillet en France et le 14 aux Etats-Unis. Résultat, pas un feu d’artifice, pas un bal populaire, pas de pétards qui claquent jusqu’à 3h du mat’: trop nul!

On a décidé de se rattraper et on a donc vu deux feux d’artifice célébrant Independance Day à Madison.

Le premier a été tiré dans le cadre d’une manifestation qui s’appelle Rhythm and Booms et qui fête le 4 juillet, mais le samedi précédent. Cette année, le 4 juillet, c’était un samedi on a donc eu un avant goût de la fête nationale américaine le week-end d’avant. Pourquoi ce décalage dans les dates? Pour éviter de payer les personnes s’occupant de la sécurité au tarif majoré des holidays (jours férié).  Pragmatiques les organisateurs!

Il faut dire qu’il y a environ 300.000 personnes qui se déplacent (oui, plus que la population entière de Madison), donc ça fait du monde à gérer. En plus du feu d’artifice, il y a tout plein d’animations, la garde nationale qui fait voler ses avions F16 et ses hélicopères Blackhawks et cette année, une tentative pour battre le nombre de hugs (accolades) donnés en 1heure. Record à battre 12.000! Apparemment, pas d’entrée au Guiness Book pour les badgers (si c’était le cas, ça aurait fait la une de tous les journaux locaux pendant une semaine et on a entendu parler de rien.

Même si les américains ont toujours tendance à exagérer un peu les choses (Rhythm and Booms est, selon leur site internet, le plus grand feu d’artifice du Midwest devant celui tiré à Chicago) on s’est dit que même la moitié de la folie et de l’agitation, ça ferait beaucoup pour les loulous. On a donc décidé de ne profiter que du feu d’artifice et en le regardantde l’autre côté du lac. Nous sommes allés à Memorial Union Terrace. On était loin d’être les seuls donc bonne ambiance sans cohue. Et surtout, une petite bière pour Cédric, une bonne glace pour moi (et Alban) et le coucher de soleil sur le lac à contempler histoire de patienter jusqu’à la tombé de la nuit.

Alors, je ne sais pas si le feu d’artifice de Chicago est mieux ou moins bien, mais celui-là, il était vraiment chouette. 30 minutes ininterrompues de fusées de toutes les couleurs, de toutes les formes et des trucs assez originaux. Si nous avions été mieux informés, nous aurions pris une radio car le feu d’artifice est prévu pour être raccord avec une musique diffusée par une station FM locale. Pas de bol, parmi tous les gens prévoyant qui avaient pris une radio, pas un qui s’est installé à côté de nous!

Rythm & Booms 1 Rythm & Booms 2 Rythm & Booms 3

Alban bien calé dans sa poussette n’a pas perdu une miette du spectacle qui se reflétait dans l’eau. Un peu impressionné au début mais il a fait bonne figure tout le long. Il réclamait de temps en temps de rentrer à la voiture mais le plus souvent il commentait: « Mumière beu » (lumière bleue), « Mumière vete » (lumière verte), … Quant à Thomas, il pionçait pour changer.

Encouragés par cette première prise de contact, on a accepté l’invitation d’une de mes copines qui habite près de l’endroit d’où était tiré le second feu d’artifice pour Independance Day. Nous nous sommes retrouvés avec d’autres mamans, papas et enfants du playgroup. Nous sommes restés encore une fois un peu à l’écart de l’endroit où le feu d’artifice était tiré mais nous étions tout de même assez proche. Les autres enfants n’ont pas trop apprécié: Nancy est repartie à sa voiture avec sa fille en quatrième vitesse, Yuki s’est cachée sous le matelas de plage que sa maman avait amené pour s’asseoir, Myriam s’est agrippée à son papa durant les 30 minutes du feu d’artifice et Kyran, né 10 jour après Thomas, a hurlé non stop. Pendant ce temps là, Thomas avait commencé sa nuit et Alban était mort de rire, extatique à applaudir chaque nouvelle fusée. Et puis, cerise sur le gâteau, il remarque un avion avec une jolie lumière verte clignotante qui tournait autour du parc. Un feu d’artifice et un avion: le bonheur! Tous nos voisins sont venus nous dire à quel point ils étaient contents d’avoir entendu Alban apprécier le spectacle. Moi aussi ça m’a fait plaisir mais j’avoue que j’étais occupé à gratter frénétiquement mes piqures de moustiques toutes fraiches. On savait que le crépuscule n’était pas le meilleur moment pour éviter de se faire bouffer. On avait donc pris le spray anti-moustique. D’autres personnes faisaient bruler des spirales à la citronnelle. Un lance flamme aurait sans doute été plus utile…

