Avant/Après 3/3

juin 4th, 2008

Pour ceux qui suivent assidument nos projets potagers, nous avions comme idée de trouver un petit bout de jardin à sécuriser pour y cultiver quelques légumes à l’abri de la convoitise des lapins squatteurs de jardins.

Après une étude approfondie de l’exposition au soleil, de sondage en vue de détecter la présence de racines d’arbres potentiellement gênantes pour nos plantations et de calculs hyper précis pour savoir quelle surface nous pouvions et devions grillager, on a finalement décider de recycler un gros trou bizarre de notre pelouse en jardin potager. Réflexion faite, on pense qu’il s’agit de l’emplacement d’un arbre qui a du être abattu mais la souche et les racines ont été enlevées donc pas de problème pour planter des légumes ça évite de semer du gazon.

Voici le trou de pelouse tout au début de sa sécurisation:

Vous en auriez fait quoi vous de ce trou dans la pelouse?

1ère étape exécutée par Cédric: creuser sur le périmètre pour pouvoir enterrer le grillage. Le lapin n’est pas complètement crétin, si le grillage est haut, il tentera un passage en souterrain.

Heureusement qu’il a plu, la terre est molle. Alban surveille le bon déroulement de l’opération “Dégage du potager le lapin” Petit calin d’encouragement

Alban surveille le bon déroulement de l’opération et encourage Cédric en lui faisant un câlin de soutien.

Une fois la tranchée réalisée, on plante les piquets, on attache le grillage et on referme la tranchée.

C’est pas le planté de bâton, mais le planté de piquet!  Fixation du grillage On recouvre le grillage de terre

Je dis on, c’est une façon de parler, comme les photos le prouvent, c’est Cédric qui se tape tout le boulot pendant que je joue à cours après moi que je t’attrape avec Alban.

Attention au démarrage! Je peux filer un coup de main sur le jardinage si y a besoin… Paf la tulipe!

Une fois Alban couché, j’ai quand même fixé un deuxième tour de grillage. Normalement, c’est du grillage anti-cerf donc qui peut le plus peut le moins mais bon, on essaie d’assurer le coup en mettant une hauteur enterrée et une hauteur en aérien. Mme Farrar nous a aussi révélé son astuce pour protéger ses haricots: elle se sert des moustiquaires sur cadre que l’on met aux fenêtres pour refaire un  deuxième enclos. J’en ai trouvé dans le garage, donc j’ai commencé à les installer mais j’attends que les haricots lèvent pour finir la mise en place du dispositif.

J’ai aussi semé les haricots et repiqué les plants de tomates qu’on a acheté le matin au marché des fermiers. Il nous reste un peu de place pour un plant de courgettes que doit nous donner Mme Farrar et d’autres achats compulsifs éventuels.

Au final, voilà ce que ça donne:

Potager sous haute surveillance

En vrai, on a même acheté des tuteurs pour les tomates mais on a pas pris de photos depuis. On réactualisera une fois les haricots sortis.

A J+4 après plantations, c’est le statu quo. On a repéré des lapins regardant le grillage d’un drôle d’air mais pas d’attaques directes. En même temps, si les lapins (ou écureuils, ou chipmunks ou n’importe quelle saleté de rongeur) s’en prennent aux graines de haricots verts et aux plants de tomates, j’abandonne tout de suite.

Avant/Après 2/3

juin 4th, 2008

La série continue!

Pour le coup, les images parlent d’elles mêmes.

Avant (1 an sans coupe de cheveux)

De face avant De profil avant

Après

De face après De profil après

Pour compléter la série, un aperçu de ce qui s’est passé entre les 2, avec moi même à la manœuvre de la tondeuse.

Massacre à la tondeuse!

Vous avez le droit de voter par le biais des commentaires pour dire si vous préférez avant ou après, mais de toute façon, si vous préfériez avant,va falloir attendre que ça repousse!

Avant/Après 1/3

juin 4th, 2008

On avait de la matière pour faire une série avant/après et on commence par un petit bonhomme qui tient une grande place dans la vie d’Alban. Et par extension dans la vie de ses parents gagas: il est jaune, rouge, orange, vert, bleu et rose, mesure à peu près 20 cm, supporte des traitements inhumains (lavages répétés en machine alternés avec bavouillages et mordillages des pattes) sans broncher et surtout se révèle indispensable pour la mise au lit du Alban. Il s’agit du doudou magique, l’héroïque Nattou!

Ayant entendu des histoires terribles (ou terriblement drôles selon les points de vue) d’enfants qui choisissent des doudous aussi pratiques qu’un drap housse pour lit deux places ou un soutien-gorge d’allaitement, on avait décidé avec Cédric « d’orienter » Alban sur doudou peu encombrant et qui ne nous fout pas trop la honte s’il le sort à la garderie. Parmi les peluches mises à sa disposition, Alban a opté pour Nattou (Nattou, c’est la marque du doudou, on s’est pas non plus creusé la tête à lui chercher un nom!), sa bonne bouille, sa mèche rebelle (un peu comme celle d’Alban d’ailleurs) et ses pattes si pratiques à mordiller.
A la base, c’est à dire en juin 2007, il ressemblait à ça:

Tranquille Emile, tranquilou Nattou!

