Les paris sont fermés

décembre 22nd, 2008

Si vous vouliez parier sur le sexe de notre n°2, vous aviez jusqu’à hier car aujourd’hui, c’était échographie.

Comme nous sommes très joueurs, nous avions nous même fait le pari suivant:  Cédric a parié que ce serait un garçon, moi j’ai parié sur une fille. A la question « Tu préfères un petit frère ou une petite soeur? », Alban a répondu « Elmo! ». Heu, j’ai pas ça en rayon mon chéri, ou alors ça va intéresser la science.

Comme on est sympa: un indice.

Bibou 2 de profil

C’est limite trop facile je trouve maintenant! Pas vous?

Allez, fin du suspens: on a pas trouvé le mode d’emploi pour le montage du modèle fille et vu qu’on réussit très bien le modèle garçon, Alban aura un petit frère pour lui piquer ses jouets.

A part ça, l’écho nous a montré un bébé apparemment en forme (c’est une infirmière qui a fait l’écho et il faut qu’un médecin revoit les clichés pour être bien sûr, les médecins américains ne font plus d’écho directement, ils ont trop peur d’être poursuivis!) et surtout très remuant. Mais ça on le sait déjà depuis plusieurs semaines puisque il envoie des coups de tête (ou pied, ou fesses, va savoir) à tout bout de champ.

En tout cas, on est bien content d’avoir vu sa frimousse à ce petit. Maintenant, on va pouvoir avancer sur le choix du prénom, mais là par contre, motus et bouche cousue jusqu’à la naissance. Il faut bien garder une surprise non?

Je finis sur un aparté météorologique, après une journée ensoleillée mais hyper froide (-20°C au plus chaud de la journée mais ressenti -35°C à cause du vent, 2 morts par hypothermie dans le Wisconsin la nuit dernière, ce qui n’empêche pas Cédric d’aller au labo à pied ou en vélo), demain et après demain, il neige à nouveau. Vendredi, samedi et dimanche aussi.

Je me demande si ça n’a pas un rapport avec la danse que fait Alban le soir avant de prendre son bain (sous ma supervision, pas de signalement aux services sociaux, merci!):

On se frotte le ventre … .. on tend les bras … … et on tambourine sur le mur!

Il se frotte le ventre, tend les bras et tambourine contre le mur. Il a rencontré un sorcier indien ou quoi?

Esprit es-tu là?

décembre 20th, 2008

Qui a deviné de quoi j’allais parler avec un titre aussi bizarre?

Pas tous en même temps!

Y’en a deux qui dorment au fond de la classe!

Oui, jeune homme au fond avec un pull rouge?

Moi M’dame! Moi!

Je parle de l’esprit de Noël bien sûr! Le fameux Christmas spirit que si tu n’es pas dedans la fin d’année doit te paraître longue aux Etats-Unis. Heureusement, nous on est à fond dedans! Comment se laisser gagner par l’esprit de Noël, mode d’emploi:

1) Soigner la déco.

C’est pas pour rien que Las Vegas est aux Etats-Unis, ici la débauche de lumière, c’est la norme. On a longuement hésité à acheter un bonhomme de neige gonflable de 2m50 ou le traîneau du père Noël tiré par ses rennes en plastique pour mettre sur le toit mais finalement, on a fait soft.

Maison illuminée 1 Maison illuminée 2 Maison illuminée 3

Avec la neige, Cédric peut faire des jolies photos.

Guirlande multicolore 1 Guirlande multicolore 2 Guirlande multicolore 3

On peut applaudir Cédric qui non seulement prend de belles photos mais en plus est un installateur de guirlande hors pair! Il a fini ce que notre proprio avait déjà très gentiment accroché et a arrangé ça nickel.

Alban pousse donc des « Ah! » émerveillés, des « Wahous! » et des « Mières, mières » (pour lumières) dès qu’il sort dehors après 16h30. Il en pousse aussi tous les matins au réveil pour nous encourager à allumer le sapin.

Mon beau sapin!

Sapin que tous les américains de notre entourage nous ont trouvé inconscient/courageux d’avoir installé car évidemment un enfant de 18 mois ne peut que vouloir la chute du sapin ou virer les ornements.

On prépare aussi de quoi réceptionner les cadeaux de Noël.

Chaussettes de Noël de la moins avancée à la plus avancée Chaussettes Alban et Cédric

Il faut que je m’affole pour finir la mienne! Et celle d’Alban me paraît un poil petite pour que tous ses cadeaux rentrent dedans…

2) Faire des activités à forte teneur en esprit de Noël (Christmas spirit inside quoi!)

En gros, ça peut être les mêmes activités que d’habitude, mais il faut rajouter « Noël » et hop, le tour est joué. Un exemple aller à une Christmas Party (fête de Noël) comme celle organisée par le département de Biochimie dans lequel travaille Cédric. Ca ressembke à une fête normale: on discute, on rigole, on mange et on picole mais il y’a la thématique Noël qui ressort au niveau des victuailles servies (gâteaux avec décor en sucre vert, blanc et rouge + lait de poule).

Christmas Party at biochem Un christmas cookie pour Alban, un!

Et comme les américains ont l’esprit de compétition, on organise des concours:

– concours du pulls de Noël le plus moche. Offrir un sweat-shirt inmettable est apparemment une tradition très répandue en Angleterre et aux Etats-Unis. Il me semblait bien avoir vu des gens portant des pulls à têtes de père Noël hideux ou avec un motif de saison tricoté par Mémé dans de la laine qui gratte mais je n’ai appris l’existence du concours qu’après coup, donc pas de photos désolée. Et puis, ça peut être gênant de prendre un pull en photo si c’est quelqu’un qui ne participe pas au concours mais a juste mauvais goût…

– d’un concours d’ornement de sapin à réaliser uniquement avec du matériel de labo. Après avoir été disqualifiée l’année dernière pour avoir réalisé un ornement trop gros, l’équipe de Cédric a remporté le concours cette année. Et je dois dire que c’était mérité je trouve.

Ornement Cox Lab 1 Ornement Cox Lab 2

Chaque membre de l’équipe a été représenté avec sa/ses caractéristique(s) principale(s). Pour Cédric, un drapeau français, une machine du labo qu’il utilise beaucoup dans un bras et Alban dans l’autre. Pas facile de jongler entre la vie professionnelle et la vie de famille.

Le lendemain de cette Christmas Party, nous étions invité pour une Cookie Party chez Liz, une collègue de Cédric. Et là, je trouve que c’est un concept non seulement à ramener en France mais aussi à  étendre au reste de l’année. Le principe c’est de se réunir dans l’après-midi pour déguster les petits gâteaux que tous les participants cuisinent (ou achètent quand il ne savent pas cuisiner). Le tout en regardant la neige tomber, Alban courir après les chats de Liz, les chats courir après les jouets d’Alban et en buvant de l’Apple Cider chaud (jus de pomme non filtré aux épices, mmmmh!). Là non plus pas de photos, j’étais trop occupée à boulotter des cookies et à empêcher Alban de reposer des bouts de biscuits croqués dans les assiettes (il voulait tout goûter et j’étais obligée de manger les siens en plus des miens, c’est trop bête!). Demain, on remet ça chez une de mes copines (j’ai fait des truffes pour ceux que ça intéresse).

Une autre activité très Christmas spirit, c’est d’aller voir l’Olbrich’s Holiday Express. C’est le petit train installé tous les ans à Noël dans le jardin botanique d’Olbrich Gardens. Tous les ans, il y a des poinsettias magnifiques (on est dans un jardin botanique tout de même) et des trains par contre le thème du reste de la déco change. Cette année, plusieurs pâtisseries de Madison ont réalisé des Gingerbread Houses (maison en pain d’épices). La sorcière du conte Hansel et Gretel peut venir prendre des notes si elle veut!

Gingerbread house 1 Gingerbread house 2 Gingerbread house 3

Il y avait même un Gingerbread train!

Gingerbread train

Je m’attendais à ce qu’Alban le gourmand nous gratifie de ses célèbres « Mam-mam! » (miam-miam) et autres « Gakos! » ou « Bonbons! ». Il n’en fut rien. Il a été hypnotisé direct par le train et il s’est collé à la barrière pour le voir faire sa boucle au milieu des poinsettias. Bien que nous soyons dans le Wisconsin, toute ressemblance avec les vaches regardant passer les trains serait fortuite.

Le train arrive… … le train passe … … le train est passé!

Il a eu le droit au tampon en forme de petit train sur la main, il a voulu enjamber la barrière à plusieurs reprises et faisait « Tchou-tchou » quand le train passait, 10/10 en esprit de Noël Alban!

C’est pas que je m’en tamponne mais… Laisse moi aller attraper ce train maman, il serait hyper bien dans le salon! Tchou-tchou!

Beaucoup moins esprit de Noël mais toujours aussi agréable, un petit tour dans la serre tropicale!

Norais père et fils dans la jungle! Après avoir regardé les trains, regardons les poissons!

3) Faire découvrir à Alban l’existence du Père Noël.

Alors là, on remercie Mamie Josée qui a envoyé par internet une super vidéo où le père Noël s’adresse à Alban. Il y a même sa photo dans le livre du Père Noël, ça rigole pas. Au deuxième visionnage lorsque le Père Noël lui a dit « Je sais que tu as été bien sage cette année », Alban a répondu « Non, non! » ce qui m’a bien fait rire. Depuis, les 40 demandes par jour de visionnage me font moins rire.

Ce qui me fait toujours rire c’est qu’Alban fait « Ho,ho,ho! » comme le Père Noël dès qu’il en voit un ou qu’il voit quelqu’un portant un bonnet de père Noël, même quand c’est juste le préposé de notre bureau de poste… Celui-ci a évidemment fondu et a commencé à actionner tous les pères Noëls/bonhommes de neige/pingouins… chantant et dansant qui trônent sur les guichets (même la Poste a le Christmas Spirit ici!). Du coup, chaque fois qu’on va à la Poste (et loi des séries, on y est allés 3 fois en 5 jours), Alban veut aller direct au guichet faire chanter le père Noël, c’est très pratique quand 10 personnes attendent devant toi!