Enfin, même distraite par les gratouillis, je dois avouer que ce feu d’artifice était super bien aussi. Mieux que celui de la semaine précédente de mon point de vue: moins de fusée mais plus joli, plus varié et un bouquet final terrible. Alban a eu du mal à s’en remettre!

Histoire de vraiment compenser, on a aussi regardéà la télé le feu d’artifice de Washington. Sympa, mais sans plus. Et celui de New York. Là par contre, on était scotché. Le feu d’artifice était payé par Macy’s, l’équivalent du Printemps ou des Galeries Lafayettes en France. Les feux d’artifice étaient tirés depuis des barges sur l’Hudson river. Oui, pas une barge, pas deux barges, mais six barges depuis lesquelles le même feu d’artifice était tiré simultanément. Et franchement, pas de la gnognotte! Rien qu’en un exemplaire, c’était vraiment top, mais multiplié par 6, avec le reflet sur la rivière, c’était incroyable. On comprend mieux pourquoi tout est si cher chez Macy’s maintenant ;-)!

On a forcé sur les feux d’artifice parce que de toute façon ici, il n’y a pas grand chose d’autre: pas de défilé militaire (on a quand même vu un mini hommage aux soldats français qui ont pris part à la guerre d’indépendance pendant le feu d’artifice de Washington et on a entendu quelques mesures de la Marseillaise), pas de bal populaire, pas de Garden Party à la Maison Blanche (ou alors on était pas invités :-)).

Profitez-bien de tout ça pour nous: happy Bastille Day mardi!

Franc à la bourre…

juillet 4th, 2009

… mais vous allez comprendre pourquoi (j’espère). Voici comment comment nous avons occupé le séjour de Jan-Manuel et Mireille fin mai début juin.

Comme il s’agissait de leur deuxième séjour, on a évité les grands classiques (Capitole, Arborétum, Olbrich Garden,…). Enfin pas tous car on est quand même allés au marché des fermiers autour du Capitole. C’était pour la bonne cause (la notre): il nous fallait des plants pour notre mini-potager. Cédric a refait la clôture car les lapins avaient grignoté le treillage en plastique. Cette fois-ci le grillage est en métal: nos tomates, courgettes, aubergines et haricots verts sont à l’abri des rongeurs en tout genre.

On se concerte… … on cogite et Cédric passe à l’action!

Grâce aux parents de Cédric qui ont importé les graines nous sommes aussi ravis d’avoir comblé un manque culinaire: nous avons désormais de l’oseille dans le jardin (et pas qu’un peu ;-)) Entre ça et le fait que nous avons enfin trouvé quelque chose de suffisemment proche des lardons pour pouvoir faire des pâtes à la carbonara ou une quiche lorraine, c’est la fête en ce moment! Il ne manque plus que des vrais yahourts et du bon saucisson et on aura tout pareil qu’en France!!!

A part le marché des fermiers, il n’y eut que des grandes premières.

Nous sommes allés rendre visite à notre propriétaire mais nous avons fait une ballade inédite pour aller admirer…

Ca c’est du chêne! Une vue de loin pour admirer la taille de la bête Rien qu’à voir le tronc, ça donne une idée de l’âge de l’arbre.

… le plus gros chêne de sa propriété. Alors que les tempêtes et les tornades sont fréquentes dans le Wisconsin, je suis toujours étonnée de voir autant de grands et vieux arbres. Mais à la réflexion, ceux qui résistent sont justement les plus costauds.