Après 6 mois (oui, Alban ne l’a pas calculé avant 6 mois, c’est à dire avant qu’on lui mette systématiquement dans son lit au moment de dormir) de machouillages intenses quand les dents percent, de lavages, de séchages, de chutes innombrables, de câlins effrénés, de secouages frénétiques car ce bonhomme a mangé un grelot et autres aventures palpitantes dans le sillage d’Alban, Nattou n’est plus que l’ombre de lui même:

J’aurais du le laver avec Mir Couleurs!

En plus, comme Alban est devenu Nattou-dépendant pour les siestes et la nuit, on redoutait une usure prématurée, voire pire, une perte bien que Nattou soit normalement cantonné au lit à barreaux avec des permissions exceptionnelles quand il y a sieste à l’extérieur. Heureusement, Mamie Josée a bravé les douanes américaines pour faire passer en contrebande deux Nattou de rechange et malgré une petite différence de pelage, Alban n’y a vu que du feu: son nouveau Nattou, il l’aime autant que l’ancien.

Nous sommes deux frères jumeaux…

De toute façon, Alban a toujours pas mal de dent à sortir et des litres de bave à déverser pour faire ressembler Nattou 2 et Nattou 3 à Nattou 1!

Un week-end à la ferme

mai 27th, 2008

Le printemps s’est définitivement installé. Notre jardin est tout en fleur. Entre les lilas, les muguets et notre fontaine fleurie, nous pouvons profiter pleinement de températures enfin clémentes (aujourd’hui 30°C).

Au fond du jardin Muguets du mois de mai Les lilas ça change de la neige La fontaine fleurie

Ce week-end, Tom et Friedemarie Farrar qui nous avaient laissé leur maison cet hiver nous ont invité dans leur ferme. Ils possèdent une centaine d’hectares de forêt à environ 1h30 de route à l’ouest de Madison dans la montagne du Wisconsin (les Rémois comprendront). Friedemarie avait organisé samedi un repas avec ses anciens élèves à qui elle enseignait l’Allemand.

La ferme de la vallée des Farrar

La ferme comporte quatre bâtiments : la maison des fermiers qui cultivaient ces terres il y a un siècle (à l’époque, ce n’était pas que de la forêt), le bâtiment où ils stockaient les grains que les Farrar ont réaménagé en maison d’amis, la grange qui sert maintenant de salle de réception et de stockage des tracteurs et autres outils et pour finir, la cabane qui surplombe la vallée.

La maison des fermiers La maison d’amis La vallée et la grange La cabane

Nous en avons profité pour prendre le bon air de la campagne et admirer la faune et la flore très riche de cet endroit. Nous avons ainsi trouvé de nombreuses fleurs sauvages et toutes sortes d’oiseau, des jaunes, des bleus, des rouges. En plus des geais et pics de toute sortes, nous avons pu observer plusieurs colibris qui venaient profiter du nectar spécialement mis à leur disposition.

Fleurs sauvages Campagne Maman, je veux descendre Sur les épaules de papa Alban explore Quel grand arbre Ca ne serait pas l’Amérique sans les chevaux Un pic Un geai bleu
Un bel oiseau jaune Un bel oiseau bleu Colibri

Colibri Colibri Colibri

Nous avons aussi un peu aidé à l’entretien des lieux. Bien que Tom et Friedemarie soient très actif et super en forme pour leur âge, ils apprécient un petit coup de main! Virginie a aidé Friedemarie dans le potager: repiquage des oeillets d’inde et renforcement du fort knox pour haricots verts. Celui-là doit en plus des lapins, chipmunks et autres ratons laveurs résister aux cerfs! J’ai aidé Tom à réparer diverses choses dont la barrière à l’entrée de la propriété qui s’était cassée. J’ai tondu la prairie avec le tracteur (je me suis beaucoup amusé). Nous avons aussi planté deux arbres dont un pommier à fleur que les Farrar ont nommé « Alban ».

Virginie plante des fleurs Le potager Sur le tracteur On plante un arbre Alban nous observe Cet arbre s’appelle Alban

Alban justement s’est bien amusé. Il marche maintenant très bien tout seul et veut sans cesse découvrir le monde. Il a adoré le bac à sable. Ca tombe bien il en a aussi un à la maison.

Bac à sable Avec de l’eau c’est plus rigolo Après l’effort, un bon repas à la cabane

Bref, nous avons passé un bon week-end au vert et au sec car les orages annoncés sont arrivés en retard et n’ont éclaté qu’après notre retour à Madison dimanche soir.

Mercredi, c’est …

mai 22nd, 2008

KALAHARI!

Ceux qui ont pensé raviolis, perdu!