4) Une bonne couche de neige pour avoir des beaux paysages de carte postale.

Alors là, je dirais que c’est une FBI (fausse bonne idée). Pourquoi? Parce que au début, tu es content de voir la neige, tu prends ta pelle pour déneiger avec le sourire. Tu essaies de te rendre compte de l’épaisseur accumulée depuis les premières chutes de neige (au moins la hauteur de ma main!!!).Tu te demandes si la mangeoire à oiseaux va résister au poids de la neige sur le toit.

Pour le moment tout va bien. Main dans la neige Tiendra? Tiendra pas?

Et puis alors que tu n’as rien demandé à personne, on t’annonce un avis de tempête hivernale (neige + vent). Et 20cm de neige dans la nuit. Nettement moins sympa à pelleter et surtout ça complique bien les déplacements car si les grands axes sont dégagés rapidement et efficacement, les lotissements résidentiels doivent attendre que les chasse-neiges n’aient plus rien de mieux à faire (en milieu, fin d’après-midi quoi).

20 cm à pelleter: au boulot Cédric! Cédric en action! La maîtrise du geste est impressionnante!

Technique brevetée Cédric! Alban et moi on se charge des finitions Et voilà le travail!

Notre voiture, elle existe version voiture-neige?

Sur la photo on voit quelques traces de voiture qui se sont aventurées dans les 20 cm de poudreuse (et on en a vu une paire galérer aux carrefours) mais sinon, on a surtout vu des skieurs!

Et là où je trouve que c’est pas du tout esprit de Noël, c’est qu’à la météo on t’explique que normalement le 20 décembre, il est tombé en moyenne 12 pouces de neige (30cm). Que l’année dernière quand on avait explosé le record, à la même date, il était tombé 25 pouces (62cm). Et que cette année, il est déjà tombé 32 pouces (80cm). Moi j’ai pas l’esprit de compétition, battre les records, je m’en fiche, alors faudrait arrêter maintenant!

Surtout que quand tu déneiges, il se produit un truc très, mais alors très énervant. Tu es content(e) de toi (oui, je manie aussi la pelle de temps en temps et je suis facilement contente de moi), ton allée est bien dégagée, tu peux prendre ta voiture et aller où tu veux. Sauf que le chasse-neige n’est pas passé et prendre la voiture, ça craint (la poussette dans 20 cm de poudreuse, c’est pas top non plus et Alban quand il doit faire des pas du quart de sa hauteur, il renonce assez vite). Finalement le chasse-neige passe. Et qu’est-ce qu’il fait en passant: il te recolle un gros tas de neige au bout de ton allée!

Je n’ai pas pris de photo de la première fois où cela s’est produit (trop la flemme d’enlever les pompes pour aller chercher l’appareil photo à l’intérieur sans pourrir tout le parquet) mais il y avait l’allée bien déneigée, un gros tas de neige de 50cm de haut sur 1 m de large puis la voie dégagée par le chasse-neige. Moi bien décidée à sortir de la maison pour aérer Alban, je dégage la neige (bien tassée par la lame du chasse-neige, un vrai bonheur). Voilà le résultat:

On est libres!

On était libres, youpi!

Le temps qu’Alban se réveille de sa sieste, que je l’habille, que je lui donne son goûter, ce fourbe de chasse-neige était repassé pour dégager la largeur d’une deuxième voie dans notre rue (il faut avouer que c’est plus pratique pour se croiser) et … remettre plein de neige devant l’allée!

Belote, re-belote, 10 de der!

Je crois que j’ai été un peu grossière sur ce coup là, et jurer ce n’est pas du tout Christmas spirit. Quand le chasse-neige passe, l’esprit de Noël trépasse!

Alban version 1.8

décembre 8th, 2008

Aujourd’hui Alban a upgradé en version 1.8 (copyright Céline). En l’honneur de son 18ème « moissiversaire » et pour contenter les fans, voici toutes les fonctionnalités de la version Alban 1.8.

Tout d’abord, pour les puristes, quelques chiffres: la visite du jour chez le pédiatre a réactualisé les données. Il mesure 82cm et pèse 10,5kg. Pour la France, il est pile au milieu des courbes de poids et taille. Pour les USA, il est dans la moyenne de taille mais « skinny » ce qui littéralement veut dire qu’il a la peau sur les os (skin=peau). Pourtant, c’est pas faute d’engouffrer tout ce qui passe de comestible à portée de main. Il aurait hérité du métabolisme de haut fourneau de son père que ça ne m’étonnerait pas! Mais il est bec sucré comme sa mère: chantilly et Nutella (à petites doses) ne font pas long feu.

Mhhmmm! de la chantilly C’est très très bon! Ca se voit que j’ai attaqué le pot de Nutella?

Et quand il a faim, il envoie des signaux très clairs: razzia dans les placards accessibles avec de temps en temps éparpillement de pomme de terre façon Petit Poucet dans le salon, secouage de la boîte de semoule à 11h30 (il est temps de se mettre aux fourneaux) ou trépignements devant le frigo car en principe le repas est prêt à l’avance, il n’y a plus qu’à le réchauffer. Il lui arrive même d’emporter un petit en-cas dans la baignoire, des fois qu’il ne tiendrait pas entre le dîner de 17h45 et le biberon de 18h45…

C’est possible un couscous pour ce midi? Ce n’est pas un cigare … …c’est un biscuit

Cela dit, la nouvelle version du Alban est dotée de la fonctionnalité « je mocalise mes besoins ». Cette fonction demande clairement à être améliorée car tout ce qui est convoité pour être boulotté est appelé « gako » (gâteau) ou bonbon, voire « tatine » (tartine) depuis peu. Mais il semblerait que l’apprentissage se fasse car on peut noter des ébauches de phrases « Mam-mam gako » (miam-miam gâteau) et un enrichissement certain du vocabulaire: de « nanane » (banane) terme générique pour tous les fruits on passe à nanane, ésin (raisin), paké (pastèque),…

Il semblerait que l’application soit bilingue (voire multilingue si on estime que le sabir incompréhensible pour ses pauvres parents est du moldave ou du javanais) car des mots anglais sont aussi employés, mais uniquement en milieu majoritairement anglophone (garderie, playgroup ou chez les amis).

Cela dit, le Alban 1.8 est très occupé donc il n’est pas étonnant qu’il s’alimente en conséquence. Comme la version précédente, il reste à 80% ludique mais améliore la diversité des activités proposées. Il y a à la fois les classiques musique, bain (je vide, je remplis, je vide,… quel pied!) ou légo géant mais aussi les plus inattendus « je déménage les meubles » ou « je prends un pingouin par la main ».

Un grand coup de xylophone, ça adoucit les moeurs! Trop bien mes gros légos! Je vide …

… je remplis … … et je vide … …quel pied!

Quelqu’un a demandé une chaise? Voilà, ça vient! C’est un peu encombré ce passage

Prendre un pingouin par la main… … et lui chanter ce refrain

Dommage que je ne sache pas mettre de vidéo en ligne vous auriez entendu le pingouin claironner « Jingle bells » et « Merry Christmas » et vu Alban se déhancher le popotin à s’en donner un tour de rein.

Une évolution de la version 1.8, c’est l’interactivité qui s’est bien améliorée. On parvient parfois a une activité de 10, voire 15 minutes (un record) sans interruption ou départ inopiné du Alban vers d’autres jeux.

Raconte moi une histoire! Oui, la même pour la 492èmefois! Et chatouille moi le doigt pour la 492ème fois aussi!

Qu’est-ce qu’on se marre avec Papa! On retourne jouer aux voitures?

Parmi les grandes nouveautés de la version 1.8, deux méritent d’être mises en lumière:

La première, c’est « je veux tout faire pareil que les grands ». Les bons côtés sont évidents: Alban peut manger avec sa cuillère, il se brosse les dents et se lave les mains 3 fois pas jour (et encore il voudrait bien plus souvent mais vu la conso d’eau à chaque fois, je limite), il se brosse les cheveux et brosse la crinière de maman, il enduit maman de crème anti-ride et se tartine de Nivéa, il range les chaussons de papa qui traînent dans l’entrée, …

Sur d’autres tâches malheureusement, la version 1.8 atteint ses limites mais se rachète par son évidente bonne volonté à essayer de donner un coup de main. Et elle ne se rebute pas quand on essaie de lui arracher le balai des mains, non, elle attend le moment opportun pour s’en saisir, généralement quand sa mère l’a posé pour aller chercher la balayette, et ensuite elle éparpille le tas de poussière. Pour aider, bien sûr…

Vous avez vu ce gros tas de feuilles? C’est moi qui l’ai fait! Ou défait, j’ai un doute.

Tu vas voir Papa, je vais t’aider pour ton article. Oups! J’espère qu’il avait fait une sauvegarde…

T’as vu Maman, j’ai bien marché dans ton tas de poussière! T’en fais pas, je vais t’aider à ramasser! Le ménage, ça me connaît!

Le rangement, beaucoup moins! J’ai trouvé la bonne taille de tup’ pour Nattou. Hop, au congélo! T’as déjà pensé à les ranger ailleurs tes tup’? Genre par terre?

La deuxième, c’est la plus chouette, c’est « Alban fait des câlins ».

Câlin Winnie 

Deux bémols: les parents sont rarement destinataires des câlins et certains câlins ressemblent plus à de la lutte gréco-romaine qu’à un moment de tendresse.