Nous avons vu la rivière sous un autre angle et avons découvert le coin favori de DuWayne pour profiter du bruit de l’eau.

Arbre-hamac!.

En revanche, certaines choses ne changent pas: comme d’habitude, Alban était le premier à sortir gambader.

DuWayne, Alban et Virginie Tous derrière et lui devant! Atchoum!

Comme d’habitude, il a mené Judy (elle a joué au ballon avec lui pendant plus d’une demi-heure) et DuWayne par le bout du nez. Et il est reparti avec des cadeaux pour son anniversaire!

Alban joue à la balle avec Judy Pouet! Alban, birthday boy

Et comme d’habitude, DuWayne a fait étalage de ses qualités de pâtissier avec son desserts 4 couches (au centre de la table). Et au cas où cela n’aurait pas suffit, il a cuisiné un dessert indien à la carotte et il avait confectionné des coupelles en chocolat pour servir de la glace. Heureusement que la ballade nous avait ouvert l’appétit!

A table!

Autre grande première, nous sommes montés tout en haut d’une tour du campus pour admirer Madison vue d’en-haut. Vue imprenable sur le campus, notamment le bâtiment dans lequel travaille Cédric, sur le lac Mendota, sur le stade de football américain Camp Randall… et sur les travaux qui sont la plaie de Madison en ce moment. Tous les grands axes et le centre-ville sont bloqués (heureusement que la circulation n’a rien à voir avec celle des grandes villes). Mais cela fait le bonheur d’Alban qui voit des « Dozers » (bulldozers) et des « Cayons » (camions) dès que nous prenons la voiture.

Le campus et le lac Le stade et le bâtiment de Cédric En travaux

M comme Madison Biochem

Sur la dernière photo, le bâtiment sur la gauche est celui où travaille Cédric. Et les arbres que l’on voit ne sont pas un immense parc mais juste les quartiers résidentiels de l’ouest de la ville (dont le notre).

Autre lieu pas encore exploré avec Mireille et Jan-Manuel: le zoo. Et ses environs. Car un des trucs sympa à faire autour du zoo, c’est de nourrir les oies, canards et autres volatiles. Surtout qu’en ce moment, il y a les petits qui sont mignons tout plein.

Coin-coin, on a faim! Miam, un bout de pain sec!

Par contre, quand le jard se met le cou en vrac pour te regarder méchamment du coin de l’œil et que les mouettes rappliquent, il est temps de regagner des contrées moins hostiles…

Tu veux ma photo? attaque en piqué

Surtout que le zoo de Madison permet de voir tout un tas de bestioles plus ou moins exotiques. Des vraiment exotiques comme cet orang-outang rasta/serpillière, un tapir, des rhinocéros, un tigre, des girafes, des flamants roses (qui sont presque rouges pour l’espèce américaine, toujours « plus » que les autres…), …

Orang-outang “normal” Orang-outang “serpillière” Tapir

Rinhocéros Tigre Girafe 1

Girafe 2 Flamant rose

Des animaux moins exotiques car ils font partie de la faune de la « Prairie » (n’oublions pas que l’auteur de la Petite maison dans la Prairie est originaire du Wisconsin): un bisons, des chiens de Prairie, des ours blancs,.. Le blaireau n’a jamais voulu sortir de son trou, saleté de bestiole!

Bison Chien de Prairie Ours blanc

Des animaux pas du tout exotiques, surtout pour des Ardéchois 😉

La biquette du Wisconsin!

En bonus, l’animal préféré d’Alban qui peut passer des heures à le regarder nager: le phoque!

Phoque à tribord! phoque 1 phoque 2

J’avoue que cette passion pour les phoques est de nature à coller un peu la honte au pays des Yankees car la prononciation approximative de « phoque » en français ressemble beaucoup à la prononciation approximative de F…ck en américain (surtout avec l’accent de Robert de Niro). Alban ou comment se faire des copains parmi les autres parents…

Heureusement, pour couper court aux dérapages langagiers, il suffit de proposer d’aller au terrain de jeu du zoo. Alban peut s’y adonner à sa passion du toboggan sur des toboggans de belle taille.