Après un rude hiver enneigé comme jamais et un printemps qui est anormalement froid (on a vraiment pas de bol!), on s’est dit qu’il était temps de se faire une virée à Wisconsin Dells. Mais si, Wisconsin Dells qui s’autoproclame capitale mondiale des parcs aquatiques! Ok, on connaissait pas non plus avant d’arriver à Madison. Mais depuis qu’on y est on en a tellement entendu parler.qu’on a convaincu Josée et Amandine d’aller y passer une journée sympa et dépaysante.

Avant de faire la petite heure de trajet qui sépare Madison de Wisconsin Dells, prise de renseignements sur internet pour essayer de choisir un parc. Déjà, tout ceux en extérieur n’étaient pas ouverts, ça c’est réglé! Dans ceux avec des attractions couvertes, on a eu du mal à choisir car ils sont tous assez similaires. On a fini par choisir Kalahari et on a pas été déçu!

Je passe sur l’entrée de l’hôtel avec une déco coloniale bien réussie pour aller directement à ce qui nous intéressait: le parc aquatique (suivez l’odeur du chlore pour trouver l’entrée).

Des toboggans et un bout de la piscine à vagues Des toboggans encore! Des toboggans toujours. Des toboggans tellement grands que tu les descends en bateau!

Difficile de savoir par où commencer! Alban est un peu submergé par le bruit et la nouveauté. On essaie de le mettre dans le bain (oui, je comptais le faire depuis le début ce jeu de mot, voilà, on est tranquille). Amandine elle se jette à l’eau!

Je le sens pas trop le jet d’eau… Sortez moi de là! Averse tropicale!

On s’est organisé en équipe pour que tout le monde profite et il y avait de quoi faire: toboggans de toute sortes et de toutes tailles, jacuzzi, piscine à vague, rivière à descendre en bouée et vague à surfer.

Pour les toboggans, ou bien ça fait trop longtemps que je ne suis pas allée dans un parc aquatique en France, ou bien les américains ne font pas comme chez nous mais quelques uns des toboggans se descendent en bouée. Avec des passages dans le noir et des descentes dignes des montagnes russes, sensations garanties.

Les jacuzzis étaient super agréables. Au premier abord, on les avait trouvé un peu chaud (on s’identifie facilement au homard ébouillanté vivant) et puis finalement, au milieu de la journée, quand tu commences à cailler un peu, 10 min de jacuzzi et ça repart.

Pour la vague à surfer, seul Cédric a eu le courage de tenter le coup. Parce que, faut pas croire, c’est une fausse vague, mais quand tu te prends une gamelle, tu gicles de 10m en 2 secondes pour de vrai! Et le paquet d’eau dans les narines, c’est en bonus. Pour la prise de contact, Cédric s’essaie au Bodyboard. C’est une petite planche sur laquelle tu dois essayer de passer de « sur le ventre » à « à genoux », le tout sans se casser la figure bien sûr.

1ère étape: allongé sur le ventre 2ème étape: un genou Et hop, à genoux: quelle maîtrise!

Cédric a aussi essayé d’autres figures: zigzag, tonneau (tourne dans l’eau avec la planche en l’air). Pas mal pour un début, on applaudit bien fort! Encouragé par ce succès, Cédric s’est essayé au surf, mais là, c’est quand même plus difficile.

Allez, on se lâche!

Après plusieurs tentatives donnant lieu à des cascades que même dans Point Break, le film culte sur le surf, t’as jamais vu ça, Cédric réussira à surfer pendant presque 1 minute, mais nous on a loupé la photo!!!

Au milieu de la journée, Alban a bien entendu crié famine. Nous l’avons calé avec une pomme en attendant son repas et on s’est dit que nous aussi, on irait bien casser une petite croûte. On est allé chez Burger King (le concurrent de Ronald Mac Donald) et on a pu faire les andouilles avec les couronnes du King.

Croquez la pomme! Le roi et la reine … des pommes Plus un mot, tout le monde mange!

On a donc réattaqué l’après-midi en pleine forme et on a continué à profiter de toutes les attractions sans faire du tout de file d’attente car le parc était loin d’être plein. On envisage d’y retourner cet été, ce sera sans doute différent bien que le parc extérieur soit deux ou trois fois plus grand.

Alban, après une sieste et un câlin à Tata Amandine finira par partir explorer ce nouvel environnement, mais en restant les pieds au sec autant que possible.

Quoi de mieux qu’un calin pour se réveiller en douceur? Venez voir, j’ai un truc à vous montrer! Finalement, c’est rigolo ici!

Malgré un bobo pour le pied d’Amande dans le toboggan de la mort (qui se termine en toupie que tu sais pas si tu vas arriver dans la piscine la tête la première ou en vrac sur le côté), on a passé une super bonne journée.

Bye bye!

Mais ce n’était pas fini car le mercredi c’est aussi:

WISCONSINOPOLY!