Câlin/catch sur Winnie  Câlin cannibale avec Nattou

Si on veut faire une revue complète de la version 1.8, il faut aussi parler des quelques bugs occasionnels. Ils sont assez rares mais de temps à autres alors que l’instruction a été très claire, le programme fait le contraire de ce qu’on lui dit. Le correctif proposée (10 minutes dans le lit parapluie tout seul dans le bureau) a fait ses preuves: aucune récidive de bug n’est à déplorer à ce jour. Mais il aurait tendance à perdre en efficacité, le Alban 1.8 rigolant parfois quand on l’emmène dans le bureau.

Pour se racheter de ces quelques bugs, la version 1.8 est doté de l’option « je suis trop mignon » qui fait forcément craquer l’utilisateur (surtout l’utilisateur occasionnel, même si les utilisateurs habituels on parfois aussi du mal à résister).

Alban Tigrou Alban coussin Alban grimace

Alban et Winnie Alban coquin Alban mort de rire

En conclusion, la version 1.8 est très conviviale et agréable d’utilisation. On va essayer d’en profiter au maximum avant la sortie de la version 2.0 qui viendra bien assez tôt!

C’est reparti!

décembre 3rd, 2008

Comme on pouvait s’y attendre à l’approche de la fin de l’année, la neige est de retour.

On avait eu une première chute de neige légère mi novembre, histoire de nous mettre dans l’ambiance. Mais c’était du pipi de chat, le soleil revenu 1/4h après a tout fait fondre en moins d’une journée.

1ère neige 1  Première neige 2 Le retour du soleil!

Heureusement pour le moral de Cédric qui attendait la neige comme les enfants attendent le Père Noël, la semaine dernière, on a (enfin) eu notre première vraie neige qui tient.

Première “vraie” neige devant la maison  Première “vraie” neige derrière la maison

Cela a eu plusieurs effets:

1) Pendant que certains se prélassent sur le canapé en peignoir (j’ai dit certains, pas certaines…) ou font les inspecteurs des travaux finis, d’autres manient la pelle pour dégager l’allée et pouvoir sortir la voiture sans tasser la neige. L’expérience nous a appris que la neige tassée, c’est l’horreur donc maintenant, on dégage toujours l’allée avant de sortir la voiture. Oui, en réfléchissant on aurait aussi pu s’en douter mais c’est plus rigolo de s’en rendre compte après non?

Le squatteur de canap’ en action Le déneigeur en action On a une meilleure vue d’ici!

2) On s’est dit qu’il était temps de filer à manger aux petits oiseaux que déjà on se demande comment ils résistent aux températures glaciales tout l’hiver. Donc on a rempli les mangeoires à oiseaux. Deux crétins d’écureuils se sont pris pour des mésanges et sont venus dévaliser une des mangeoires non munie de DACE (dispositif anti crétins d’écureuils).

Ecureuil acrobate 1 Ecureuil acrobate et écureuil profiteur Ca va, le menu te convient?

En fait, il y a surtout un écureuil qui s’est pris pour un oiseau, l’autre se contentant de récupérer par terre ce que l’autre faisait tomber. Va falloir que je bricole un DACE vite fait moi!

3) Alban a (re) découvert la neige. Il a poussé un grand « Wahou » quand Cédric lui a fait découvrir la rue toute blanche à l’heure du premier biberon. Et ensuite, il n’a eu qu’une envie, voir de plus près à quoi ça ressemble.

Scrouich, scrouich, trop bien de marcher dans la neige! C’est rigolo à toucher aussi! Je sens que ça va me plaire l’hiver!

Il a passé la promenade que nous avons faite avec Nicole (ma copine mariée à un québécois) et Béatrice sur le bas côté du chemin alors que Béa restait prudemment sur l’asphalte. En même temps, elle avait des chaussures en daim ouvertes, pas vraiment le genre de pompes pour aller s’aventurer dans la poudreuse… Je rassure tout de suite les mamies, les grand-mamies, les tatas et les âmes sensibles: il a des moufles assorties au bonnet et maintenant il les met. C’est juste que le premier jour, il voulait voir ce que ça faisait de toucher la neige. Maintenant il sait que c’est froid et mouillée, du coup, par ici les moufles!

Il lui manque juste la luge, et le voilà paré pour l’hiver!

4) J’ai gardé pour la fin le double effet Kiss cool qui s’est produit lundi soir. Je vais chercher Cédric au labo, on rentre à la maison. J’allais faire manger Alban quand Cédric me dit « Il y a quelqu’un qui s’est payé notre arbre ». Moi « A quoi tu vois ça? » Cédric « Il y a une voiture dedans ». Elle est vraiment bien insonorisée la maison non?

Cédric est sorti dans la neige (pieds nus dans ses claquettes!) pour aller s’assurer de l’état de santé du conducteur et de la passagère. Les deux étaient indemnes malgré le déclenchement des air-bags (ou coussins gonflables de sécurité sur les notices des voitures qui sont rédigées pour les USA, le Canada et le Québec). Le conducteur avait juste 16 ans et la passagère, c’était sa soeur de 14 ans. Ils étaient bien secoués (après un choc frontal contre un arbre, on les comprend). Ils ont appelés leurs parents qui habitent à quelques rues, on a appelé notre proprio pour le prévenir et les parents ont appelé la police car au delà de 1000$ de dégât, la police doit enregistrer l’accident.

On a aussi pris des photos mais en pleine nuit, même en trifouillant les réglages, ça rend pas super.

Holiday on ice version voiture Nette mais sombre! Claire mais floue! Et paf… … dans l’arbre!

Les parents nous ont expliqué que leur fils avait eu son permis en octobre et que c’était la première fois qu’il conduisait sur la neige. Vu qu’il n’a plus de voiture, c’était sans doute aussi la dernière fois avant un moment! On a pas trop compris comment il avait réussi à perdre le contrôle car il arrivait de l’avenue qui est perpendiculaire à la maison et qui est quasiment droite. Elle fait un léger virage avant notre rue mais pour partir en sucette à cet endroit, à mon humble avis, il fallait arriver un peu fort. Le conducteur une fois remis de ses émotions était dégouté et aurait bien fini de détruire la bagnole pour passer ses nerfs mais l’arrivée de ses parents lui a fait faire profil bas.

Surtout son père on va dire, la maman nous expliquant que lorsqu’elle avait reçu le coup de fil de son fils, elle avait tout de suite dit à son mari « It’s a parenting moment! » (difficile à traduire, je dirais « C’est un moment où on joue le rôle de parent »). Je suppose qu’elle voulait dire que c’est un moment où on joue encore plus le rôle de parent, mais l’idée d’être parent à temps partiel (genre de 10h à 12h puis de 18 à 22h), ça m’a fait rire. Disons que j’ai trouvé ça très américain.

Pour finir, une policière qui a le même thermostat corporel détraqué que mon cher et tendre (elle était en chemisette par – 10°c) a fini par arriver. Elle a sermonné le conducteur sans lui filer l’amende pour défaut de maîtrise du véhicule qu’il aurait pu se prendre en cadeau bonus. Elle nous a confirmé que vu les dégâts très minimes sur l’arbre elle ne faisait pas de rapport (ça permet aussi à Fangio d’échapper à sa prune) mais qu’en cas de souci, on pourrait toujours poursuivre le conducteur. Une dépanneuse est venue chercher la voiture qui a du bien morfler car le pare-brise était fendu, ce qui laisse à penser que le chassis a bougé mais le dépanneur a redémarré la caisse et on les a vu partir en convoi jusqu’au garage (qui n’est qu’à deux rues).

De façon très égoïste, on était content qu’il se soit pris l’arbre car un peu plus à droite et c’était le garage ou le salon… Et de façon encore plus égoïste, je trouve qu’après toutes les louanges faites dans mon dernier article sur le système de formation des conducteurs américains, le crash dans notre jardin d’un petit jeune de 16 ans, c’est un peu mesquin comme remise en cause. On va dire que c’était la neige d’accord?

Je passe à autre chose pour vous raconter les autres petits évènements de notre semaine dernière.

Jeudi, c’était Thanksgiving. Nous sommes allés chez le patron de Cédric (sans l’appareil photo désolée). On a eu le droit à la vraie fête de famille car contrairement à l’année dernière où les enfants de Beth et Mike avaient invités des copains, cette année, il y avait Beth et Mike, leurs enfants Tom et Ben, les parents de Mike et nous. Malgré la réduction du nombre de personne, la dinde avait exactement la même taille!

Alban a bien joué avec tout le monde et s’est laissé gaver comme une oie par Beth qui apprécie qu’on fasse honneur à sa cuisine. Il a eu quasiment le même menu que nous:

– Feuilleté épinard/féta et galette aux champignons et échalottes en apéro,

– Dinde farcie, farce, purée de pomme de terre, épinards, carottes, sauce aux canneberges et salade en plat principal,

–  Tarte à la citrouille et tarte à la cerise sur lit de crème en dessert.

Alban s’est régalé de la galette aux champignons, des pruneaux de la farce que Beth lui mettait de côté, de la purée de pomme de terre, de la sauce aux canneberges qu’il a mangé à la cuillère (ça ressemble à de la gelée de groseille) et de la tarte à la cerise. Moi j’ai fait mon affaire du reste :-)!

Cédric a fait honneur au champagne et aux 3 bouteilles de vins ouvertes par Mike. Il y avait notamment un Richebourg 1993 du domaine de la Romanée Conti qui était franchement hyper bon (j’ai trempé les lèvres dedans). Moi comme j’aime bien critiquer et penser que les américains n’y connaissent rien en pinard, j’ai trouvé qu’il aurait gagné à être aéré avant d’être servi, mais il faut reconnaître qu’il était très bon.

Donc, on a passé un très bon moment  et grâce aux horaires de repas américains (on dîne à 17h!) on est rentré chez nous à 20h30, nickel!