Le playground du zoo Le toboggan de la mort!

J’me lance! A l’aise! Vite, j’y retourne

Et comme d’habitude, il faut que tout le monde s’amuse!

T’en fais pas Maman, je te tiens la main Suis moi, je connais le chemin Ca va vite, ça va trop vite

Mission accomplie.

Impossible n’est pas Alban

Autre grande première, alors que nous ne sommes qu’à une heure de route nous sommes enfin allés jusqu’à

Milwaukee, nous voilà!

C’est la plus grande ville du Wisconsin, bien que ce ne soit pas la capitale d’état, mais du fait de son passé industriel, l’attrait touristique est moyen. Il y a quand même le lac Michigan et le musé d’art avec son architecture très moderne qui valent le détour.

Lac Michigan et musée Musée d’art de Milwaukee

Le matin, les « ailes » du toit s’ouvrent. A midi, les elles se referment et se ré-ouvrent puis se ferment le soir. On a réussi à arriver juste à temps pour les voir se réouvrir le midi malgré un allaitement intempestif dans Madison et après s’être plantés de route (je suis rarement au top comme copilote).

Les maisons des quartiers résidentiels au bord du lac nous ont bien plu. Les bâtiments dont on a pas la moindre idée de ce que ça peut être aussi.

Maison Milwaukee 1 Maison Milwaukee 2 Koitess?

Mais la vraie raison de notre visite à Milwaukee, c’est ça:

Je n’ai besoin de personne…

Eh oui, les Harley Davidson sont fabriquées dans le Wisconsin depuis toujours. L’un des sites de production est dans la banlieue de Milwaukee et depuis moins d’un an, la marque a crée son musée dans Milwaukee.

Il vaut mieux éviter d’y aller pour manger 😉

Portion à l’américaine, même pour la salade Ca donne envie hein?

Pour le reste, même moi qui ne suis pas très Harley-Davidson (OK, en vrai, je déteste les motos avec plein de chrome donc 90% des Harleys), j’ai trouvé le musée très sympa à visiter. A l’étage, il y a les modèles les plus anciens exposés. Y compris, le tout premier, qui date de 1903 et qu’on cherchait partout car il n’est pas avec les autres.

C’est plus un vélomoteur qu’une moto non? Mais où qu’elle est la première HD de 1903? Le Graal!

Il y a aussi  une salle dédiée à la mécanique et aux moteurs qui font plein de bruit et des  good vibrations (comme dans la chanson des Beach Boys oui!)

Vroum! Un aperçu des pièces que la HD sème ;-)

Il y a surtout plein d’explications sur ce qui fait qu’Harley Davidson est une marque mythique pour les américains et les motards de tous les pays.

Déjà, c’est une marque ancienne à l’échelle de la moto et des Etats-Unis. Je n’aurais pas voulu être passagère à l’époque!

Moins sexy que BB non?

HD, c’est de la moto polyvalente: pour la Poste, pour la Police (ça rappelle Tintin en Amérique), pour l’Armée (admirez les étuis pour les fusils, l’ergonomie est hyper bien pensée non?).

Plus sympa que les vélos à saccoches On croirait celle de Tintin en Amérique! Ca rapelle la Grande vadrouille

Il y a des modèles qui n’ont pas du connaître le même succès commercial…

La moto amphibie?

C’est la moto symbole de la liberté (la moto d’Easy Rider dans les années 60) avec une marque qui change de logo régulièrement.

Logos HD

Mais surtout, c’est la moto personnalisable à l’extrême ce qui dans un pays individualiste reste un gage de succès. Après, la personnalisation est faite avec plus ou moins de (bon) goût…

Parfait pour moi qui adore les chromes! La moto tandem No comment!

Pour dire que ce musée est drôlement bien, même Alban était intéressé et ça m’a réconcilié avec les Harley Davidson. Et puis tout à la fin, on peut monter sur quelques motos ou même un scooter Harley Davidson!

