Sur la route de Madison

Oui, je sais, elle était facile. Maintenant au moins on peut passer aux choses sérieuses!

Comme il faut bien qu’il y’ait une petite péripétie de dernière minute, on a bien cru qu’on allait devoir aller à l’aéroport à pied. Eh oui, la Laguna de mes parents a décidé de refuser de démarrer le vendredi soir. Le type de Renault assistance l’a emmenée au garage sans autres formalités et nous voilà piétons… Papa a alors eu l’heureuse idée d’appeler mes grands-parents qui nous ont prété leur voiture. Merci Papi, merci Mamie et vive l’électronique sur les voitures modernes!

Un dernier bisou avant le grand départCherchez bien il y a un vol pour Detroit à 14h

A part ça, le voyage s’est bien déroulé. Nous avons decollé samedi (le 13 octobre) a 14h50 de Roissy. Bon, on a du passer 3/4h au comptoir d’enregistrement car Cédric et moi avions des billets électroniques et Alban un billet papier. Cela semblait perturber gravement le systeme informatique de NWA (NorthWest Airlines) qui a quand même fini par cracher nos cartes d’embarquement. Au programme Paris/Detroit puis Detroit/Chicago.

Ce n’est pas sans un petit pincement au coeur qu’on se retourne une dernière fois avant les contrôles de sécurité (merci Vincent d’avoir été le dernier visage amical).

Une fois à bord, pas de souci. Alban a eu droit a son petit « bassinet » (à prononcer bassinette en anglais dans le texte) c’est a dire un petit berceau qui se fixe sur la cloison. Il a été très sage pendant le vol et les hôtesses étaient en admiration. Entre parenthèses, voyager avec un bébé ne présente pas que des inconvénients, bien au contraire. Le nombre de files d’attente que nous avons remontées grâce à Alban est assez impressionant. Il n’y a qu’à l’embarquement qu’on a attendu « comme tout le monde ». Les passagers nous fixaient du coin de l’oeil au début du vol mais une autre petite fille étant beaucoup plus bruyante, nous avons eu le droit à quelques sourires. De notre côté, nous avons pu profiter du riche catalogue de films disponible a bord. J’ai regardé « La Mome » qui est sorti aux Etats Unis sous le titre « La vie en rose ». Va comprendre…

BassinetPresque au dessus du Groenland !Alban était tout confort

Nous sommes arrivés à Detroit en avance (bien que nous ayons decollé avec 30 minutes de retard) et nous avons du récupérer nos valises pour passer les contrôles de douane. RAS sauf que la sangle qui était sur notre grosse valise avait disparue. On nous avait dit de ne pas fermer les bagages à clé car si les douaniers américains décident de faire un contrôle, ils pètent les serrures mais on ne nous avait pas dit que les sangles étaient confisquées.

Nous avons à nouveau laissé nos empreintes et une photo, comme a l’ambassade des Etats Unis, et nous avons repris un vol pour Chicago. Avant de reprendre le vol, nouveau contrôle de sécurité mais à l’américaine: obligation d’enlever ses chaussures pour les passer aux rayons X. La file d’attente en chaussette vaut le coup d’oeil. Nous voir remettre nos chaussures (et/ou ceinture, manteau,…) en trimballant Alban dans l’écharpe, en remettant l’appareil photo, le camescope et le disque dur dans le sac à dos et en courant après le sac à langer devait aussi valoir le coup d’oeil…

A Detroit, où tout l’aéroport est en fait à NWA, il y avait des vols directs pour Madison ou Milwaukee (ce qui rapproche considérablement de Madison) mais on ne pouvait pas y accéder lorsque l’on réservait sur les sites francais, dommage! Comme nos bagages étaient déjà acheminés pour le vol Detroit/Chicago, nous avons donc visité l’aeroport d’O’Hare.

Là, pas moyen de récupérer un chariot à bagage. Nous avons donc traversé l’aéroport moi en poussant la poussette, le sac à langer en bandoulière et avec petit un sac à dos, Cédric, avec un sac à dos bien lourd, poussant ou tirant (selon la topographie) une grosse valise surmontée d’un petit sac et deux petites valises qu’on aurait dû sangler pour les manipuler plus facilement. Comme on avait plus la sangle, c’était pas top mais on a réussi à atteindre la gare routière.

Là pas trop d’info sur les horaires des bus. On s’était renseigné depuis la France, un bus pour Madison devait partir vers 20h30 (heure locale bien sûr). Un bus s’est garé vers 20h15 devant la gare routière et bien qu’aucun signe ne le distingue des autres, il desservait effectivement Madison. On a chargé notre barda et nous dedans pour la dernière ligne droite. Quelques arrêts plus tard (et un gros dodo pour moi car il était quelque chose comme 5h du mat’ heure française, nous sommes arrivés à Madison à l’heure prévue, soit minuit et quelque.

Comme le couple à qui nous louons la maison (qui est sans doute le couple d’américain le plus gentil du monde, nous y reviendrons) avait passé tout plein de coup de fil pour être sûr que quelqu’un viendrait nous chercher, un type très sympa dénommé Tom nous attendait. Il nous a reconnu sans problème à la quantité de bagage et à la poussette. Il a casé tout ça dans son break en un tour de main et en route pour notre maison. Il était même passé chercher les clés un peu plus tôt pour qu’on embête pas le voisin qui a le double des clés à une heure indue.

Pas évident de se faire une première idée de la ville alors qu’il fait tout noir, que le manque de sommeil commence à se faire sentir et qu’il faut mobiliser les quelques neurones qui restent pour parler en anglais à Tom. Après un trajet de 15 minutes environ, on est arrivés devant la maison dont nous avions reçu les photos par mail: on va bientôt pouvoir aller se coucher.

Tom nous a aidé à décharger notre bastringue, nous a expliqué quelle clé ouvre quoi, comment fonctionne le chauffage de la maison, où trouver les trucs essentiels et s’est eclipsé en nous laissant un plan de Madison et son n° de téléphone en cas de besoin.

La maison est telle qu’on se l’imaginait, immense. Je reviendrais sur les détails dans le prochain post, il est temps d’aller dormir…

 

One Response to “Sur la route de Madison”

  1. Joëlle dit :

    Bonsoir
    j’imagine la tête de mon grand cousin ( un peu papa poule)sans voiture pour vous emmener à roissy ; je sais que je vais le taquiner lors de la chasse aux bois à Limé à la fin du mois
    j’ai fait également l’année dernière pour la première fois l’expérience des services d’immagration américains et je me suis promis qu’au maximum dans l’avenir j’essaierai d’éviter une escale aux US : obliger de récuperer son bagage de soute, passer l’immigration, la douane puis à nouveau l’immigration et enregistement bagage pour un simple changement d’avion pour aller au Costa Rica. Je trouve personnelement que le personnel du service d’immigration n’est pas « accueillant » et en plus si tu as le type un peu basané : tu as le droit à la totale avc en plus en supplément une fouille compléte du bagage à main. C’est vrai que c’est drôle de marcher pied nu et pour certains sans ceinture au pantalon etc
    Bises