On était en forme pour se lever aux aurores et aller à notre rdv à la clinique à 8h le lendemain. Examen plus rapide que la dernière fois mais on a bien entendu le coeur. Cédric a demandé si on pouvait être sûrs qu’il n’y avait qu’un bébé (oui, moi je suis toujours flippée). La gynéco a répondu qu’il n’y avait pas d’indice de la présence d’un autre bébé mais qu’on serait fixé à 100% à l’échographie. Car oui, victoire, on a rendez-vous pour une écho le 22 décembre! Rien que ça, ça valait le coup de se lever de bonne heure. Depuis le rendez-vous, ça doit être l’idée de se faire tirer le portrait, Bibou 2 danse la java dans mon ventre, bref tout va bien!

Circulez, y a rien à (sa)voir! (+ Edit)

novembre 24th, 2008

Si vous êtes des lecteurs attentifs du blog et que vous avez une excellente mémoire, vous devez vous souvenir que Cédric avait fait le malin peu de temps après notre arrivée en mettant une photo de son beau permis de conduire du Wisconsin tout neuf.

Et moi, toujours en infraction (le permis étranger des résidents de longue durée n’est valable que 6 semaines) ? Non, plus depuis quelques semaines car après avoir repoussé la corvée, la perspective de devoir à nouveau affronter la neige lors de l’épreuve de conduite m’a décidé à me bouger.

Première étape: l’examen théorique.

J’ai potassé le super manuel de code de l’automobiliste du Wisconsin.

Wisconsin Motorist Handbook

Rien que la couverture, ça donne envie on est d’accord! Mais le bon côté des choses, c’est que ça fait 35 pages à tout casser avec finalement peu de choses spécifiques à retenir, la plupart du texte constituant surtout des conseils de bon sens.

Comme je l’avais bien potassé depuis un an et que Cédric m’avait dit « tu vas voir, c’est hyper simple », je suis arrivée confiante. Un peu tendue quand même car c’est la première fois que je passe un exam’ depuis la fin de mes études (ça ne nous rajeunit pas!) et que louper un truc hyper simple, t’as l’air bête.

Ici, pas de convocation nécessaire, tu te pointes au DOT (Department of Transportation), tu dis que tu veux passer ton code, tu remplis un formulaire, on t’assigne un ordi et c’est parti mon kiki. J’ai quand même posé la question du paiement car même si c’est symbolique (30$), je ne veux pas commencer ma carrière d’automobiliste dans le Wisconsin avec l’étiquette de fraudeuse. Réponse: « Vous ne payez que si vous réussissez l’examen ». Ca fait rêver non?

Bon, revenons à mon ordi, je suis entourée de gamins de 15/16 ans (ici le permis c’est 16 ans et on peut être apprenti conducteur avec ses parents pendant 1 an) qui doivent se demander se que je fabrique là, mais concentrons nous sur le test. 50 questions avec 10 erreurs autorisées. Première question: quelle est votre date de naissance?

– 4 juillet 1968

– 30 novembre 1978

– 5 mai 1980

– 25 janvier 1933

Mais, y a pas ma date de naissance dans les 4 propositions, c’est quoi ce b….? Je me lève pour aller voir la nénette de l’accueil lui expliquer mon problème. En fait, elle a mal rentré ma date de naissance (30 au lieu de  03) donc je réponds »pour de faux » et elle corrigera pour que la bonne date apparaisse sur le permis.

Ok, passons à la question 2: quel est votre nom?

Génial, cette fois, je trouve mon nom dans les propositions! A la réflexion, tu peux faire 10 erreurs sur 48 questions donc car se tromper sur sa date de naissance ou son nom, faut le faire.

Je vais vous épargner la liste des 48 questions restantes car 1) je ne m’en souviens plus, 2) c’est pas super passionnant sauf quelques perles de ce style.

Vous voyez un aveugle et son chien-guide engagé sur un passage piéton:

a) vous klaxonnez pour qu’ils remontent sur le trottoir
b) vous les contournez lentement
c) vous vous arrêtez à 10 pieds du passage piéton et redémarrez une fois qu’ils sont sur le trottoir opposé
d) vous faites des appels de phare: le chien-guide est dressé pour remonter sur le trottoir quand une voiture lui fait des appels de phare.

Sur les 48 questions, il y en avait bien 5/6 comme ça, une bonne dizaine ultra simple et le reste avec un peu de bon sens, ça passe. Quelques pièges quand même: quelle est la limite maximum d’alcoolémie pour les conducteurs de – de 21 ans?

Grand moment de solitude car une lecture attentive ne m’avais pas renseigné sur la limite maximum pour les conducteurs de + de 21 ans (Cela dit, m’en fous moi je bois pas). Puis, éclair de lucidité: les jeunes de moins de 21 ans n’ont pas le droit boire d’alcool dans le Wisconsin, donc encore moins rouler en ayant picolé! Donc, finalement, le code ici, ce n’est pas du bourrage de crâne, mais plutôt une évaluation de la capacité des (futurs) conducteurs à réfléchir et à prendre les bonnes décisions. Perso, j’aime bien.

Je met fin au suspens insoutenable: j’ai eu mon code. Et la nénette de l’accueil me voyant revenir m’a dit « Déjà? ». J’étais flattée que mon cerveau déjà endommagé par l’âge soit quand même plus performant que celui des petits jeunes autour de moi toujours à s’escrimer sur leurs questionnaires… Et vous saurez tout, j’ai quand même fait 2 fautes (je suis un danger public, je sais ;-)).

Me voici donc qualifiée pour la phase 2: l’examen pratique.

Première chose, prendre un rendez-vous sur le super site internet du DOT. Toute confiante dans un système où tu ne patientes souvent que 5/10 minutes pour les démarches les plus pénibles (sécurité sociale, immatriculation de la voiture,…), je me suis dit, dans moins de 15 jours, c’est bouclé.

Pas vraiment! Premier créneau disponible: 5 décembre 14h… Non, mais là je viens de passer mon code pour éviter la neige, faudrait me filer un coup de main là! Comme en plus, pour une sombre histoire de période probatoire qui dure deux ans à compter de ton prochain anniversaire, j’avais même rêvé de le passer avant de 3 novembre, va falloir faire un effort! Comme le mec qui  m’a pris en photo pour mon permis temporaire (oui, pas la peine de venir avec des photos, c’est compris dans le prix. Et il la refait jusqu’à ce que tu sois souriante et jolie!) m’a tuyauté en me disant que les rendez-vous annulé sont remis en ligne régulièrement, j’ai consulté 20 fois par jour le site du DOT. Ca a fini par payer: rdv le 21 octobre à 8h45!

Là pour le coup, j’étais bien stressée car je sais très bien que si je devais repasser mon permis en France, même pas l’inspecteur il me laisse faire 10 mètres. En plus, on a rendez-vous chez le médecin pour entendre le cœur du BB juste après et si le timing déjà juste plante, on va être en retard. Et j’aime pas être en retard, ça me stress.

Ca part mal: arrivés au DOT à l’heure, on croise une petite jeune fille repartir en pleurs avec sa maman. Alors que je me présente au guichet quelques minutes avant l’heure de mon rendez-vous, je vois l’inspectrice (qui vient de faire pleurer la jeune fille) partir avec une autre candidate. Là, Cédric fait preuve de patience et de compréhension alors que je râle en disant que c’est pas la peine de fixer des rendez-vous si c’est pour ne pas respecter les horaires. Je suis déjà en train de penser à ce que je vais bien pouvoir inventer comme excuse à la clinique pour expliquer notre retard quand l’inspectrice revient.

Tiens, ça ne fait que 10 minutes qu’elle est partie en fait, c’est peut être mauvais signe? Non, la jeune fille sourit, elle prend un ticket pour passer au guichet et faire établir son permis. C’est donc un examen flash éclair, exactement ce qu’il me fallait!

Pour moi aussi ce sera 10 minutes top chrono: vérification des phares et des clignos de la voiture (tu dois amener ton propre véhicule pour passer ton permis), sortie du parking du DOT, tour du pâté de maison avec arrêts au stop, créneau dans une place où j’aurais pu garer un 38 tonnes, changement de file (pour du beurre, elle m’a refait changer 10 secondes après) et une question « admettons, on est en pente, vous vous garez le long d’un trottoir, comment laissez-vous la voiture? ». La question est classique et il faut expliquer dans quel sens on tourne les roues pour éviter que la voiture se retrouve au milieu de la route si jamais les freins lâchent. Et aussi qu’on met le frein  à main (ce qui ici est très exotique avec les boîtes auto). Mais ce qui m’a fait rire, c’est qu’en prenant une rue à droite ou une rue à gauche, on aurait été en pente, j’aurais donc pu le faire pour de vrai. Mais non, on a pas quitté l’itinéraire fétiche de Mme Permis Express.

Peu de commentaires pendant ma prestation, elle était très occupée à me raconter ses opérations du genou. Elle m’a toutefois chaudement félicité d’avoir baissé le pare-soleil alors que nous venions de tourner et que j’étais toute éblouie. Les précédentes candidates ne l’avaient pas fait pensant que lâcher le volant n’était pas une bonne idée et elle leur a dit qu’elles étaient stupides…

En tout cas, tout s’est bien fini pour moi: elle m’a délivré le précieux sésame, je suis passée au guichet re-remplir un formulaire (et faire un petit chèque, le prix du succès!) et j’ai eu le droit  à une nouvelle photo (en 15 jours, j’avais beaucoup changé…). La charmante dame du guichet a du demander à l’inspectrice son code pour valider mon formulaire dans l’ordi et l’inspectrice lui a répondu « Tu me le demandes encore alors que ça fait 20 ans que je bosse ici? C’est vraiment que je n’en donne pas beaucoup des permis! ». J’étais morte de rire!