Alban futur client? Cédric sur l’une des HD de ses rêves Mireille cheveux au vent

La Dolce Vita à l’américaine

Voilà pour les visites. Mais surtout, ce qui a bien occupé Jan-Manuel et Mireille ce sont les jeux et les câlins avec Alban et Thomas.

Mamie Mireille a été mise à contribution par Alban pour les dessins, les coloriages, la lecture.

Mamie, dessine moi une voiture On sent que ça carbure dans le cerveau d’Albanou Qu’est-ce qu’on rigole avec Mamie Mireille!

Papi Jan-Manuel lui a du assurer les parties de ballons sur la pelouse et le décryptage du langage albanesque pour savoir quelle vidéo mettre sur l’ordi.

Papi, on va jouer dehors?  Heureusement que Papi maîtrise You Tube!

Pour Thomas, un seul mot d’ordre: des câlins!

Thomas et Mamie Mireille Thomas et Papi Jan-Ma Les câlins de Mamie Mireille, c’est euphorisant

Et le bain aussi!

Bain avec Mamie Mireille

Voilà! J’espère que vous comprenez mieux pourquoi l’article a été si long à venir: entre tout ce qu’on a fait, toutes les photos à trier et le temps qui manque de façon chronique. En tout cas, ça nous a fait super plaisir de partager tous ces bons moments avec Papi et Mamie les Ardéchois. On a fait encore autre chose avec eux: l’anniversaire d’Alban. Mais ça sera pour un prochain article (dans pas trop longtemps promis).

A la demande générale…

juin 30th, 2009

… et surtout celle d’Amandine, un vrac de photos de Thomas. Histoire de pimenter un peu l’article,  j’ai glissé quelques photos d’Alban (5), à vous de jouer à « Qui est qui? » dans les commentaires. Comme d’hab il n’y a rien à gagner sauf l’estime de nos fidèles lecteurs et la notre, ce qui est déjà pas si mal.

Ensuite, c’est promis, je ferai le compte-rendu de la visite de Jan-Manuel et Mireille mais avec toutes les photos prises pendant le séjour, le tri prend du temps…

Revenons à Thomas qui comme tout bébé qui se respecte roupille la plupart du temps.

Ce qui varie finalement, c’est le cadre des roupillons.

Il y a les roupillons dans la nacelle de la poussette:

roupillon 1

Il y a les roupillons dans le lit/le berceau:

roupillon 2 roupillon 3 roupillon 4

Il y a les roupillons dans les bras:

roupillon 5 Ah non, là je ne dors pas!

Il y a les roupillons dans l’écharpe:

roupillon 6 roupillon 7

Et surtout, il y a les roupillons dans le pouf!

roupillon 8 roupillon 9 roupillon 10 roupillon 11

Il paraît que c’est quand on dort qu’on grandit. Je comprend mieux pourquoi Thomas explose le 3 mois à même pas deux mois… Cela dit, le rythme de croissance devrait ralentir si cette théorie est exacte car Thomas reste de plus en plus éveillé.

On se demande parfois s’il n’est pas sous amphétamines.

Gros yeux 1 Gros yeux 2

Mais non, c’est juste le plaisir de se dévisser la tête à regarder partout.

Regard en biais 1 regard en biais 2 regard en biais 3

Il faut dire que j’ai tout à découvrir! Les jouets de ma nacelle par exemple…

Jouets nacelle 1 Jouets nacelle 2

… la lumière à travers les feuilles des arbres et le vent qui chatouille quand je suis dehors.

Dehors 1  Dehors 2

J’ai même appris à faire des bulles récemment!

bulles

Enfin tout ça, c’est fatiguant!

BB baille

Du coup, Thomas retournerait bien pioncer mais parfois il ne trouve pas le sommeil tout de suite. Et là, c’est le drame!

Pas content!

Heureusement, ça n’arrive pas souvent!