Eh oui, l’état des blaireaux a sa propre édition du Monopoly et quand on a ouvert la boite, on s’est rendu compte que c’était même une édition spéciale Madison! Je vous laisse admirer la boite imitation de de fourrure de blaireau grand luxe!
Admirez la boite, imitation fourrure de blaireau grand luxe le plateau de jeu classique la boite et le plateau de jeu!

Les règles sont celles du Monopoly mais avec les adaptations faites pour coller à la ville de Madison où comme chacun le sait tout tourne autour de l’université. Il n’y a donc pas des rues ou des avenues mais des bâtiments de l’université, des boutiques et café fréquentés par les étudiants ou des bibliothèques à acheter. Et une fois qu’on est propriétaire, on ne construit pas de maison ou d’hôtel mais on achète des matières pour avoir un diplôme. Et là, ça coute cher à ceux qui tombent chez toi.

Les parties étant aussi longues qu’au Monopoly, on a fini de se faire plumer le jeudi soir (oui, le jeudi, c’est aussi Wisconsinopoly si on veut, il y a juste le dimanche où il faut trouver autre chose). Par qui s’est on fait plumer? La réponse en image:

Allez, je rachète un diplôme! Trop forte Amande!

Si vous avez des investissements immobiliers à faire, vous pouvez demander à Amandine, elle sait faire fructifier son patrimoine!

Spring Break

mai 14th, 2008

Le Spring Break, c’est les vacances de printemps des étudiants. Ils en profitent pour partir au soleil et faire la fête pour décompresser. Pour nous pas de beuverie au programme, mais la visite de ma soeur Amandine et de Maman (Josée) alors que le printemps est enfin là.

On en a profité au maximum car il paraît que le printemps est court (cela dit, on nous avait déjà dit cela avec l’automne et on l’a trouvé normal). Petit retour sur une dizaine de jour bien remplis:

Jeudi 8, en route pour Chicago! On va récupérer Amande et Maman qui arrivent fraiches comme la rosée. Nous on était un peu à la bourre malgré notre super I Pass (qui marche impecc d’ailleurs) car on avait pas anticipé le trafic de la semaine. Eh oui, c’est pas tous les jours dimanche. Alban est bien content d’avoir de la compagnie à l’arrière de la voiture et fait le pitre pour faire rire Tata Amandine (et ça marche!).

Le vendredi, Amandine nous abandonne provisoirement pour aller à Providence à côté de Boston voire un ami. Avec Maman, nous profitons du beau temps pour nous ballader dans le voisinage. Cédric nous rejoint au centre commercial où Alban est captivé par tout ce qui est rond et coloré: bonbons et ballons.

Trop de bonheur!Hou, mais ça à l’air bon ça… Faudrait les mettre à ma hauteur ce serait plus pratique

Il n’en oublie pas pour autant l’essentiel: le goûter. Hop, enfournement de la banane en 5 bouchées maxi. Et rien ne ressort!

C’est l’heure du goûter!

Le samedi, changement de temps. Il fait gris, pluvieux et froid: on ressort les manteaux! On s’aventure quand même jusqu’au marché des fermiers autour du Capitole. La météo a du dissuader certains fermiers de venir mais on peut quand même montrer à Maman les bons produits du Wisconsin: légumes, plantes, patisseries et un pain au fromage acheté tout chaud qui ne fera pas long feu. Comme on reste quand même attaché aux bonnes choses, une halte chez Fromagination pour se ravitailler en Morbier et saucisson s’impose.

Vivement qu’on puisse jardiner Le marché des fermiers

L’après-midi, pendant que Cédric est au labo, on montre à Mamie le beau parc où Alban à l’habitude d’aller. Balançoire, toboggan, cailloux à ramasser, copains et copines à courser et même les chiens du quartier à promener, on ne sait où donner de la tête! Pour l’occasion, on enfile le harnais anti-chute qui permet aussi de canaliser le Alban quand il veut se carapater sur la route pour aller voir de plus près les voitures qui passent.

A la balançoire Et zouuuuuuuuuuup! Je veux le même pour Noël (c’est Cédric qui parle, pas Alban ;-))

Et je pédale dans le vide!

De retour à la maison, un petit tour en wagon (prononcer ouaigeune), mode de transport officiel des enfants du quartier. Alban se prend pour la Reine d’Angleterre saluant ses sujets…

Trop de style dans le salut!

Dimanche, il fait à nouveau beau. Nous décidons d’aller à l’Arborétum pour voir si les arbres bourgeonnent.

La réponse est oui!

Ho les jolies fleurs!Tout en fleurs Gaffe aux guêpes!

Magnolia …. Forever! Cours après moi que je t’attrape! Entre le lilas et le magnolia

Des amis doivent venir nous rejoindre, en les attendant, Alban galope.

Raccroche Maman! 3 pas dans un sens, trois pas dans l’autre!