C’est dommage que l’on ne puisse passer son permis « à l’américaine » que lorqu’on a un visa de longue durée car j’aurais monté une filière « permis de conduire pas cher et rapide » pour les français obligés de payer ultra cher pour un examen de plus en plus dur. Quand je pense qu’ici, les auto-écoles ça n’existe quasiment pas (uniquement pour les cas qui ont desespéré leurs parents) et que les statistiques des tués et blessés sur la route ne sont pas franchement pires qu’en France, je me demande pourquoi le système perdure en France, mais c’est un autre débat!

Je termine sur un autre avantage de la conduite aux Etats-Unis: le prix de l’essence! Après avoir dépassé les 4$ le gallon (3,8l), on est actuellement à 1,85$. Soit 0,37€ le litre! Vive la baisse du prix du pétrole répercutée au consommateur!

Edit: Je n’ai pas précisé que nous sommes arrivés à l’heure pour la visite à la clinique. On était même en avance, j’étais ravie et détendue! Je précise aussi qu’Alban a été hyper cool toute la matinée alors qu’il a du attendre dans des endroits pas super fun. 

Pas grand chose à raconter sur la visite proprement dite car ici l’échographie est une denrée rare (une au cours de la grossesse si on est sage et que tout se passe bien). On a donc entendu le cœur du bébé grâce à une sonde Doppler mais de façon très fugace car j’ai l’utérus rétroversé (sans rentrer dans les détails, il est placé différemment et plus difficile à atteindre). Du coup, je me demande toujours si je n’attends pas des jumeaux (mon angoisse infondée n°1 quand je suis enceinte) dont un se serait tranquillement planqué pour éviter la sonde.

Pour le reste, tous les examens sont normaux. Prochaine visite vendredi matin 8h si j’ai réussi à survivre à la digestion du menu de Thanksgiving concocté pour jeudi soir par la femme du patron de Cédric:

Apéro/entrées: galettes de champignons, feuilletés féta-épinard

Plats principaux: Dinde, farce, sauce aux canneberges, pommes de terre,  jambon rôti et glacé au miel

Dessert: Tarte à la citrouille

Et on apporte une salade!

New York, New York! (3/3)

novembre 18th, 2008

3ème article sur notre séjour à New York, pour notre 3ème jour, en ce 3 novembre qui marque mon 3oème anniversaire. Une idée de mon chiffre porte-bonheur?

Point positif au réveil: on a bien dormi. Point négatif: le soleil est parti briller ailleurs, aujourd’hui le temps est tout gris. Ce n’est pas ça qui va nous empêcher de profiter de notre dernier jour à NY.

Aujourd’hui, on a décidé de voir Central Park qui est au nord de l’appart. Mais comme il nous faudra remonter encore plus au nord pour retourner à l’aéroport, nous faisons une dernière ballade dans Manahattan midtown pour profiter de la ville avant de plonger dans la verdure. On commence par la gare de Grand Central, avec une très belle architecture.

Le hall de Grand Central Station

Le Chrysler Building étant à deux pas, on en profite pour faire encore quelques photos (c’est pas comme si on en avait fait des tas avant!). Mais il faut avouer que sans le ciel bleu et le soleil, ça n’a pas le même charme. De toute façon, on est presque à court de batterie sur l’appareil photo (on a oublié le chargeur à Madison, bien joué les branquignolles en week-end!).

Chrysler Building depuis Grand Central La flèche du Chrysler Building

Nous passons devant le Rockefeller Center, siège, entre autre, de la chaîne de télé NBC. Et alors qu’on a capté les infos uniquement par bribe en passant sur Times Square ou en captant un réseau Wi-fi sur l’iPod Touch de Cédric, on ne peut pas oublier que demain, ce sont les élections!

Rockfeller Center Demain, on vote (enfin les américains)

On passe par la 5ème avenue et on s’arrête chez Tiffany&Co, le joaillier! Je vous l’ai dit que 3 c’était mon chiffre porte bonheur?

Je dois avouer que j’appréhendais un peu de rentrer dans un des temples New Yorkais du luxe avec notre bon look de touriste pas très argenté mais en fait, il y a beaucoup de personnes qui rentrent uniquement pour visiter. Et le personnel ne s’en offusque pas. Je ne suis pas sûre que la même chose serait possible place Vendôme mais en même temps, je ne suis jamais rentrée chez aucun des bijoutiers de la place Vendôme. Pour mes 40 ans peut-être? 😉

On s’est balladé dans 3 dans 5 étages pour que je puisse admirer les très jolies parures proposées et j’ai craqué (raisonablement) pour ce pendentif en or. Merci Papa, Maman, Papi, Mamie, Eloïse, Eric, Amandine et Cédric, c’est un très beau souvenir de notre séjour à New-York et de mes 30 ans que j’ai maintenant grâce à vous.

Ninie devant chez Tiffany&Co Trop beau mon pendentif non?

Donc c’est officiel, je suis pourrie gâtée mais tout espoir n’est pas perdu, je m’en rends compte!

Comme nous étions  à deux pas du plus beau magasin de jouet de NY, FAO Scwhartz, nous n’avons pas résisté à l’envie d’y faire un tour. Et on a pas été déçu. Il y avait des tonnes de jouet qu’on aurait bien aimé rapporter pour Alban mais nous étions limité par la taille de nos bagages (on se rattrapera à Noël Alban, c’est promis)! Il y a aussi des rayons qui sont à la fois pour les grands et pour les petits: une super pouponnière où on peut adopter son bébé et le piano géant (le même que celui dont joue Tom Hanks dans le film Big).

Cédric et les peluches La pouponnière Le piano géant (Big Piano, jeu de mot avec le film!) Cédric s’est débarassé des autres enfants :-) Le challenge du jour, c’est de deviner quel air il joue!

Juste pour vous prouver que je suis restée une grande enfant (ou que les magasins de jouet me rendent dingue), une photo compromettante où je me fais attaquer par un pit-bull en peluche (les plus féroces!).

Attaquée par un pit-bull en peluche, au secours! Cédric sait se tenir lui!

Après tout ça, il est temps de faire une pause déjeuner bien méritée. Comme hier nous avons découvert une chaîne de boulangerie/restau hyper bonne, on y retourne. Ca s’appelle le Pain Quotidien et pour les parisiens, oui, il y en a aussi à Paris (et à Londres, et dans plein de grandes villes). Mais nous à Madison, des boulangeries/patisserie qui déchirent, y’en a pas tant que ça. Il y a un français qui vient d’en ouvrir une (La baguette!) mais la patisserie est bof (on a pas encore goûté le pain). Tout ça pour dire qu’en voyant la tête des miches (de pain!) depuis la rue, on a pas résisté longtemps et qu’est-ce qu’on a bien fait!

Le Pain Quotidien, la salle Ca a l’air bon hein? Eh bien ça l’est!

Seul bémol, c’est une chaîne et la déco est standard, plutôt jolie, sauf le plafond avec des grosses bouches d’aération même pas cachées. Comme le pain est pétri sur place, je suppose que ça doit envoyer une bonne odeur de pain frais, mais alors que tout est super soigné, ça fait un peu bizarre. Pour le reste, rien à dire (on ne parle pas la bouche pleine). Les patisseries sont à tomber, les plats plein de goût (la soupe du jour à la tomate avec une pointe de curry on en parle encore!), le pain avec une vraie croûte et un bon goût de levain et le tout même pas cher: quand est-ce qu’ils ouvrent une boulange à Madison?

Après ça, Central Park alors qu’on a des bornes dans les pattes, même pas peur! Bon, je devrais peut être quand même…

Le programme des réjouissances

On a commencé tout en bas, et on a tout remonté (en zig-zag, sinon, c’est pas fun). Après l’avoir traversé, je comprend que les new-yorkais en soit fiers de leur parc, car c’est vraiment très joli, ça coupe du bruit, de l’agitation (bien qu’il y ait quelques voies ouvertes à la circulation dans le parc). En vrac, un aperçu des différentes ambiances qu’on trouve selon les endroits du parc.

Central Park et les grattes-ciels de Manhattan Couleurs d’automne et quartier chic Le réservoir Cédric et Virginie au réservoir Etang Jardin à la française 2

C’était vraiment une transition pour quitter Manhattan en douceur. Car on est entré par le sud avec ses grands buildings et on ressort au nord, à Harlem. Le changement d’ambiance est radical. On s’est balladé dans Harlem jusqu’à ce qu’on récupére la ligne de bus qui nous a redéposé à l’aéroport de La Guardia. Et on a pas fait de photos car bien que l’architecture soit très jolie et bien préservée, clairement, le quartier n’est pas touristique. Du coup, ça faisait bizarre de dégainer l’appareil photo et de mitrailler.

C’est ainsi que c’est achevé notre super week-end, passé bien trop vite. Evidemment, on aurait aimé faire plein d’autres choses (aller voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale à Broadway, visiter des musées, voir d’autres quartiers, …) mais on a pas eu le temps. Donc on est bien décidé à y revenir dans quelques années avec les mouflets (note pour plus tard, éviter les magasins de jouets) et à y rester au moins une semaine.

New York, New York! (2/3)

novembre 17th, 2008

 Avertissement: cet article contient le récit de notre deuxième journée et surtout pas mal d’avis perso sur des petites choses qui nous sont arrivés. Pour ceux qui se contrefichent de mon avis et qui veulent uniquement le compte rendu factuel, lisez uniquement autour des photos. Pour les autres, aujourd’hui Virginie c’est Madame Grognon. ;-p

J’aurais aimé commencer le récit de notre deuxième journée à NY par « après une bonne nuit de sommeil ». Mais la nuit n’a pas été très bonne pour Cédric. Premièrement, pas de rideaux ou volets aux fenêtres (comme quasiment partout aux USA) et deuxièmement, notre hôte nous avait gentiment pourvu en draps de satin. Ce qui était une délicate attention se révéla une fausse bonne idée car le satin glisse et Cédric a besoin de trouver sa position pour s’endormir et pour la trouver, encore faut-il être capable de garder une position plus de 2 secondes sans se sentir partir. On en a touché deux mots le lendemain matin à notre gentil hébergeur et pour la deuxième nuit, on a eu des supers draps en coton.