La plupart du temps, Thomas s’en tient juste à sa grimace fétiche: la lèvre supérieure légèrement retroussée, du genre « Si tu me cherches, tu me trouves! »

Grimace 1 Grimace 2 Grimace 3

Et encore, des grimaces comme ça, on y a pas le droit très souvent. La plupart du temps, Thomas étudie sérieusement ce qui l’entoure et sourie à ses interlocuteurs (principalement Cédric et moi en train de gazouiller comme les parents gagas que nous sommes). Pas trop de photo des sourires pour le moment car l’apparition de l’appareil photo dans son champ de vision appelle plutôt une étude sérieuse avec mine concentrée.

De toute façon, en cas de gros chagrin, on a l’arme absolue: le grand frère (qui accourt de toute façon dès que Thomas chougniote vaguement).

Calin 1 calin 2

Rien à ajouter alors c’est tout … pour le moment!

A vous de jouer dans les commentaires …

Three days and you walk!

juin 17th, 2009

« 3 jours (après l’accouchement) et tu marches!? », c’est ce que m’ont dit une copine et une charmante vieille dame inconnue croisée alors que nous étions au marché des fermiers avec Jean-Paul et Josée.

Tree days and you walk?

Ca a bien fait rire Jean-Paul et c’est devenu une plaisanterie entre nous car on en a fait des choses pendant leur séjour! Et puis je n’étais pas sortie de l’hôpital moins de 36h après l’accouchement pour rester à me tourner les pouces à la maison ;-).

C’était la première visite  de Jean-Paul donc il a eu le droit aux incontournables:

– le marché des fermiers

Je vous fait grâce des photos habituelles, surtout que c’était le début de la saison et que les étals n’étaient pas fournis. On a quand même trouvé de bonnes morilles, même si on a découvert quelques jours après qu’il en poussait dans le jardin en face du notre. En plus, il faisait un temps moyen. Par contre, il y avait une très belle exposition de vieilles voitures dans State Street.

En route pour le marché des fermiers! Jean-Paul se verrait bien au volant! Il fait pas chaud ce matin!

– le Capitole

Et comme j’ai bien retenu ce que disent les guides officiels lors de mes premières visites, c’est moi qui fait la visite guidée maintenant! La première photo a été prise dans une salle qui sert de décor au prochain film de Johnny Depp (avec Marion Cotillard). J’espère que ça n’a pas été coupé au montage! Petit jeu avec la deuxième photo sur laquelle nous frottons le nez du Badger pour avoir de la chance: combien de badgers (blaireaux) voyez-vous?  Ceux qui ont répondu 1 ont faux: il y a le badger au nez luisant à force d’être frotté et ….. Thomas qui étant né dans le Wisconsin est officiellement un badger ainsi que les habitants du Wisconsin se surnomment. Ceux qui ont répondu plus de deux sont franchement désagréable! 🙂

N’oubliez pas le guide! Combien de blaireaux sur la photo?

Proud to be a badger, même pour 10 jours! I love America Doudou, président! Doudou, président!

– Olbrich Garden

Il y avait un mariage au moment où nous y sommes allés et c’était « à l’américaine »: les demoiselles d’honneur (ce sont les copines de la mariée ici, pas des enfants) portaient de jolies robes bustier or et chocolat et … des tongs. Des tongs dorées, certes, mais des tongs: décontractés même pour les mariages! Le côté doré, ça devait être pour être raccord avec la pagode.

La Thaïlande au coeur de Madison! Olbrich Garden 1 Olbrich Garden 2

– Chicago

Josée et Jean-Paul y sont allés deux jours en amoureux pour pouvoir en profiter vraiment. Ils ont trouvé un hôtel sympa dans le centre avec accueil personnalisé. Et (attention, jeu de mot) cerise sur le gâteau, c’était à deux pas du Cheesecake Factory, un restaurant spécialisé dans … les cheesecakes.

Accueil personnalisé! La croisière s’amuse Sous les pavés la plage!

Cheesecake Factory 2 Tintin en Amérique! Buckingham Fountain

Ils sont revenus avec des coups de soleil car ça tapait le deuxième jour, mais il ne fallait pas aller à la plage non plus! Ils ont même admiré la Buckingham Fountain que Cédric et moi n’avons jamais vu fonctionner car elle était en travaux.