Ca y est , nous voilà au grand complet! Alejandra, Mario et leur fille Emilia nous on rejoint. Il y a un moment qu’Alban et Emilia ne s’étaient pas vu, ils sont contents de se retrouver.

Flower power Viens, on va faire un tour!

Nous déambulons joyeusement parmi les bois, les pelouses et les marais, Alban en tête, lorsque tout à coup, rencontre surprise avec des rescapées de Thanksgiving. De la dinde de compèt’! Dans les 1m de long de la tête (très moche) à la plume de la queue.

Photo de groupe Et ça papote les filles! Pendant qu’il y en a qui papote, d’autre marchent!

Y’a bien à manger pour 10 là-dessus! Zut, elle s’échappe! Une plante étrange

Le lendemain, récupération d’Amandine de retour de Providence via Chicago. Son bus arrive au bord du lac, Alban s’autorise une ballade au bord de l’eau.

Retour providentiel! On dirait la mer! Après la dinde, le canard!

L’après-midi, on s’est promené dans un petit parc qui se trouve juste à côté du labo de Cédric. Très joli et bien fleuri.

Quel beau décor pour une entrée! Allez hop, on y retourne! Attention, je shoote tout ce que je trouve!

Alban dédaigne sa poussette pour profiter de Tata Amandine (Mamie Josée prend les photos)

Tu vas avoir mal au dos Amande! Alban, regarde l’appareil! Comme il est à plaindre ce petit…

Comme le montre la dernière photo, il est bien à plaindre ce petit, personne ne s’occupe de lui…

C’était tellement sympa qu’on y est retourné le lendemain. Bon, si on doit être tout à fait honnête, le premier but n’était pas de retourner au parc mais de gouter les glaces faites sur le campus (oui, l’université a sa propre fabrique de crème glacée). Comme le parc est juste à côté de l’endroit où ils les vendent, c’était un bon endroit pour les déguster tranquillement mais sans trop trainer car ce jour là, le soleil tapait (coups de soleil à l’appui pour Amandine et moi).

Ananas pour Papa, Orange chocolat pour Maman, un peu des deux pour Alban Petite ballade digestive Empoté moi?

Le programme du mercredi, vous le découvrirez dans le prochain article et attention, ça décoiffe!

Jeudi, visite du Capitole et ballade à Picnic Point. Comme le nom l’indique, c’est une pointe où l’on peut pique-niquer. Elle est située sur le lac Mendota et offre une très belle vue sur le centre-ville de Madison. Pour la petite histoire, Alban a crapahuté quasiment tout le temps ce qui fait quasiment 2km. Il était dans son harnais, certes, mais quand même, on était épatés.

Avant la promenade Sympa la vue! Mamie Josée prend le relais du 2ème kilomètre

J’irai bien me tremper les pieds… … mais Papa veille! Tout est prévu, même les bancs!

Le vendredi, on a fait du shopping entre filles (et Alban a été très compréhensif). Samedi, c’était déjà l’heure des au-revoirs. Mais avant de redéposer Maman et Amandine à l’aéroport, petite virée dans Chicago. On avait pas vraiment le temps de visiter quelque chose alors on a juste flâné dans les rues.

Devant la rivière La route est cassée! Tuut tuut!

On s’est retrouvé près de la rivière au moment où tous les ponts s’ouvraient les uns après les autres pour laisser passer les voiliers. Impressionant! On a aussi profité de toutes les jolies tulipes qui avaient fleuri et d’une journée sans vent mais malgré tout, Alban fait la grimace.

Pas content!

Eh oui, Mamie Josée et Amandine s’en vont. Fini de faire le ver luisant en gigoteuse alors qu’il devrait déjà être couché depuis 1 heure.

Hou le coquin! Sortez moi de ma turbulette! C’est à quel sujet? Dodo? Non merci, pas tout de suite!

Fini le public pendant son bain, pendant qu’on le change et à chaque fois qu’il prend sa poussette pour une mobylette.

Le roi se baigne! Une qui bosse, deux qui regardent! Cascade!

On s’est bien amusé, vivement le retour en France dans quelques semaines pour continuer à se marrer.

Mort de rire

Ca va pas le faire!

avril 27th, 2008

Notre premier contact avec la faune du Wisconsin avait été plutôt sympa. Des petits écureuils sautillants sur les pelouses, grimpant aux arbres en essayant de se planquer mais en laissant toujours dépasser un bout d’oreille, trop marrant!

Tic et Tac

Mais depuis quelques temps, on a des colocataires moins sympatoches dans le jardin:

Lapinou 1 de profil Lapinou 1 de trois quart Lapinou 1 planqué entre 2 touffes de pissenlit

Lapinou 2 vu de derrière Lapinou 2 qui tente de se planquer Lapinou 2 qui tente d’hyptoniser Cédric

Soyons clairs, ils sont mignons tout plein et pour le moment, ils nous tondent la pelouse, pas de souci.