Donc après une nuit plus ou moins reposante, nous nous sommes extirpés du lit pas trop tard car nous devions être à 9h00 à l’embarcadère du ferry pour visiter la statue de la Liberté. Il fallait descendre tout Manhattan (en métro) puis marcher dans Battery Park pour trouver l’embarcadère. Tout content de voir le grand soleil dehors et après une journée à avoir trop chaud avec nos polaires, on les a laissé à l’appart. Mal joué: il fait toujours un grand ciel bleu mais la température à 8h ne doit pas dépasser 5°C. Avec l’air du large, on a carrément l’impression qu’il gèle. Entre ça et le fait qu’on a pas eu le temps de déjeuner, je suis d’une humeur de rêve. Malgré le manque de sommeil, Cédric supporte mon mauvais caractère (j’en ai de la chance!).

Petit rappel, aujourd’hui dimanche, c’est le marathon de NY et on a tellement bien évité tout le tracé de la course qu’on verra nos seuls marathoniens … dans le métro. Le départ est donné depuis Staten Island et il faut aussi prendre le ferry pour y aller.

Revenons à la raison de notre réveil matinal (quoiqu’avec le changement d’heure, ce ne soit pas si matinal): rendre visite à Miss Liberty. On avait bien pris soin d’acheter nos billets à l’avance sur internet, avec l’option qui te permet de rentrer dans la statue (Merci Elo pour ton guide du Routard). Malgré tout, une longue file d’attente s’étire à l’extérieure de la cahute depuis laquelle tu embarques sur le ferry. Ca avance assez vite mais une fois dans la cahute, on comprend le pourquoi du comment: contrôle de sécurité digne des aéroports. On finit par embarquer et le spectacle depuis le pont supérieur du bateau (où on caille quand même) me coupe mon envie de râler.

Statue de la Liberté depuis le ferry  Statue de la Liberté et skyline

Malheureusement, ça ne va pas durer: je n’ai toujours pas déjeuné et je n’aime pas perdre du temps. Arrivés près du socle de la statue pour la visite, un gardien nous explique qu’on ne peut pas rentrer avec un sac à dos. Il faut le mettre dans une consigne, donc on sort de la file d’attente pour mettre le sac dans un casier, et là où ça aurait pu prendre 2 minutes, il m’en a fallu plutôt 15. En effet, pour laisser ton sac en consigne, il faut scanner tes empreintes digitales. Le temps que je comprenne le mode d’emploi du bestiau, que j’arrive à apprivoiser l’écran tactile et tout et tout, on retourne dans la file d’attente qui s’est plutôt allongée. Je passe sur la paranoïa extrême du système d’empreinte pour des consignes (alors qu’on a été fouillé avant de monter sur le ferry) pour juste poser une question: comment tu récupères ton sac si tu fais un malaise? On te coupe le doigt?

Retour à notre file d’attente qui cette fois ci avance très lentement. Comme on est littéralement collés par un groupe de touristes qui se jette sur les quelques centimètres que nous libérons en avançant d’un demi pas (en me savatant les chevilles au passage), je m’agace et ce d’autant plus que je constate que certaines nénettes de la file d’attente charrient des sacs à main bien plus gros que mon mini sac à dos. Renseignements pris, ce qui est interdit, ce sont les sacs à dos (pas bien!), pas les sacs à main (bien!). Le respect à la lettre des règles et règlements confine parfois à la bêtise non?

20 bonnes minutes plus tard, nous franchissons les portes de ce que nous croyons être l’entrée de la statue. Non! C’est en fait un deuxième bungalow pour … un deuxième contrôle de sécurité! Des fois qu’on aurait récupéré 20 kg d’explosif sur le ferry et qu’on les planquerait dans nos poches (ou dans un sac à main, ah ah). Et là, on passe même sous un portique qui ressemble « étrangement » aux scanners qui ont été au centre d’une polémique récemment en Europe, ceux qui permettent d’avoir une image du corps nu. Discours officiel du vigile à qui je demande ce que c’est comme scanner (il y a un détecteur de métal 2 m après), « ça souffle de l’air ». En effet il y a 6 petites buses qui te crachent un jet d’air pendant 1/2 seconde. Mais comme tu dois rester sous le portique (qui est énorme en plus pour 6 petites buses d’air comprimé) pendant au moins 5 secondes et que de toute façon, je ne vois pas le rapport entre te souffler de l’air et la détection de quoique ce soit, je pense vraiment qu’on a été pris pour des … J’entame alors une série de respiration par le ventre avant de péter un plomb et de me faire jeter de la statue sans l’avoir visité.

Si près du but ça aurait été dommage car le musée à l’intérieur est vraiment bien. On a appris plein de choses sur l’historique du monument et surtout comme c’est un cadeau de la France sur les relations franco-américaines de l’époque.

On a pu voir des images de la statue montée une première fois en plein Paris, à côté du parc Monceau. Et les produits dérivés de l’époque, principalement des boissons alcoolisés (et un camembert qu’on a pas en photo) dont du champagne d’Epernay. Picole et claquos, un peu cliché, mais c’est l’image de la France aux Etats-Unis!

La statue de la Liberté à Paris Ca existait déjà le marketing à l’époque!

On peut aussi voir la structure de la statue, en maquette et en vrai. Les panneaux du musée expliquent que Bartholdi, le sculpteur avait déjà conçu et quasiment réalisé le projet que la question de la structure se posait encore. Heureusement qu’Eiffel a proposé une solution innovante car sinon, il n’y aurait rien à admirer à l’entrée du port de NY.

maquette statue de la Liberté C’est pas la tour Eiffel, c’est la statue

Nous avons complété la visite de l’intérieur par le tour du socle à l’extérieur, avec une jolie vue sur Manhattan. Juste  pour l’anecdote, les français offraient la statue (payée par une souscription publique) mais il fallait que les américains construisent le socle et donc le finance. Il y a des témoignages très drôles d’américains de l’époque disant « Payer pour un cadeau qu’on nous fait, c’est quand même un peu fort ». Ca rassure de voir qu’il n’y a pas que les français qui râlent!

Manhattan depuis le piédestal Nous et la statue La statue et nous Cédric et Miss Liberty

Le soleil commençant à chauffer un peu, nous « brunchons » en terrasse tout en écrivant nos cartes postales. On se méfie des goélands et des mouettes prêts à attaquer en piqué dès qu’on pose notre sandwich, par contre je ne me méfie pas du soleil. Bilan, un petit coup de soleil pour moi, un!

Malgré les quelques désagréments évoqués avant, on quitte à regret la miss pour revenir à Manhattan. Le ferry s’arrête à Ellis Island mais il est déjà tard et on décide de zapper la visite pour cette fois, ça nous fera une bonne raison de revenir.

De retour à Manhattan, nous entamons notre semi-marathon/remontée de la presqu’île en partant de la pointe. On commence par passer à Ground Zero, l’ancien site des tours du World Trade Center. C’est en pleine reconstruction et du coup, il n’y a pas vraiment d’émotion. Il y a une plaque avec le nom des victimes et quelques photos mais rien d’autre. Ah si des vendeurs à la sauvette qui proposent des « souvenirs » mais c’est pas top comme émotion.

Reconstruction Ground Zero 1 Reconstruction Ground Zero 2 Reconstruction Ground Zero 3

Déformation professionnelle (de mon ancien métier je veux dire), je regrette qu’il n’y ait pas de maquette ou de photo de la tour qui va être construite. Ce sera à nouveau le gratte-ciel le plus haut de NY (l’Empire n’a retrouvé son titre que provisoirement) mais on ne sait pas trop à quoi ça va ressembler. En tout cas, rien que les fondations, c’est gigantesque.

On se rend compte qu’on a laissé le quartier financier derrière nous et on ne résiste pas en cette période de prospérité économique à aller rendre hommage sur leur lieu de travail à tous ces banquiers, traders et autres financiers si compétents.

Wall Street et le NYSE Cédric devant le NYSE

Les rues étant étroites et les immeubles assez haut, le soleil a du mal à nous réchauffer et on s’arrête prendre un thé dans le premier MacDo qu’on trouve. On remarque la musique d’ambiance très agréable, des airs classiques joués au piano. Mais quelques blancs dans l’enchainement parfois. Et pour cause, il y a une vraie pianiste qui joue!

Sans doute pas le meilleur public

Elle a du mérite car les clients parlent et consomment sans vraiment l’écouter. La réunion de la musique classique et du MacDo souvent cité en France comme exemple de la sous-culture américaine nous a en tout cas bien plu.

Nous décidons de remonter le long de l’East River pour voir le pont de Brooklyn.

Brooklyn bridge

On passe aussi devant la mairie de New York.

Hôtel de ville de NY, ou presque

Heu, pour être honnête, la mairie, ça fait 3 étages de haut à tout casser. Pas de débauche de sculpture ou de détail architectural qui tue. Pas d’inscription non plus. Bref, ça a l’air tellement petit et simple qu’on s’est dit, ça doit être celui là le bâtiment de l’hôtel de ville. Ben non, ça c’est une extension des bureaux de la mairie mais le véritable hôtel de ville, on l’a même pas pris en photo: trop fort les touristes!

Juste quelques rues plus au nord, changement d’ambiance, nous voilà à Chinatown. C’est animé, c’est typique (bien qu’on repère les enseignes MacDo et Starbuck Coffee sans trop se forcer) mais on a croisé autant voire plus d’afro-américains (c’est le terme politiquement correct ici pour noirs) que d’asiatiques. Etrange mais positif car les deux communautés ne sont pas réputées pour s’apprécier.