On a aussi « socialisé »:

– nous sommes allés à l’Art Show du département de Biochimie dans lequel travaille Cédric. Toutes les personnes travaillant dans le département sont invitées à montrer leurs talent artistiques. En plus des peintures, photos, sculpture, écharpe en macramé,… il y avait un concours de pâtisserie organisé cette année. Il fallait juger la présentation mais surtout le goût: miam! Il y avait aussi des démonstrations en direct des talents de musicien, de chanteur ou de poète de certains scientifiques et le niveau était plustôt relevé. Alban beaucoup aimé et a décidé de faire sa propre démonstration de break dance. Il a fait ça en petit comité au début, mais encouragé par Marielle et Asher, des collègues de Cédric, il a fini au beau milieu de l’Atrium: so cute!

Alban et Marielle  Alban et Asher Quelle souplesse! Quel style!

– nous sommes allés visiter la ferme de nos propriétaires non loin de Madison. La vue depuis la baie vitrée de leur salle à manger est toujours aussi belle et ils sont toujours aussi adorables: après avoir eu le droit à la visite guidée, le déballage des jouets pour Alban, le 4 layers dessert (dessert 4 couches que rien qu’en le voyant tu prends 1kg), nous sommes repartis avec des cadeaux pour les enfants, un livre sur Madison pour J et JP et des asperges pour tout le monde (ou presque, hein JP?).

Vue sur la Badger Mill river Déballage des jouets Tout le monde dans l’Alfa-alfa et sans roméo!

Jean-Paul fait périscope pour Alban On est bien à la campagne! Surtout avec un peu de flotte à tripatouiller!

– nous avons aussi été invités par Mike (le patron de Cédric) et Beth (mon élève pour apprendre le français) à un barbecue (« grill party » en américain dans le texte). Ils ont une très jolie maison à l’extérieur de Madison et un immense terrain sur lequel Mike s’adonne à sa passion pour l’horticulture et la sylviculture. Le barbecue fêtait le départ d’une collègue japonaise de Cédric et la graduation (obtention d’un diplôme) de deux autres filles qui travaillait dans l’équipe. Mike et Beth étant des amoureux de la France et des bonnes choses, on a passé un bon moment et on a dégusté des bonnes choses. Notamment des steacks en l’honneur d’Akiko qui adore la viande mais qui repartait pour le Japon où un bon steack est une denrée rare.

Le cadre des festivités Le programme des festivités Les festivités sont ouvertes!

Mais surtout, on a fait ce qui était prévu au programme: laisser Josée et Jean-Paul profiter de leurs petits-fils.

On a visité tous les playgrounds autour de la maison et Alban a démontré ses talents en descente de toboggan et rigolade en balançoire.

A la balançoire … … qui est-ce qui veut s’asseoir? Le toboggan, c’est marrant!

Alban n’est pas du genre à s’amuser tout seul: tout le monde doit suivre!

Toboggan avec papa  toboggan avec maman tout le monde sur le portique!

Même Thomas! Première descente de toboggan à une semaine, ça promet!

Première descente de toboggan à 1 semaine, ça promet! 

En restant à la maison, les occasions pour Alban de solliciter Papi n’ont pas manqué: « Papi, a baille? » (Papi, on joue à la balle?), « Papi, cayons? » (Papi, tu me dessines un truc avec mes craies?).

A baille! Até! Je fais semblant de dessiner un peu puis j’appelle Papi à la rescousse!

Et comme Jean-Paul n’est pas le dernier pour faire le pître…

Coucou! Beuh! Trop drôle!

Rodéo!

… Alban s’en est donné à coeur-joie!

On a pas lésiné sur les câlins non plus.

Papi Jean-Paul et Thomas Papi Jean-Paul et Alban Mamie Josée et Thomas Thomas et Jean-Paul Thomas prend son bain

On a tous bien profité de ce séjour (qui m’a quand même permis de me reposer car j’étais soumise à de fortes pressions pour aller faire la sieste en même temps que mes fils :-)). Vivement la prochaine réunion de famille!