Mais nous on aurait bien planté des légumes dans notre jardin. Des haricots verts surtout et là de sources concordantes (Mamie Christiane et Mme Farrar, notre ancienne propriétaire), le lapin peut résister à l’appel de la tomate ou de la courgette, mais pas du haricot vert.

A la limite, j’aurais accepté un arrangement avec quelques pertes pour nous et des profits pour Lapinou. Mais Lapinou, il a un peu rameuté tous ses potes chez nous:

Lapinou 1 et 2 Tiens ils sont 3! Tranquille, au pied de la maison!

Là on a 3 spécimens pris en photo mais au comptage, certains soirs, on monte jusqu’à 7 ou 8 (qui se barrent dès qu’on sort l’appareil photo).

Alors, faut dire ce qui est, Lapinou, il ne le fait pas exprès pour nous embêter de squatter. C’est juste qu’on a une voisine derrière chez nous, elle lui a filé de la bouffe tout l’hiver. Carottes, céleri, maïs, il a eu droit au menu gastronomique. Elle nous a avoué ça l’air de rien il y a quelque temps en mettant du grillage autour de son potager.

On s’est donc résolu à nous aussi essayer de sécuriser un périmètre destiné à la pousse de légumes. On a acheté treillage et piquets, on a plus qu’à trouver le spot idéal et à construire un fort Knox pour haricots.

Mais, là je préfère prévenir Lapinou et sa bande: s’ils s’en prennent à mon treillage, on ne va pas en rester là. Qui a élu domicile dans un arbre 3 maisons au-dessus de chez nous?

Ca rigole moins là les lapins!

Un aigle tueur à gages qui n’attend qu’un mot de nous pour faire un exemple. Ca rigole moins Lapinou!

Chicago insolite

avril 27th, 2008

On a pas encore tout raconté sur notre première visite de Chicago. Petit retour en arrière…

Tout d’abord pour y aller, nous avons expérimenté la conduite sur Highway (autoroute). Au début, on s’est inquiété car comme la plupart des routes aux USA, l’autoroute qui relie Madison à Chicago est composée de jolies dalles de béton qui font un barouf d’enfer quand on roule dessus. Heureusement, on a fini par arriver sur un revêtement goudronné qui nous a permis de nous remettre à parler sans hurler!

Chemin faisant, on a découvert des panneaux un peu inhabituels:

Chauffeur si t’es champion, appuie sur l’champignon!!! Mieux que l’humour anglais, l’humour américain!

Le premier explique que la vitesse maximum est de 65 miles à l’heure (environ 110km/h) mais qu’il faut rouler au minimum à 45 mph. Pas en France qu’on verrait des panneaux comme ça.

Le deuxième m’a carrément trop fait rire: « Arrêts d’urgence seulement. Limité à 2h ». No comment!

Arrivés dans l’llinois, l’autoroute gratuite (merci l’état du Wisconsin) est devenue payante et on a dû prendre des bretelles de sorties et s’arrêter 3 ou 4 fois pour verser notre obole en monnaie sonnante et trébuchante (prennent pas la carte bleue). Mais on voyait plein de voitures continuer à tracer sur l’autoroute et passer sous de grands portiques. Renseignements pris, il existe un genre de Télépéage en mieux. Tu commandes un boitier sur internet, tu approvisionnes ton compte et chaque fois que tu passes sous un portique, le boitier envoie son signal et ton compte est débité. Deux avantages: tu ne t’arrêtes pas (tu ne ralentis même pas) et c’est moins cher que le péage « à pièces » (le boitier est gratos!). Séduits par tant d’avantages, nous sommes désormais les heureux possesseurs d’un I Pass, à nous Chicago!

Je vous vois vous demander ce qui se passe si tu tentes un passage sous les portiques sans le boitier magique. Premièrement, le Middle West, c’est le pays des Bisounours. Les gens sont tellement confiants dans l’honnêteté de leurs concitoyens qu’ils laissent tourner leurs voitures sur les parkings des supermarchés pendant qu’ils font leur courses (à Madison, en tout cas, peut être pas dans les grandes villes). Deuxièmement, comme il faut pas pousser, les portiques sont équipés d’appareils photo qui se déclenchent quand un véhicule n’envoie pas le signal attendu. Avec la plaque, ils vérifient dans leur base de donnée si c’est un abonné dont le boitier était en grève et dans ce cas, ils ont accès direct au compte pour prélever leur dû. Si c’est un malin qui a voulu passer ni vu ni connu je t’embrouille, il reçoit une amende. Comme ce pays croit profondément à la bonté de l’homme, si tu te repens d’avoir essayé de frauder et que tu vas sur le site internet le jour même, tu peux payer juste le péage et ne pas recevoir d’amende.

Revenons à Chicago où autres toutes les belles choses que nous vous avons déjà montré dans les précédents articles nous avons eu le droit à un petit clin d’oeil en matière de transport en commun. A Chicago, on trouve The El (The Elevated) qui est un métro aérien qui fait le tour du centre ville. Il a les honneurs de tous les films et séries tournés à Chicago.