Bazar chinois Cédric, Chinatown McDo et Starbeurk Pagode

Juste au nord de Chinatown, il y a Little Italy et c’est amusant de voir que la transition se fait comme ça, en suivant une rue: on passe des boutiques asiatiques aux restaurants italiens en quelques mètres à peine. Nous remarquerons d’ailleurs cette diversité de chaque quartier, très facilement repérable, tout au long de notre ballade de l’après-midi. Pour Little Italy, le guide du Routard décrivait le quartier comme à éviter car piège à touristes. Au niveau restauration peut-être, mais au niveau ambiance et architecture, c’est vraiment un coin qui nous a bien plu.

Chinatown/Little Italy Little Italy

A partir de là, on a commencé à presser le pas car on voulait monter en haut d’un building pour voir le coucher de soleil. On a donc traversé les quartiers de NoLiTa (North of Little Italy), East Village et Chelsea sans dégainer l’appareil photo. Sauf une photo souvenir de la circulation infernale à NY ;-). Et une du Flat Iron Building.

Rue déserte Flat Iron Building

Notre plan initial, sur les bons conseils de Céline et Germinal nos ex-New Yorkais préférés, était de monter en haut du Rockfeller Center pour avoir l’Empire State Building sur nos photos et éviter les files d’attente mais avec le changement d’heure, on serait arrivé bien trop tard pour le coucher de soleil. On s’est donc « rabattu » sur l’Empire State Building qui est en pleine rénovation (Re-building, d’où le jeu de mot).

Empire State re Building 

Le temps de passer notre 3ème contrôle de sécurité de la journée, de monter dans un ascenseur rempli exclusivement de touristes français et de poireauter entre le 80ème et le 86ème étage (apparemment ils n’y a pas d’ascenseurs directs…) et on est arrivés juste.

Coucher de soleil sur l’Hudson River Coucher de soleil sur Manhattant et la statue de la liberté Manhattan et le Chrysler building coucher de soleil

Chrysler building et East river de nuit Vue du 86ème étage

On a quand même pu admirer les derniers rayons de soleil sur l’Hudson river, la statue de la Liberté au soleil couchant et Manhattan de nuit.

Après tout ça, on s’est rapatrié à l’appart (56ème rue pour ceux qui connaissent NY) rechercher une petite laine. Puis on est ressorti manger un morceau et profiter de Times Square, du Chrysler Building, de Park et de la 5ème avenue by night sans appareil photo. Donc, le semi-marathon, on en est vraiment pas loin. Allez, je tue le suspens, mais ce soir là, on a vraiment bien dormi!

New York, New York! (1/3)

novembre 15th, 2008

Alors si j’étais super douée en informatique, en ouvrant l’article, vous auriez eu la voix de Sinatra chantant:

« Start spreading the news, Im leaving today
I want to be a part of it – New York, New York
These vagabond shoes, are longing to stray
Right through the very heart of it – New York, New York « 

Comme mes talents sont très limités, je vous charge d’aller vous même trouver la bande-son de l’article (vous pourrez choisir l’interprète de votre choix comme ça), ou de vous la fredonner.

En tout cas, c’est avec cette chanson que Cédric m’a mise sur la piste de mon cadeau d’anniversaire quelque temps avant le jour J, et c’était plus que bien comme entrée en matière. Il aurait pu choisir « Un jour j’irai à New York avec toi » de Téléphone (spéciale dédicace à Nathalie), mais ça aurait été moins romantique. Je vous passe les détails de l’organisation, légèrement compliquée par le fait que le premier week-end de novembre, c’est le marathon de New York (NY), nous voilà finalement en amoureux le samedi en fin de matinée à l’aéroport de La Guardia.

Première étape, on récupère les clés de notre hébergement. Vu la pénurie d’hôtel à prix abordable (quelle idée de vouloir courir 42km!), nous avons opté pour la chambre chez l’habitant. Le type est sympa, ça aurait pu être plus grand et un peu plus propre, mais c’est pas cher et bien situé (juste au sud de Central Park) donc pour le temps qu’on va y passer, ce sera bien suffisant.

Une fois rassurés sur le gîte, nous voilà parti arpenter les rues de NY.  Je ne l’ai pas encore dit, mais la météo est carrément incroyable: ciel bleu et températures frôlant les 20°C. Partis au petit matin, dans la froidure du Wisconsin, on a pas pensé à laisser nos polaires à l’appart, on va crever de chaud toute l’aprèm’.

A quelques rues de notre logement déjà, on prend la mesure de la ville et de ses constructions:

Le gratte-ciel anonyme   Colombus Circle

Le contraste Madison la cambrousse/NY la grande ville est assez saisissant, bien qu’on s’attendait à être plus bousculé. On passe devant le théâtre où est enregistré le Late Show (émission satirique) qu’on regarde régulièrement. On fait les touristes. On pense à Céline. On pense à Alban, qui possède une vingtaine de mots de vocabulaire dont Elmo, la créature rouge et poilue croisée à Times Square grandeur nature.

The Late Show with …………… Cédric! On fait les touristes! On pense à Céline Coucou Elmo

On commence par les classiques: Broadway, Times Square, Madison Square Garden, … Au détour d’une rue, hop, l’Empire State Building pour la première fois d’aussi près.

Première vue de l’Empire State building “de près”.  Madison Square Garden 1 Madison Square Garden 2

Et puis on s’éloigne un peu des grands axes, et à deux blocs des buildings, on tombe sur ce genre de coin.

Far West Combien de châteaux d’eau sur le toit?

Je ne sais pas si c’est les réservoirs d’eau sur les toits, mais ça m’a fait penser au Far West, ce qui était plutôt inattendu en plein Manhattan.

Pour ceux qui se demandent pourquoi on passe des hauts lieux touristiques aux ruelles anonymes, la réponse arrive. On voulait aller au bord de l’Hudson River pour mon premier cadeau d’anniversaire. Non, je n’ai pas fait de ski nautique mais un baptême

Baptême d’hélicoptère!

d’hélicoptère! Il doit y avoir plein d’endroit super pour un baptême d’hélico mais Manhattan, c’est vraiment génial. Seul regret, la météo s’est couvert juste à ce moment là mais ça ne nous a pas empêché d’en profiter. Enfin surtout moi car on est placé aléatoirement (bon, en fonction du poids, ce qui vaut une pesée publique en guise de bienvenue) par l’équipe de sécurité et moi je me suis retrouvée devant, à côté du pilote. Le top, et on leur avait même pas dit que c’était mon anniversaire! Malheureusement pour Cédric, il s’est retrouvé, non seulement à l’arrière (forcément, c’était ça ou les genoux du pilote) mais surtout du côté droit de l’appareil alors que les choses intéressantes étaient à gauche. Et on partageait l’hélico avec 4 anglais qui n’ont pas été sympa et se sont agglutinés à la vitre ce qui a laissé peu de champ de vision à Cédric.

Alors pour Cédric (et pour vous), le survol de Manhattan comme si vous y étiez:

On décolle! Au dessus de l’Hudson river 

Après le décollage, on suit l’Hudson River en direction du sud vers la statue de la Liberté.

Sur votre gauche, Manhattan avec l’Empire State Building en plein milieu! Lower Manhattan Le New Jersey et la statue de la liberté

Sur votre gauche, la pointe de la presque-ïle de Manhattan (le quartier financier) et sur votre droite, Ellis Island, point d’arrivée des immigrants au début du 20ème siècle et la statue de la Liberté.

Financial district Ellis Island et la statue de la Liberté Ellis Island La statue de la Liberté

Abstraction faite de certaines choses, on peut se demander si on est à NY ou au Havre…

Cargo de jour

L’impression est fugitive car quand on est en face de la pointe de Manhattan, c’est juste magnifique!

La vue de NY que j’ai préféré! 

Ensuite, on passe au dessus de Governor Island (sympa comme résidence non?) et on remonte l’East River. A gauche (toujours pas de bol pour Cédric) Manhattan, à droite, Brooklyn et le Queens.

Governor Island Brooklyn L’East river et le pont de Brooklyn

On voit vraiment la forêt de grattes-ciel et l’Empire State qui domine le reste. On passe aussi à côté des Nations Unies.

Forêt de grattes-ciel L’Empire, plus haut building de NY, pour le moment. Les Nations Unies

Ca va, pas trop mal au coeur avec les photos un peu penchées? Moi ça va, j’ai NY à mes pieds!

Comme si vous y étiez je vous ait dit!

On arrive vers les quartiers chics qui bordent Central Park. Il y a des piscines sur les toits (et des taxis dans les rues, mais ça c’est plus courant).

Upper East Side et Central Park Piscines et taxis Cental Park et le sud de Manhattan

On va bientôt boucler la boucle, hop, virage à gauche et on redescend l’Hudson River à nouveau. On survole le USS Intrepid Sea-Air-Space Museum l’USS Intrepid étant le porte avion amarré là. Il n’est pas super impressionnant comme ça, perdu au milieu des grattes-ciel. Mais si vous regardez bien la photo, sur le quai, il y a un Concorde (un vrai, pas une maquette). Ça donne une idée de la taille du bestiau!

Youhou! Qui c’est qui rigole dans son casque? C’est Virginie!  l’USS Intrepid

Voilà, la ballade touche à son terme, un dernier virage pour le fun, et pour que Cédric soit enfin du bon côté, et l’héliport est en vue.

Dernier virage (ou presque) Coucou Cédric! Héliport en vue

Et puis conciliabules dans le casque, finalement on repart pour un petit tour: chouette, du rab!

Manhattan vu du ciel une dernière fois Notre pilote

Entre nous, vous le trouvez pas un peu tendu le pilote?  Allez, je vous raconte tout ce qu’on entend dans le casque: on ne peut pas se poser tout de suite mais le pilote insiste pour que les choses ne trainent pas trop, on a plus que 3 gouttes d’essence dans le réservoir. Ah, c’était donc ça la lumière orange qui s’est allumée depuis la première phase d’approche… Finalement, on a réussi à faire durer nos trois gouttes suffisamment pour revenir sur le plancher des vaches.