Mais on a aussi:

On s’y croirait!

La bouche de métro parisien Art Déco! On a pas compris pourquoi c’était écrit Metra et pas Metro mais on ne boude pas notre plaisir.

Juste après cette petite séquence nostalgie, on a enchainé sur la séquence émotion. Arrivé au carrefour suivant, alors qu’on voulait juste traverser la rue, on se trouve face à des voitures de police, des camions de pompiers, de la fumée, des badauds attroupés et on se dit « Mais que se passe-t-il? ».

Mais qu’est-ce que c’est que ce bins? Mais que fait la police?

On a réussi à s’approcher un peu plus et en fait, c’était tout du faux:

Et action!

On est juste tombé sur le tournage d’une des scènes de la série Urgence (ER Emergency Room en VO). Les tournages en intérieur ont lieu à Los Angeles mais de temps en temps, il y a un tournage à Chicago histoire de rappeler pourquoi il neige tout le temps dans la série. Le métro aérien est d’ailleurs souvent utilisé comme décor. Cette fois ci, histoire de rigoler un peu, ils ont fait sauter une ambulance. Apparemment, l’équipe de tournage était mobilisée depuis 3 jours (et il y en avait du peuple et du matos) pour une scène qui doit représenter même pas 15 min d’un épisode. C’est pas dans Julie Lescaut ou Plus belle la vie (vous pouvez remplacer par la série française que vous détestez) qu’on verrait des moyens pareils!

Evidement, on a loupé la diffusion de l’épisode cette semaine, un collègue de Cédric lui ayant parlé de l’épisode le lendemain. De toute façon, il n’y avait que la comédienne qui joue Abby qui était sur le tournage selon un gentil monsieur interviewé par Cédric et moi je voulais voir George Clooney. Comment ça il a quitté la série depuis des lustres? Ben faut pas s’étonner si je ne regarde plus alors!

Je marche seul!

avril 19th, 2008

Aujourd’hui, j’ai eu le déclic, j’ai décidé de lâcher les doigts stabilisateurs gentiment tendus par Maman et Papa (et Elodie et Guillaume récemment) pour aller où je veux, quand je veux!

En route pour l’aventure  Je m’arrête pas, je suis lancé

Franchement, c’est trop bien! Pour le moment, j’hésite quand même avant de me lancer, il faut que j’ai un point de chute (parfois au sens figuré, parfois au sens propre) à proximité pour me lâcher mais une fois parti, je trace. Je ne suis pas encore super au point et des fois sans un rattrapage in extremis, je me retrouverais les quatre fers en l’air ou étalé de tout mon long mais bon, je m’améliore et drôlement vite. En plus, Mamie Josée (ou Tata Eloïse, je suis un peu petit pour me souvenir) avait donné à Maman un super truc: c’est une espèce de body en tissu avec deux sangles au niveau des épaules. Tant que je cavale sans rencontrer d’obstacle ou sans vouloir faire demi-tour subitement, ça ne sert pas, je m’entraine tranquille. Par contre, si la situation devient critique, les sangles se tendent (merci papa, merci maman) et soit je me récupère, soit j’atterris en douceur. Dans mon body-harnais j’ai exploré aujourd’hui la maison, la rue et le parc avec beaucoup d’entrain et pas mal de fierté.

Youpi, à moi la liberté!

PS: les photos ne sont pas terribles mais elles sont extraites d’une vidéo, il ne faut pas en vouloir à mes parents.

Trois garçons (et deux filles) dans le vent

avril 19th, 2008

Rien à voir avec les Beatles, mais avec Elodie et Guillaume, nous sommes allés visiter Chicago, surnommée Windy City, la ville venteuse.

Le Guide du Routard explique que ce surnom ne vient pas que du climat mais aussi du fait que la ville étant en retard d’un an pour l’inauguration d’une exposition universelle pour cause de discussions sans fin, les habitants de Chicago sont depuis lors réputés pour brasser des courants d’air. Quant on sait que Barack Obama est le sénateur de l’Illinois et qu’il a commencé sa carrière politique à Chicago, on comprend mieux certaines blagues d’Hillary Clinton.

Cela dit, bien qu’il n’y ait pas d’exposition universelle en préparation, ça a pas mal soufflé lors de notre visite, surtout quant on était au bord du Lac Michigan. Mais le temps était du coup dégagé ce qui nous a permis de bien profiter de la journée.

Nous somme partis vers 8h de Madison et nous étions garés à 10h30 dans le centre ville. On aurait même pu mettre moins de temps, mais j’étais en charge du copilotage et des prises de vues ce qui a conduit à un petit détour de quelques blocs. Première impression en découvrant la ville au loin: ça change de Madison!

Rien à voir avec les grandes plaines du Midwest Vue d’ensemble

Une fois dans le centre ville, on découvre une architecture très diversifiée avec des gratte-ciels de toutes les époques, Chicago s’enorgueillissant à la fois d’avoir construit le premier skyscraper (gratte-ciel) et d’avoir la tour la plus haute des Etats-Unis, la tour Sears. Alors que nous pensions être écrasés par les buildings et perdus dans une ville géante, le centre-ville se visite à pied sans problème (quand on aime la marche) et les rues sont tellement larges que l’on voit le ciel partout.

De l’ancien et du moderne Et au milieu coule une rivière Gratte-ciels et “The Bean”

Béton et verdure  Juste du béton Le réservoir

La dernière photo représente un des seule vestige du centre ville ravagé par un grand incendie en 1871. C’était le réservoir de la caserne des pompiers du quartier… C’est aussi à cause de la destruction de 10km2 de centre ville que l’architecture de Chicago a été aussi novatrice pour son époque.

Histoire de changer de point de vue, nous sommes montés en haut du John Hancock Center qui est le 2ème building le plus haut de Chicago. On aurait pu monter dans la Tour Sears, mais elle n’aurait pas été sur nos photos. Et surtout, le John Hancock Center est juste au bord du Lac Michigan, c’est une vue magnifique sur l’un des Grands Lacs (non ce n’est pas la mer, même si on s’y croirait).

Le John Hancoock center, vu d’en bas Chicago downtown Building en construction

Il n’y a pas la mer, mais il y a la plage!  Pour ceux qui n’aiment pas la plage, il y a l’option piscine d’altitude Au fond par là, c’est chez nous!

La vue est grandiose et aurait de quoi donner le vertige (on est au 94ème étage). Alban s’enthousiasme!

C’est tout petit en bas!  Même pas peur! Alban et les gratte-ciels

Cédric et Alban qui admire la vue  Pour une fois, c’est moi le plus grand! Et si on allait faire un tour à la plage?

Après s’en être mis plein les yeux et avoir gouté aux joies de l’ascenseur supersonique (32km/h) qui te bouche les oreilles, nous décidons d’aller vers le Navy Pier. C’était une jetée avec des entrepôts utilisés par l’armée qui a été complètement rénovée.

Le Navy Pier vu du John Hancock Center  Chicago depuis le lac

On trouve un peu de tout au Navy Pier: le musée pour enfants, un musée du vitrail, plein de boutiques et de restaurant et surtout un très bel endroit pour se ballader (à l’abri du vent) et découvrir la ville de Chicago depuis le lac. On en profite pour faire la pause casse-croûte (Alban a dédaigné les frites du fast-food pour manger les carottes que je lui avais préparé, tout n’est pas perdu!).

Une fois restaurés et reposés, on est reparti vers le Field Museum qui est le musée d’histoire naturelle de Chicago. Ca faisait une bonne trotte à pied (sauf pour Alban qui roupillait dans la poussette) mais une bonne moitié du trajet était dans un parc où une statue originale est installée depuis peu. Elle a été surnommée The Bean car elle est en forme de haricot mais le truc rigolo, c’est que toute la surface est polie comme un miroir ce qui permet de faire plein de photos sympas.

Chicago dans le haricot Votre mission: trouver où est l’appareil… L’intérieur du haricot, un peu psychédélique!

Après une petite péripétie qui fera l’objet d’un prochain article (un peu de teasing ne fait jamais de mal), nous sommes arrivés au Field Museum vers 15h30. Le truc auquel on a du mal à s’habituer, c’est la journée qui termine de bonne heure. Les musées ferment souvent à 16h en semaine et à 17h le week-end. Vu le prix de l’entrée, on se demandait si ça valait bien le coup de raquer pour juste 1h30 de visite. On aurait bien fait juste une expo temporaire ou une partie du musée, mais apparemment, la formule n’existe pas. C’est plein tarif ou rien. Le gardien à l’entrée après nous avoir vu hésiter et sortir notre guide pour trouver une solution de repli nous a gentiment indiqué qu’en passant à un certain endroit où il n’y a pas de caméra de surveillance, on pourrait rentrer sans payer.  Merci!

Le Field Museum   La galerie centrale Hou le gros dinosaure

Finalement, même pour 1h30, ça vaut le coup de payer l’entrée car ce musée est top. Rien que le bâtiment vaut le détour, c’est très majestueux. Il y a énormément de thèmes abordés (pas que des fossiles) et c’est à la fois intéressant et étayé scientifiquement ou culturellement mais pas prise de tête. Notre guide nous le recommandait quelque soit l’âge des visiteurs, en effet, même Alban ne s’est pas ennuyé:

Qu’est ce que c’est comme pierre?  C’est mieux que mes jouets

Evidemment, on a pas vu un quart de tout ce qu’il y a à voir dans le musée (et dans Chicago) donc on est bien décidé à y retourner régulièrement.

Vers 17h30, nous avons repris la voiture pour Madison en faisant un rapide détour par Chinatown. C’est avec des buildings plein la tête que nous avons parcouru les 2 heures d’autoroutes qui nous séparaient d’un repos bien mérité.