Ca va le faire! Ouf la terre ferme! Je veux sortir!!!

Par contre alors que le personnel s’était occupé de dessangler et faire sortir tout le monde, on m’a un peu oublié. Je veux bien refaire un tour moi, mais on fait le plein d’abord!

La conclusion de cette superbe ballade c’est que c’était génial et que je remercie mon Doudou que j’aime.

Après cet épisode riche en émotion, on reprend  notre exploration là où on l’avait laissé. On note qu’Halloween c’était hier seulement et que les américains sont hyper honnêtes: personne ne vole les citrouilles posées à même le sol. On a aussi une pensée pour notre amie fan de Daniel Craig.

Citrouilles et maïs Spéciale dédicace à toi …. fan de Daniel

On passe par le Madison Square qui  n’a rien à voir avec le Madison Square Garden mais qui lui est un jardin (va comprendre!). Il y a des cabanes installées dans les arbres et on trouve ça sympa sauf qu’en réalité, ce sont des oeuvres d’art et qu’on ne peut pas y monter.

Madison Square  Cabane/oeuvre d’art

Alors que la nuit tombe, nous décidons de remonter vers Times Square et ses panneaux lumineux. Dans l’axe de l’avenue, et probablement tiré depuis Central Park, on voit un beau feu d’artifice mais bien qu’il dure longtemps, nous n’arriverons pas à en profiter autrement qu’entre deux rangées de buildings .

Feux d’artifice 1 Feux d’artifice 2: oh des coeurs! Feux d’artifice 3: le bouquet final!

Times Square 1 Times Square 2C’est beau d’être jeune!

C’est un peu décevant car les photos ne rendent pas l’atmosphère particulière de l’endroit. Il y fait jour en pleine nuit et c’est très animé. On assiste même à une intervention des forces de l’ordre pour faire replier une bannière tendue par des manifestants. La bannière porte le message suivant « 9/11 was an inside job » (le 11 septembre était un coup monté de l’intérieur). Et moi qui croyait que les Etats-Unis c’était le pays de la liberté d »expression…

Intervention policière La presse est là

Comme on avait pas assez pris de lumière dans nos mirettes avec les panneaux publicitaires de Times Square, on a enchaîné avec les boutiques du coin: Toys’R Us et M&M’s World.

Pour Toys’R Us, on était content d’être sans Alban car on a pu profiter de la déco du magasin (grande roue d’une hauteur de 4 étages, constructions en Légo de plus de 2 m de haut, dinosaure de Jurassic Park animé, … ) et ce sans repartir en ayant acheté la moitié des rayons. Notre côté grands enfants attardés s’est pleinement exprimé. Surtout le mien d’accord (traduction de l’inscription sur la cacahouète en peluche que je tiens I went nuts in New York: je suis devenue dingue à NY)!

Grande roue Toy’s R Us 1  Grande roue Toy’s R Us 2 Ninienuts!

En vrai, il bouge! Je veux des Légo pour Noël! Même Superman est là!

L’effet cacahouète est contagieux et Cédric n’a pas tardé à en ressentir les effets dans la boutique M&M’s:

Saturday Night Fever! Miam!

Cela dit, petite déception pour la boutique M&M’s. Il y a des M&M’s de toute les couleurs proposés mais à part la couleur extérieure, rien de différent des M&M’s du supermarché du coin. Le but de la boutique, c’est de fourguer des produits dérivés d’un goût très sûr!

Décos de Noël M&M’s  Miss Liberty M&M’s

Mais bon, cela ne gâche pas notre première journée. Un peu claqué par le lever matinal et la marche, on se rentre tranquillement pour profiter d’une nuit à rallonge: on passe à l’heure d’hiver!

Houhouhou!

novembre 11th, 2008

L’article sur notre super week-end à New York est toujours en préparation car les photos sont longues à trier. On en a pris tellement qu’on ne peut pas tout mettre et moi j’ai du mal à choisir. D’autant plus de mal que j’ai reçu deux supers romans (Merci Maman, merci Amande), en français, et que j’ai passé le WE à bouquiner, c’est pas ça qui fait avancer le schmilblik.

Donc pour vous faire patienter et respecter un peu la chronologie des évènements, avant de partir pour New York, on  avait Halloween à fêter. C’était moyen la fête car on laissait Alban chez les Farrar vers 17h et donc on a pas pu sonner aux portes de nos voisins pour leur dire Trick or treat? (une farce ou une friandise?). Comme Alban est trop petit pour manger des friandises, on en aurait eu pour nous!

Mais comme Friedemarie avait bien l’intention de l’emmener « trickortreater » (oui, aux USA on fait des verbes avec des mots si on veut donc ça déteint sur notre français, c’est la cata), on lui a tout de même trouvé un beau costume. C’est moi qui m’y suis collée et avec mon sens de l’anticipation, je suis allée le jour même chez Halloween Express en me disant, de toute façon, je vais être la seule gourde à ne pas avoir déjà fait tous ses achats pour Halloween. Malheureusement non, après 10 minutes à tourner sur le parking, j’ai constaté que j’étais loin d’être la seule. Une fois dans le magasin, Alban a fait « Non » devant tous les costumes, ce qui m’a bien aidé à choisir.

Malgré son refus de principe, j’ai opté pour un copain de Winnie l’ourson (il adore Winnie et les amis de mes amis sont mes amis non?):

Graouh! La on voit la tête de Tigrou  Finalement, c’est rigolo d’être Tigrou

Alban a donc été Tigrou pour la soirée, ou au moins un tigre car il ne voulait pas trop mettre la capuche (capuche, bonnet et gants, même combat: il en veut pas!). Après une phase d’adaptation devant le miroir, le costume est adopté (ouf de soulagement de la mère indigne).

Pour tous les allergiques à Walt Disney et ceux qui ont été privés de Disney Channel présenté par Jean Rochefort sur FR3 (mais si avant que France 3 n’existe), Houhouhou, c’est le cri de Tigrou. Alban le fait très bien ainsi que Graouh! D’ailleurs Cédric est allé promener dehors avec Alban qui gambadait dans les tas de feuilles de tout le voisinage (pas de raison qu’il ne détruise que mon boulot gniark!) et un voisin lui a dit « Ne vous retournez pas, vous êtes suivi par un tigre qui a l’air féroce ».

Ils sont pas trop rigolos les américains? Il a même pas râlé qu’Alban lui ai éparpillé ses feuilles.

Une fois lâchement abandonné chez Friedemarie, il a eu le droit à plein de cadeaux de nos anciens voisins car tout le monde était au courant de sa venue. Il y a même des voisins à nous qui sont venus nous déposer des cadeaux pour Alban car ils avaient prévu qu’on ferait le tour des maisons et ont été déçu de ne pas le voir (on est catalogué parents indignes maintenant, c’est malin!). Vous aussi vous le trouvez à plaindre Alban non?

Pour nous, une fois de retour en amoureux à la maison, seulement 2 coups de sonnette pour des  trickortreater (des enfants qui trickortreat. Je vous assure les américains à partir d’un mot ils te font la totale: le verbe, l’adjectif, l’adverbe et même si ça n’est pas dans le dico, ça ne choque personne, bénédiction pour les étrangers comme nous qui bénéficient d’une marge de créativité non négligeable). 2 coups de sonnette donc, plus les voisins venus pour Alban qui n’ont pas voulu de friandise.

C’est encore pas cette année qu’on va se retrouver à court de bonbecs!

Réponse

novembre 4th, 2008

Nous voilà reviendus de New-York! C’était super mais pour le récit complet, il faut qu’on trie nos tonnes de photos pour vous faire partager ça le mieux possible.

Alors pour tous ceux qui nous ont envoyé un commentaire (ou un message): merci!

Pour Mamie Josée, qui s’est un peu embrouillée dans la réponse (l’émotion sans doute), la réponse correcte est:

Dent – Sète – Moine – Houx – Soeur – Rond – Quatre

Dans sept mois nous serons quatre!

Et pour Vincent et Véronique, l’hypothèse que ce soit une bonne nouvelle n’est pas tout à fait exacte, c’est une très bonne nouvelle!

On a pas encore beaucoup de détail à communiquer car le système de santé américain est parcimonieux en examens qui coûtent cher (genre les échographies) mais on a entendu le cœur du bébé battre la semaine dernière. La naissance est prévue pour le 8 mai mais apparemment, encore une différence entre la France et les USA, la grossesse dure théoriquement 1 semaine de moins ici. Du coup les bébés ont parfois un peu de retard donc faudra être patient (ou aller marcher et faire l’andouille avec Alban car moi la patience….).

En réponse à Maxime, nous aussi on aimerait bien une fille, mais un petit garçon, c’est super. On en a déjà un avec lequel on s’éclate donc dans tout les cas, on sera très content.  Pour la fan de Danièle Craig (dont je respecte le souhait d’anonymat), merci de tes suggestions de prénom, on va y réfléchir. C’est qu’on a déjà des idées nous aussi comme Madison si c’est une fille ou Badger si c’est un garçon. Ben quoi faut faire couleur locale ;-)!

Pour finir, bravo à Marie, la plus matinale de tous nos lecteurs et lectrices. Avoir des neurones aussi efficaces à cette heure là, moi je suis toute épatée!

Merci encore de tous vos messages, ça nous fait super plaisir (et la distance augmente le plaisir, imaginez!). On vous embrasse et on file récupérer Alban qui a passé 3 jours chez les Farrar et qu’on a hâte de bisouter.

PS: aujourd’hui, les Américains votent! Normalement, Alban a du accompagner Friedemarie au bureau de vote dès ce matin. S’il a encore l’autocollant « I voted », je vous met une petite photo.